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Un époux part pour la guerreLa Tour de Garde 1968 | 15 septembre
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15. Pourquoi Jésus considère-t-il comme un privilège le fait de faire la guerre juste au milieu de la célébration de son mariage ?
15 Quelle belle chose pour l’Époux d’être en mesure d’agir en faveur de son Épouse, sauvant la vie de ceux des membres de cette classe qui, invités au mariage, goûtent cette joie à l’avance ! Il a le privilège de faire une guerre qui justifiera le nom de son Père, Jéhovah, en ôtant l’opprobre qui couvrait ce nom célèbre et la famille de ce Personnage illustre. Mais tout n’a pas été dit à propos de cette guerre. Nous lisons souvent des récits concernant des batailles et des victoires historiques. Mais il est rare que nous trouvions une description minutieuse des forces réellement en présence dans ces combats et un tableau précis des opérations elles-mêmes. Si vous lisez les derniers versets du chapitre 19 de la Révélation, la lecture du prochain article qui paraîtra dans cette série et qui commentera ces versets sera encore plus intéressante.
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L’emploi allégorique des parties du corps dans la BibleLa Tour de Garde 1968 | 15 mars
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L’emploi allégorique des parties du corps dans la Bible
DANS notre langue usuelle, nous employons souvent des parties du corps humain dans un sens figuré. Par exemple, on pourrait dire : “Il a risqué sa tête pour lui.” “Il est os de mes os et chair de ma chair.” “Elle flattait seulement leurs oreilles.”
Ces expressions ajoutent de la couleur à la langue et la rendent souvent plus pittoresque et plus vivante. Elles contribuent à graver plus profondément l’idée dans l’esprit de l’auditeur. Il est donc approprié que la Parole de Dieu, la Bible, emploie fréquemment des parties du corps dans un sens figuré. En fait, chacune des expressions que nous venons de citer se rencontre sous une forme ou une autre dans la Bible.
Ainsi, l’apôtre Paul demanda de transmettre ses salutations à ses compagnons chrétiens, Prisca et Aquila, “qui ont risqué leur tête [leur vie] pour mon âme”. (Rom. 16:4.) Laban dit à Jacob : “Certainement, tu es mon os et ma chair”, soulignant par là la parenté qui les unissait, Jacob étant le neveu de Laban (Gen. 29:14 ; II Sam. 5:1). Et dans l’une de ses épîtres, Paul fit allusion à certaines personnes qui ‘se donnaient des enseignants en quantité pour que leurs oreilles soient flattées’. En d’autres termes, elles prenaient pour enseignants des gens qui ne leur disaient que ce qu’elles avaient envie d’entendre. — II Tim. 4:3.
DESTRUCTION ET PROTECTION
Partie aussi vitale que vulnérable de l’organisme humain, le cou ou la nuque est fréquemment associé dans les Écritures à la destruction de la vie, lors de la victoire d’un ennemi. Sur son lit de mort, Jacob bénit son fils Juda et lui dit, entre autres choses : “Ta main sera sur la nuque de tes ennemis”, ou, en d’autres termes : ‘Dieu livrera tes ennemis entre tes mains.’ (Gen. 49:8). De la même façon, David loue Jéhovah dans un cantique, disant : “Quant à mes ennemis, tu me livreras sans faute leur nuque.” (II Sam. 22:41, NW ; Ps. 18:41 18:40, NW). Prophétisant que l’Assyrie envahirait bientôt Juda, Dieu indiqua que cette attaque serait livrée avec des forces écrasantes, disant : “Il atteindra jusqu’au cou.” — És. 8:8 ; 30:28.
Dans l’Antiquité, la coutume voulait aussi qu’on mît les pieds sur le cou de l’ennemi vaincu. Sur les monuments égyptiens et assyriens, les monarques sont souvent représentés dans les scènes de bataille le pied posé sur la nuque de leurs ennemis. Les Hébreux observaient également cette coutume ; en effet, le juge Josué ordonna à ses chefs de guerre : “Approchez-vous, mettez vos pieds sur les cous de ces rois.” — Josué 10:24.
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