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Suivre les traces du Christ: une gageureLa Tour de Garde 1988 | 1er mai
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Suivre les traces du Christ: une gageure
“Car Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez bien ses traces.” — 1 PIERRE 2:21.
1, 2. a) Qu’est-ce qui peut être une véritable gageure, et pourquoi cette question intéresse-t-elle les chrétiens? b) Quelles questions se posent?
SI VOUS avez déjà marché dans la neige fraîche ou le long d’une plage de sable fin, ne vous est-il jamais arrivé d’y découvrir des traces de pas laissées avant vous par quelque promeneur? Peut-être même, vous trouvant devant plusieurs pistes, avez-vous essayé d’en suivre une, appliquant le plus exactement possible vos pas dans les marques faites par votre prédécesseur. Est-ce le cas? Alors vous n’ignorez pas combien la tâche est peu aisée. Oui, au propre comme au figuré, c’est une véritable gageure que de suivre les traces de quelqu’un. Pourtant, en revêtant le nom de chrétiens, nous avons signifié notre désir de suivre de près les traces du Christ.
2 Êtes-vous disposé à fournir les efforts nécessaires à l’accomplissement de cette gageure, et ce quoi qu’il advienne? S’il en est ainsi, une bonne compréhension des difficultés que rencontre celui qui veut suivre des traces de pas sur le sable ou dans la neige vous aidera à mieux suivre, au sens spirituel, les traces du Christ.
Apprenons à nous adapter
3. Pourquoi la méthode qui consiste à suivre les traces d’une personne ne nous vient-elle pas naturellement?
3 Nous avons tous une démarche différente, laquelle est, par exemple, caractérisée par la grandeur des pas que nous faisons; de même, nos pieds peuvent suivre une ligne droite, ou bien être tournés vers l’intérieur ou l’extérieur, l’angle ainsi formé pouvant être plus prononcé selon qu’il s’agit du pied droit ou du pied gauche. Apercevez-vous la difficulté? Par conséquent, pour bien suivre les traces d’une personne, il nous faut calquer sur elle la grandeur de nos pas et la position de nos pieds. Cela ne nous viendra pas naturellement, mais nous devons nous soumettre à cette méthode, car c’est la seule.
4. Pourquoi est-il plus difficile de marcher sur les traces du Christ?
4 La façon dont, figurément parlant, Jésus marchait était unique, car il était le seul de ses contemporains à être un homme parfait; oui, un homme “qui n’a pas connu le péché”. (2 Corinthiens 5:21.) Les humains étant par nature des créatures imparfaites et soumises au péché, il n’est pas naturel pour eux de marcher sur les traces de Jésus; c’est ce que Paul rappela aux chrétiens de Corinthe: “Car vous êtes encore charnels. Dès lors, en effet, qu’il y a parmi vous de la jalousie et des querelles, n’êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas à la façon des hommes?” La tendance aux jalousies, aux querelles, aux “œuvres de la chair”, est normale chez des êtres imparfaits; Jésus, quant à lui, suivait la voie de l’amour, et “l’amour n’est pas jaloux, il (...) ne s’irrite pas”. Ainsi, il nous est plus difficile de marcher sur les traces du Christ que sur celles d’un humain imparfait. — 1 Corinthiens 3:3; 13:4, 5; Galates 5:19, 20; voir Éphésiens 5:2, 8.
5, 6. a) Pourquoi de nombreuses personnes ne marchent-elles pas sur les traces du Christ? Pour cette raison, quel conseil Paul a-t-il donné? b) Quels encouragements les humains reçoivent-ils aujourd’hui afin de marcher sur les traces du Christ, et quelles en sont pour eux les conséquences?
5 Outre l’imperfection, l’ignorance de la volonté divine peut empêcher une personne de marcher sur les traces du Christ. C’est pourquoi Paul a donné aux chrétiens d’Éphèse l’exhortation suivante: “Ne continuez plus à marcher comme marchent aussi les nations dans la stérilité de leur intelligence; ces gens, en effet, sont mentalement dans les ténèbres et éloignés de la vie qui appartient à Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’insensibilité de leur cœur.” — Éphésiens 4:17, 18.
6 Grâce à la prédication du Royaume, les humains sont aujourd’hui invités à ne plus marcher, comme ils le font, dans les ténèbres mentales que représente l’ignorance des desseins de Dieu, et à ne plus se laisser entraîner par un cœur insensible, à la poursuite de buts stériles. Au contraire, ils sont encouragés à suivre l’exemple parfait du Christ, à “marcher en union avec lui”, faisant ainsi “captive toute pensée pour l’amener à obéir au Christ”. (Colossiens 2:6, 7; 2 Corinthiens 10:5.) Les personnes qui sont prêtes à affronter cette gageure trouvent un équilibre dans leur foi, et, avec l’habitude, il leur devient de plus en plus facile de suivre les traces du Christ.
7. Bien qu’il ne soit pas facile de suivre les traces du Christ, qu’est-ce qui nous assure que cela est possible?
7 Non pas qu’il soit toujours facile de suivre les traces du Christ, car la distance est considérable entre une créature parfaite et une créature imparfaite; les humains imparfaits doivent donc opérer de grands changements s’ils veulent suivre un exemple parfait. En raison peut-être de leur hérédité ou du cadre dans lequel ils évoluent, certains ont plus de difficultés que d’autres à se conformer au mode de vie chrétien. Toutefois, Jéhovah nous donne l’assurance que quiconque est véritablement prêt à faire les efforts nécessaires peut y parvenir. “J’ai de la force pour tout grâce à celui qui me donne de la puissance”, dit l’apôtre Paul (Philippiens 4:13; voir 2 Corinthiens 4:7; 12:9). Il en est ainsi de tous les chrétiens.
Prêtons attention
8, 9. a) Pourquoi devons-nous prêter la plus grande attention lorsque nous suivons les traces de quelqu’un? b) Quel conseil biblique devons-nous suivre pour ne pas nous écarter des traces de Jésus?
8 Lorsque nous suivons des traces de pas sur le sable, il est important de regarder où nous marchons; sans quoi, si nos yeux vagabondent et se laissent distraire par ce qui se passe autour de nous ou par d’autres choses encore, nous ne manquerons pas, tôt ou tard, de faire un faux pas. Si nous ne prêtons pas la plus grande attention à ce que nous faisons, nous nous écarterons des traces que nous sommes en train de suivre. Ainsi, il nous faut être sans cesse sur nos gardes, surtout lorsqu’il risque de se produire des bruits soudains ou des événements susceptibles de détourner notre attention de la tâche que nous avons à accomplir. — Voir Job 18:10, 11.
9 Ce principe vaut également, au sens figuré, pour les humains qui suivent les traces de Jésus. Le Christ a exhorté ses disciples à prendre garde à eux-mêmes, de peur que leurs cœurs ne “s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie”. (Luc 21:34.) Satan se sert de ces éléments de la vie quotidienne pour nous faire perdre de vue les traces de Jésus. Il saisit promptement les occasions où notre défense s’affaiblit, comme lorsque nous sommes frappés par la persécution, la maladie ou un revers financier. “Afin de ne jamais aller à la dérive”, nous devons “prêter une attention d’autant plus particulière aux choses que nous avons entendues”; en d’autres termes, nous devons davantage encore tenir nos regards fixés sur les traces du Christ. — Hébreux 2:1; voir 1 Jean 2:15-17.
Ne dévions pas
10. a) Quel danger peut-on rencontrer lorsque plusieurs traces de pas sont confondues? b) Dans l’application spirituelle, pourquoi les conséquences sont-elles graves si l’on suit de mauvaises traces?
10 Si, maintenant, la plage où nous marchons est fréquentée par beaucoup de gens, il se peut que le sable humide ait retenu de nombreuses traces de pas, et que plusieurs personnes aient marché au même endroit, certaines traces étant, du moins en apparence, semblables. Il est donc très important, à ce moment-là, que nous soyons sûrs de suivre les bonnes traces; autrement, nous serions peut-être entraînés dans une mauvaise direction, ce qui, dans l’application spirituelle, pourrait avoir de graves conséquences. À suivre des traces qui semblent bonnes, sans l’être toutefois, on s’expose au danger contre lequel ce proverbe nous met en garde: “Il y a telle voie qui est droite devant un homme, mais les voies de la mort en sont la fin par la suite.” — Proverbes 16:25.
11. Quel avertissement Paul a-t-il donné à la congrégation primitive, et à qui Paul sert-il d’exemple aujourd’hui?
11 Le danger est bien réel. C’est pourquoi, dans la congrégation chrétienne primitive, Paul s’est senti poussé à dire à ses frères: “Je m’étonne que vous passiez si vite de Celui qui vous a appelés par la faveur imméritée de Christ, à un autre genre de bonne nouvelle. (...) il y a seulement des gens qui vous jettent dans le trouble et qui veulent pervertir la bonne nouvelle au sujet du Christ. (...) si quelqu’un vous annonce comme bonne nouvelle quelque chose qui aille au delà de ce que vous avez accepté, qu’il soit maudit!” (Galates 1:6-9). À l’exemple de Paul, le Collège central des Témoins de Jéhovah nous met en garde aujourd’hui contre les apostats et les faux frères qui pourraient, en quelque sorte, nous entraîner sur de fausses pistes. Les vrais chrétiens ne veulent pas dévier du chemin que le Christ leur a tracé sous la direction de Dieu. — Psaume 44:18.
12. a) Comment 2 Timothée 1:13 nous aide-t-il à ne pas nous laisser tromper par de fausses pistes? b) Qu’est-ce qui caractérise d’autres sortes de bonne nouvelle?
12 Si nous ne voulons pas être trompés, nous devons prêter une grande attention aux marques permettant d’identifier les empreintes du Christ; et la connaissance exacte de Jésus, de ses enseignements et de la manière dont fonctionne la congrégation chrétienne nous aide à identifier “le modèle des paroles salutaires” qui nous protègent contre ceux qui ‘pervertissent la bonne nouvelle au sujet du Christ’. (2 Timothée 1:13.) Il existe d’autres sortes de bonne nouvelle qui nous conduisent sur de fausses pistes, car elles ne sont pas conformes au modèle de vérité; au contraire, elles pervertissent la vérité, elles embrouillent les pistes. Au lieu de présenter de façon claire les vérités et les principes fondamentaux de la Bible, elles les contredisent. Au lieu de nous encourager à être encore plus actifs dans le service de Jéhovah, elles prétendent qu’il nous faut relâcher notre effort. Leur message n’a aucun dynamisme et ne glorifie ni le nom ni l’organisation de Jéhovah; loin d’être constructif, il se borne à la critique. Ce ne sont certes pas là les traces que nous voulons suivre.
Gardons la bonne allure
13. Quelle doit être notre allure lorsque nous suivons les traces de quelqu’un?
13 La grandeur de nos pas est notamment fonction de l’allure à laquelle nous marchons. Généralement, plus nous marchons vite, plus nos pas sont grands. Par conséquent, il nous sera plus facile de suivre les traces de quelqu’un si nous marchons à la même allure que lui. Pareillement, au sens figuré, pour marcher sur les traces de notre Conducteur Jésus Christ, nous devons garder la même allure que lui.
14. a) Que peut signifier ne pas garder la même allure que le Christ? b) Pourquoi est-il insensé de vouloir aller plus vite que l’“esclave fidèle et avisé”?
14 Si nous ne gardons pas la même allure que le Christ, c’est que, de deux choses l’une: ou nous essayons d’aller plus vite que lui en devançant l’“esclave fidèle et avisé” qu’il utilise pour accomplir le dessein de Jéhovah; ou nous sommes à la traîne, au lieu de suivre de près la direction de cet “esclave”. (Matthieu 24:45-47.) Un exemple du premier cas nous est fourni par quelques chrétiens qui ont autrefois fait preuve d’impatience dans leur désir de voir s’effectuer des changements sur le plan des doctrines ou de l’organisation. Ils estimaient que ces changements étaient nécessaires et qu’ils auraient dû être faits depuis longtemps. Contrariés à l’idée que les choses n’allaient pas assez vite, ils se sont retirés de l’organisation de Jéhovah. Quelle conduite insensée! et comme ces chrétiens montraient peu de clairvoyance! En effet, il est souvent arrivé que les points sur lesquels ils n’étaient pas d’accord soient modifiés quelque temps après, au moment prévu par Jéhovah. — Proverbes 19:2; Ecclésiaste 7:8, 9.
15. Quel bel exemple le roi David et Jésus ont-ils laissé pour ce qui est de marcher à la bonne allure?
15 Au lieu de vouloir dicter à Jéhovah la marche à suivre, en lui indiquant l’allure à laquelle les choses doivent se passer, la sagesse consiste à attendre qu’il agisse. Le roi David nous a, en cela, laissé un bel exemple, car il a refusé de conspirer contre le roi Saül dans le but de s’assurer la royauté; au contraire, il a attendu le moment que Jéhovah avait arrêté pour la lui confier (1 Samuel 24:1-15). Pareillement, Jésus, le “Fils de David”, comprenait qu’il lui faudrait attendre avant d’avoir pleinement part à la royauté céleste. Il connaissait cette déclaration prophétique, qui s’appliquait à lui: “Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je place tes ennemis comme un escabeau pour tes pieds.” Par conséquent, lorsqu’un groupe de Juifs voulut “s’emparer de lui pour le faire roi”, il se retira rapidement (Matthieu 21:9; Psaume 110:1; Jean 6:15). Hébreux 10:12, 13 nous indique qu’environ 30 ans après Jésus attendait toujours la royauté; en réalité, il attendit presque 19 siècles pour être intronisé, ce qui se produisit en 1914, lorsque le Royaume de Dieu fut instauré.
16. a) Que signifie marcher plus lentement que nous le devrions? b) Quel est le but de la patience de Jéhovah, et que pouvons-nous faire pour ne pas en abuser?
16 Ne pas marcher à la bonne allure pourrait également signifier ralentir la cadence, être à la traîne. Ainsi, lorsque la Parole de Dieu nous montre que nous devons opérer des changements dans notre vie, agissons-nous rapidement? ou prétendons-nous que puisque Dieu est patient nous pouvons remettre ces changements à plus tard, en espérant qu’ils seront alors plus faciles à effectuer? Certes, Jéhovah est patient, mais non dans le but que nous nous laissions aller, au lieu d’apporter dans notre vie les transformations nécessaires. En effet, ‘s’il use de patience envers nous, c’est parce qu’il ne veut pas que quelqu’un soit détruit, mais que tous parviennent à la repentance’. (2 Pierre 3:9, 15.) Ainsi, il vaut beaucoup mieux imiter le psalmiste, qui a pu dire: “Je me suis hâté, et je n’ai pas tardé à garder tes commandements.” — Psaume 119:60.
17. Que signifie marcher à la bonne allure dans le domaine de la prédication du Royaume? Quelle question pouvons-nous nous poser à ce propos?
17 Nous pourrions aussi être à la traîne dans le domaine de la prédication du Royaume. Selon Matthieu chapitre 25, nous vivons à l’époque où Jésus, jugeant l’humanité, sépare les “brebis” des “chèvres”. Ce jugement s’effectue en grande partie grâce à la prédication de la “bonne nouvelle du royaume”. (Matthieu 24:14; 25:31-33; Révélation 14:6, 7.) Le temps accordé pour accomplir cette activité de séparation est, par la force des choses, limité (Matthieu 24:34). Comme ce temps est près de s’achever, il est normal que Jésus accélère l’œuvre; en cela, il remplit son rôle d’instrument de Dieu qui, parlant de cette activité de rassemblement, fait la promesse suivante: “Moi, Jéhovah, j’accélérerai cela en son temps.” (Ésaïe 60:22). Nous qui sommes collaborateurs de Dieu et qui suivons de près les traces de son Fils, accélérons-nous notre allure dans la mesure de ce que nous permettent notre santé et nos responsabilités bibliques? Les rapports de prédication montrent que c’est ce que font des millions de Témoins de Jéhovah.
Fuyons la présomption, combattons le découragement
18. Comment pourrait-on devenir trop sûr de soi, et comment la Bible nous met-elle en garde contre ce danger?
18 Plus longtemps nous suivrons les traces de quelqu’un, plus familière nous deviendra sa manière de marcher. Si, toutefois, nous devenons présomptueux, nous ferons tôt ou tard un faux pas. Par conséquent, si nous suivons les traces de Jésus, nous devons reconnaître qu’il est dangereux d’être trop sûr de soi, de ne compter que sur ses propres forces et capacités, et de s’imaginer que l’on est parvenu à marcher exactement dans la voie parfaite du Christ. Ce qui arriva autrefois à Pierre (Luc 22:54-62) constitue pour nous un précieux avertissement et souligne la valeur du conseil énoncé en 1 Corinthiens 10:12: “Que celui qui pense être debout prenne garde de tomber.”
19. a) Qu’arrive-t-il de temps en temps à tous les chrétiens (Jacques 3:2)? b) Comment devrions-nous considérer les paroles de Paul contenues en Romains 7:19, 24?
19 En raison de leur imperfection, tous les chrétiens font de temps en temps un faux pas. L’écart peut être petit, et personne ne s’en aperçoit; ou alors, il est évident que le but a été manqué, et tous le voient. Dans l’un ou l’autre cas, il est réconfortant de se rappeler ces paroles où Paul dit en toute honnêteté: “Le bien que je souhaite je ne le fais pas, mais le mal que je ne souhaite pas, voilà ce que je pratique. Homme misérable que je suis!” (Romains 7:19, 24). Bien sûr, ces paroles ne doivent pas nous servir d’excuse pour faire le mal. Bien plutôt, elles se veulent un encouragement pour les chrétiens dévoués qui luttent contre leurs imperfections; elles les aident à persister dans les efforts qu’ils font pour accomplir cette gageure: marcher sur les traces parfaites de Jésus.
20. a) En quoi Proverbes 24:16 nous aide-t-il dans notre course pour la vie? b) À quoi devrions-nous être résolus?
20 “Le juste peut tomber sept fois, et, à coup sûr, il se relèvera”, dit Proverbes 24:16. Dans sa course pour la vie, aucun de nous ne devrait croire qu’il n’a d’autre solution que d’abandonner. Cette course est un marathon, une course d’endurance, et non un cent mètres. Le sprinter qui fait le moindre faux pas n’a aucune chance de remporter la victoire; tandis que le coureur de marathon, même s’il trébuche, a le temps de se reprendre et de finir la course. Si donc nous commettons une faute qui nous fait nous écrier: “Homme misérable que je suis!” souvenons-nous que nous avons encore le temps de nous ressaisir. Nous pouvons encore reprendre notre marche sur les traces du Conducteur, Jésus Christ. Nous n’avons aucune raison de nous désespérer, ou d’abandonner. Soyons résolus, avec l’aide de Jéhovah, à accomplir la gageure qui consiste à ‘suivre de près les traces de Jésus’. — 1 Pierre 2:21.
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Un peuple qui marche sur les traces de JésusLa Tour de Garde 1988 | 1er mai
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Un peuple qui marche sur les traces de Jésus
“N’avons-nous pas marché dans le même esprit? sur les mêmes traces?” — 2 CORINTHIENS 12:18.
1. Pourquoi, en général, n’est-il pas difficile de reconnaître les Témoins de Jéhovah?
LE DIRECTEUR d’une école primaire (aux États-Unis) a déclaré: “Ils sont polis, sérieux et bons élèves. On ne voit cela dans aucun autre mouvement.” De qui parlait-il? Des enfants de Témoins de Jéhovah qui fréquentent son établissement. Nombre de personnes ont en effet remarqué que les Témoins, ainsi que leurs enfants, ont entre eux certains points communs. Avec les années, le fait est devenu de plus en plus manifeste qu’ils sont unis par leurs croyances et leur conduite. Aussi n’est-il pas difficile de reconnaître les Témoins de Jéhovah.
2. Quelle qualité caractérisait la congrégation chrétienne primitive, et qu’a dit Paul à ce propos?
2 Dans le monde divisé où nous vivons, l’unité qui lie les Témoins de Jéhovah n’est pas courante. Cependant, ce phénomène n’est pas inexplicable: tous les Témoins ne s’efforcent-ils pas de marcher sur les traces de Jésus (1 Pierre 2:21)? Une telle unité caractérisait déjà la congrégation du Ier siècle. Paul dit un jour aux chrétiens de Corinthe: “Or je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à parler tous en parfait accord, et à ce qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez étroitement unis dans le même esprit et dans la même pensée.” (1 Corinthiens 1:10). Sous l’inspiration divine, l’apôtre donna également des conseils sur la conduite à tenir lorsque certaines personnes ne sont pas désireuses de préserver l’unité chrétienne. — Voir Romains 16:17; 2 Thessaloniciens 3:6.
3, 4. Comment Paul a-t-il montré l’unité qui existait entre Tite et lui, et quel était le fondement de cette unité?
3 Vers l’an 55, Paul envoya Tite à Corinthe pour qu’il aide la congrégation à rassembler les dons destinés aux chrétiens de Judée qui se trouvaient dans le besoin, et peut-être aussi pour voir si elle suivait les conseils qu’il lui avait adressés. Écrivant par la suite aux Corinthiens, Paul leur rappela la visite encore récente de Tite et leur posa cette question: “Est-ce que Tite vous a tant soit peu exploités? N’avons-nous pas marché dans le même esprit? sur les mêmes traces?” (2 Corinthiens 12:18). Qu’entendait Paul par marcher “dans le même esprit” et “sur les mêmes traces”?
4 L’apôtre indiquait par là que Tite et lui œuvraient dans l’unité. Tite accompagnait parfois Paul dans ses voyages, et nul doute qu’il avait beaucoup appris grâce à lui. Toutefois, l’unité qui existait entre les deux hommes avait un fondement plus solide: tous deux entretenaient de belles relations avec Jéhovah et suivaient les traces de Christ; oui, Tite imitait Paul comme Paul imitait le Christ (Luc 6:40; 1 Corinthiens 11:1). Par conséquent, c’est dans l’esprit de Jésus et sur ses traces que marchaient ces deux disciples.
5. Qu’est-il normal de constater chez les personnes qui, imitant Paul et Tite, marchent aujourd’hui “dans le même esprit” et “sur les mêmes traces”?
5 Il n’est donc pas étonnant que les chrétiens du XXe siècle, qui marchent “dans le même esprit” et sur “les mêmes traces” que Paul et Tite, jouissent d’une unité incomparable. Au demeurant, la division qui règne au sein de la chrétienté montre que ses membres sont de faux chrétiens, qui ne marchent pas sur les traces du Conducteur qu’ils prétendent suivre (Luc 11:17). La différence frappante que l’on observe entre les vrais chrétiens et ceux qui ne le sont que de nom se manifeste dans bien des domaines. Nous en choisirons quatre.
Le caractère sacré du sang
6, 7. a) Comment ceux qui suivent les traces de Jésus doivent-ils considérer le sang? b) Quelle différence existe-t-il entre les Témoins de Jéhovah et les autres personnes qui refusent aujourd’hui les transfusions de sang?
6 Vers l’an 49, le collège central qui était à la tête de la congrégation du Ier siècle envoya aux chrétiens une lettre qui répondait à cette question: Les non-Juifs qui embrassent le christianisme doivent-ils obéir à la Loi de Moïse? Voici ce que disait cette lettre: “L’esprit saint et nous-mêmes (...) avons jugé bon de ne mettre sur vous aucun autre fardeau que ces choses-ci qui sont nécessaires: s’abstenir des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication.” (Actes 15:28, 29). Remarquez qu’entre autres ‘choses nécessaires’, il était requis de s’abstenir de sang. Ceux qui suivaient les traces de Jésus ne pouvaient donc pas absorber de sang, que ce fût par voie orale ou de toute autre façon.
7 Au sein de la chrétienté, dont les membres recourent à la transfusion de sang, ce principe est violé de manière flagrante. Il est vrai que ces dernières années un certain nombre de personnes ont pris conscience des risques que représentent les transfusions de sang et elles ont refusé cette thérapeutique pour des raisons médicales — ce phénomène a surtout pris forme depuis que l’on a décelé de nombreux cas de SIDA transmis par le sang. Toutefois, quelle organisation soutient le caractère sacré du sang par respect pour la loi de Dieu? Lorsqu’un malade refuse de recevoir une transfusion, que pense automatiquement le médecin? N’a-t-il pas tendance à dire: ‘Vous êtes Témoin de Jéhovah?’
8. Comment une Italienne, Témoin de Jéhovah, a-t-elle été bénie pour avoir respecté avec détermination le caractère sacré du sang?
8 Il y a environ huit ans, Antonietta, qui est Italienne, a été atteinte d’une grave maladie. Sa numération globulaire était très basse. Aussi les médecins ont-ils affirmé avec insistance que seule une transfusion sanguine pouvait la sauver. Devant son refus, le corps médical et sa famille ont fait bloc contre elle. Même ses deux garçonnets lui ont dit en l’implorant: “Maman, si tu nous aimes vraiment, prends le sang.” Antonietta était déterminée à demeurer fidèle et, heureusement, elle n’est pas morte. Cependant, son état était si grave que le médecin a déclaré: “Je ne comprends pas qu’elle soit encore en vie.” On lui a fait suivre un traitement qu’elle pouvait accepter en toute bonne conscience, et elle s’est rétablie rapidement. Un autre médecin lui a alors dit: “J’ai du mal à le croire. Même si on vous avait injecté du sang à longueur de journée, vous n’auriez pas pu vous rétablir aussi vite.” Aujourd’hui, Antonietta est pionnier permanent, et ses deux fils, âgés respectivement de 12 et 14 ans, font d’excellents progrès dans la vérité. Cette chrétienne a fait preuve de courage en respectant le caractère sacré du sang. Elle s’est ainsi acquittée d’une ‘chose nécessaire’. Tous les Témoins de Jéhovah, qui marchent sur les traces de Jésus, ont la même pensée sur cette question.
Une bonne moralité
9. Quelle autre ‘chose nécessaire’ est requise des personnes qui suivent les traces de Jésus, et qu’arrive-t-il à celles qui ne s’en acquittent pas?
9 “S’abstenir (...) de la fornication”, voilà une autre ‘chose nécessaire’ mentionnée dans la lettre que le collège central du Ier siècle envoya aux chrétiens. Dans sa première lettre aux Corinthiens, Paul développe cette pensée. Il dit: “Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni hommes qu’on entretient à des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes (...) n’hériteront du royaume de Dieu.” (1 Corinthiens 6:9, 10). Les chrétiens aident les personnes qui désirent servir Jéhovah à se débarrasser de ces pratiques impures. Même des membres de la congrégation qui s’en rendent coupables, s’ils se retournent et se repentent, reçoivent l’aide dont ils ont besoin pour se purifier (Jacques 5:13-15). Par contre, si un chrétien s’abandonne à ces pratiques immondes et refuse de se repentir, il tombe sous le coup d’une règle biblique très simple, que Paul a énoncée sous l’inspiration divine: ‘Cessez de fréquenter quelqu’un qui porte le nom de frère et qui est fornicateur (...). Ôtez le méchant du milieu de vous.’ — 1 Corinthiens 5:11, 13.
10, 11. a) Qui est responsable de l’abaissement moral que l’on constate au sein de la chrétienté, et pourquoi? b) Comment ce qui est arrivé à un Philippin montre-t-il que le peuple des Témoins de Jéhovah possède un niveau de moralité élevé?
10 Malgré cet enseignement on ne peut plus clair, la chrétienté se débat dans l’immoralité. Les responsables de cette situation sont les ecclésiastiques qui soit édulcorent les principes de la Bible, soit manquent de courage pour les faire respecter. Dans ce domaine aussi, le peuple des Témoins de Jéhovah marche sur les traces de Jésus.
11 Considérons ce qui est arrivé à José, un chrétien des Philippines. À l’âge de 17 ans, il s’était déjà acquis une réputation de batailleur et de joueur. Il était souvent ivre et menait une vie impure. Fréquemment on le mettait en prison pour vol. Puis il a fait la connaissance des Témoins de Jéhovah. “L’étude de la Bible a complètement changé mon existence, dit-il lui-même. Je ne fume plus, je ne bois plus et j’ai appris à me dominer. N’ayant plus qu’une femme, je possède maintenant une conscience pure. En outre, j’ai gagné le respect de mes voisins: autrefois, ils m’appelaient le ‘célèbre José’ et ‘José, l’ectoplasme’; aujourd’hui, ils m’appellent ‘José, le Témoin de Jéhovah’. Mon fils et mon neveu sont serviteurs ministériels dans la congrégation où je suis ancien et pionnier permanent.” Comme des millions d’autres chrétiens Témoins de Jéhovah, José marche sur les traces de Jésus en demeurant moralement pur.
La neutralité
12. Quelle conduite caractéristique des chrétiens authentiques Jésus a-t-il décrite dans la prière consignée en Jean chapitre 17?
12 Au cours de la dernière soirée qu’il a passée avec ses disciples, Jésus a adressé à son Père une longue prière dans laquelle il indiquait en quel autre sens les chrétiens ‘marcheraient sur ses traces’. Il a dit, parlant de ses disciples: “Ils ne font pas partie du monde, comme je ne fais pas partie du monde.” (Jean 17:16). Ces paroles signifient que les chrétiens sont neutres. Plutôt que de prendre part aux conflits politiques ou nationaux qui agitent les humains, ils parlent à leurs semblables du Royaume de Dieu, qui seul viendra à bout des difficultés mondiales. — Matthieu 6:9, 10; Jean 18:36.
13, 14. a) En quoi les membres de la chrétienté diffèrent-ils des Témoins de Jéhovah sur la question de la neutralité? b) Quels bienfaits la neutralité politique d’un Témoin japonais a-t-elle apportés à l’ensemble de ses frères chrétiens?
13 Le principe de neutralité a été oublié par la plupart des membres de la chrétienté, pour lesquels les origines nationales ont généralement plus d’importance que les attaches religieuses. Un journaliste (Mike Royko) a fait remarquer que “les chrétiens” n’ont à aucun moment été “rebutés à l’idée de faire la guerre à d’autres chrétiens”. Il ajoute: “S’ils l’avaient été, la plupart des guerres les plus féroces qui ont ravagé l’Europe n’auraient jamais eu lieu.” Il est bien connu que les Témoins de Jéhovah demeurent strictement neutres en temps de guerre, mais, en personnes qui suivent les traces de Jésus, ils sont également neutres sur les questions sociales et politiques. Ainsi, rien ne vient troubler la remarquable unité dans laquelle vivent les serviteurs de Jéhovah du monde entier. — 1 Pierre 2:17.
14 La neutralité des vrais chrétiens a parfois des résultats inattendus. Témoin ce qui s’est passé dans la province de Tsugaru, au nord du Japon, où les élections sont prises très au sérieux. Pour des raisons de conscience, Toshio, qui était sous-directeur au service des finances de sa ville, a refusé de prendre part à la campagne électorale du maire sortant. En conséquence, il a été affecté au service de la voirie à un poste moins important. Une année après, le maire a été arrêté pour corruption et a dû renoncer à son mandat. Un nouveau maire a alors été élu, lequel, apprenant ce qui était arrivé à Toshio, lui a redonné un poste de responsabilité. Cette promotion a été une source de bienfaits pour les frères chrétiens de Toshio. Pourquoi cela? Parce que, comme l’a expliqué ce dernier, il est très difficile de louer des gymnases pour des manifestations autres que des rencontres sportives. Toutefois, ainsi qu’il le dit lui-même, “[grâce à ma nouvelle situation,] Jéhovah a pu m’utiliser pour que soient organisées dans ces gymnases trois assemblées de district et quatre assemblées de circonscription”. Il conclut en disant: “Si nous demeurons fidèles, Jéhovah nous utilise d’une façon que nous n’imaginons pas.”
Au foyer
15. Dans le domaine de la famille, quel modèle le Christ a-t-il laissé à ceux qui suivent ses traces?
15 La conduite au foyer donne aux chrétiens une autre occasion de montrer qu’ils ‘suivent les traces de Jésus’. Les Écritures présentent l’exemple laissé par le Christ comme un modèle des relations qui doivent exister au foyer: “Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ. Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur, parce que le mari est chef de sa femme, tout comme le Christ est chef de la congrégation (...). Oui, comme la congrégation est soumise au Christ, qu’ainsi les femmes le soient aussi en tout à leurs maris. Maris, continuez à aimer vos femmes, tout comme le Christ a aimé la congrégation et s’est livré lui-même pour elle.” — Éphésiens 5:21-25.
16, 17. a) En ce qui concerne la famille, à quelle triste situation la chrétienté est-elle confrontée? b) Comme le montre ce qui est arrivé à un couple de Brésiliens, quelle est la seule manière d’améliorer les relations familiales?
16 À notre époque, la chrétienté dans son ensemble ne suit pas ce conseil; voilà pourquoi elle compte en son sein de nombreuses familles divisées. En outre, les conflits qui opposent les parents aux enfants sont de plus en plus graves. “La famille est une institution qui s’effondre”, a fait observer il y a quelques années un professeur en psychologie. Les psychologues pour enfants, les conseillers matrimoniaux et les psychiatres qui essaient d’éviter les séparations au sein des foyers ne rencontrent que peu de succès. Pour leur part, les Témoins de Jéhovah s’efforcent de mettre en pratique les principes bibliques, et l’on sait que chez eux les relations familiales sont en général meilleures.
17 Citons le cas d’un Brésilien, Aldemar, qui était lieutenant dans la police militaire et traversait des difficultés familiales. Sa femme l’avait quitté et voulait divorcer. Il se mit à boire beaucoup, et tenta même de se suicider. Par la suite, des membres de sa famille qui étaient Témoins de Jéhovah lui ont parlé de la Bible. Il a été séduit par ce qu’il a entendu et a commencé d’étudier la Parole de Dieu. Désirant conformer sa vie aux critères de neutralité qui distinguent les Témoins de Jéhovah, il a demandé à quitter l’armée. Aidés par les principes bibliques qu’il apprenait, sa femme et lui ont surmonté les différends qui les opposaient. Aujourd’hui, ils suivent ensemble les traces de Jésus et servent tous deux Jéhovah dans les rangs des pionniers permanents.
Obéissants par amour
18. a) Pourquoi les Témoins de Jéhovah sont-ils aujourd’hui bénis sur le plan spirituel? b) Quel accomplissement Ésaïe 2:2-4 connaît-il?
18 Il est manifeste que les Témoins de Jéhovah sont unis, et qu’ils marchent ainsi dans l’esprit et sur les traces de Christ Jésus. Tant individuellement que collectivement, ils retirent de cette conduite des bénédictions spirituelles (Psaume 133:1-3). Comme il est tout à fait clair qu’ils sont bénis de Dieu, une multitude de personnes sincères se sont senties poussées à agir en harmonie avec la prophétie contenue en Ésaïe 2:2-4. Au cours des cinq dernières années seulement, 987 828 d’entre elles ont progressé jusqu’à se vouer à Dieu et à se faire baptiser. Dans son amour, Jéhovah n’a pas fixé de limite au nombre de personnes qui peuvent effectuer cette démarche avant que n’éclate la “grande tribulation”. — Révélation 7:9, 14.
19. a) De quels bienfaits tangibles les serviteurs de Jéhovah peuvent-ils jouir, et comment peut-on considérer ces bienfaits? b) Pour quelle raison fondamentale obéissons-nous aux commandements de Jéhovah?
19 Comme l’ont indiqué les faits qui viennent d’être rapportés, les bénédictions spirituelles dont jouit le peuple de Dieu se traduisent souvent par des bienfaits tangibles. Ainsi, les personnes qui s’abstiennent de tabac, qui observent les règles de morale et qui respectent le caractère sacré du sang ont moins de risques de contracter certaines maladies. Le fait qu’elles vivent en harmonie avec la vérité leur profite sur le plan pécuniaire, dans leurs rapports avec autrui et dans le domaine familial. Chacun de ces bienfaits peut être considéré comme une bénédiction de Jéhovah prouvant l’efficacité des lois divines. Toutefois, la perspective de tels avantages n’est pas en soi la principale raison qui pousse ces personnes à obéir aux lois de Jéhovah. Les vrais chrétiens obéissent à Dieu parce qu’ils l’aiment, parce que celui-ci mérite le culte qu’ils lui vouent, et parce que la seule chose qui convienne est de faire sa volonté (1 Jean 5:2, 3; Révélation 4:11). Satan, quant à lui, prétend que les humains servent Dieu par intérêt. — Voir Job 1:9-11; 2:4, 5.
20. Comment les Témoins de Jéhovah du XXe siècle montrent-ils qu’ils marchent dans le même esprit que les trois fidèles témoins hébreux de l’Antiquité?
20 Les Témoins de Jéhovah du XXe siècle marchent dans le même esprit que les trois jeunes Hébreux qui, à l’époque de Daniel, se sont montrés des témoins fidèles. Menacés d’être jetés dans une fournaise, ils dirent: “Si cela doit être, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer. Il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi! Et sinon [c’est-à-dire même s’il nous laisse mourir], apprends, ô roi, que tes dieux ne sont pas ceux que nous servons, et l’image d’or que tu as dressée, nous ne l’adorerons pas.” (Daniel 3:17, 18). Quelles que soient les conséquences immédiates de leur conduite, les Témoins de Jéhovah continuent à suivre de près les traces de Jésus, sachant que la promesse divine de la vie éternelle dans le monde nouveau est sûre. Oui, quoi qu’il advienne, ce peuple uni continuera de marcher “dans le même esprit” et “sur les mêmes traces”.
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