Toujours joyeux au service de Jéhovah
“Justes, réjouissez-vous en Jéhovah et soyez dans l’allégresse ! Poussez des cris de joie, vous tous qui avez le cœur droit !” — Ps. 32:11, AC.
1. a) Dans quels domaines Jéhovah est-il incomparable ? b) Quelle disposition a-t-il prise en faveur de l’humanité, et comment ?
LA BONTÉ de cœur de Jéhovah défie toute comparaison ! “Ses merveilles en faveur des fils de l’homme” appellent des actions de grâces sincères et incitent les hommes aimant la justice à faire connaître son nom incomparable et ses desseins (Ps. 107:21, 22). Jéhovah, le Dieu vivant, surpasse tous les autres dieux en magnificence et en sagesse. N’est-il pas notre Créateur, l’Auteur de la vie ? N’a-t-il pas créé l’homme pour qu’il le serve éternellement dans un paradis de délices ? Après que nos premiers parents ingrats eurent précipité la race humaine dans le péché et la mort, Jéhovah n’a-t-il pas pris une disposition merveilleuse et imméritée par l’entremise du Christ, pour racheter l’humanité du pouvoir de la tombe ? Quelle joie d’être en mesure de discerner aujourd’hui le “signe” indiquant que son Fils ressuscité est intronisé dans le Royaume des cieux et prêt à faire disparaître de la terre tous les méchants ! Sous peu, dans le paradis restauré, tout ce qui respire louera de nouveau Jéhovah. — És. 42:8 ; Gen. 2:7-9 ; Jean 11:25, 26 ; Héb. 1:1-3, 13.
2. Quel a toujours été le plus grand besoin de tous les hommes ?
2 On puise une joie incomparable à servir Dieu. En outre, tous ceux qui souhaitent connaître des bénédictions éternelles dans son nouvel ordre de choses doivent le servir. En réalité, le plus grand besoin de tous les hommes a toujours été et est encore le service de Jéhovah. L’ancien Israël fut invité à ‘servir Jéhovah de tout son cœur et de toute son âme’. (Deut. 11:13, AC.) La congrégation chrétienne, qui venait d’être fondée, servait Jéhovah jour après jour “avec grande réjouissance et sincérité de cœur”. (Actes 2:46.) Attendant la création par Dieu d’un nouvel ordre de choses pour l’humanité, le prophète Ésaïe nous exhorta à être “toujours dans l’allégresse” et à servir Dieu avec “allégresse” et “joie”. — És. 65:17, 18.
3. En quoi la situation de Babylone la Grande diffère-t-elle de celle des chrétiens ?
3 Le monde des hommes se réjouit-il aujourd’hui ? Que révèle la situation à l’échelle internationale ou familiale ? Les “douleurs d’angoisse” qui, selon Jésus, allaient caractériser la fin du présent système de choses, deviennent tous les jours plus grandes (Mat. 24:3-12). Les chefs religieux de la chrétienté se rendent compte que leurs institutions et leurs doctrines héritées de Babylone ne peuvent plus retenir les brebis indociles. Les pasteurs protestants se lamentent devant leurs temples vides, et le pape Paul VI déplore la crise parmi les prêtres en disant qu’elle lui cause ‘beaucoup de soucis et de peine’. C’est précisément ce que Jéhovah avait annoncé en ces termes : “Vous crierez dans la douleur de votre âme, et vous vous lamenterez dans l’abattement de votre esprit.” En revanche, les chrétiens qui se conforment à la Bible et qui constituent le peuple de Dieu ‘mangent’ à leur faim une abondante nourriture spirituelle, ‘boivent’ à satiété les vérités vivifiantes de la Bible et ‘chantent dans la joie de leur cœur’. Ils puisent les forces nécessaires pour accomplir joyeusement le service de Jéhovah et pour faire connaître son salut sur toute la terre, “car il a fait des choses magnifiques”. — És. 65:13, 14 ; 12:2-5.
4. Comment et pourquoi devrions-nous manifester notre reconnaissance pour les dispositions prises par Jéhovah ?
4 Ce service joyeux pour Jéhovah est une condition requise de tous ceux qui désirent vivre éternellement dans le système de choses à venir (Marc 10:28-30). On ne peut s’abstenir de l’accomplir sans en subir une perte. La disposition merveilleuse et pleine d’amour que Jéhovah a prise en faveur de l’humanité par l’intermédiaire de son Fils mérite la reconnaissance de toutes ses créatures et des actions de grâces (Rom. 11:33-36). La seule façon de démontrer toute la profondeur de notre gratitude consiste à servir Jéhovah selon sa méthode, en faisant connaître la bonne nouvelle du Royaume à nos semblables. Même avant ce “temps de la fin” décisif, l’apôtre Paul s’exprima de cette façon : “Nécessité m’en est imposée. Vraiment, malheur à moi, si je ne déclarais pas la bonne nouvelle !” — I Cor. 9:16.
Un esclavage joyeux
5. Qu’implique l’offrande de notre personne à Jéhovah ?
5 Ceux qui développent un amour véritable et une profonde gratitude pour Jéhovah lui font l’offrande de leur personne. Quel merveilleux privilège que celui de se vouer sans réserve au Dieu d’amour, la Personnalité la plus élevée de tout l’univers (Néh. 9:5, 6) ! En fait, toutes choses de valeur en notre possession viennent de Jéhovah. N’est-il donc pas approprié, voire impératif, que nous le payions en retour pour tout cela (Job 41:2 41:11, NW ; Ps. 116:12, 13 ; Jacq. 1:17) ? Par notre vœu, nous devenons esclaves de notre Créateur et nous nous soumettons à sa direction. Comme Josué dans l’Antiquité, qui adora Jéhovah “avec intégrité et vérité”, les chefs de famille voués à Dieu peuvent déclarer aujourd’hui : “Moi et ma maison, nous servirons Jéhovah.” — Josué 24:14, 15, AC.
6. La soumission à Jéhovah est-elle un lourd fardeau ? Expliquez.
6 Cet esclavage à Dieu est-il un fardeau à rejeter ? Certainement pas ! Celui qui se soumet à Jéhovah et à sa loi ne peut qu’en retirer des bénédictions et de la joie. Sur toute la terre, la création de Dieu prospère sous la direction de ses lois. Dans son Sermon sur la montagne, Jésus donne cette invitation : “Tirez leçon des lis des champs, comment ils croissent ; ils ne peinent ni ne filent ; mais je vous dis que pas même Salomon dans toute sa gloire n’était paré comme l’un d’eux.” (Mat. 6:28, 29). Si les lis des champs, qui croissent selon des lois établies, peuvent refléter cette gloire extraordinaire, à combien plus forte raison la beauté morale des hommes qui soutiennent les lois et les principes justes de Jéhovah doit-elle lui être agréable ! Tout comme la soumission aux lois divines de la création n’est pas pénible, mais plutôt une bénédiction pour les innombrables choses de la terre, de même la soumission du chrétien au Créateur, lorsqu’il lui fait l’offrande de sa personne, ne peut être qu’une source de joie et ne peut que lui procurer finalement la vie éternelle. — Ps. 104:24 ; 145:16, 17.
7. a) Comment ceux qui se soumettent à Jéhovah sont-ils récompensés ? b) Quels dangers peuvent nous inciter à agir avec détermination ?
7 La vie des hommes qui sont soumis à Dieu est belle ; elle a un sens et un but. Ils éprouvent une joie incomparable à faire la volonté de Dieu et à le servir jour après jour. Cela leur donne l’assurance de recevoir les bénédictions de Dieu, ce qui procure le contentement (Prov. 10:22). Mais comme une magnifique fleur des champs peut être détruite par un air ou un sol pollué, de même la croissance du chrétien peut être arrêtée s’il se laisse contaminer par l’esprit de l’“air” de Satan, par des pensées impures, par le matérialisme ou par une vie dissolue. Cette contamination ne réjouit ni l’homme ni son Créateur. À moins de faire disparaître ces poisons et de les remplacer par une nourriture saine, la plante malade se flétrira et périra. — Rév. 16:17 ; Jude 12 ; II Tim. 1:13, 14.
8. Pourquoi le respect des lois divines est-il profitable ?
8 Bien qu’ils n’aiment pas l’avouer, les savants doivent constamment reconnaître que l’homme est soumis aux lois physiques de Dieu. Quiconque les transgresse court au désastre. Ainsi, lorsque la vie des trois astronautes d’Apollo XIII, alors désemparé, était menacée, les techniciens qui les aidaient depuis la terre et eux-mêmes luttèrent désespérément pour ramener le vaisseau spatial dans les limites des lois du Créateur, afin de permettre à ses occupants de revenir sains et saufs sur notre planète. En réalité, leur problème fondamental était dû au fait qu’au départ ils avaient été au-delà du dessein du grand Législateur, révélé en ces termes : “Les cieux sont les cieux de Jéhovah, mais il a donné la terre [et non l’espace] aux fils de l’homme.” Les chrétiens voués à Dieu respectent ses lois physiques et ses lois morales. — Ps. 115:16, AC.
D’autres liens théocratiques
9. Quelle différence y a-t-il entre la congrégation chrétienne et l’antique Israël pour ce qui est de l’offrande de soi ?
9 En 1513 avant notre ère, la nation entière d’Israël se soumit à Jéhovah en se vouant à lui. Dès sa naissance, chaque Israélite devenait membre de cette nation vouée. Cependant, la situation est différente pour l’Israël spirituel admis dans la nouvelle alliance, car chacun de ses membres doit croître dans la connaissance exacte et dans la reconnaissance envers Jéhovah au point de lui faire l’offrande de sa personne. — Éph. 3:14-19.
10. Comment les principes appliqués en Israël peuvent-ils nous être utiles aujourd’hui ? Donnez un exemple.
10 Toutefois, les principes qui étaient en vigueur dans l’antique Israël nous apprennent beaucoup de choses utiles à la congrégation chrétienne de notre époque. Par exemple, les enfants doivent toujours être soumis à leurs parents, et ceux-ci peuvent prendre à cœur les lois d’Israël qui concernaient l’éducation des petits enfants. Quand doit-elle commencer ? Eh bien, voyons ce qu’il en était en Israël. Le récit nous dit que les “petits enfants” devaient être présents aux assemblées du peuple de Dieu dès leur plus jeune âge (Deut. 29:10-13 ; 31:12, Dhorme ; II Chron. 20:13, Da). Le même principe était appliqué dans la congrégation chrétienne du premier siècle, car Loïs et Eunice ont instruit Timothée dans les saintes lettres au point qu’il les connaissait — non pas à cinq ans, ni à trois ans, ni à un an, mais “depuis ta tendre enfance”. — II Tim. 1:5 ; II Tim. 3:15, NW ; voir aussi Luc 1:80 ; 2:40-52.
11. De quelle valeur est l’instruction donnée aux enfants dès leur plus tendre enfance ?
11 Pourquoi les enfants, — et même les tout-petits, — seraient-ils tenus à l’écart des dispositions théocratiques ? Les parents qui ne leur parleraient pas de notre Dieu merveilleux dès leur tendre enfance courraient au désastre. En outre, s’ils assistent aux réunions chrétiennes depuis leur plus jeune âge, ils seront de plus en plus conscients qu’elles font partie du mode de vie chrétien. — Prov. 4:1-13.
12. a) Quel commandement les Écritures donnent-elles concernant la discipline des enfants ? b) Comment les parents peuvent-ils faire preuve de considération pour autrui ?
12 Mais qu’en est-il lorsque des parents parviennent à la connaissance de la vérité alors que leurs enfants ne sont plus des tout-petits et ont déjà grandi ? Dans un tel cas, ils peuvent rencontrer des difficultés. Cependant, les parents qui aiment leurs enfants devraient commencer sans tarder à les instruire dans les voies théocratiques (Prov. 22:6 ; 23:13, 14). Tout comme les lois de l’instinct incitent l’ourse à donner un coup de patte à son ourson qui s’écarte du droit chemin, de même les lois de Dieu clairement révélées dans sa Parole exigent que les parents disciplinent leurs enfants, non pas avec colère ni en criant et en les irritant, mais avec amour et de façon raisonnable (Éph. 6:4). En attendant que la discipline produise des résultats, les parents peuvent faire preuve de considération et d’amour pour les autres assistants aux réunions en s’asseyant dans un endroit de la Salle du Royaume où les “tout-petits” turbulents risqueront moins de les distraire.
13. Quelle est la valeur de l’éducation donnée au foyer, et comment peut-elle être donnée ?
13 La discipline appliquée jour après jour au foyer est celle qui produit les meilleurs résultats. Là, les parents qui aiment leurs enfants peuvent prendre le temps de leur inculquer le respect des lois et des principes, de raisonner aussi avec les petits, de répondre à leurs questions et d’édifier en eux l’amour de la famille et le respect des institutions théocratiques qui existent au sein de la grande famille terrestre de Jéhovah (Deut. 11:18, 19 ; 32:45, 46). On peut habituer les petits enfants à s’asseoir cinq, quinze ou trente minutes avec leur père ou leur mère qui les aime, tandis que celui-ci utilise un auxiliaire biblique pour faire pénétrer dans leur petit cœur les événements merveilleux et les instructions que rapporte la Bible (Gal. 6:6 ; Ps. 78:4). La Tour de Garde contient des articles spécialement conçus pour être lus avec les enfants. Les parents en ont fait un bon usage pour édifier chez leurs jeunes enfants l’attachement aux choses spirituelles. Il est vrai que cela demande des efforts de la part des parents. Il leur faut réserver du temps et prévoir leur programme en conséquence. Mais l’instruction quotidienne des petits enfants fortifiera les liens familiaux. Les enfants aimeront leurs parents parce qu’ils leur réservent du temps et consentent à des sacrifices pour leur bonheur. Ils seront encouragés à se rendre utiles et à croître sur les plans moral, spirituel et théocratique au point de faire l’offrande de leur propre personne à Jéhovah Dieu. — Deut. 29:29.
14. Comment les liens précieux peuvent-ils être consolidés ?
14 Le vœu qui nous lie à Jéhovah exige que nous respections d’autres liens : les liens familiaux, conjugaux et les liens d’amour qui existent au sein de la congrégation chrétienne (Éph. 5:33 ; 6:1-4 ; Col. 3:14). Songez à toutes les choses que les membres du peuple de Dieu peuvent faire ensemble ! Une famille chrétienne peut considérer chaque jour un texte de la Bible et recevoir ainsi des bénédictions quotidiennes à l’exemple de la plus grande des familles chrétiennes, celle du Béthel de Brooklyn qui compte plus de 1 500 membres. Lors des repas et à d’autres moments les membres de votre famille peuvent parler ensemble sur des questions bibliques intéressantes, relater des rapports parus récemment dans La Tour de Garde et dans Réveillez-vous ! ou des faits de prédication. Il vous est possible d’organiser ensemble de saines distractions ou des promenades. Si les membres de votre famille n’étudient pas actuellement la Parole de Jéhovah, vous pouvez néanmoins faire tout cela en fréquentant vos frères chrétiens. — Mat. 19:29 ; Rom. 12:13.
15. Comment doit-on considérer le lien qui résulte de l’offrande de sa personne à Jéhovah ?
15 Ce lien qui résulte de notre vœu à Jéhovah est-il un fardeau ? Au contraire, il nous procure constamment de la joie, un rafraîchissement et une satisfaction que ne connaît pas le reste du monde des hommes. — Mat. 11:28-30.
Les intérêts du Royaume
16. Qu’est-ce qui doit nous intéresser dans la vie, et pourquoi ?
16 À quoi nous intéressons-nous ? Jéhovah Dieu ne doit-il pas occuper la première place dans notre vie ? Nous désirons connaître ce Dieu d’amour, afin de pouvoir lui ressembler. Ses qualités merveilleuses sont reflétées par Jésus-Christ, son Fils, qui a fait connaître son Père céleste quand il était sur la terre (Jean 1:14, 18 ; 8:19 ; 15:15 ; 17:3-6). Devrions-nous être moins zélés que notre Modèle lorsqu’il s’agit de glorifier le nom de Jéhovah ? Jésus déclara : “Ma nourriture est que je fasse la volonté de celui qui m’a envoyé et que je finisse son œuvre.” (Jean 4:34). Ce devrait être aussi notre nourriture et le but de notre vie, lequel nous fortifiera. Si nous nous soucions en premier lieu de Jéhovah et de son culte et si nous aimons la vérité, nous nous réjouirons certainement en lui offrant un attachement exclusif. — Deut. 6:4-7 ; Marc 12:28-30.
17, 18. a) De quoi les hommes aimant Dieu doivent-ils se soucier sur le plan moral ? b) Quel contraste existe-t-il entre ceux qui aiment les principes moraux de Dieu et ceux qui n’en font aucun cas ? c) Comment pouvons-nous connaître la paix avec Dieu ?
17 Le chrétien doit se soucier des questions d’ordre moral en harmonie avec les lois justes de Jéhovah. Un psalmiste donne cette exhortation : “Vous qui aimez Jéhovah, haïssez le mal !” (Ps. 97:10, AC). Jéhovah ne tolérera pas l’iniquité. Il l’a démontré clairement aux jours de Moïse quand Israël entretint des relations immorales avec Baal de Péor. Jéhovah fit mourir 24 000 Israélites par une plaie qui ne cessa qu’après que le juste Phinées eut, par une action positive, transpercé d’un coup de lance Zimri le corrompu et son “amie” madianite. Le prêtre Phinées haïssait ce que Jéhovah a en horreur, et il agit en conséquence. À notre époque moderne, de nombreux prêtres sont bien différents, comme le révèlent souvent des articles de journaux. Par exemple, une dépêche de l’AFP, datée du 5 juin 1970 parlait d’une “entrevue extrêmement sympathique” entre l’association des homosexuels néerlandais et un cardinal, le primat de l’Église catholique des Pays-Bas. Selon cette dépêche, le sujet de conversation fut la “bénédiction religieuse” des homosexuels. Comment une personne qui aime Dieu et la justice pourrait-elle tolérer l’homosexualité, voire envisager la bénédiction de ceux qui la pratiquent ? — Gal. 5:19-21 ; Rom. 1:24-27, 32.
18 À notre époque, une vague d’immoralité s’abat sur l’humanité par le moyen des journaux et des spectacles. Mais nous ne sommes pas tenus de nous associer au monde pour nous régaler de cette nourriture empoisonnée. Cela nous serait fatal. Puissions-nous être aussi zélés que Phinées pour défendre les principes purs ! Puissions-nous continuer à goûter la paix avec Dieu en nourrissant notre esprit des pensées pures de sa Parole et en le servant. — Phil. 4:8, 9.
19. Contrairement au monde, quelle attitude les chrétiens adoptent-ils ?
19 Le monde moderne est devenu orgueilleux, indépendant, rebelle et exigeant (II Tim. 3:1-13). Comme il est différent des adorateurs de Jéhovah qui, à l’exemple de Jésus, cultivent l’humilité et l’obéissance ! “Gardez cette attitude mentale qui était aussi en Christ Jésus qui, bien qu’existant en forme de Dieu, ne songea pas à une usurpation, à savoir qu’il fût égal à Dieu. Non, mais il se vida de lui-même et, prenant la forme d’un esclave, il devint selon la ressemblance des hommes. De plus, quand il se trouva en figure d’homme, il s’humilia lui-même et devint obéissant jusqu’à la mort, oui la mort sur un poteau de torture.” (Phil. 2:5-8). Quel excellent exemple pour tous ceux qui mettent les intérêts du Royaume de Jéhovah à la première place dans leur vie ! — Mat. 6:33.
Attention aux intérêts du monde !
20, 21. a) Pourquoi est-il vain, voire dangereux, de rechercher les intérêts du monde ? b) Quel objectif de grande valeur peut être atteint, et comment ?
20 Quelle est aujourd’hui la raison de vivre des gens ? Cherchent-ils à plaire à Dieu ou à se complaire en eux-mêmes ? La majorité d’entre eux ne cherchent-ils pas à satisfaire le plus possible leurs intérêts personnels durant leur vie si brève ? Certains amassent de l’argent pour l’argent lui-même. D’autres acquièrent des biens. Certains encore se détruisent moralement et physiquement pour satisfaire leur désir de “sensations fortes”. D’autres enfin recherchent une position élevée dans la société. Comme tout cela est insensé ! Le sage roi Salomon, l’un des hommes les plus riches de toute l’Histoire, déclara : “Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil.” (Eccl. 2:11). Faites-vous de tels efforts vains ? Ou bien votre but est-il de gagner une place permanente dans le nouveau système de choses promis par Dieu ?
21 L’étalage matérialiste et prétentieux du monde vous attire-t-il ? Si oui, vous êtes en danger, car un mauvais désir, ‘quand il est devenu fécond, donne naissance au péché’. Les attraits trompeurs du présent monde peuvent modeler de plus en plus la vie d’une personne au point de l’entraîner dans le péché. “Le péché, quand il a été accompli, engendre la mort.” En revanche, celui qui accorde à Jéhovah la première place dans son cœur et qui accomplit sa volonté “demeure à jamais”. — Jacq. 1:14, 15 ; I Jean 2:15-17.
22. Comment devons-nous considérer le sacrifice de Jésus ?
22 Grâce au sang précieux de Jésus, les témoins voués à Jéhovah ont été affranchis du péché, afin de devenir esclaves de la justice. Puissions-nous donc demeurer fermes, sans jamais redevenir esclaves des intérêts du présent monde ! — Rom. 6:17, 18 ; Gal. 5:1.
Servons Jéhovah avec notre “cœur”
23, 24. a) Comment pouvons-nous être agréables à Dieu ? b) Comment certains ont-ils failli sous ce rapport, tant dans le passé qu’à notre époque ?
23 Un service venant uniquement des lèvres ne satisfait pas Jéhovah. C’est ce que Jésus rappela aux hommes religieux de son temps quand il leur appliqua Ésaïe 29:13, en disant : “Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est très éloigné de moi.” (Mat. 15:8). Une obéissance sincère venant d’un cœur gonflé de gratitude, voilà ce qui plaît à Jéhovah. Nous devons aimer et servir notre Dieu de tout notre cœur et avec toutes nos autres facultés (Marc 12:29, 30). Il nous faut endurer joyeusement et servir Jéhovah de façon positive année après année. Lorsque Josué exprima la décision très nette de sa famille de servir Jéhovah, tout Israël lui répondit : “Loin de nous de vouloir abandonner Jéhovah pour servir d’autres dieux ! (...) Nous aussi, nous servirons Jéhovah, car il est notre Dieu.” — Josué 24:15-18, AC.
24 “Loin de nous”, dirent-ils. Mais plus tard, leurs descendants sont allés après d’autres dieux. Pourquoi ? Parce qu’ils laissèrent s’affaiblir leur amour pour Jéhovah. Leur service perdit toute énergie. Ils renoncèrent à leur méditation quotidienne de la Parole de Jéhovah et cessèrent de progresser. Ils perdirent leur foi et leur spiritualité. Leur esprit se laissa influencer par les voies du monde, et leur conscience s’endurcit au point de ne plus distinguer entre le bien et le mal. S’ils avaient continué de se réjouir dans leur cœur en servant Jéhovah, ils n’auraient jamais connu le désastre. — Deut. 4:3-10 ; Josué 1:7-9 ; Héb. 10:36-39 ; I Tim. 4:1, 2.
25. Quel genre d’enfants devrions-nous devenir pour Jéhovah ?
25 Cela devrait servir d’avertissement au peuple de Jéhovah à notre époque. Combien il est important de continuer à servir Jéhovah joyeusement, sans relâche ! Combien il est important d’étudier régulièrement la Bible et de nous réunir pour garder notre spiritualité et notre joie ! Combien il est important que nous appréciions avec joie notre privilège incomparable de servir Jéhovah en tant que témoins ! Rappelez-vous que Jéhovah, le Créateur et Propriétaire de la terre tout entière, se réjouit lorsque nous obéissons avec amour à sa voix. — Ex. 19:5 ; I Pierre 1:13-16.
26. Quelle doit être notre attitude envers a) le Royaume de Dieu, b) le monde et ses nations et c) la Parole de Dieu ?
26 Tous nos espoirs, notre service tout entier et notre vie même doivent graviter autour du Royaume de Dieu. Ses intérêts sont les seuls à mériter notre attention. Nous prierons chaque jour pour que le Royaume vienne avec la révélation glorieuse de la puissance du Christ et pour que la volonté de Dieu se fasse, comme au ciel, aussi sur la terre (Mat. 6:9, 10 ; II Thess. 1:6-8). Nous ne désirons partager ni la corruption du monde, ni l’angoisse de ses chefs, ni la perplexité des nations. Elles s’opposent à Jéhovah et à Jésus, son Oint. Sous peu, elles seront anéanties (Luc 21:25, 26 ; Ps. 2:2-9). L’humanité approche rapidement de la “grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’y en aura jamais plus”. Tandis que les “douleurs d’angoisse” sont de plus en plus grandes, puissions-nous imiter les chrétiens du premier siècle en priant Jéhovah de nous donner la hardiesse nécessaire pour continuer de proclamer sa Parole ! — Mat. 24:7, 8, 21 ; Actes 4:24-30.
27. Comment pouvons-nous atteindre le but de la vie éternelle ?
27 Que désirons-nous obtenir de la vie ? Nous ne voulons certainement pas vivre sur les sables mouvants que sont les lois morales du présent monde, qui engloutiront et détruiront les imprudents. Nous ne désirons pas non plus participer à la religion chancelante ou à la politique corrompue du monde, ni partager ses idéologies, ses haines, ses frustrations et sa confusion. Nous voulons vivre la vie véritable. C’est pourquoi, à l’exemple de Jéhovah, nous devons aimer la justice, haïr l’iniquité et poser “un excellent fondement pour l’avenir”. (Ps. 11:7 ; Prov. 6:16-18 ; I Tim. 6:17-19.) Nous devons continuer à abonder toujours plus en amour, à emmagasiner la connaissance biblique et à être “remplis du fruit de justice” au service de Dieu (Phil. 1:9-11). En ayant les yeux fixés sur le but, la vie éternelle, puissions-nous demeurer unis à Jésus-Christ et à tous les autres témoins fidèles en servant Jéhovah avec “un cœur parfait et avec une âme qui y prenne plaisir” ! — I Chron. 28:9, Da.