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La papaye — un melon sur un arbreRéveillez-vous ! 1978 | 8 décembre
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la viande dans des feuilles de papaye, et le lendemain elle est tendre comme celle d’une jeune bête. Une vieille volaille peut être attendrie de la même façon ou bien en la frottant avec du jus de papaye. D’ailleurs, la plupart des produits attendrisseurs du commerce contiennent de la papaïne.
Mais la papaye a encore d’autres propriétés. Un membre de votre famille souffre-t-il de bronchite? Faites cuire les fleurs de papayer dans de l’eau, ajoutez du sucre brun ou caramélisé puis passez le sirop. Vous avez là un excellent remède contre la toux. Au Brésil, beaucoup de gens appliquent sur les blessures un morceau de feuille de papayer qu’ils maintiennent au moyen d’un bandage. On se sert aussi de la pulpe écrasée du fruit pour traiter les imperfections de la peau.
Maintenant que vous “connaissez” mieux les papayes, permettez que je vous rappelle où vous pouvez les trouver. Bien qu’on les appelle parfois des “melons”, elles ne poussent pas sur une plante rampante. Non, regardez plus haut, car ces “melons”-là sont sur un arbre.
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Un médecin conscient des risques que font courir les transfusionsRéveillez-vous ! 1978 | 8 décembre
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Un médecin conscient des risques que font courir les transfusions
UN JOURNAL de São Paulo (Brésil), le Shopping News, a publié sous le titre “Les dangers de la transfusion” un article du docteur Salomão Chaib, sous la plume duquel on lit ce qui suit:
“Dans certains cas on a sans aucun doute exagéré et abusé du sang. Plus de soins apportés à l’hémostase permettraient de réduire le nombre des transfusions.
“(...) Si la transfusion est sans conteste un important facteur de sécurité qui apparaît bien souvent comme la seule planche de salut quand une vie est en jeu, elle présente néanmoins certains risques, comme toute transplantation. On peut lui reprocher de transmettre de nombreuses maladies, telles que la syphilis, le paludisme, l’hépatite, la maladie de Chagas, ainsi que divers virus; le sang a pu être contaminé au moment du prélèvement et contenir des germes pathogènes qui peuvent entraîner des infections, voire une septicémie.
“(...) Le sang conservé perd ses plaquettes et diminue la coagulabilité du sang du receveur. Administré en grandes quantités, il augmente le saignement per et postopératoire, ce qui amorce le cercle vicieux suivant: plus on administre de sang, plus le saignement est important. (...)
“Il faut être bien conscient que le polytransfusé fabrique des anticorps qui s’opposent à tout sang étranger. Il ne devrait donc ni donner ni recevoir de sang, sauf sous contrôle médical et avec précaution, en surveillant la moindre réaction. (...)
“Toutefois, l’accident le plus grave est la transfusion de sang incompatible, qui entraîne sur-le-champ un état de choc accompagné de dyspnée, de fièvre et de soubresauts. La destruction des hématies s’accompagne de la présence de sang dans les urines, de lésions rénales et d’urémie [augmentation du taux d’urée sanguin]. Lorsque le patient est sous anesthésie, ces réactions, masquées par l’anesthésique, sont difficiles à observer; l’œil expert du chirurgien observera le signal d’alarme que constitue un saignement abondant qui tache et imprègne les champs opératoires à l’endroit des incisions. Par chance, si le traitement est entrepris à temps et si les lésions rénales ne sont pas irréversibles, l’organisme récupère presque toujours.
“Aux États-Unis, où il se pratique environ 8 millions de transfusions chaque année, on observe malgré toutes les précautions techniques 160 000 cas de réactions. Dans notre pays [le Brésil], le pourcentage doit sans aucun doute être plus élevé.”
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