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Deux figures de la délivranceLa Tour de Garde 1962 | 1er juillet
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16. a) En vertu de quoi le petit troupeau est-il associé à Jésus dans la postérité d’Abraham ? b) Comment ce fait nous aide-t-il à saisir le rapport existant entre les deux figures de la délivrance ?
16 On voit donc que la Parole de Dieu parle en termes très clairs d’une assemblée choisie spécialement, d’un “ petit troupeau ” qui, le premier, reçoit les bienfaits du sacrifice rédempteur du Christ, avant le reste de l’humanité. Comme il a été dit plus haut, Jésus lui-même est d’une manière prééminente le Fils premier-né de Dieu, mais en même temps il est le chef d’un nombre de proches collaborateurs composant l’“ assemblée des premiers-nés ”. De même, Jésus-Christ est la Postérité promise d’Abraham, mais par la bienveillance imméritée de Jéhovah, ces premiers-nés sont également “ la postérité d’Abraham ”, car ils ont été “ baptisés en Christ ” et ils appartiennent “ à Christ ”. C’est par cette postérité que “ se béniront toutes les nations de la terre, ” dans le Royaume de Dieu, après la grande délivrance de l’Égypte moderne à Harmaguédon. On voit donc que la petite image figurant la délivrance spéciale de la classe des premiers-nés doit d’abord trouver son accomplissement, après quoi ce qui est figuré par la grande fresque se réalisera. Sans aucun doute, on chantera alors un cantique de victoire et de louanges à Jéhovah, “ car il [aura] fait éclater sa gloire ”. C’est, du reste, la raison pour laquelle Dieu est “ descendu ” en Égypte : “ pour se faire un nom ”. — Gal. 3:16, 27, 29 ; Gen. 22:18, Jé ; Ex. 15:21, AC ; II Sam 7:23.
17. Quelle est donc l’explication de I Jean 2:2 ?
17 On comprend mieux également pourquoi Jean écrivit à ces premiers-nés que Jésus est en premier lieu une “ victime de propitiation pour nos péchés, [cependant] non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier ”. — I Jean 2:2, Jé.
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Des relations étroites et précieusesLa Tour de Garde 1962 | 1er juillet
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Des relations étroites et précieuses
1, 2. a) Quelles relations étroites existent entre Jésus et ses “ frères ” ? b) Comment cela nous ramène-t-il au sujet du repas du Seigneur ?
S’IL est une chose mise clairement en relief par la figure des premiers-nés en Israël, c’est bien les relations extrêmement étroites créées par Jéhovah entre Jésus et l’assemblée spirituelle des premiers-nés qui font partie, avec lui, de la postérité d’Abraham. Reprenons la lettre de Paul aux Hébreux. Au Hé chapitre deux, versets 10 à 18, l’apôtre souligne ce point. Il dit que “ voulant amener beaucoup de fils à la gloire [céleste], ” il convenait que fût élevé “ à la perfection, par les souffrances, l’auteur et le chef de leur salut [Jésus-Christ] ”. Et puisque ces nombreux fils “ participent au sang et à la chair, il [Jésus] y a aussi participé lui-même, afin que, par sa mort, il anéantît la puissance de celui qui avait l’empire de la mort, je veux dire le Diable (...). Car ce n’est pas aux anges, assurément, qu’il vient en aide, c’est à la postérité d’Abraham. Aussi fallait-il qu’il fût rendu en tout semblable à ses frères, afin d’être, auprès de Dieu, un grand prêtre miséricordieux et fidèle, pour expier les péchés du peuple ”.
2 En effet, ces fils font partie de la postérité promise ; des relations très étroites existent donc entre eux et Jésus. Mais à présent nous voudrions attirer l’attention du lecteur sur un autre point commun qui unit ces “ frères ” à Jésus : lui comme eux “ participent au sang et à la chair ”. Nous voici ramenés au sujet principal de la présente étude : le repas du Seigneur et les vérités exposées par Jésus à cette occasion.
3. Comment Jésus regarda-t-il la dernière Pâque qu’il allait partager avec ses disciples ?
3 Juif fidèle, Jésus avait célébré régulièrement, tous les 14 nisan, la fête annuelle de la Pâque. Mais sachant qu’il terminerait son ministère et achèverait à l’heure prévue sa course sacrificielle comme “ victime pascale ”, il regarda la dernière Pâque qu’il allait partager avec ses disciples comme une occasion tout à fait spéciale et significative. Même le choix de la maison où ils allaient se réunir fournit un cas intéressant de la prescience détaillée de Jésus, car Pierre et Jean “ trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ”. Puis, “ l’heure étant venue, ” il s’étendit à table avec ses disciples et leur dit : “ J’ai désiré vivement de manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir. ” — Luc 22:7-16.
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