14, 15. Comment savons-​nous que Jésus comprend les sentiments des humains et qu’“ il délivrera le pauvre qui crie au secours ” ?

¹⁴ En raison du péché, l’humanité est dans un état pitoyable et a cruellement besoin d’aide. Mais la situation n’est pas désespérée. (Lire Psaume 72:12-14.) Jésus, le Grand Salomon, éprouve de la compassion pour nous, car il sait bien que nous sommes imparfaits. En outre, il a souffert à cause de la justice, et Dieu a permis qu’il traverse seul des épreuves. À un moment donné, Jésus a d’ailleurs connu une telle détresse que “ sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre ”. (Luc 22:44.) Plus tard, sur le poteau de supplice, il s’est écrié : “ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-​tu abandonné ? ” (Mat. 27:45, 46).

16. Pourquoi Salomon était-​il en mesure de compatir avec ses sujets ?

¹⁶ Du fait de sa sagesse et de sa perspicacité, Salomon était sans aucun doute porté à ‘ s’apitoyer sur le petit ’. Qui plus est, il a vécu des événements traumatisants. Son frère Amnôn a violé sa sœur Tamar ; ensuite, Absalom, un autre de ses frères, a fait assassiner Amnôn pour son crime (2 Sam. 13:1, 14, 28, 29). Absalom a usurpé le trône de David, mais son coup d’État a échoué, et il a finalement été tué par Yoab (2 Sam. 15:10, 14 ; 18:9, 14). Plus tard, Adoniya, un troisième frère de Salomon, a tenté de s’emparer de la royauté. S’il avait réussi, il aurait certainement fait exécuter Salomon (1 Rois 1:5). Alors, Salomon comprenait-​il la souffrance humaine ? Cela ressort clairement de la prière qu’il a prononcée lors de l’inauguration du temple de Jéhovah. Le roi a dit de ses sujets : “ Ils connaîtront chacun sa plaie et sa douleur. ” Puis il a adressé à Jéhovah cette requête : “ Tu devras pardonner et rendre à chacun selon toutes ses voies. ” — 2 Chron. 6:29, 30.

17, 18. Quel genre de douleur certains serviteurs de Dieu éprouvent-​ils, et qu’est-​ce qui les aide à tenir bon ?

¹⁷ Notre douleur est parfois liée à notre passé. Mélaniea est Témoin de Jéhovah et a aujourd’hui une trentaine d’années. “ J’ai toutes les raisons d’être heureuse, admet-​elle, mais mon passé m’inspire souvent de la honte et du dégoût. Je sombre brusquement dans la tristesse, je me mets à pleurer, comme si tout s’était passé hier. À cause de certains souvenirs tenaces, je suis envahie par un sentiment d’indignité et de culpabilité. ”

¹⁸ Nombre de serviteurs de Dieu éprouvent ce genre de sentiments. Qu’est-​ce qui peut leur donner la force d’endurer ? “ Aujourd’hui, mon bonheur, c’est d’avoir de vrais amis et une famille spirituelle, confie Mélanie. J’essaie de me concentrer sur l’avenir que Jéhovah promet, et je suis convaincue que mes cris de détresse se transformeront en cris de joie. ” (Ps. 126:5). Il nous faut placer notre espoir en Jésus, le Roi désigné par Dieu. À son sujet, la Bible prédit : “ Il s’apitoiera sur le petit et le pauvre, et il sauvera les âmes des pauvres.