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Pourquoi Dieu a-t-il permis les souffrances sur la terre?La vie a bien un but
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“L’ARBRE DE LA CONNAISSANCE”
12. Selon Genèse 2:17, quelle perspective avaient Adam et Ève?
12 Dieu avait dit à Adam qu’il était libre de manger de tous les arbres du jardin à l’exception de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais (Genèse 2:17). Il offrait au premier couple et à ses descendants la possibilité de vivre éternellement à la seule condition qu’ils lui restent obéissants. Quel déshonneur pour toute la famille de Dieu dans le ciel et sur la terre si Adam se montrait irrespectueux envers son Créateur au point de lui désobéir!
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Pourquoi Dieu a-t-il permis les souffrances sur la terre?La vie a bien un but
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16 La Bible montre que l’arbre était bien réel, car elle en parle comme de l’un des arbres fruitiers du jardin (Genèse 2:9). Quelle “connaissance” l’arbre représentait-il? La Bible de Jérusalem, traduction catholique, fait ce commentaire intéressant dans une note en bas de page à propos de Genèse 2:17:
17. D’après une note de la Bible de Jérusalem, quelle était cette “connaissance” représentée par l’arbre?
17 “Cette connaissance est un privilège que Dieu se réserve et que l’homme usurpera par le péché, [Genèse] 3:5, 22. Ce n’est donc ni l’omniscience, que l’homme déchu ne possède pas, ni le discernement moral, qu’avait déjà l’homme innocent et que Dieu ne peut pas refuser à sa créature raisonnable. C’est la faculté de décider soi-même ce qui est bien et mal et d’agir en conséquence, une revendication d’autonomie morale, par laquelle l’homme renie son état de créature. Le premier péché a été un attentat à la souveraineté de Dieu, une faute d’orgueil.”
18. a) Que symbolisait l’arbre? b) Quelle décision l’homme parfait aurait-il prise au préalable s’il péchait en mangeant de ‘l’arbre de la connaissance’?
18 En réalité, l’arbre symbolisait les bornes — la ligne de démarcation ou la limite du domaine propre de l’homme. Il était juste et même indispensable que Dieu informe Adam de l’existence de ces bornes. L’homme parfait ne mangerait du fruit de cet arbre que par un acte volontaire, délibéré. Ce geste indiquerait qu’il aurait décidé au préalable de s’affranchir de toute soumission à la domination divine et de marcher indépendamment de Dieu, en faisant ce qu’il estimerait être “bon” ou “mauvais” d’après ses propres critères.
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