PRÉSENCE
Le mot grec traduit par “ présence ” est parousia, formé de para (“ auprès, à côté ”) et de ousia (le “ fait d’être ” ; dérivé du verbe éïmi, “ être ”). Parousia signifie donc littéralement le “ fait d’être auprès, à côté ”, d’où “ présence ”. Ce mot est employé 24 fois dans les Écritures grecques chrétiennes, souvent en rapport avec la présence du Christ liée à son Royaume messianique. — Mt 24:3 ; voir Appendice MN, p. 1700-1702.
De nombreuses versions rendent ce terme différemment selon les passages. Tout en traduisant parousia par “ présence ” dans certains textes, elles le rendent plus fréquemment par “ venue ”. C’est de là que viennent les expressions “ seconde venue ” ou “ second avènement ” (la Vulgate ayant rendu parousia en Mt 24:3 par le latin adventus [“ avènement ” ou “ venue ”]) à propos de Christ Jésus. Certes, la présence de Jésus sous-entend nécessairement son arrivée à l’endroit où il est présent, mais en traduisant parousia par “ venue ” on se focalise sur l’arrivée et on oublie la présence qui s’ensuit. Tout en convenant qu’on peut traduire parousia tant par “ arrivée ” que par “ présence ”, en général les lexicographes reconnaissent que ce mot évoque avant tout la présence d’une personne.
Ainsi, le Dictionnaire grec-français par V. Magnien et M. Lacroix (Paris, 1969, p. 1376) donne comme première définition de parousia le mot présence. Un autre dictionnaire (Vine’s Expository Dictionary of Old and New Testament Words, 1981, vol. 1, p. 208, 209) explique : “ PAROUSIA [...] désigne à la fois une arrivée et la présence qui lui fait suite. Par exemple, dans une lettre [écrite en grec] sur papyrus, une dame parle de la nécessité de sa parousia quelque part afin de régler des affaires ayant trait à des biens qu’elle y possède. [...] Quand elle se rapporte au retour du Christ, lors de l’Enlèvement de l’Église, [la parousia] ne signifie pas simplement sa venue ponctuelle pour ses saints, mais sa présence avec eux depuis ce moment jusqu’à sa révélation et sa manifestation au monde. ” Le Dictionnaire du Nouveau Testament par Xavier Léon-Dufour (Paris, 1975, p. 411) indique que le terme parousia était “ utilisé dans le monde gréco-romain pour désigner les visites officielles des empereurs ”.
Les écrits grecs profanes sont évidemment utiles pour déterminer la signification de ce terme. Toutefois, il est encore plus instructif de considérer l’usage qui en est fait dans la Bible elle-même. Ainsi, en Philippiens 2:12, Paul dit que les chrétiens de Philippes avaient obéi ‘ non seulement durant sa présence [parousiaï], mais maintenant bien plus volontiers durant son absence [apousiaï] ’. De même, en 2 Corinthiens 10:10, 11, après avoir mentionné ceux qui disaient que ‘ ses lettres avaient du poids et de la force, mais que sa présence [parousia] en personne était faible et sa parole méprisable ’, Paul ajoute : “ Qu’un tel homme tienne compte de ceci : que tels nous sommes dans notre parole, par des lettres, quand nous sommes absents [apontés], tels nous serons aussi en action quand nous serons présents [parontés]. ” (Voir aussi Ph 1:24-27). Par conséquent, il est question de la présence par opposition à l’absence, et non de l’arrivée (ou venue) par opposition au départ.
Cela explique qu’on trouve cette observation dans l’appendice de la version Emphasised Bible, par J. Rotherham (p. 271) : “ Dans cette édition, le mot parousia est uniformément rendu par ‘ présence ’ (le mot ‘ venue ’ pour représenter ce terme-là a été écarté). [...] Son sens de ‘ présence ’ est si nettement [établi] par son opposition avec ‘ absence ’ [...] qu’on se demande tout naturellement : pourquoi ne pas le traduire toujours ainsi ? ”
La parousia de Jésus n’est pas seulement une venue ponctuelle suivie d’un départ rapide, mais bien une présence qui dure un certain temps ; c’est ce qui ressort également des paroles du Christ rapportées en Matthieu 24:37-39 et en Luc 17:26-30. Dans ces textes, il compare les “ jours de Noé ” à “ la présence du Fils de l’homme ” (aux “ jours du Fils de l’homme ” dans le récit de Luc). Jésus ne limite donc pas sa comparaison à la venue du déluge, moment ultime durant les jours de Noé, bien qu’il montre que sa “ présence ” à lui, ses “ jours ”, se terminera de façon semblable. Puisque les “ jours de Noé ” durèrent un certain nombre d’années, il y a de bonnes raisons de croire que “ la présence [les “ jours ”] du Fils de l’homme ” prédite durerait aussi un certain nombre d’années et se terminerait par la destruction de ceux qui n’auraient pas prêté attention à la possibilité qu’on leur aurait offerte de rechercher la délivrance.
La nature de la “ parousia ” du Christ. Une parousia, ou présence, peut, bien sûr, être visible ; du reste, six occurrences de ce mot désignent la présence visible d’hommes, tels Stéphanas, Fortunatus, Achaïcus, Tite et Paul (1Co 16:17 ; 2Co 7:6, 7 ; 10:10 ; Ph 1:26 ; 2:12). Une parousia peut aussi être invisible, puisque Paul utilise la forme verbale apparentée (paréïmi) quand il dit être “ présent d’esprit ” bien qu’absent de corps (1Co 5:3). De même, l’historien juif Josèphe, écrivant en grec, parle de la parousia de Dieu au mont Sinaï, présence invisible qui se manifesta par la foudre et des éclairs. — Antiquités judaïques, III, 80 (V, 2).
Les paroles mêmes de Jéhovah Dieu à Moïse attestent que la notion de présence invisible est biblique ; en effet, il dit au sujet de l’arche de l’alliance déposée dans le Très-Saint du tabernacle : “ C’est là que je me présenterai à toi et que je parlerai avec toi, d’au-dessus du couvercle. ” (Ex 25:22). La présence de Dieu n’était pas sous une forme visible, car les Écritures disent nettement qu’“ aucun homme n’a jamais vu Dieu ”, ni Moïse ni le grand prêtre qui entrait dans le Très-Saint (Jn 1:18 ; Ex 33:20). Quand le roi Salomon inaugura le temple à Jérusalem, le nuage de “ la gloire de Jéhovah ” remplit la maison. Salomon dit que Jéhovah ‘ résidait dans le temple ’. Néanmoins, il déclara aussi : “ Mais est-ce que vraiment Dieu habitera sur la terre ? Vois ! Les cieux eux-mêmes, oui le ciel des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins donc cette maison que j’ai bâtie ! ” En revanche, Dieu aurait continuellement les yeux ouverts en direction de cette maison ; quant aux prières qui y seraient faites, il les entendrait ‘ dans le lieu où il habite, dans les cieux ’. — 1R 8:10-13, 27-30 ; voir aussi Ac 7:45-50.
Ces récits illustrent le pouvoir qu’a Dieu d’‘ être présent ’ sur terre d’une manière spirituelle (donc invisible) tout en restant au ciel. Il fut peut-être présent, dans certains cas, par le moyen d’un représentant angélique qui agit et parla pour lui, disant même : “ Je suis le Dieu de ton père ”, comme l’ange dans le buisson flamboyant qui parla à Moïse (Ex 3:2-8 ; voir aussi Ex 23:20 ; 32:34). Également, Jéhovah dit à Moïse qu’il ‘ venait ’ vers lui au mont Sinaï et qu’il y ‘ descendrait ’ (Ex 19:9, 11, 18, 20), mais les écrits des apôtres montrent que ce fut en réalité par ses anges que Dieu y fut présent et remit son alliance à Moïse. — Ga 3:19 ; Hé 2:2 ; voir FACE, VISAGE.
Puisque Jésus Christ, le Fils de Jéhovah, reçut une fois ressuscité ‘ tout pouvoir dans le ciel et sur la terre ’ et qu’il est “ la représentation exacte de [l’]être même [de Dieu] ”, il s’ensuit qu’il doit aussi pouvoir être invisiblement présent d’une manière semblable (Mt 28:18 ; Hé 1:2, 3). Il est à noter d’ailleurs que, même quand il était sur la terre, Jésus Christ était capable de guérir les malades à distance, comme s’il avait été présent en personne à leurs côtés. — Mt 8:5-13 ; Jn 4:46-53.
Il ne fait aucun doute non plus que Jéhovah Dieu a soumis les anges au commandement de son Fils glorifié (1P 3:22). Les textes qui se rapportent à la présence de Jésus le décrivent régulièrement ‘ accompagné ’ d’armées d’anges ou ‘ envoyant ’ des anges (Mt 13:37-41, 47-49 ; 16:27 ; 24:31 ; Mc 8:38 ; 2Th 1:7). Cela ne signifie pas, toutefois, que sa présence prédite en tant que Roi puissant et glorieux consiste uniquement à envoyer des messagers, ou délégués, angéliques accomplir des missions sur la terre, car il le faisait déjà au Ier siècle de n. è. en rapport avec les apôtres et d’autres personnes (Ac 5:19 ; 8:26 ; 10:3, 7, 22 ; 12:7-11, 23 ; 27:23). Les paraboles de Jésus et d’autres passages montrent que sa présence est comme celle d’un maître qui rentre dans sa maisonnée ou comme celle d’un homme ayant reçu la royauté qui revient prendre possession de son territoire, et que la présence de Jésus implique une inspection et un jugement en personne, suivis de l’expression effective (l’exécution) de ce jugement et du paiement de la récompense aux approuvés (Mt 24:43-51 ; 25:14-45 ; Lc 19:11-27 ; voir aussi Mt 19:28, 29). Puisque sa royauté embrasse la terre entière, la présence de Jésus est mondiale (voir Mt 24:23-27, 30) ; en outre, les paroles inspirées de Paul en 1 Corinthiens 15:24-28 ainsi que les mentions du règne de Christ dans la Révélation (5:8-10 ; 7:17 ; 19:11-16 ; 20:1-6 ; 21:1-4, 9, 10, 22-27) laissent conclure que la présence de Christ est le moment pour lui de diriger toute son attention vers l’ensemble de la terre et vers ses habitants, et d’accomplir à leur égard la volonté de son Père en employant toute sa force de roi puissant. — Voir Mt 6:9, 10.
Certains, à partir des textes selon lesquels on voit Jésus “ venir dans des nuages avec grande puissance et gloire ” (Mc 13:26 ; Ré 1:7), en concluent que sa présence doit être visible. Cependant, comme l’explique l’article NUAGE (Emploi figuré), l’emploi de nuages dans le cas d’autres manifestations divines évoque davantage l’invisibilité que la visibilité. Par ailleurs, la notion de ‘ voir ’ peut être prise au sens figuré pour signifier percevoir avec la pensée et le cœur (Is 44:18 ; Jr 5:21 ; Éz 12:2, 3 ; Mt 13:13-16 ; Ép 1:17, 18). Nier ce fait serait nier aussi que le contraire de la vue, à savoir la cécité, puisse être employé dans un sens figuré ou spirituel plutôt que littéral. Pourtant, Jésus parla bel et bien de la vue comme de la cécité au sens figuré ou spirituel (Jn 9:39-41 ; Ré 3:14-18 ; voir aussi 2Co 4:4 ; 2P 1:9). Job, à qui Jéhovah s’était adressé “ du milieu de la tempête de vent ” (sans doute avec des nuages), déclara : “ Par ouï-dire j’ai entendu parler de toi, mais maintenant mon œil te voit, oui. ” (Jb 38:1 ; 42:5). Là encore, il devait s’agir de percevoir avec la pensée et le cœur plutôt qu’avec les yeux proprement dits, puisque les Écritures enseignent clairement qu’“ aucun homme n’a jamais vu Dieu ”. — Jn 1:18 ; 5:37 ; 6:46 ; 1Jn 4:12.
Un argument de poids contre la thèse voulant que la présence de Jésus soit visible (c’est-à-dire que Jésus apparaisse sous une forme corporelle perceptible à l’œil humain) réside dans les paroles de Jésus lui-même selon lesquelles par sa mort il sacrifierait sa chair pour la vie du monde (Jn 6:51), et dans la déclaration de Paul selon laquelle Jésus ressuscité “ habite une lumière inaccessible, [et qu’il est celui] que nul parmi les hommes n’a vu ni ne peut voir ”. (1Tm 6:14-16.) Jésus put donc dire à ses disciples : “ Encore un peu de temps et le monde ne m’apercevra plus. ” Il est vrai que ses disciples l’apercevraient, le verraient, déjà parce qu’il leur apparaîtrait après sa résurrection, mais aussi parce qu’en temps voulu, ressuscités, ils le rejoindraient dans les cieux où ils ‘ verraient la gloire que son Père lui aurait donnée ’. (Jn 14:19 ; 17:24.) Mais le monde en général ne l’aperçut plus, car après avoir été ressuscité créature spirituelle (1P 3:18) Jésus n’apparut qu’à ses disciples. Eux seuls également, et pas le monde, virent son ascension, et les anges présents leur assurèrent que le retour de Jésus se ferait de “ la même manière ” (gr. : tropos, et non morphê, “ forme ”), c’est-à-dire sans exhibition publique, mais discernée uniquement par ses disciples fidèles. — Ac 1:1-11.
Une mauvaise condition de cœur ajoutée à des attentes erronées au sujet de la présence de Christ contribuent certainement à l’attitude des moqueurs. Il fut prédit que, dans “ les derniers jours ”, ils railleraient en disant : “ Où est sa présence promise ? Oui, depuis le jour où nos ancêtres se sont endormis dans la mort, toutes choses demeurent exactement comme depuis le commencement de la création. ” — 2P 3:2-4 ; voir aussi 2P 1:16.
Manifestement, les hommes sauront ce qu’il se passe lors de “ la révélation ” (gr. : apokalupsis) de Jésus Christ “ avec ses anges puissants dans un feu flamboyant, quand il fera venir la vengeance sur ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à la bonne nouvelle concernant notre Seigneur Jésus ”. (2Th 1:7-9.) Ce n’est néanmoins pas non plus incompatible avec une présence invisible que ne discerneraient que les fidèles avant cette révélation. Il est utile de rappeler que, lorsqu’il fait un parallèle entre sa présence et “ les jours de Noé ”, Jésus explique qu’au temps de ce patriarche les gens “ n’ont pas été attentifs ” jusqu’à ce que la destruction par l’eau les emporte, et il ajoute qu’“ ainsi sera la présence du Fils de l’homme ”. — Mt 24:37-39.
Les événements qui marqueraient sa présence. Jésus avait promis d’être avec ses disciples lorsqu’ils s’assembleraient (Mt 18:20), et il leur avait aussi assuré qu’il serait ‘ avec eux ’ quand ils s’emploieraient à faire des disciples “ tous les jours jusqu’à l’achèvement du système de choses ”. (Mt 28:19, 20.) La parousia de Matthieu 24:3 et des textes parallèles doit, bien sûr, signifier davantage que cela. Il s’agit manifestement d’une présence spéciale, qui concerne et touche tous les habitants de la terre et qui est inséparablement liée à l’expression des pleins pouvoirs de Jésus en tant que Roi oint par Dieu.
Parmi les événements qui marqueraient la présence de Jésus investi du pouvoir royal figurent : la résurrection de ses disciples déjà morts, grâce à laquelle ils sont avec lui cohéritiers du Royaume céleste (1Co 15:23 ; Rm 8:17) ; le rassemblement d’autres disciples vivant au temps de sa présence afin de les unir à lui (Mt 24:31 ; 2Th 2:1) ; la ‘ réduction à rien ’ de l’“ homme d’illégalité ” apostat “ par la manifestation [épiphanéïaï] de sa présence [celle de Jésus] ” (2Th 2:3-8 ; voir HOMME D’ILLÉGALITÉ) ; la destruction de tous ceux qui ne prêtent pas attention à la possibilité de délivrance (Mt 24:37-39) ; et, bien sûr, le commencement de son Règne millénaire (Ré 20:1-6). Voir aussi l’article TRANSFIGURATION qui explique comment les hommes qui eurent cette vision du Christ dans la gloire du Royaume purent faire connaître aux autres ‘ la puissance et la présence de leur Seigneur Jésus Christ ’. — 2P 1:16-18.
Les conditions qui accompagneraient sa présence. Le livre de la Révélation fournit, exprimés symboliquement, de nombreux renseignements sur la présence du Christ, ainsi que sur sa manifestation et sa révélation. L’image symbolique du cavalier couronné montant le cheval blanc en Révélation 6:1, 2 correspond à celle du cavalier de Révélation 19:11-16, qui est le “ Roi des rois et Seigneur des seigneurs ”, Christ Jésus. Révélation chapitre 6 montre que, lorsque Christ, à cheval, ‘ sort ’ en Roi vainqueur, il n’apporte pas aussitôt la disparition de la méchanceté sur la terre, mais que sa chevauchée s’accompagne de guerres qui ôtent “ la paix de la terre ”, de pénuries alimentaires et de plaies meurtrières (Ré 6:3-8). Cette image correspond quant à elle aux aspects mentionnés dans la prophétie de Christ en Matthieu 24, en Marc 13 et en Luc 21. Il apparaît donc que cette prophétie de Jésus consignée dans les Évangiles, qui se rapporte manifestement à la destruction de Jérusalem et de son temple (en 70 de n. è.), s’applique aussi à l’époque de la présence du Christ, et fournit donc un “ signe ” qui permet de déterminer le moment où Jésus est présent et règne en qualité de Roi messianique depuis le ciel. — Mt 24:3, 32, 33 ; Lc 21:29-31.
Dans l’ensemble, les autres textes qui évoquent la présence du Christ encouragent à la fidélité et à l’endurance jusqu’à et pendant cette période. — 1Th 2:19 ; 3:12, 13 ; 5:23 ; Jc 5:7, 8 ; 1Jn 2:28.
La présence du jour de Jéhovah. Dans sa deuxième lettre, Pierre exhorte ses frères ‘ à attendre et à garder constamment à l’esprit la présence du jour de Jéhovah ’, et à le démontrer par leur mode de vie (2P 3:11, 12). Ils doivent veiller à garder constamment à l’esprit le jour du jugement de Jéhovah, comprenant qu’il est très proche. En ce “ jour de Jéhovah ”, les “ cieux ”, les gouvernements, du monde méchant seront détruits comme par le feu, et les “ éléments ” qui vont de pair avec lui fondront à cause de la chaleur intense. Le système actuel dominé par Satan prendra fin.
Puisque Jéhovah Dieu agit par l’intermédiaire de son Fils qu’il a établi Roi, Christ Jésus (Jn 3:35 ; voir aussi 1Co 15:23, 24), il existe forcément une relation entre cette “ présence ” promise de Jéhovah et la “ présence ” de Christ Jésus. Logiquement, ceux qui raillent la proclamation de l’une railleront la proclamation de l’autre. Là encore, leur attitude, est-il dit, correspond à celle des humains avant le déluge. — 2P 3:5-7 ; voir aussi Mt 24:37-39.
La présence du sans-loi. En 2 Thessaloniciens 2:9-12, l’apôtre explique que “ la présence du sans-loi ” est “ selon l’opération de Satan avec toutes les œuvres de puissance et des signes et présages mensongers, ainsi qu’avec toutes les tromperies de l’injustice ”. Cela confirme que le mot parousia signifie davantage qu’une venue ou une arrivée ponctuelle, car il faut un certain temps pour accomplir toutes ces œuvres, ces signes, ces présages mensongers et ces tromperies.