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Un travail qui n’est pas fait en vainLa Tour de Garde 1964 | 15 juin
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Un travail qui n’est pas fait en vain
IL Y A quelques années, un témoin de Jéhovah, diplômé en 1962 de l’École biblique de la Watchtower de Galaad, servait dans une petite congrégation à Forfar, Angus, en Écosse. Voici ce qu’il nous dit du temps où la congrégation se composait exclusivement de femmes : “Il y avait neuf sœurs d’un certain âge. Si l’on avait calculé la moyenne de leurs âges, elle aurait approché de soixante-quinze ans. Mais l’âge n’était pas leur seul handicap ; les années, en augmentant, leur avaient apporté les incommodités de la vieillesse : l’altération de la vue et la surdité. Considérez le cas de l’adjoint au serviteur de congrégation : pour assurer ses différentes participations aux réunions, cette vaillante sœur utilisait un verre très grossissant pour lire ses notes. Le serviteur aux études bibliques portait allègrement ses quatre-vingt-cinq ans. Comme elle était sourde, elle utilisait un cornet acoustique la plupart du temps. À l’époque où je fis sa connaissance, elle se servait d’un instrument des plus perfectionnés. Ces sœurs se réunissaient dans une petite salle éclairée au gaz où vingt personnes pouvaient tenir en se serrant.
“Bien que les neuf membres de la congrégation fussent bien connues du public, leur prédication ne produisait rien comme résultats tangibles. Elles tournaient autour du territoire mais, à voir leur présentation originale de la vérité, et leur évidente incapacité de la présenter avec éloquence, on avait l’impression qu’elles travaillaient pour rien. Pourtant, elles ne renoncèrent jamais à la prédication. Pendant des années, elles ne cessèrent de travailler ensemble et de se réunir. Puis voici ce qui arriva :
“Un homme d’affaires de la localité se mit à songer aux raisons qui poussaient ces femmes âgées à visiter les gens continuellement, une année après l’autre, bien que sans résultats. Pour satisfaire sa curiosité, il se procura des publications et les lut. Bientôt, il fréquenta la congrégation, écouta les sœurs qui se démenaient pour assurer leurs différentes participations. Il parla à d’autres amis de la ville. Certains s’intéressèrent. L’une des premières choses que fit cet homme d’affaires fut d’acheter l’un des plus beaux terrains du centre de la ville, d’y faire construire une belle et grande Salle du Royaume. Aujourd’hui, la congrégation continue de s’accroître.
“Aux dernières nouvelles, la congrégation comptait quarante membres. Il y a quelques mois, je reçus une coupure prise dans un journal décrivant la première assemblée de circonscription qui se tint en ce lieu. En première page, s’étalait, rayonnante, la photographie du serviteur aux études bibliques, une sœur presque sourde et alors dans sa quatre-vingt-dixième année. Au-dessus de la photo, on pouvait lire comme légende : “Le plus beau jour de ma vie.” Ainsi Jéhovah avait récompensé les vaillants efforts de ces fidèles sœurs et le service qu’elles avaient accompli tout le long des années. L’apôtre Paul n’a-t-il pas affirmé dans I Corinthiens 15:58, MN : “Ainsi donc, mes frères bien-aimés, devenez fermes, inébranlables, ayant toujours beaucoup à faire dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas en vain relativement au Seigneur.”
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1964 | 1er juin
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Questions de lecteurs
● Combien de miracles Élisée a-t-il à son actif et quels sont-ils ? — K. B., Grande-Bretagne.
Ils sont au nombre de seize ; quinze durant sa vie et un après sa mort. Le premier fut le partage des eaux du Jourdain, juste après l’enlèvement d’Élie (II Rois 2:14). Le second fut l’assainissement des sources d’eau de la ville de Jéricho, dont la pollution était devenue une cause de mort et de stérilité (II Rois 2:19-22). Le troisième est la malédiction qu’il appela sur une bande de jeunes délinquants, dont quarante-deux d’entre eux furent la proie de deux ours (II Rois 2:23, 24). Puis le quatrième par lequel il pourvut en eaux les armées assoiffées de Juda et d’Israël, miracle qui fut la cause de la déroute des armées moabites. — II Rois 3:16-26.
Le cinquième miracle d’Élisée consista à fournir de l’huile comestible à une veuve, de manière qu’elle puisse rembourser ses créanciers, lui évitant ainsi de se voir prendre ses enfants en esclavage (II Rois 4:1-7). Par son sixième miracle Élisée récompensa la généreuse hospitalité d’une femme sunamite en lui permettant d’avoir un fils, tandis que son septième miracle fut la résurrection de ce fils (II Rois 4:8-37). C’est en faisant ajouter de la farine à un potage empoisonné — ce qui le rendit sain — qu’Élisée accomplit son huitième miracle (II Rois 4:38-41). Par son neuvième miracle, il donna à manger à une centaine d’hommes, avec seulement une vingtaine de pains d’orge. — II Rois 4:42-44.
Son dixième miracle fut la guérison d’un officier de l’armée syrienne, Naaman, de sa lèpre qui se reporta ensuite sur Guéhazi parce que ce dernier avait commercialisé les dons miraculeux de son maître ; ce fut le onzième miracle d’Élisée (II Rois 5:1-27). Comme douzième miracle, il fit surnager un fer de hache qui était tombé dans les flots (II Rois 6:5-7). Par son treizième miracle Élisée ouvrit les yeux de son serviteur afin qu’il vît la montagne environnante, pleine de chevaux et de chars de feu, prouvant vraiment par ce miracle que “ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux”. (II Rois 6:15-17.) Les quatorzième et quinzième miracles d’Élisée consistèrent à frapper d’aveuglement mental une armée syrienne qu’il captura sans qu’elle l’ait reconnu. Il leur rendit ensuite la vue. — II Rois 6:18-23.
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