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Quand et comment la situation s’est détérioréeRéveillez-vous ! 1975 | 8 avril
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La Bible montre que Dieu créa Adam et Ève, le premier couple humain, créatures parfaites de corps et d’esprit. Pouvions-nous nous attendre à autre chose de la part de celui dont la Bible dit : “Parfaite est son action.” (Deut. 32:4). Nous apprenons également combien Dieu s’intéressa à ce premier couple et en prit soin paternellement. Aujourd’hui, les futurs parents humains font des préparatifs pour l’arrivée du nouveau membre de la famille. De même, la Bible décrit les préparatifs que fit Dieu avant la création de ses premiers enfants humains. Il les fit débuter dans la vie, non dans un marécage, une caverne, un désert ou une jungle, mais dans une région semblable à un parc, un véritable jardin botanique où poussaient des arbres fruitiers et autres. Ce premier couple ne risquait donc pas d’avoir faim. Dieu lui confia un travail utile à faire. Il lui donna en outre un but stimulant qu’il pouvait atteindre : l’extension des conditions paradisiaques à la terre entière, avec l’aide de nombreux descendants qu’il allait procréer. — Voyez Genèse 1:26-28 ; 2:7-9, 15.
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Quand et comment la situation s’est détérioréeRéveillez-vous ! 1975 | 8 avril
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Le moyen employé par Dieu pour éprouver le respect d’Adam et Ève était une preuve d’égards pour eux, et il leur conférait une dignité naturelle. Ce moyen convenait aux circonstances. En effet, quoique créé à l’état adulte, le couple humain débutait seulement dans la vie. Pour lui donner l’occasion de démontrer son respect et sa loyauté envers la souveraineté de son Créateur, celui-ci n’a pas employé quelque chose de compliqué ou d’embarrassant. Il s’est au contraire servi d’un moyen simple et direct, impliquant une activité quotidienne, c’est-à-dire l’acte de se nourrir. En agissant ainsi, Dieu ne formulait pas une interdiction impliquant qu’il soupçonnait chez l’homme des tendances dépravées ou de mauvaises inclinations, car manger est un acte normal et convenable. Bien que cette interdiction de manger du fruit d’un seul arbre imposât une certaine limite au couple humain, cette limite ne l’empêchait certainement pas de jouir pleinement de la vie. Il n’avait aucune raison de se sentir privé de quelque chose d’essentiel à son bonheur, puisqu’il pouvait manger du fruit de tous les autres arbres du jardin (Gen. 2:9). Et enfin, quoique simple, cette épreuve d’obéissance et de respect était en harmonie avec le sage principe exprimé plus tard par le Fils de Dieu, qui déclara : “Celui qui est fidèle dans ce qui est très peu est fidèle aussi en beaucoup, et celui qui est injuste dans ce qui est très peu est injuste aussi en beaucoup.” — Luc 16:10.
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