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La voix de la conscienceLa Tour de Garde 1975 | 15 juillet
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8. Quel récit biblique postérieur montre que les hommes ont hérité d’un sens moral ?
8 Lisez le récit historique de ce qui est arrivé à Joseph plus de deux mille ans après qu’Adam eut péché. Joseph était esclave dans la maison de Potiphar, fonctionnaire à la cour d’Égypte. Peut-être parce qu’elle trouvait que Joseph était un bel homme, la femme de Potiphar essaya de le séduire. Puisqu’il n’était qu’un esclave, Joseph aurait pu se croire obligé de lui obéir et même espérer améliorer sa situation. Mais il rejeta catégoriquement les propositions immorales de cette femme, en disant : “Comment donc pourrais-je commettre ce grand mal et pécher bel et bien contre Dieu ?” (Gen. 39:1-9). Qu’est-ce qui incita Joseph à considérer l’adultère comme un péché contre Dieu ?
9. Pourquoi Joseph a-t-il rejeté l’adultère comme un ‘péché contre Dieu’ ?
9 Il n’a pas réagi ainsi à cause d’une loi écrite de Dieu qui interdisait l’adultère, car les Dix Commandements ne furent donnés que bien plus tard (Ex. 20:14). De plus, Joseph se trouvait en Égypte, loin de sa famille. Il n’était donc pas sous l’influence de celle-ci ou des règles patriarcales. C’est manifestement sa conscience qui était impliquée. L’adultère heurtait son sens moral. Il pouvait sans doute “sentir” qu’il était mal de s’approprier quelque chose qui ne lui appartenait pas, en l’occurrence la femme d’un autre homme. Il avait pu fortifier ce sentiment en réfléchissant au fait qu’un homme et sa femme ne font qu’“une seule chair”, vérité qu’Adam connaissait très bien (Gen. 2:24 ; Mat. 19:4, 5). Il connaissait également la vie d’Abraham et d’Isaac, qui désapprouvaient l’adultère (Gen. 20:1-18 ; 26:7-11). Ainsi, même en l’absence de toute loi condamnant l’adultère, la conscience de Joseph pouvait l’inciter à rejeter cet acte impur.
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La voix de la conscienceLa Tour de Garde 1975 | 15 juillet
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16. De quelle autre façon votre conscience peut-elle et doit-elle agir ?
16 La conscience agit encore d’une autre façon en intervenant à l’avance pour guider et conseiller celui qui doit opérer un choix ou prendre une décision d’ordre moral. Eric D’Arcy, maître de conférences, fit cette remarque : “Dans les écrits païens, la conscience n’intervient qu’après l’action commise, et son rôle est purement judiciaire. En revanche [la Bible] attribue à la conscience un rôle législatif.” C’est ce rôle de la conscience qui permit à Joseph de comprendre qu’il ne devait pas commettre l’adultère. Il suivit sa conscience et rejeta une conduite qui était contraire à son sens moral. Votre conscience agit-elle ainsi ? Vous aide-t-elle comme elle le devrait ?
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