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PhénicieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ORIGINE ET NOM
L’histoire des Phéniciens commence après le déluge avec le petit-fils de Noé, Canaan, fils de Cham. Canaan devint le père de onze tribus dont l’une, les Sidoniens, descendait du premier-né de Canaan, Sidon (Gen. 10:15-18; I Chron. 1:13-16). Les Sidoniens étaient donc des Cananéens (Josué 13:4-6; Juges 10:12). Eux-mêmes ainsi que d’autres appelèrent leur pays Canaan. Sur une pièce de monnaie datant de l’époque d’Antioche IV Épiphane, il est écrit que la ville syrophénicienne de Laodicée est “une métropole de Canaan”.
Cependant, les Grecs préférèrent à la longue désigner les Sidoniens de Canaan sous un autre nom, celui de Phéniciens. Ainsi, Cananéens, Sidoniens et Phéniciens sont des termes interchangeables utilisés pour dénommer le même peuple. Dans la prophétie d’Ésaïe, par exemple, la Phénicie est appelée Canaan. — És. 23:11, Os; Sg; NW (éd. 1984, note en bas de page).
UN PAYS DE COMMERCE MARITIME
Les Phéniciens faisaient partie des grands peuples marins de l’Antiquité. Leurs navires tenaient bien la mer pour des embarcations de leur dimension. Avec une poupe et une proue très élevées, c’étaient des bateaux ventrus qui se déplaçaient aussi bien à la voile qu’à la rame (Ézéch. 27:3-7). La plus grande partie du commerce méditerranéen se faisait sur les vaisseaux phéniciens. Au XIe siècle avant notre ère, Salomon engagea des Phéniciens, “serviteurs de Hiram”, pour accompagner ses bateaux sur la route de Tarsis [Espagne] (II Chron. 9:21). Des marins phéniciens furent également employés à bord de la flotte de Salomon qui, partie d’Ézion-Guéber, se rendit à Ophir (I Rois 9:26-28; 10:11). Au VIIe siècle avant notre ère, les bateaux phéniciens allaient toujours à Tarsis et en ramenaient de l’argent, du fer, de l’étain et du plomb. — Ézéch. 27:12.
ART ET ARTISANAT
Les ferronniers phéniciens étaient passés maîtres dans l’art de fondre, de marteler et de graver l’or et l’argent. D’autres artisans étaient spécialisés dans la sculpture sur bois et sur ivoire, la verrerie, le tissage de la laine et du lin ainsi que dans la teinture des étoffes. La Phénicie était particulièrement réputée pour son industrie de la pourpre. Les tuniques teintes en pourpre tyrienne ou royale se vendaient extrêmement cher. En effet, pour teindre quelques mètres de tissu, il fallait plusieurs milliers de coquillages, des murex, chacun fournissant à peine une goutte de teinture. La nuance variait selon l’endroit des rivages de la Méditerranée où l’on avait péché les coquillages. Cela, ajouté au talent particulier des maîtres-teinturiers phéniciens qui avaient mis au point un procédé de double ou de triple teinture, donnait une grande variété de tissus coûteux très recherchés par les personnes de haut rang et de naissance noble. — Ézéch. 27:2, 7, 24.
À l’époque de David et de Salomon, les Phéniciens étaient réputés comme tailleurs de pierres et comme bûcherons en raison de l’adresse avec laquelle ils abattaient les arbres majestueux de leurs forêts. — II Sam. 5:11; I Rois 5:1, 6-10, 18; 9:11; I Chron. 14:1.
RELIGION
En tant que Cananéens, les Phéniciens pratiquaient une religion abjecte dont Baal, le dieu de la fertilité, était le centre. Leur culte se caractérisait notamment par la sodomie, la bestialité, la prostitution rituelle ainsi que par d’odieux sacrifices d’enfants. La cité phénicienne de Baalbeck (située à 65 kilomètres à vol d’oiseau au nord-est de Beyrouth) était l’un des grands centres du culte polythéiste dans l’Antiquité. À l’époque romaine, on y avait édifié de vastes temples dédiés à divers dieux et déesses, temples dont on peut encore voir les ruines aujourd’hui.
Au printemps 31 de notre ère, des habitants de Phénicie manifestèrent leur foi en venant jusqu’en Galilée pour écouter Jésus et être guéris de leurs maladies (Marc 3:7-10; Luc 6:17). Environ un an plus tard, Jésus visita les plaines côtières de Phénicie. Il fut tellement impressionné par la foi d’une femme syrophénicienne qu’il guérit miraculeusement sa fille possédée par le démon. — Mat. 15:21-28; Marc 7:24-31.
Quand la persécution commença en Judée après le martyre d’Étienne, certains chrétiens s’enfuirent en Phénicie. Là, pendant quelque temps, ils proclamèrent la bonne nouvelle aux Juifs seuls; mais, après la conversion de Corneille, des congrégations naquirent le long de la côte phénicienne. Elles étaient composées d’un mélange de Juifs et de non-Juifs, comme dans les autres parties de l’Empire romain. L’apôtre Paul visita certaines de ces congrégations phéniciennes au cours de ses voyages. Sa dernière visite aux croyants de cette région qui soit mentionnée dans les Écritures eut lieu à Sidon, en 58 de notre ère, alors que Paul, prisonnier, était en route pour Rome. — Actes 11:19; 15:3; 21:1-7; 27:1-3.
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PhénixAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHÉNIX
(“palmier dattier”).
“Un port de Crète”. (Actes 27:12.) Le bateau transportant du grain sur lequel Paul, alors prisonnier, se rendait à Rome, essaya de faire voile de Beaux-Ports à Phénix pour y passer l’hiver. Surpris par la tempête, le navire finit par faire naufrage près de l’île de Malte. — Actes 27:13 à 28:1.
Quant à la situation de Phénix, le récit des Actes indique seulement que la ville était à l’ouest de Beaux-Ports, sur la côte sud de Crète et que le port permettait un bon hivernage. On a donc proposé deux sites. L’un est Loutro sur le côté est d’un cap, à environ 64 kilomètres à l’ouest de Beaux-Ports. L’autre est Phineka sur le côté opposé de ce cap.
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PhiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHI
{Article non traduit.}
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PhicolAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHICOL
{Article non traduit.}
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PhiladelphieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHILADELPHIE
(“affection fraternelle”).
Ville de Lydie située dans l’ouest de l’Asie Mineure. C’est à la congrégation chrétienne qui s’y trouvait qu’était destinée une des sept lettres contenues dans la Révélation (Rév. 1:11; 3:7-13). Philadelphie était bâtie sur un haut plateau au sud de la rivière Kogamos à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Sardes et à quatre-vingts kilomètres au nord-ouest de Laodicée. Elle fut construite au IIe siècle avant notre ère soit par Eumène II, roi de Pergame, soit par son frère Attale II (Philadelphe), à qui elle doit son nom. Philadelphie se trouvait à l’entrée d’une grande vallée qui s’étendait au delà de Sardes jusqu’à Smyrne au bord de la mer. Des routes reliaient Philadelphie à la côte, à Pergame au nord et à Laodicée au sud-est. La ville était une “porte” qui donnait accès au cœur de la Phrygie.
De toute évidence des Juifs habitaient Philadelphie, car Révélation 3:9 mentionne des “gens de la synagogue
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