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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1952 | 1er avril
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Et prolonger une existence en désobéissance aux commandements de Dieu peut coûter une vie éternelle. Aucun bien temporaire ne saurait justifier cette grande perte permanente. L’eau qu’on apporta à David altéré aurait certainement fait du bien à son corps, mais ce roi ne considéra pas un tel bien comme une justification pour violer le principe de la Loi de Jéhovah sur le sang (I Chr. 11:17-19). Un cas analogue est celui des Israélites qui, affamés et en quête de nourriture, étaient très épuisés. Ils tuèrent des animaux et, dans leur hâte d’apaiser leur faim, ils en mangèrent la chair sans attendre que le sang s’écoulât. Le bien qu’éprouva leur organisme ne justifia pas leur violation de la loi de Dieu sur le sang ni ne les empêcha d’être repris comme transgresseurs. — I Sam. 14:31-34.
Que les enthousiastes de la transfusion qui se sentent l’âme de sauveurs réfléchissent au fait que dans beaucoup de cas les transfusions font du mal. Elles sont causes de maladies et d’accidents mortels que, bien entendu, l’on ne révèle pas. Alors, êtes-vous aussi disposé à prendre la responsabilité de conséquences graves qu’à vous attribuer le mérite de prétendus bons résultats ? Il est possible que votre sang fasse mourir un homme. Rappelez-vous que la loi divine autorisait le vengeur du sang à exécuter le meurtrier involontaire, à moins que celui-ci ne s’enfuît dans une ville de refuge (Nomb. 35:9-34). Et, à propos de vie humaine, on a enseigné aux chrétiens d’être encore plus prudents que les Juifs naturels. Nous répétons : Aucun bien ne résulte d’une violation de la loi divine même si l’on fait appel à toute la sagesse de ce monde pour la justifier devant les hommes. — Luc 16:15 ; I Cor. 3:19.
● Faut-il conclure que les témoins de Jéhovah s’opposent à ce que les gens aient recours aux transfusions sanguines ?
Ce serait une conclusion erronée. Les témoins de Jéhovah ne s’opposent pas à ce que les gens aient recours aux transfusions sanguines. Ils laissent à chaque individu le soin de décider lui-même ce qu’il peut faire selon sa conscience. Il était du devoir des Israélites d’observer la loi divine qui interdisait la consommation de la viande contenant du sang coagulé, pourtant ils ne s’opposaient pas à ce que ceux qui n’appartenaient pas à l’organisation de Dieu en mangeassent. Ils donnaient même des bêtes mortes aux étrangers qui de toute façon se nourrissaient régulièrement de telles choses (Deut. 14:21). Chacun prend lui-même une décision et porte la responsabilité de sa conduite. Les témoins de Jéhovah consacrent leur vie à Dieu ; ils se sentent liés à sa Parole et, en tenant compte de leurs obligations, chacun d’eux décide de sa conduite et en assume la responsabilité. Donc, comme Josué le déclara autrefois aux Israélites, “ si vous ne trouvez pas bon de servir Jéhovah, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir... Pour moi et ma maison, nous servirons Jéhovah ”. — Jos. 24:15, Cr 1905.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1951 | 15 juillet
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