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Jéhovah change d’instrumentLa Tour de Garde 1963 | 15 juillet
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8. Ce nouvel instrument choisi par Dieu ressemble à quel modèle, mais s’agit-il là de l’élever simplement à un niveau supérieur au point de vue humain ?
8 Si nous examinons de plus près ce nouvel instrument décrit par les écrivains chrétiens, que trouvons-nous ? La première chose qui nous frappe est sa ressemblance avec le modèle fourni par l’Israël selon la chair. Mais en aucune façon on ne peut dire que ce deuxième groupe de rédacteurs bibliques ne faisait qu’élever notre conception de l’instrument de Dieu à un niveau supérieur au point de vue humain. Au contraire, nous sommes bien obligés d’admettre que les écrits chrétiens présentent cet instrument sur un plan tellement élevé qu’il dépasse l’entendement de l’homme mortel. Tant et si bien que même de nos jours, comme nous le montrerons par la suite, cette conception de l’instrument divin n’est pas vraiment comprise et imitée par la généralité des hommes, même par ceux de la chrétienté qui prétendent pourtant accepter la Bible comme la Parole de Dieu. Qu’est-ce qui le prouve ?
9, 10. a) Comment l’Israël selon la chair deviendrait-il une “ nation sainte ” ? b) Sous quels autres rapports peut-on qualifier Israël de “ nation ”, et quelle autre question se pose que nous discuterons par la suite ?
9 Revenant à l’Israël selon la chair, nous avons vu qu’une des choses qui distinguaient ce peuple était le fait qu’il formait une nation séparée, surtout après la conclusion de l’alliance de la loi au mont Sinaï. En effet, Jéhovah dit à Moïse de déclarer aux Israélites : “ Si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, (...) vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. ” (Ex. 19:5, 6). Bien entendu, même sans cette promesse, ils auraient constitué une nation distincte. Ils possédaient les caractéristiques fondamentales d’une “ nation ”. Ils avaient une ascendance commune, puisqu’ils descendaient tous d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, dont le nom fut changé en celui d’Israël (Gen. 32:28). Ils parlaient tous la même langue : l’hébreu. Ils avaient les mêmes institutions, les mêmes coutumes et les mêmes traditions. Ils étaient tous soumis à un seul gouvernement et à un seul code. Même pendant les quarante années qu’ils séjournèrent dans le désert, ils ne se dispersèrent pas tels des nomades, mais ils restèrent tous ensemble. Finalement, ils prirent possession de leur héritage, la Terre promise, qui avait des frontières bien définies. On peut donc dire que les Israélites constituaient une nation dans toute l’acception du terme.
10 Mais un peuple n’a pas besoin de posséder toutes ces caractéristiques pour être appelé à juste titre une nation. Nous venons de voir que l’Israël selon la chair les possédait toutes, mais qu’en est-il de l’Église chrétienne ? Ce nouvel instrument est-il une nation régulièrement constituée ? Cette question sera examinée dans notre prochain numéro.
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Traduction de la Bible des temps modernesLa Tour de Garde 1964 | 15 juillet
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Traduction de la Bible des temps modernes
Une écolière de l’Ohio raconte ceci : “Un jour, au cours de littérature anglaise, nous lisions des extraits de la Bible dans la version du Roi Jacques pour montrer un genre de style anglais. Notre professeur demanda à plusieurs d’entre nous d’apporter quelques récentes traductions de la Bible afin de les comparer avec la King James Version. J’apportai la New World Translation et signalai certaines des différences entre elle et plusieurs autres traductions. Je leur indiquai que, bien souvent, la King James Version se sert de mots peu connus qui rendent difficile la compréhension des Écritures. Pour exemple, je leur citai le mot “shambles” (abattoirs ; boucherie, Da ; Marché, Seg.) (I Cor. 10:25, AV) ; je donnai aussi des explications sur le nom du Créateur. Mon professeur parut très intéressé et la classe m’écouta attentivement. Plus tard dans la journée, un jeune garçon s’approcha de moi pour me dire que mon explication lui avait plu. Je lui montrai la New World Translation, il me demanda de lui en acheter une à une librairie. Je lui remis un exemplaire. Je montrai aussi cette version à une jeune fille à qui j’avais déjà rendu témoignage. Elle en voulut un exemplaire, elle aussi. C’est ainsi que je pus placer deux bibles et parler du nom de Jéhovah en profitant d’un devoir qu’on nous avait donné à faire à l’école.”
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