“L’humanité ne fait qu’un”
Ce titre est celui d’un chapitre du livre Les Découvreurs. Il exprime la conclusion à laquelle Christophe Colomb et d’autres sont arrivés, lorsqu’ils se sont aperçus que les indigènes des Amériques n’étaient ni les monstres ni les sauvages que, pensait-on en Europe, les explorateurs allaient rencontrer. Selon l’ouvrage en question, voici en quels termes Christophe Colomb se serait exprimé:
“Dans ces îles, je n’ai point jusqu’à présent trouvé de monstruosités humaines, comme beaucoup s’y attendaient; au contraire, parmi tous ces peuples, la beauté corporelle est estimée.” Ces “Indiens” étaient “très bien bâtis, avec des corps superbes et de très beaux visages”. Colomb aurait encore dit:
“Ils sont si ingénus et si généreux de tout ce qu’ils possèdent qu’on ne saurait le croire à moins de l’avoir vu; tout ce qu’ils ont, si on le leur demande, ils ne disent jamais non; au contraire, ils vous invitent à le partager et montrent autant d’amour que s’ils y mettaient vraiment tout leur cœur; ils se contentent de la moindre babiole qu’on leur donne, qu’il s’agisse d’un objet de valeur ou de rien du tout.” — Pages 627, 630.
Les Européens n’auraient pas dû être surpris comme ils l’ont été de découvrir que la beauté physique, ainsi que la gentillesse et l’amour, sont des traits communs à tous les hommes. Fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, le premier homme les possédait déjà. La découverte de Christophe Colomb n’a fait que confirmer un peu plus la véracité du récit de la création, selon lequel l’humanité descend d’un seul homme (Genèse 1:26-28; 10:32). C’est précisément ce que l’apôtre Paul avait expliqué quelque 1 400 ans avant que Christophe Colomb ne pose le pied sur le continent américain: “Il a créé à partir d’un seul homme tous les peuples et les a établis sur toute la terre.” L’humanité ne fait bel et bien qu’un. — Actes 17:26, Français courant.