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Enseignez-vous le conseil de Dieu à vos enfants ?La Tour de Garde 1961 | 15 septembre
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Enseignez-vous le conseil de Dieu à vos enfants ?
LE FAITES-VOUS ? Vous ne disposez d’aucun autre moyen pour leur manifester votre amour. Tout ce que vous pourriez leur offrir matériellement n’atteindrait jamais autant de valeur. Le manque d’appréciation de ces valeurs est un des grands facteurs de la délinquance juvénile. Envoyer les enfants à l’école du dimanche ou à l’église n’est même pas suffisant. Pourquoi ? Parce que des enquêtes ont révélé que la grande majorité des délinquants assistaient à des services religieux. Un grand pédiatre américain écrivait récemment dans un numéro du périodique Parents : “ Cela crée un sentiment de malaise (...) mais il faut reconnaître que parents et religions n’ont pas su influencer le caractère des enfants d’une manière profonde et durable. ”
Les parents doivent assumer la responsabilité que la Bible a placée sur leurs épaules : “ Tu aimeras l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” “ Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et selon le conseil d’autorité de Jéhovah. ” — Deut. 6:5-7 ; Éph. 6:4 (NW).
Il va sans dire que pour être en mesure de donner une telle formation à leurs enfants, les parents doivent être exactement informés de la nature du conseil de Dieu. Plus encore : si vous voulez avoir une bonne influence sur la vie de vos enfants, commencez par vivre le conseil de Dieu.
Vous ne débuterez jamais assez tôt. Ne sous-estimez pas les possibilités de vos enfants. Nombreux sont les parents qui commencent à apprendre à lire et à écrire à leurs enfants avant de les envoyer à l’école enfantine. Lors d’une récente assemblée d’éducateurs, un orateur recommanda vivement aux parents de commencer l’enseignement religieux de leurs enfants avant de les envoyer à l’école. Et, d’après le Youth Council de Washington, une enquête portant sur des milliers de cas établit que “ la principale cause de la délinquance juvénile était le milieu familial de l’enfant dans ses années pré-scolaires. ” Il est donc impératif que vous commenciez de bonne heure.
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Votre temps ou votre argent ?La Tour de Garde 1962 | 1er août
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Il arrive que même des maris honnêtes commettent des erreurs sous ce rapport. Ils travaillent dur pour subvenir généreusement aux besoins matériels de leur compagne. Mais, pour se détendre, pour retrouver des camarades, ils vont au restaurant, dans un club, ou bien se livrent à quelque passe-temps favori que leur femme ne peut pas partager. Ils donnent leur argent, mais pas leur temps. Ce n’est pas que, dans certains cas, la femme soit absolument irrépréhensible. Mais là n’est pas la question considérée ici. Même si elle n’était pas à la hauteur de sa tâche, son mari serait-il dégagé de sa dette envers elle ? Non, il lui doit toujours son temps de même qu’il ne cesse de pourvoir à ses besoins matériels et de lui rendre ses devoirs conjugaux. Nous lisons dans la Bible : “ L’amour édifie. ” L’argent, de lui-même, n’édifie pas. Pour édifier sa femme, un mari ne se contentera pas de lui donner de l’argent seulement, pas plus qu’il ne remplacera par de l’argent le temps qu’il doit lui donner. — I Cor. 8:1, Da.
Les hommes ne sont pas les seuls à commettre des erreurs sous ce rapport. Parfois il arrive aussi aux femmes de se tromper. Ce fut le cas d’une jeune femme présomptueuse, qui plaisantait constamment, affirmant qu’elle préférait être la favorite d’un homme âgé que l’esclave d’un homme jeune ; pour finir, c’est l’homme jeune qu’elle épousa. Celui-ci apprit un métier et ses efforts furent couronnés de succès : il s’installa dans l’un des quartiers chics d’une grande ville des États-Unis. En dépit de la réussite de son mari et des prétextes qu’il invoquait pour la faire rester à la maison, cette femme insista pour travailler. Elle tenait absolument à faire sa part, à sa manière. Elle continua même à faire la lessive bien que son mari voulût qu’elle en confiât le soin à une blanchisserie pour qu’elle ait plus de temps libre. Un jour, rentrant de son travail, elle découvrit que son mari s’était donné la mort. Elle avait voulu donner de l’argent, ce dont il n’avait nul besoin, et avait manqué de lui donner ce qu’il réclamait le plus : sa compagnie, son temps.
C’est un cas extrême, direz-vous ! C’est vrai, mais le principe fondamental demeure. Les épouses qui travaillent sans réelle nécessité sont peut-être la cause de la vie, moins longue des hommes par rapport aux femmes — six à sept ans de moins — et de la mort de tant d’hommes, victimes de crises cardiaques. Les femmes qui préfèrent occuper un emploi en dehors de chez elles devraient donc se poser les questions suivantes : “ Quelques dollars supplémentaires sont-ils plus utiles à mon mari, à nous deux, que mon temps, mes soins, mon affection et mon appui moral, toutes choses que je sacrifie pour un travail ? En devenant un soutien de famille, est-ce que je ne rivalise pas au lieu de coopérer avec lui ? En effet, l’argent ne peut pas prendre la place du temps et des choses que le temps rend possibles.
PARENTS
Ce principe s’applique avec la même force aux parents. Les parents de notre temps sont souvent portés à substituer l’argent au temps dans leurs relations avec leurs enfants. Ils achètent à leurs petits des jouets coûteux, leur procurent un poste de télévision et se montrent très généreux dans leurs dépenses ; ils pensent ainsi avoir fait leur devoir. Aussi se sentent-ils libres de rechercher leurs propres plaisirs égoïstes ; ils courent vers les spectacles, les parties de bridge ou autres divertissements. Quelle grave erreur ! Pour atteindre leur plein et convenable développement, les enfants ont besoin en effet de la compagnie de leurs aînés. Par exemple, de récentes recherches scientifiques faites parmi les brebis ont révélé que les agneaux laissés avec leurs parents grandissent beaucoup plus rapidement, deviennent plus vite indépendants que si on les sépare d’eux pour les mettre avec d’autres agneaux. Les enfants naissent imitateurs. C’est ainsi qu’ils apprennent le mieux. Laissez-les donc le plus possible en compagnie de gens mûrs. Disons en passant que c’est là une raison pour les garder à la maison plutôt que de les laisser jouer avec d’autres enfants qui ne sont pas bien élevés.
Cette façon d’agir est parfaitement en harmonie avec le commandement scriptural donné aux pères dans l’ancien Israël : “ Ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” L’exigence contenue dans cette ordonnance n’impliquait-elle pas pour les pères de donner, non pas de l’argent, mais de leur temps ? — Deut. 6:6, 7.
Parents, rappelez-vous encore que vous ne donnez pas de votre temps à vos enfants quand ils regardent la télévision. Il n’y a pas si longtemps, dans une ville de l’Est des États-Unis, certains parents sages ont démontré par leur exemple la folie d’une telle conduite, et ce, à leur propre satisfaction. Ayant constaté que leurs enfants marquaient un penchant trop vif pour la télévision, ils débranchèrent le poste pendant toute une année. Ils s’aperçurent tout à coup qu’ils avaient du temps pour apprendre à jouer d’un instrument de musique, pour converser les uns avec les autres ainsi que pour faire la lecture à haute voix, etc. Ils en vinrent à se mieux connaître et furent plus près les uns des autres qu’ils ne l’avaient jamais été auparavant. À la fin de l’année, le poste fut rebranché, mais on posa des règles strictes quant à son utilisation. On ne regardait que les programmes offrant un intérêt ou une valeur particulière, et seulement après que le travail du ménage et les devoirs du soir avaient été faits. Quelle famille sage, vraiment ! Ces parents aimants avaient à cœur le bien de leurs enfants et pour cette raison ne se contentaient pas de leur fournir les seules choses qu’on peut acheter avec l’argent. Il est facile pour un père de négliger ses obligations sous ce rapport, le travail et les conditions de notre époque étant si favorables à une telle négligence.
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