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Tournons-nous vers JéhovahLa Tour de Garde 1965 | 15 décembre
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24. Quelle fut la réaction de Jacob lorsqu’il entendit parler de Joseph, et qu’est-ce que cela prouvait de sa part ?
24 Représentons-nous l’attente de ce vieux père, anxieux et inquiet à mesure que les jours et les semaines passent. Reverrait-il jamais son fils bien-aimé Benjamin ? Allait-il le perdre comme il avait perdu Joseph ? Enfin, on lui rapporta que ses fils étaient en vue et qu’ils ne tarderaient pas à arriver. Il attendait dans sa tente. Nous imaginons fort bien la scène. Il accueillerait ses fils, les uns après les autres, mais garderait tout près de lui son jeune Benjamin. Mais que disaient-ils ? Cet homme qui gouvernait en Égypte n’était autre que Joseph ? C’était impossible ! Si cela était, depuis longtemps Joseph lui aurait au moins fait parvenir un message ! Jacob raisonna probablement ainsi. Cependant, ses fils le pressèrent de venir voir ce qu’ils avaient rapporté. Il ne pouvait vraiment pas leur refuser cela. Le cœur lourd, il sortit et examina les provisions et les autres choses, mais il ne dit rien au sujet de tout l’argent et des vêtements que Benjamin avait reçus. Toutefois, lorsqu’il vit le char envoyé spécialement pour le transporter en Égypte, il ne résista plus ! Il était si luxueux et si confortable, exactement ce qu’il fallait ! C’était non seulement un lien visible, mais encore le moyen de transport qui le conduirait à son fils Joseph perdu depuis longtemps. Au comble de la joie et de l’émotion, il s’écria en s’agrippant au char : “C’est assez ! Joseph, mon fils, vit encore ! J’irai, et je le verrai avant que je meure.” — Gen. 45:25-28.
25. a) Que révèlent ces choses à propos de Jéhovah ? b) Comment pouvons-nous montrer que nous sommes réellement ses enfants ? c) Quelle voie s’ouvre encore à ceux qui se sont égarés ?
25 Jacob éprouva les mêmes sentiments que le père de la comparaison de Jésus, qui se réjouit en voyant son fils, et déclara : “[Il] était mort mais il est revenu à la vie, et il était perdu mais il est retrouvé.” (Luc 15:32). Évidemment, Joseph ne s’était pas égaré comme le fils prodigue, mais ce qui ressort de cet exemple, c’est le profond amour paternel qui est manifesté dans les deux cas. Quant à celui qui créa ces rôles et les fit consigner par écrit dans sa Parole, son cœur est certainement rempli d’un amour plus grand et plus profond que celui des personnages de ces comparaisons. Si nous sommes vraiment ses enfants, nous voudrons refléter “la gloire de Jéhovah”, cultiver ses qualités d’amour, de patience et de miséricorde, et saisir toutes les occasions qui se présenteront de suivre l’exemple de notre Père dans les cieux (II Cor. 3:18). Dans le cas où nous nous serions égarés, nous ne manquerons certainement pas de nous tourner vers Dieu et de répondre à son appel et à l’impulsion à laquelle il a pourvu dans sa bonté. Ne serait-ce pas merveilleux si l’on pouvait vous attribuer ces paroles de l’apôtre Pierre : “Car vous étiez comme des brebis, vous égarant, mais maintenant vous êtes retournés au berger et au surveillant de vos âmes.” — I Pierre 2:25.
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‘La plus grande satisfaction que j’aie jamais éprouvée’La Tour de Garde 1966 | 1er juillet
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‘La plus grande satisfaction que j’aie jamais éprouvée’
IL N’Y a pas longtemps, une mère accompagnée de ses deux filles entraient dans la Salle du Royaume de Nashville, dans l’État de Tennessee, pour assister à l’étude de La Tour de Garde. Jadis, cette femme avait été active dans le service de Jéhovah, mais elle s’était éloignée de la vérité. Elle demanda si quelqu’un consentirait à étudier de nouveau la Bible avec elle et ses filles. Les dispositions nécessaires ont été prises pour la satisfaire, et toutes les trois ont fait de rapides progrès.
Cette sœur vouée avait aussi un frère, en Géorgie, lequel s’était détourné de la vérité. La fille aînée de la sœur écrivit à cet homme et elle reçut la réponse suivante : “D’habitude, quand on attire votre attention sur vos manquements, on se sent enflammé de colère, mais je puis t’assurer que je n’ai pas éprouvé ce sentiment en lisant ta lettre. J’ai surtout eu honte de m’être tant éloigné de la vérité, de l’organisation de Jéhovah et de son peuple. La plus grande satisfaction, la plus complète aussi, que j’aie jamais éprouvée, je l’ai puisée dans l’œuvre accomplie aux côtés du peuple de Jéhovah. Sincèrement, j’ai conscience d’avoir beaucoup perdu, et je sais que je dois me préparer à me joindre de nouveau aux témoins de Jéhovah. Il faut que je le fasse, car rien au monde ne peut me procurer le bonheur ou la satisfaction que je goûterai en leur compagnie. Je ne dis pas que je fais réellement quelque chose de mal, mais je suis inactif ; c’est à telle enseigne que je ne sens plus l’esprit de Jéhovah reposer sur moi. Je trouve navrant d’avoir permis que cela m’arrive. Mais Jéhovah connaît mon cœur (...). Je sais aussi qu’il me faudra faire des efforts pour vaincre cette apathie.”
Huit jours plus tard, il écrivait qu’il venait d’avoir une semaine de grande activité. Il disait : “J’ai commencé par assister à l’étude de La Tour de Garde, le dimanche. La semaine a pris ainsi un bon et agréable départ. Ici, je te rends justice, car c’est ta lettre qui m’a donné à réfléchir (...). Enfin, quoi qu’il en soit, je suis allé à l’étude de livre le mardi, à l’école du ministère le jeudi, et je me suis fait de nouveau inscrire ; puis hier, j’ai passé deux heures merveilleuses dans le service.” Il était vraiment heureux d’être revenu.
D’autres qui, à l’exemple de ce frère, sont devenus inactifs, ont la possibilité de retrouver le bonheur et la satisfaction qu’ils avaient autrefois. Des milliers de témoins actifs seront heureux de les aider.
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