-
Je profite de la bonté imméritée de DieuLa Tour de Garde 1963 | 15 avril
-
-
Naturellement, à travers les années, il y a eu des circonstances où j’aurais pu désirer une endurance physique plus grande. Ma faiblesse physique a parfois interrompu mon travail, et la dernière interruption, provoquée par une grave maladie d’estomac, mit presque fin à mon service ici-bas. On me transporta d’urgence et directement sur la table d’opération mais, plein de confiance en Jéhovah, je trouvai la paix même en ces pénibles circonstances. Le chirurgien était un homme comme il faut et, bien qu’il ne me laissât pas beaucoup d’espoir, il voulut bien respecter mes idées religieuses interdisant l’emploi du sang, et il fit du bon travail. À l’étonnement de tous, je guéris, bien qu’il fallût du temps. J’éprouve le sentiment qui dut animer l’apôtre Paul devant l’affliction qu’il qualifiait d’“ épine dans la chair ”. Il désirait vivement qu’elle lui fût retirée, mais le Seigneur lui dit : “ Ma grâce (bonté imméritée, NW) te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. ” (II Cor. 12:7-9). Mon infirmité, ma faiblesse, fut même l’occasion de rendre un bon témoignage au personnel de l’hôpital et aux autres malades qui furent tous très bons pour moi.
Bien plus de quarante ans se sont écoulés depuis mon arrivée à la filiale de la Watch Tower Society en Finlande, pour que j’y travaille ; pourtant le temps m’a paru très court. J’ai abandonné une carrière de représentations musicales mais acquis la conviction que le véritable bonheur ne naît pas de la recherche du gain matériel ou de l’honneur pour soi. J’ai rencontré un bonheur bien plus grand dans le fait de chanter les louanges de Dieu. Et mon attrait irrésistible pour les langues a revêtu pour moi une bien plus grande signification que celle qu’il avait quand j’étais élève car j’ai été à même de participer à la traduction du message de vie dans la langue du peuple parmi lequel je sers. C’est la bonté imméritée de Dieu qui m’a procuré toutes ces occasions, faisant de ma vie une vie pleine de joie et me donnant le moyen de faire profiter les autres de cette bonté.
-
-
La main dans les ÉcrituresLa Tour de Garde 1963 | 1er mars
-
-
La main dans les Écritures
LA SEULE main de l’homme, avec son pouce opposable aux autres doigts, témoigne éloquemment de la sagesse et de l’habileté du Créateur de l’homme. En fait, si ce n’était cette main de forme unique en son genre, l’homme serait bien plus limité dans ses œuvres.
Ce n’est pas sans raison que les Écritures parlent des mains si souvent, deux mille fois environ. On se servait autrefois de la main comme mesure. Une largeur de main valait un peu moins de trois pouces, soit un peu plus de 7 centimètres et demi. Un empan, c’est-à-dire, l’intervalle entre l’extrémité du pouce et celle du petit doigt, valait 8 pouces ou 22 centimètres et demi, la moitié d’une coudée, la coudée étant évaluée à 45 centimètres environ. Aussi, quand nous lisons que le géant Goliath avait une taille de six coudées et un empan, nous comprenons par là qu’il atteignait trois mètres env. — Ex. 37:12 ; I Sam. 17:4.
Les mains servaient aussi dans la prière ; elles étaient, non pas croisées dans une attitude de dévotion hypocrite, mais tendues vers Jéhovah Dieu, dans un geste implorant et significatif, comme celui du roi Salomon, le jour de la dédicace du temple : “ Salomon (...) étendant ses mains vers le ciel, il dit : Jéhovah, Dieu d’Israël, il n’y a point de Dieu semblable à vous. ” Il est dit de la sagesse qu’elle étend sa main quand elle appelle ceux qui ont besoin d’elle. D’autre part, il est écrit que Dieu étend sa main contre ses ennemis quand il exécute contre eux son jugement. — I Rois 8:22, 23, AC ; Esdras 9:5 ; Néh. 8:6 ; Prov. 1:24 ; És. 5:25 ; 31:3.
Les mains paraissaient bien en vue dans le culte dirigé par la prêtrise lévitique, dans la cérémonie d’installation tout particulièrement. À maintes reprises, Aaron et ses fils posaient leurs mains sur certains animaux destinés au sacrifice pour indiquer que ces animaux les représentaient ou étaient sacrifiés pour eux. Puis certaines offrandes étaient déposées sur les paumes (des mains) d’Aaron et de ses fils, geste préfigurant l’acte par lequel Dieu remplit les mains de Jésus-Christ et des membres de son corps de pouvoir et d’autorité pour servir d’une manière agréable en qualité de prêtres. — Lév. 8:14, 18, 22, 27, Da.
Dans l’ancien Israël, pour sceller un accord, on se donnait la main en guise de signature ou pour ratifier l’engagement : “ Ils donnèrent leurs mains, (promettant) de renvoyer leurs femmes (païennes). ” Et quand un homme se portait caution pour un autre, il l’indiquait en frappant la paume de la main ou en donnant la main, chose déconseillée par le sage écrivain des Proverbes, qui dit : “ On se trouve mal de cautionner autrui (un étranger, NW), et qui hait ceux qui frappent dans la main est en sécurité. ” — Esdras 10:19, La, Gl. et V. ; Prov. 11:15, La ; 6:1, La ; 17:18, La ; 22:26, La.
Dans les Écritures grecques chrétiennes, nous voyons les mains servant à opérer des guérisons miraculeuses : “ Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il imposa les mains à chacun d’eux, et il les guérit. ” L’imposition des mains précédait aussi le don du saint esprit : “ (Ils) leur imposèrent les mains, et ils reçurent le saint esprit. ” Et quand le saint esprit révéla à l’assemblée d’Antioche que la volonté de Dieu demandait que Paul et Barnabas fussent mis à part pour une œuvre spéciale, “ ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir ”.
-