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Où trouver la véritable sécurité ?La Tour de Garde 1968 | 1er septembre
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Combien sont heureuses toutes les personnes qui prennent actuellement des mesures positives pour connaître la véritable sécurité ! Cette sécurité sera durable, puisque Jéhovah Dieu en sera la Source. Il nous donne l’assurance que l’on goûtera sous son ordre nouveau une sécurité qui ne sera troublée ni par les guerres ni par la pauvreté (Ps. 72:7, 16). Les hommes connaîtront alors la sécurité qui viendra de Jéhovah conformément à sa promesse : “Je les ferai reposer avec sécurité.” — Osée 2:20.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1968 | 15 septembre
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Questions de lecteurs
● Serait-il mal d’inviter des amis chrétiens chez soi à l’occasion du jour de l’An ?
Ce n’est pas mal d’inviter chez soi des compagnons chrétiens afin de passer en leur compagnie quelques moments de détente édifiante. Toutefois, si cette réunion coïncide exactement avec la célébration d’une fête du monde, il y a un certain nombre de questions que le chrétien ferait bien d’examiner avant de prendre la décision d’organiser ou d’assister à une telle réunion.
Bien que les coutumes puissent varier d’un pays à l’autre, en de nombreux endroits la tradition veut que le 31 décembre on veille jusqu’à minuit pour “réveillonner”. Ce soir-là, on boit souvent immodérément, la conduite entre les sexes est relâchée, on échange des cadeaux et l’on fait des promesses de se réformer au cours de la nouvelle année. Dans de nombreux pays, les pratiques actuellement observées ont un rapport direct avec la célébration des fêtes païennes. La World Book Encyclopedia (1966, tome XIV, page 237), dit ceci : “Dans la Rome antique, le premier jour de l’année était dédié à Janus, dieu des entrées et des portes, des commencements et des fins (...). En 487 de notre ère, l’Église chrétienne sanctifia le jour de l’An, quand elle le proclama jour de la fête de la circoncision. Au début, il était interdit de recevoir du monde ce jour-là parce que cette coutume était d’origine païenne. Puis on introduisit peu à peu des changements et on autorisa de nouveau la célébration de cette fête.” (Pour plus de détails, voyez Réveillez-vous ! du 22 décembre 1957, pages 6 et 7).
Il se peut qu’avant de devenir chrétiennes et de conformer leur vie à la Bible, certaines personnes aient suivi cette ligne de conduite dissipée. Néanmoins, elles observent maintenant le conseil inspiré suivant : “Comme en plein jour, marchons avec décence, non dans les orgies et les beuveries, ni dans les relations illicites et la conduite dissolue.” (Rom. 13:13). Elles s’efforcent diligemment de se conformer à la déclaration suivante de Jésus : “Ils ne font pas partie du monde.” (Jean 17:16). Ainsi donc, les chrétiens ne voudront certainement pas prendre part à des célébrations du jour de l’An associées à des pratiques païennes.
Mais faut-il entendre par là que les chrétiens renonceront à se réunir ensemble le jour de l’An parce que ce jour est mal employé par ceux qui font “des œuvres qui appartiennent aux ténèbres” (Rom. 13:12) ? Non, pas forcément. Il est possible que certains prévoient de se réunir ce jour-là avec quelques frères parce qu’ils sont en congé, ce qui leur permet de se voir. Après la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, les chrétiens de Jérusalem “prenaient leurs repas dans des maisons privées et prenaient la nourriture avec grande réjouissance et sincérité de cœur”. (Actes 2:46.) La fréquentation des frères et les discussions spirituelles auxquelles ces chrétiens prenaient part étaient sans aucun doute très salutaires pour eux. À notre époque, une réunion entre chrétiens produit le même effet, si les principes bibliques gouvernent les conversations et les actes des participants.
Un chrétien qui décide d’inviter des frères le 31 décembre, ou d’assister à une telle réunion, ferait bien d’examiner les raisons qui le poussent à le faire, ainsi que la situation qui en résultera. Cette réunion est-elle organisée parce que c’est la Saint-Sylvestre, ou bien est-on particulièrement enthousiaste parce que cette fête tombe justement ce jour-là ? Les activités prévues et l’heure à laquelle elles prendront fin ne montrent-elles pas que l’on imite ceux qui célèbrent ce jour-là ? Quoi que ce chrétien puisse dire, les faits indiquent qu’il célèbre le jour de l’An et imite les gens du monde et leurs pratiques. Sa conduite n’est donc pas chrétienne.
Ainsi donc, il n’est pas nécessaire d’établir des règles pour toutes les situations qui pourraient se présenter. Si des chrétiens ont de bonnes raisons pour se réunir à cette date et que leur conduite soit en tous points celle que doivent adopter les chrétiens, dans ce cas il ne leur est pas interdit de rechercher la fréquentation de leurs frères ce jour-là simplement parce que le monde l’emploie mal. Chaque chrétien examinera ses propres motifs, ainsi que les principes bibliques qui s’appliquent en pareil cas, et il écoutera la voix de sa conscience (I Jean 2:15-17 ; Rom. 14:13 ; I Tim. 1:19). Il prendra ensuite personnellement une décision, cherchant à donner l’exemple d’un chrétien mûr qui a l’approbation de Dieu. Paul nous a donné l’encouragement suivant : “Ne cessez de vous assurer de ce qui est agréable au Seigneur.” — Éph. 5:10.
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