-
Jéhovah Dieu écoute les prièresLa Tour de Garde 1969 | 1er décembre
-
-
sur son trône céleste ? Si l’on en juge par ce que Jean vit en vision la réponse est non. Il admira et décrivit ‘la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, descendue du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux’. Voilà qui défie l’imagination ! Non seulement les dimensions de la ville sont de loin supérieures à ce que nous avons pu voir, 600 kilomètres dans chacune des directions, soit en longueur, en largeur et en hauteur ; mais, de plus, la ville entière est représentée descendant du ciel. Cela ne veut pas dire que le gouvernement céleste descend réellement sur la terre, mais plutôt qu’il dirige son attention et ses actions vers notre planète. Quelle en est la conséquence pour celle-ci ? Elle a été révélée à Jean en ces termes : “Voici, la tente de Dieu est avec le genre humain, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux.” (Rév. 21:2, 3, 16). On ne pourrait trouver les mots pour décrire une union plus étroite. Si vous résidez avec quelqu’un, cela veut dire que vous vivez dans la même maison que lui, n’est-ce pas ? Voilà l’image. Elle procure la joie et le réconfort à ceux qui sont en harmonie avec ce gouvernement céleste et leur fait comprendre la signification de sa proximité. Remarquez également que chaque fois que Jean se réfère à cette ville, il parle sous inspiration de sa descente. Il la mentionne par trois fois, la première lorsqu’il rapporte la promesse faite à “celui qui vaincra” dans la congrégation de Philadelphie ; il dit : “J’écrirai sur lui (...) le nom de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu.” (Rév. 3:12 ; 21:2, 10). Cette déclaration précède le message adressé à la congrégation de Laodicée, dans lequel nous trouvons notre deuxième image. Cette dernière est personnelle et se réfère non pas à la maison de Dieu, mais à la vôtre.
21. a) Quel conseil et quelle image Jésus donna-t-il dans Révélation 3:19, 20 ? b) Quels bienfaits recevrions-nous en répondant aux coups frappés à la porte ?
21 Cette congrégation connaissait une triste situation. Tiède, elle était sur le point d’être vomie de la bouche du Seigneur. Cependant, chaque membre de cette congrégation disposé à écouter reçoit, sur un ton amical, l’avertissement et conseil suivant : “Tous ceux pour qui j’ai de l’affection, je les reprends et je les discipline. Sois donc zélé et repens-toi.” Remarquez ce que Jésus ajoute : “Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai dans sa maison et je prendrai le repas du soir avec lui et lui avec moi.” (Rév. 3:19, 20). Il ne vous dit pas de venir et de frapper à la porte de sa maison, ce qui vous amènerait à vous demander la raison de cette convocation. Par une image, il se représente plutôt en train de frapper à votre porte. Quelle merveilleuse illustration ! Imaginez-vous dans votre maison, prêt à prendre votre repas du soir. Soudain, vous entendez frapper et une voix vous apprend qui est à la porte. Le Seigneur ! Évidemment, vous l’inviteriez aussitôt à entrer. Point ne serait besoin de vous inquiéter de ce qu’il y a dans le garde-manger, car vous sauriez très bien qu’il n’est pas venu pour manger jusqu’à votre dernier sou. Le but de sa visite serait plutôt de vous faire profiter d’un repas spirituel, riche et édifiant, et d’une communion très précieuse avec lui dans l’intimité d’une amitié personnelle. N’est-ce pas ce qu’a fait Jésus lorsque, sur la terre, il fut invité à prendre un repas du soir, chez Lazare et ses sœurs par exemple ? — Luc 10:38-42.
22. Dans quel sens l’offrande de soi implique-t-elle une double invitation, et quelles bénédictions en résultent ?
22 Entre autres choses, cette image montre que l’offrande de soi implique une double invitation. Tout d’abord, Jéhovah, par l’entremise de Jésus-Christ, vous invite à faire l’offrande totale et inconditionnelle de votre personne. Deuxièmement, parlant en son nom et en celui de son Père, Jésus-Christ vous demande de l’inviter à entrer dans votre maison, dans votre esprit, votre cœur et votre vie entière. Dans quel dessein ? Il désire que vous le laissiez vous parler dans le calme de votre esprit et de votre cœur. Comment cela ? Par le moyen de la Parole de son Père et de son organisation, dans les réunions et par la fréquentation de son peuple. Cela veut dire que si vous écoutez attentivement, vous recevrez une large part de l’esprit de Jéhovah. Dans de telles conditions, il est certain qu’aucune barrière ni aucune difficulté ne viendra gêner vos prières et vos relations amicales avec vos frères et vos sœurs lors des réunions.
23. Quelle excellente leçon d’humilité trouve-t-on ici en rapport avec l’œuvre de berger ?
23 De plus, nous trouvons là une grande leçon de véritable humilité. Même le Seigneur qui se tient debout ne demande pas à entrer en disant : Allons, ouvre ! Il se représente plutôt en train de frapper et attendant patiemment pour voir si vous voulez bien l’écouter et répondre. Quand il était sur la terre, Jésus déclara qu’il était “de disposition douce et humble de cœur”. Il l’est toujours et sous ce rapport il nous donne l’exemple. De nos jours, on met beaucoup l’accent sur l’œuvre de berger accomplie essentiellement par les serviteurs et les surveillants nommés dans les congrégations des témoins de Jéhovah. Ils ont pour devoir de visiter toutes les petites brebis de Jéhovah et de veiller plus particulièrement sur celles qui sont devenues malades ou qui se sont égarées. En faisant ces visites, les serviteurs doivent veiller attentivement à avoir les mêmes mobiles et le même état d’esprit humble et amical que ceux illustrés par Jésus dans son image. — Mat. 11:29 ; 18:12-14 ; Héb. 13:8.
24. Comment cette leçon s’applique-t-elle à tous les témoins de Jéhovah ?
24 Cependant, tous les témoins de Jéhovah peuvent prendre à cœur cette leçon. Toute notre activité consistant à visiter nos semblables, à partir de la première visite et après, revient à faire une œuvre de berger. Nous recherchons les brebis. À proprement parler, ‘nous nous tenons à la porte et nous frappons’. Effectivement, nous sommes conscients de notre obligation de continuer de visiter les gens ; mais si un grand nombre d’entre eux ne répondent pas et ne se montrent pas des brebis, nous ne devons jamais, au sens propre comme au sens figuré, mettre le pied devant la porte et insister pour donner à tout prix notre message. Nous ne pouvons exiger qu’ils nous écoutent ou nous fassent entrer, mais nous devons leur faire savoir qui nous sommes et leur montrer, avec sincérité, amabilité et “avec une humeur douce et un profond respect”, que nos mobiles sont bons. — Rév. 3:20 ; I Pierre 3:15.
25. De quelle autre façon la véritable humilité nous sera-t-elle d’une grande aide ?
25 Enfin, cette leçon d’humilité nous aidera beaucoup à prier celui ‘qui écoute la prière’. En tout temps, un esprit et un cœur vraiment humbles nous permettront de nous ‘approcher avec franc-parler du trône de la bonté imméritée’, avec l’assurance d’être écoutés et de trouver bonté imméritée et une aide en temps opportun. — Héb. 4:16.
-
-
Mettons à la première place la prédication de la bonne nouvelleLa Tour de Garde 1969 | 1er décembre
-
-
Mettons à la première place la prédication de la bonne nouvelle
QUELLE est cette bonne nouvelle qui “doit être prêchée d’abord” dans toutes les nations ?a S’agit-il du message annonçant que “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle” ? Nul doute qu’il s’agisse là d’une bonne nouvelle que les chrétiens proclament d’ailleurs depuis bien des années, conformément au message d’adieu suivant de Jésus : “Allez (...) faites des disciples de gens de toutes les nations, (...) les enseignant.” — Marc 13:10 ; Jean 3:16 ; Mat. 28:19, 20.
Toutefois, il ressort du contexte de Marc 13:10 que Jésus songeait à une bonne nouvelle ayant un caractère spécial. Pourquoi
-