Chapitre 13
Pour l’ange à Philadelphie
1. a) Où se trouvait Philadelphie, et que savons-nous à propos de cette ville et du culte qui y était pratiqué? b) Dans ses rapports avec la congrégation chrétienne, la colonie juive de cette ville agissait-elle en harmonie avec la signification du nom “Philadelphie”?
JÉSUS-CHRIST glorifié détourna son attention de la congrégation de Sardes pour la porter sur celle de Philadelphie, ville située à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Sardes et à deux cents kilomètres environ de l’île de Patmos, où l’apôtre Jean reçut le message spécial adressé à la congrégation de Philadelphie. Aujourd’hui, cette ville est connue sous le nom d’Alachehr (“ville rougeâtre”, d’après la couleur des collines qui s’élèvent derrière elle). Bâtie dans une région souvent éprouvée par des séismes, la Philadelphie de l’époque de Jean avait été reconstruite par l’empereur romain Tibère César après le tremblement de terre de l’an 17 de notre ère. De ce fait, elle porta pendant quelque temps le nom de Néo-césarée, comme l’attestent certaines pièces de monnaie romaines. Comme elle était dans une région vinicole, elle avait pour faux dieu principal Bacchus ou Dionysos, identifié à Nimrod, “puissant chasseur en opposition avec Jéhovah”, et pleuré ultérieurement par ses adorateurs sous le nom de Tammouz (Genèse 10:8-10, NW; Ézéchiel 8:13, 14). Dans l’antique ville de Philadelphie, dont le nom signifie “affection fraternelle”, il y avait une colonie juive et une congrégation chrétienne. Mais le récit laisse entendre que les Juifs circoncis dans la chair ne témoignaient pas beaucoup d’affection fraternelle à l’égard des chrétiens.
2, 3. Quel point de vue Jésus-Christ exprima-t-il au sujet de la congrégation de Philadelphie?
2 Le point de vue humain laissé de côté et les choses considérées du point de vue du Christ, quelles perspectives s’offraient à la congrégation de Philadelphie vers la fin du premier siècle de notre ère? Nous trouverons la réponse à cette question en examinant le message que l’apôtre Jean devait envoyer au surveillant terrestre de cette congrégation. Lisons le récit:
3 “Et à l’ange de la congrégation de Philadelphie écris: Ce sont ici les choses que dit celui qui est saint, qui est véritable, qui a la clé de David, qui ouvre de sorte que nul ne fermera, et qui ferme de sorte que nul n’ouvre: ‘Je connais tes actions — voici, j’ai placé devant toi une porte ouverte, que nul ne peut fermer — je sais que tu as un peu de puissance, que tu gardes ma parole et que tu ne t’es pas montré infidèle envers mon nom. Voici, je donnerai ceux de la synagogue de Satan qui se disent Juifs, et qui cependant ne le sont pas mais qui mentent — voici, je vais les faire venir rendre hommage à tes pieds et leur faire savoir que je t’ai aimé. Parce que tu as gardé la parole sur mon endurance, je te garderai aussi à l’heure de l’épreuve, qui doit venir sur toute la terre habitée, pour soumettre à une épreuve ceux qui habitent la terre. Je viens promptement. Ne cesse de tenir ferme ce que tu as, pour que nul ne prenne ta couronne.
4. À la fin du message qu’il envoya à la congrégation de Philadelphie, quelle promesse le Christ fit-il au vainqueur?
4 “‘Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira jamais plus, et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom à moi. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’esprit dit aux congrégations.’” — Révélation 3:7-13.
5. a) Que souligne le fait que le Christ se dit “celui qui est saint, qui est véritable”? b) En raison de sa sainteté, quelle fonction son Père lui a-t-il confiée?
5 La glorieuse créature céleste qui envoie ce message aux chrétiens oints mérite leur confiance, car il s’agit de “celui qui est saint, qui est véritable”. À un moment critique où, à cause de leur manque de foi, d’autres Juifs cessèrent de suivre “celui qui est saint”, c’est-à-dire Jésus-Christ, l’apôtre Pierre, lui-même Juif, lui a dit: “Nous avons cru et pu savoir que tu es le Saint de Dieu.” (Jean 6:69). Par la suite, au cours de persécutions qui surgirent après que Jésus-Christ eut été glorifié au ciel, la congrégation chrétienne tout entière de Jérusalem le qualifia de saint. Dans une prière, elle demanda à Jéhovah Dieu d’autres privilèges dans la prédication qu’elle accomplirait “pendant que tu étends ta main pour guérir et pendant que des signes et des prodiges se font par le nom de ton saint serviteur Jésus”. (Actes 4:23-30.) En raison de sa sainteté, Jésus a été établi grand prêtre de Dieu, celui “qui nous convenait, loyal, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et devenu plus élevé que les cieux”. — Hébreux 7:26.
6, 7. a) Expliquez comment le Christ est celui “qui a la clé de David”. b) De quelle autorité fut revêtu celui qui possédait la clé de la maison du roi? c) Un évêque de Rome ou un prétendu vicaire du Christ sur la terre a-t-il jamais possédé ou utilisé la “clé de David” symbolique?
6 Jésus-Christ glorifié ne pouvait être à la fois saint et faux; il ne pouvait être menteur comme le Diable impie. C’est pourquoi, en révélant son identité à la congrégation de Philadelphie, il disait la vérité au sujet de sa personne et de ses qualités. Il avait d’excellentes raisons bibliques de dire qu’il est celui “qui a la clé de David, qui ouvre de sorte que nul ne fermera, et qui ferme de sorte que nul n’ouvre”. (Révélation 3:7.) C’est à ce même David, mentionné ici pour la première fois dans la Révélation donnée à Jean, qu’il est fait allusion lorsque Jésus glorifié est appelé “la racine de David” et “la racine et le descendant de David”. (Révélation 5:5; 22:16.) Il s’agit du roi de l’antique ville de Jérusalem avec qui Jéhovah Dieu conclut une alliance pour un royaume éternel (II Samuel 7:4-29). Jésus devint un descendant royal de David en venant au monde en tant qu’humain par la vierge Marie, qui appartenait à la lignée dynastique de David (Matthieu 1:1-25; Luc 1:26-38; 2:1-21; 3:21-31; Romains 1:1-4). En restant fidèle à Dieu jusqu’à sa mort comme martyr, Jésus-Christ se révéla être l’Héritier permanent de David et du Royaume éternel. Il possède donc la “clé” que le roi David devait confier à un serviteur fidèle.
7 Par conséquent, ce fut avec juste raison que Jésus-Christ glorifié cita le passage d’Ésaïe 22:22, où Jéhovah parle d’Éliakim, un loyal serviteur du roi de Jérusalem, en disant: “Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David; il ouvrira, et personne ne fermera; il fermera, et personne n’ouvrira.” Ce serviteur à qui on confiait la clé assumait de grandes responsabilités au sein de la maison du roi David, étant revêtu de pouvoirs étendus et d’une grande autorité. Le roi lui déléguait l’autorité d’ouvrir et de fermer. Notons en passant qu’à l’époque où Jésus-Christ glorifié donna cette Révélation à Jean, il n’a pas dit que la “clé de David” serait en la possession d’un évêque de la ville païenne de Rome qui se prétendrait successeur apostolique de l’apôtre Simon Pierre, à qui furent adressées les paroles de Matthieu 16:18, 19. Les pouvoirs d’ouvrir et de fermer complètement, symbolisés par la “clé de David”, sont détenus non par un prétendu vicaire du Christ sur la terre, mais par Jésus-Christ lui-même au ciel.
8. a) Qui plaça devant la congrégation de Philadelphie “une porte ouverte, que nul ne peut fermer”? b) Qui plaça “une porte ouverte” devant le fidèle reste en 1919, et qu’est-ce que les papes de Rome ont été incapables de faire?
8 Ce ne fut ni l’apôtre Simon Pierre, ni un homme qui se disait son successeur apostolique dans la Rome païenne, ni même l’apôtre Jean qui plaça devant la congrégation de Philadelphie “une porte ouverte, que nul ne peut fermer”. Ce fut Jésus-Christ glorifié, “la racine et le descendant de David”. Il déclara au surveillant de cette congrégation: “Je connais tes actions — voici, j’ai placé devant toi une porte ouverte, que nul ne peut fermer — je sais que tu as un peu de puissance, que tu gardes ma parole et que tu ne t’es pas montré infidèle envers mon nom.” (Révélation 3:8). Pareillement, en 1919, première année de l’après-guerre, ce ne fut pas le pape Benoît XV (1914-1922), évêque de Rome, qui plaça devant le fidèle reste des chrétiens oints une “porte ouverte, que nul ne peut fermer”. En fait, les papes de Rome et de la cité du Vatican ont été incapables de fermer cette “porte ouverte” symbolique, parce qu’elle fut ouverte non par eux ou quelque autre homme, mais par le Seigneur Jésus-Christ lui-même.
9. a) À quels privilèges (ou occasions de service) cette “porte ouverte” donnait-elle accès pour la congrégation de Philadelphie? b) De quoi parlait le Christ lorsqu’il déclara: “Tu as un peu de puissance.”
9 En ce qui concerne la congrégation de Philadelphie au premier siècle de notre ère, nous ignorons aujourd’hui à quels privilèges (ou occasions de service) cette “porte ouverte” lui donnait accès. Apparemment elle lui permettait d’étendre ses activités chrétiennes comme porte-lampes d’or symbolique, car, avant de parler de cette “porte”, Jésus-Christ glorifié déclara au surveillant de cette congrégation: “Je connais tes actions.” Il savait que la congrégation de Philadelphie était à même de franchir cette “porte ouverte” et de saisir de nouveaux privilèges (et occasions de service), puisqu’il dit à son surveillant: “Tu as un peu de puissance.” Parlait-il de la puissance politique? Non, mais il faisait allusion vraisemblablement à l’influence que la congrégation a pu exercer sur les habitants de Philadelphie, et sûrement à la puissance de ces fidèles chrétiens en ce qui concerne leur attachement au christianisme, leur courage et leur faculté d’aller sans cesse de l’avant malgré tout ce qu’ils avaient déjà enduré.
10. Pour ce qui était d’exercer une puissance politique au sein de ce monde en 1919, quelle était la position du fidèle reste?
10 En 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale, et au début de 1919, le fidèle reste oint des disciples de Jésus-Christ n’exerçaient aucune puissance politique, aucune “influence occulte” auprès des hommes politiques, des juges, des chefs militaires ou du clergé de la chrétienté. Parce qu’ils faisaient des efforts sincères pour prêcher le Royaume de Dieu et du Christ au lieu de participer directement au carnage international, ils constituaient une minorité religieuse persécutée. Comme Jésus-Christ l’avait annoncé dans sa prophétie sur la “clôture du système de choses”, ils étaient devenus des “objets de haine pour toutes les nations à cause de mon nom”. (Matthieu 24:3, 9.) Leurs imprimés bibliques publiés par la Société Watch Tower étaient entièrement ou partiellement interdits dans plusieurs pays. Nombre de ces chrétiens étaient incarcérés dans des lieux de détention militaires, des camps de concentration ou des prisons. Jusqu’au 25 mars 1919, même le président, le secrétaire-trésorier et six autres représentants principaux de la Société se trouvaient dans la prison fédérale d’Atlanta, États-Unis, accusés faussement d’avoir enfreint des règlements de guerre, accusations qui firent l’objet ultérieurement d’une ordonnance de non-lieu. Ainsi, ces chrétiens n’exerçaient aucune puissance au sein de ce monde.
11. En quoi consistait le “peu de puissance” que possédait la congrégation de Philadelphie, et quel usage en fit-elle?
11 Le “peu de puissance” que possédaient la congrégation de l’antique Philadelphie et son “ange” lorsqu’ils se trouvaient placés devant la “porte ouverte” consistait dans le pouvoir de faire ce que disait Jésus-Christ, à savoir: “Tu gardes ma parole et (...) tu ne t’es pas montré infidèle envers mon nom.” Ces chrétiens acceptaient et observaient la parole du Christ, c’est-à-dire l’enseignement et les commandements qu’il leur avait donnés. Ils ne niaient pas qu’ils étaient chrétiens, ni par leurs paroles ni par leur conduite; ils ne se montraient pas infidèles envers le nom du Christ en agissant contrairement à la manière dont un chrétien doit parler, penser, agir et prêcher. Le Christ pouvait donc s’attendre à ce qu’ils continuent d’agir ainsi quand ils auraient franchi la porte désormais “ouverte”.
“UNE PORTE OUVERTE”
12. Pendant et immédiatement après la Première Guerre mondiale, comment les membres du reste oint ont-ils montré qu’ils avaient “un peu de puissance”?
12 On peut en dire autant des membres éprouvés du reste des chrétiens oints qui survécurent aux persécutions et aux conditions difficiles de la Première Guerre mondiale. Certes, à partir de mars 1918, la diffusion de l’ouvrage Le mystère accompli, sous forme de livre cartonné et de périodique (le numéro spécial de La Tour de Garde, édition anglaise du 1er mars 1918), et de la série de tracts intitulés L’Étudiant de la Bible, avait été suspendue. Mais les membres du reste oint continuaient de publier sans interruption leur organe officiel, le périodique bimensuel La Tour de Garde et Messager de la présence de Christ. Le dimanche soir 13 avril 1919, conformément au commandement du Seigneur Jésus-Christ, ils célébrèrent le Repas du Seigneur commémorant sa mort en tant que sacrifice rédempteur offert pour tous les hommes. Ils s’efforçaient de garder la parole du Christ dans la mesure où ils la comprenaient. Tout en niant les accusations de leurs ennemis selon lesquelles ils étaient une secte religieuse soumise à un chef humain, ils refusèrent de désavouer le nom du Christ, de renier celui-ci ou de se montrer volontairement infidèles envers son nom. Ils gardèrent ainsi leur espoir d’être bientôt réunis au Christ dans son Royaume céleste, si bien qu’au commencement de la période d’après-guerre ils avaient “un peu de puissance”.
13. a) Après la Première Guerre mondiale, quel événement en particulier plaça devant le reste oint “une porte ouverte”? b) Comment les membres du reste saisirent-ils ces occasions de service?
13 Nul doute qu’en 1919 “une porte ouverte” fut placée devant les membres du reste oint par Jésus-Christ glorifié, qui a la “clé de David”. Elle s’ouvrit devant eux particulièrement lors d’un événement important qui se produisit le mercredi 26 mars 1919, à Brooklyn, New York. En effet, ce jour-là le président, le secrétaire-trésorier et six autres représentants principaux de la Société Watch Tower furent libérés sous caution de la prison fédéralea. Les privilèges de l’après-guerre s’offrirent à tous les membres du reste oint, et ces occasions de service n’ont cessé de croître au cours du demi-siècle écoulé (le présent ouvrage a été rédigé en 1969). Avec le “peu de puissance” qu’ils possédaient en 1919, les membres du reste oint se mirent aussitôt à réorganiser le peuple voué à Jéhovah en vue de l’œuvre qui restait à faire et dont ils ignoraient la durée.
14, 15. a) Grâce à qui une “porte” fut-elle ouverte devant l’apôtre Paul et, en 1919, devant le reste oint? b) Comment s’est-il avéré que “nul ne peut fermer” cette “porte”?
14 À propos d’une “porte” qui s’était ouverte devant lui, l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de Corinthe, en Grèce (vers l’an 55 de notre ère): “Une grande porte qui mène à l’activité m’a été ouverte, mais il y a beaucoup d’adversaires.” (I Corinthiens 16:9). Plus tard, il leur écrira: “Une porte m’y fut ouverte dans le Seigneur, je n’eus pas de repos d’esprit (...), je partis pour la Macédoine.” (II Corinthiens 2:12, 13). Ce fut le Seigneur Jésus-Christ, “qui a la clé de David”, qui ouvrit cette porte à l’apôtre Paul, et ce fut encore lui, et non un homme quelconque, qui, au printemps de 1919, ouvrit la porte menant à l’activité devant les membres du reste oint des Israélites spirituels. Il s’est avéré que “nul ne peut fermer” cette “porte”, malgré les nombreux adversaires qui se sont manifestés dès 1919. Le communisme russe, le fascisme italien, l’Action catholique dirigée par le pape et le nazisme allemand ont été incapables de fermer cette porte. Même le militarisme de la Seconde Guerre mondiale s’est révélé impuissant à la fermer. En 1939, au début de ce conflit universel, il y avait dans le monde entier 71 509 témoins de Jéhovah actifs, tandis qu’en 1945, à la fin de la guerre, il y en avait 141 606.
15 En 1969, le nombre des membres du reste oint et de ceux qui se sont associés activement à eux en tant que témoins de Jéhovah prêchant régulièrement la bonne nouvelle du Royaume par toute la terre s’élevait à plus de 1 250 000. Ce résultat n’est sûrement pas sans rapport avec l’accomplissement de cette promesse que le Possesseur de la “clé de David” fit à la congrégation de l’antique ville de Philadelphie: “Voici, je donnerai ceux de la synagogue de Satan qui se disent Juifs, et qui cependant ne le sont pas mais qui mentent — voici, je vais les faire venir rendre hommage à tes pieds et leur faire savoir que je t’ai aimé.” — Révélation 3:9.
“LA SYNAGOGUE DE SATAN”
16. Comment les non-croyants juifs de Philadelphie montraient-ils qu’ils étaient la “synagogue de Satan”?
16 Apparemment la congrégation de Philadelphie et son “ange” ou surveillant avaient eu maille à partir avec des Juifs circoncis dans la chair. Ces derniers avaient peut-être essayé de regagner les membres de la congrégation qui étaient Juifs de naissance, comme les douze apôtres du Christ, mais devenus des croyants chrétiens et, par suite, des Juifs ou Israélites spirituels. Ou bien, ils avaient essayé de convaincre ces chrétiens juifs qu’il fallait garder ou observer de nouveau certaines dispositions de l’ancienne Loi mosaïque, telles que la circoncision charnelle, le sabbat hebdomadaire, etc. Quoi qu’il en soit, ces non-croyants juifs s’opposaient à la congrégation de Philadelphie ou s’efforçaient de la corrompre. Par les efforts qu’ils déployaient contre la congrégation des Israélites spirituels, ces Juifs montraient qu’ils étaient la “synagogue de Satan”, malgré leur prétention d’être la synagogue du Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob et de Moïse. Certes, ils étaient Juifs au sens charnel du terme, mais non au sens spirituel, si bien qu’ils n’étaient pas dignes d’être considérés comme des Juifs véritables tels que les apôtres du Christ. Ils se disaient Juifs, et cependant, selon le Seigneur Jésus-Christ, ils “ne le sont pas mais (...) mentent”. Il était bien placé pour le savoir.
17. a) Quel conseil de prudence les paroles que Jésus adressa à la congrégation de Philadelphie contiennent-elles pour les Juifs charnels de notre époque? b) Cependant, qui constitue en particulier la “synagogue de Satan” à l’époque actuelle?
17 L’Histoire ne précise pas comment le Christ fit venir ces faux Juifs pour qu’ils rendent hommage aux pieds de la congrégation de Philadelphie. Actuellement, d’après le World Almanac de 1969 (page 224), il y a 13 537 000 Juifs dans le monde. Or, selon ce que Jésus-Christ glorifié, qui possède la “clé de David”, déclara à la congrégation de Philadelphie, il serait prudent de la part de ces Juifs charnels de faire très attention à leur comportement à l’égard du reste oint des chrétiens qui sont des Juifs ou Israélites spirituels. Cependant, ce sont principalement les membres des Églises de la chrétienté, se disant Juifs spirituels ou Juifs “au-dedans”, qui causent des difficultés au reste oint (Romains 2:28, 29). Les adversaires et persécuteurs du reste oint sont surtout des gens religieux qui se prétendent Juifs spirituels, et plus spécialement les membres du clergé. Ils soutiennent et annoncent publiquement que les membres du reste oint ne sont pas des Juifs spirituels au cœur circoncis. Ils prétendent, en revanche, qu’ils sont eux-mêmes les vrais Juifs spirituels appartenant à la synagogue du Dieu très-haut. Mais par leur conduite ils montrent qu’ils sont menteurs et font partie de la “synagogue de Satan”.
18. Pour ce qui est d’être de vrais Juifs “au-dedans”, qu’ont dû constater et faire les membres des Églises de la chrétienté?
18 Pour ce qui est de leur prétention d’être d’authentiques Juifs spirituels, des Juifs “au-dedans”, les membres des Églises de la chrétienté ont été démentis par les événements du vingtième siècle. Ils ont dû constater et admettre que parmi tous ceux qui se considèrent comme de vrais chrétiens, de véritables Juifs spirituels, les membres du reste oint des adorateurs de Jéhovah sont les seuls qui ont vraiment gardé leur intégrité chrétienne malgré une opposition effrénée, des persécutions, des dictatures, le militarisme, le nationalisme, le matérialisme et le mépris criminel de la loi. Bien loin de voir les témoins de Jéhovah membres du reste oint leur rendre hommage, ils ont dû s’incliner respectueusement devant eux. Naturellement, ils l’ont fait à contrecœur, mais ils ont dû se rendre à l’évidence. En ce qui concerne les membres du reste oint, qui tremblent à la Parole écrite de Jéhovah, la prophétie d’Ésaïe 66:5 s’est accomplie sur eux, à savoir:
19, 20. a) Constatant l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe 66:5, comment furent bénis ceux qui vinrent rendre hommage aux pieds de la congrégation de Philadelphie? b) Parallèlement, que se produisit-il chez les membres du reste oint après 1919?
19 “Écoutez la parole de Jéhovah, vous qui tremblez à sa parole: Vos frères qui vous haïssent et vous repoussent à cause de mon nom ont dit: ‘Que Jéhovah montre sa gloire, afin que nous voyions votre joie!’ Mais ils seront confondus.” — Voir aussi Ésaïe 60:14.
20 Quant à ceux qui vinrent rendre hommage aux pieds de la congrégation de Philadelphie, en reconnaissant que Jésus-Christ l’aimait, que furent-ils incités à faire? Si certains d’entre eux devinrent chrétiens et se joignirent à la congrégation de Philadelphie, le nombre des membres de celle-ci a dû croître. En tout cas, un tel accroissement se produisit après 1919 chez les membres du reste oint des Israélites ou Juifs spirituels. Et la plupart des nouveaux membres sortirent des Églises et des sectes religieuses de la chrétienté.
21. a) Outre ces frères spirituels, qui s’est rangé aux côtés du reste pour adorer Dieu? b) En venant “rendre hommage” au reste, ces personnes cessent-elles d’adorer exclusivement Jéhovah, sinon que font-elles?
21 Par ailleurs, depuis l’année mémorable de 1935, plus d’un million de personnes sont sorties de Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion d’origine babylonienne. Elles se sont rangées aux côtés des membres du reste oint pour adorer Jéhovah, le seul vrai Dieu vivant, et annoncer publiquement son nom et son Royaume messianique. C’est là une preuve irréfutable que Jésus-Christ glorifié aime les fidèles membres du reste oint; leurs compagnons dans la foi, dont le nombre dépasse le million, qui se sont joints à eux depuis 1935, reconnaissent ce fait. En accomplissant l’œuvre de Dieu, ils se soumettent à la direction des membres du reste oint, et c’est ainsi qu’ils leur rendent hommage. Mais ils n’en adorent pas moins exclusivement Jéhovah Dieu.
“L’HEURE DE L’ÉPREUVE”
22. Grâce à quoi les membres du reste oint ont-ils pu endurer depuis la Première Guerre mondiale?
22 Depuis plus d’un demi-siècle, les membres du reste oint ont enduré malgré toutes les épreuves qui commencèrent lorsque la Première Guerre mondiale prit fin le 11 novembre 1918. Ils ont été “gardés” au milieu des conditions mondiales qui n’ont cessé d’empirer et qui ont mis à l’épreuve la foi et l’intégrité chrétienne des croyants, de façon à montrer la différence entre les vrais chrétiens et les hypocrites. Manifestement, les membres du reste ont enduré, non par leur propre force, mais grâce à l’aide reçue d’en-haut. Ainsi s’est réalisée cette parole que le Seigneur Jésus-Christ adressa à l’“ange” de la congrégation de Philadelphie: “Parce que tu as gardé la parole sur mon endurance, je te garderai aussi à l’heure de l’épreuve, qui doit venir sur toute la terre habitée, pour soumettre à une épreuve ceux qui habitent la terre.” — Révélation 3:10.
23. a) Que comporte l’épreuve depuis 1918, et quel est son objet? b) À cause de leur obéissance à quel ordre du Christ les membres du reste ont-ils été gardés par lui “à l’heure de l’épreuve”?
23 Depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, tous les habitants de la terre, y compris les membres du reste oint, ont subi cette épreuve. Les pressions exercées par des hommes et les démons invisibles sont devenues écrasantes dans les domaines du matérialisme, de l’incrédulité, de la rébellion, de la révolution et du nationalisme. L’objet de cette épreuve est de déterminer devant Dieu si nous faisons partie du présent système de choses soumis à la direction invisible de Satan le Diable, ou si nous sommes en faveur du Royaume messianique de Dieu et cherchons à servir d’abord ses intérêts. La tentation est grande de céder aux pressions exercées par les attraits du monde et de devenir une partie du présent système de choses. Mais plus de cinquante années d’histoire contemporaine ont prouvé que les membres du reste oint ont su endurer l’épreuve. En 1919, lorsque la chrétienté se mit à préconiser et à soutenir la Société des Nations en tant qu’organisme politique créé pour maintenir la paix et la sécurité internationales, les membres du reste oint prirent publiquement position pour le Royaume de Dieu et du Christ. Ils se mirent en devoir de prêcher le Royaume de Dieu comme jamais auparavant, en harmonie avec la prophétie de Jésus consignée dans Matthieu 24:14. Voilà comment Jésus les a gardés “à l’heure de l’épreuve”, où nous sommes.
24. Bien qu’ils aient enduré jusqu’ici, pourquoi les membres du fidèle reste oint doivent-ils écouter l’avertissement du Christ rapporté dans Révélation 3:11?
24 Cependant, cette épreuve mondiale qui doit se produire pendant une période relativement courte et comparée à une “heure” n’est pas encore terminée. Aussi les membres du fidèle reste oint ne peuvent-ils se permettre d’être trop sûrs d’eux-mêmes. Jusqu’ici, Jésus les a gardés et préservés d’un désastre spirituel dans l’épreuve en cours, mais celle-ci n’a pas encore atteint son point culminant. Jésus-Christ glorifié doit venir pour faire l’inspection finale et voir si les membres du reste oint ont enduré jusqu’au bout. C’est pourquoi ils doivent écouter cet avertissement donné à l’“ange” de la congrégation de Philadelphie: “Je viens promptement. Ne cesse de tenir ferme ce que tu as, pour que nul ne prenne ta couronne.” — Révélation 3:11.
25. a) Comment le reste oint a-t-il “gardé la parole sur mon endurance [celle du Christ]”? b) Comment les chrétiens oints doivent-ils ‘ne cesser de tenir ferme ce qu’ils ont’?
25 Les membres du reste oint ont “gardé la parole sur mon endurance [celle du Christ]”, et cela en observant sa parole et en s’efforçant de suivre l’exemple d’endurance dont elle parle, c’est-à-dire l’endurance du Christ pendant qu’il était un homme sur la terre et que son obéissance à Dieu était mise à l’épreuve. Ils ne se sont pas montrés infidèles envers son nom, mais ils ont confessé Jésus comme leur Chef et Roi oint par Dieu. Ils ont fait cela malgré le nationalisme et les dictateurs totalitaires qui se sont mis à la tête des nations en tant que führer ou duce. Ils sont entrés par la “porte ouverte” placée devant eux par le Christ, qui a la “clé de David”. En dépit de l’opposition et des persécutions de la part de ce monde, ils ont refusé de cesser l’activité chrétienne en faveur du Royaume messianique de Dieu, activité à laquelle cette “porte” leur a donné accès. À présent, ils doivent continuer de tenir ferme dans le service du Royaume, en attendant que le Christ vienne, d’autant qu’il doit maintenant venir promptement. Jusqu’ici ils ont maintenu auprès de Dieu une bonne réputation, pour ce qui est de leur endurance et de leur service chrétien. Ils peuvent donc à juste titre espérer régner avec le Christ au ciel. Ce sont là autant de choses qu’ils doivent tenir ferme. Ainsi, nul ne pourra prendre leurs couronnes.
26, 27. a) Qu’arriverait-il si un chrétien oint échouait dans l’épreuve terrestre?) En quels termes le Christ encourage-t-il les héritiers du Royaume à conserver leur droit à la couronne céleste?
26 Dans le Royaume céleste du Christ, il n’y a qu’un nombre limité de couronnes royales: en tout 144 000. Finalement, chaque couronne céleste doit être portée par un chrétien fidèle qui s’en est montré digne. Ce serait décevant pour un chrétien oint, engendré de l’esprit et à qui Dieu a donné l’espérance de recevoir une couronne céleste, d’échouer dans l’épreuve terrestre et de se montrer indigne de la couronne promise, laquelle serait alors réservée à un autre chrétien appelé au Royaume et qui resterait fidèle jusqu’au bout. Dans le but d’encourager les héritiers du Royaume à tenir ferme ce qu’ils ont et à conserver leur droit à la couronne céleste, Jésus-Christ envoie par le moyen de l’esprit de Dieu le message suivant à toutes les congrégations:
27 “Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira jamais plus, et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom à moi. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’esprit dit aux congrégations.” — Révélation 3:12, 13.
28. a) Pourquoi est-il important de noter que dans ce message le Christ emploie quatre fois l’expression “mon Dieu”? b) Puisque le temple appartient à Dieu, pourquoi le Christ peut-il dire qu’il fera de chaque vainqueur “une colonne dans le temple de mon Dieu”?
28 Notez que dans ce message qu’il adresse à “celui qui vaincra”, le Seigneur Jésus-Christ emploie quatre fois l’expression “mon Dieu”. Il ne prétend pas être la “deuxième personne” d’une divinité triple composée de trois “personnes” égales et coéternelles. Non, il reconnaît que son Père céleste est le Dieu qu’il adore, qu’il sert et à qui il obéit. Il admet que le “temple” spirituel appartient à son Dieu. Quant à lui, il a été posé par son Dieu comme “la pierre angulaire de fondement” de ce temple spirituel où Dieu, le Propriétaire, “habite par l’esprit”. (Éphésiens 2:20-22.) Cependant, Dieu s’est associé Jésus-Christ comme constructeur de ce temple spirituel, si bien que le Christ peut dire de chaque vainqueur: “J’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu.”
UNE POSITION PERMANENTE DANS LE TEMPLE DE DIEU
29. Que signifie pour le vainqueur chrétien le fait de devenir une colonne dans le temple de Dieu?
29 Devenir une colonne dans ce temple signifie que le vainqueur chrétien occupera une position fixe dans cet édifice spirituel. C’est pourquoi Jésus-Christ, qui en est le constructeur adjoint, affirme catégoriquement que celui qui devient une colonne spirituelle du temple “n’en sortira jamais plus”. Même un tremblement de terre semblable à ceux qui secouaient périodiquement la région de l’antique ville de Philadelphie ne pourrait enlever cette colonne spirituelle de sa position dans le temple de Dieu. Quels que soient les événements et les circonstances, le chrétien vainqueur aura le privilège béni de servir éternellement en tant que colonne soutenant la vérité divine et le culte universel du seul vrai Dieu vivant (I Timothée 3:15, 16; I Pierre 2:4-6). Quel service glorieux! Et quels rapports précieux et étroits les vainqueurs auront avec Dieu!
30. a) Pendant son séjour terrestre, Jésus savait-il comment prononcer correctement le nom de son Père? Comment le savons-nous? b) Sur quelle partie du corps de chaque vainqueur chrétien Jésus écrira-t-il vraisemblablement le nom de “Jéhovah”? Expliquez le symbolisme de ce geste.
30 Dans cette promesse qu’il fait aux vainqueurs, Jésus-Christ atteste que son Dieu possède un nom personnel. Le Fils de Dieu a lui aussi un nom propre: Jésus, associé à un titre: “Christ”. Jésus connaît le nom propre de son Dieu, et il l’écrira sur chacun de ses disciples “qui vaincra”. Pendant son séjour terrestre, Jésus-Christ lisait les Écritures hébraïques inspirées et il savait que le nom de Dieu s’y trouve plusieurs milliers de fois. Le nom divin y est écrit en quatre caractères hébreux qui correspondent à nos lettres JHVH ou YHWH. Jésus-Christ connaissait la prononciation exacte de ce nom. De nos jours, celui-ci se prononce Jéhovah ou Yahweh, selon des avis formulés récemment. Le Seigneur Jésus-Christ promet d’écrire ce nom sur chaque vainqueur chrétien, sans doute sur son front symbolique où il sera bien visible à tous. De même qu’aux temps bibliques les esclaves portaient sur le front le nom de leur maître marqué au fer rouge pour indiquer à qui ils appartenaient, ainsi le “nom de mon Dieu” que Jésus-Christ écrit sur le vainqueur montre que celui-ci appartient à Jéhovah, le Dieu de Jésus.
31. a) Quel autre nom honorable le Seigneur Jésus-Christ écrira-t-il sur chaque vainqueur? b) Pourquoi ce nom est-il important, et que signifie le fait de le porter?
31 Chaque vainqueur sera également marqué d’un autre nom honorable dont il n’aura pas honte, car le Seigneur Jésus ajoute: “J’écrirai sur lui (...) le nom de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu.” L’antique Jérusalem terrestre était le siège du gouvernement ou la capitale du royaume uni d’Israël. Pareillement, la “nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu” sera la capitale, l’organisation-capitale, de toute la création divine au ciel et sur la terre. Dans d’autres visions de la Révélation que l’apôtre Jean reçut ultérieurement, il vit cette ville symbolique, la Nouvelle Jérusalem, descendre du ciel d’auprès de Dieu pour régner sur tous les hommes, en tant que gouvernement parfait, et pour les bénir (Révélation 21:2-4). Le nom Jérusalem signifie “possession de la paix”. Lorsqu’un vainqueur chrétien est marqué du nom de la nouvelle Jérusalem par Celui qui a la “clé de David”, cela signifie qu’il appartient à cette ville symbolique, en fait partie et en est un citoyen. Selon Philippiens 3:20, son “droit de cité existe dans les cieux”. Il est désormais membre de l’organisation-capitale de Dieu. Quelle fonction élevée! — Cf. Psaume 87:5, 6.
32. Quel est “mon nouveau nom à moi” que Jésus écrit sur “celui qui vaincra”, et à qui ce “nouveau nom” est-il enfin révélé?
32 Le membre principal de l’organisation-capitale de Dieu est son Fils Jésus-Christ. Il est donc tout à fait approprié que le Fils ajoute les paroles suivantes à la promesse qu’il fait à “celui qui vaincra”: “Et j’écrirai sur lui (...) mon nouveau nom à moi.” (Révélation 3:12). Plus loin, la Révélation (14:1-3) nous montre l’Agneau Jésus-Christ se tenant debout sur le mont Sion céleste et avec lui 144 000 vainqueurs “qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur le front”. Cependant, il n’est pas dit dans ce passage que le nouveau nom du Christ est écrit sur eux. Son “nouveau nom” n’est pas divulgué, pas même dans Révélation 19:12, où nous lisons qu’“il a un nom écrit, que personne ne connaît si ce n’est lui-même”. Ce nom est tenu secret; il est caché aux autres créatures, comme le nom écrit sur le “caillou blanc” qui est donné aux vainqueurs chrétiens. “(...) Sur le caillou, un nouveau nom écrit, que personne ne connaît, excepté celui qui le reçoit.” (Révélation 2:17). Naturellement, le “nouveau nom” que le Christ a reçu au ciel est révélé à ses 144 000 disciples lorsqu’il l’écrit sur eux.
33. a) Qui donne à Jésus-Christ son “nouveau nom”? b) Qu’indique pour les 144 000 l’inscription sur eux du “nouveau nom” du Christ? c) Comment les vainqueurs sont-ils triplement récompensés?
33 Il va de soi que le “nouveau nom” céleste du Christ est connu de son Dieu Jéhovah, puisque c’est Dieu qui le lui a donné. En temps voulu, Jésus-Christ partage ce “nouveau nom” avec ses 144 000 cohéritiers, en l’écrivant symboliquement sur eux. L’inscription de son “nouveau nom” sur eux indique qu’ils s’identifient à Jésus, qu’ils lui appartiennent et ont part avec lui aux nouvelles relations célestes qui l’unissent à son Dieu. De toutes les créatures au ciel et sur la terre, eux seuls auront le privilège de participer aux nouvelles relations privées et intimes qui existent entre Jésus-Christ et son Dieu Jéhovah. Ainsi, les 144 000 chrétiens vainqueurs porteront écrits sur eux le nom de Dieu, le Père céleste, le nom de son Fils Jésus-Christ et le nom de la ville céleste, la Nouvelle Jérusalem. Voilà comment ils seront triplement honorés en récompense d’avoir vaincu et observé ce que l’esprit dit aux congrégations.
[Note]
a Cf. La Tour de Garde, édition anglaise du 15 avril 1919, page 118, paragraphe 2; voir aussi le livre “Lumière”, tome I, page 276, paragraphe 1.
[Illustration, page 180]
דוד
Δαγειδ
David