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Le message des témoins de Jéhovah vous irrite-t-il ?La Tour de Garde 1967 | 1er septembre
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18. a) Pourquoi les témoins de Jéhovah proclament-ils la vérité relative à ces fléaux bien que certains s’irritent de les entendre ? b) Quels mobiles incitent les témoins de Jéhovah à apporter les nouvelles concernant les fléaux ?
18 Les témoins de Jéhovah ne plaisantent pas avec la mission qui leur a été confiée ; c’est pourquoi ils l’accomplissent même si certains en sont irrités. Ils ne cherchent à agacer personne, mais ils n’édulcoreront pas les déclarations divines, car ils rendraient ainsi inintelligibles les informations qu’ils donnent, comme s’ils les avaient au préalable soumises à une sorte de censure ou biaisaient sur ces questions, ce qui est le cas pour maintes nouvelles transmises par les agences d’informations profanes. Leurs nouvelles seraient alors fausses et trompeuses. Les témoins de Jéhovah connaissent l’importance de l’avertissement de Dieu, et ils veulent que les gens apprennent la vérité. Il n’est pas nécessaire de subir ces fléaux. On peut écouter l’avertissement divin. Les témoins de Jéhovah sont prêts à aider les personnes honnêtes qui veulent recevoir des nouvelles exactes et dignes de foi. S’ils prêchent, ce n’est ni par méchanceté, ni pour le plaisir de critiquer, ni pour en retirer une gloire, mais par amour pour leur prochain. C’est ce qui explique la constance avec laquelle ils vous rendent visite personnellement.
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Barak juge et libérateur d’IsraëlLa Tour de Garde 1967 | 15 juin
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Barak juge et libérateur d’Israël
QUI était le juge Barak ? À quelle époque vécut-il et comment délivra-t-il son peuple, Israël ? Le juge Barak fut le quatrième juge et libérateur humain en Israël après Josué. Ce fut un combattant intrépide qui conduisit son peuple à la victoire sur des forces infiniment supérieures, en le délivrant de l’oppression de Jabin, roi de Canaan. Toutefois, le récit le concernant nous est présenté avec une réelle franchise.
Il convient de considérer ce que la Bible a à dire au sujet du juge Barak, car elle nous le présente comme un homme de foi. En effet, il fut l’un de ceux “qui, par la foi, vainquirent des royaumes, (...) devinrent vaillants à la guerre, mirent en déroute les armées des étrangers”. Pourtant, si l’on examine les livres qui traitent des personnages bibliques, il ressort que les écrivains de la chrétienté ont, en général, ignoré Barak, portant toute leur attention sur une femme de son époque, la prophétesse Débora. Cette tendance est manifeste quand on considère les noms donnés aux enfants. S’il est fréquent d’entendre dire qu’une fille a reçu le nom de Débora, il est assez rare qu’un garçon soit appelé Barak. — Héb. 11:32-34.
Dans son discours d’adieu, Moïse avait précisément annoncé qu’après sa mort, Israël se laisserait aller au culte des faux dieux, ce qui arriva notamment après la mort de Josué et des hommes qui lui étaient contemporains, et ceci à maintes reprises (Deut. 31:29 ; Juges 2:17-19). C’est à l’un de ces moments où Israël avait une fois de plus renoncé au culte pur de Jéhovah et s’était “choisi de nouveaux dieux”, que Dieu permit que la nation subît pendant vingt ans l’oppression de Jabin, roi de Canaan. La situation était alors si mauvaise que les grandes voies étaient désertes, les “routes (...) abandonnées”, et les Israélites “qui voyageaient prenaient des chemins détournés”. — Juges 5:6, 8 ; 4:1, 2a.
Sur le plan militaire, la situation semblait désespérée. L’oppresseur, le roi Jabin, avait de son côté, sous le commandement du général Sisera, une puissante armée et une division blindée de 900 chars armés de faux en métal qui pouvaient littéralement faucher les soldats d’infanterie. De leur côté, les Israélites n’avaient pas même une lance, un javelot ou un bouclier pour leurs quarante mille combattants. Le contraste n’aurait pu être plus frappant. — Juges 5:8.
Comme cela arrive souvent, c’est l’adversité qui amena les Israélites à revenir spirituellement à la raison ; aussi lisons-nous dans le récit biblique qu’ils se repentirent et crièrent à Jéhovah pour recevoir son aide. Dans son infinie miséricorde, Jéhovah entendit leurs cris et répondit à leur appel. Les deux instruments humains dont il se servit en premier lieu pour assurer la délivrance d’Israël furent la prophétesse Débora, qui était alors juge en Israël, et Barak, le fils d’Abinoam. — Juges 4:3-6.
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