Un gouvernement mondial sur les épaules du Prince de la paix
1. Que doit être et que doit symboliser un gouvernement mondial ?
UN GOUVERNEMENT mondial pour tous les hommes doit être un gouvernement unique et suprême qui domine sur toute la terre, un symbole de l’unité de tous les hommes, d’une paisible fraternité humaine. Il est difficile d’imaginer tous les bienfaits qu’un tel gouvernement pourrait procurer à ses sujets, et cela sans favoriser les uns au détriment des autres.
2. En ce vingtième siècle, les hommes sont-ils conscients du besoin d’un gouvernement mondial ?
2 La famille humaine sera-t-elle un jour soumise à un gouvernement universel ? On en parle de plus en plus sérieusement, étant donné la situation menaçante dans laquelle le monde se trouve à l’heure actuelle. À ce sujet, une encyclopédie bien connuea déclare : “L’immense problème d’un gouvernement mondial se pose avec plus d’acuité aux citoyens du XXe siècle qu’à ceux des siècles précédents.”
3. D’après une étude du problème, quelles sont les conditions préalables à l’établissement d’un gouvernement mondial ?
3 Jusqu’à présent, un tel régime politique n’a jamais été réalisé avec le soutien de tous les gouvernés. Humainement parlant, un gouvernement mondial devrait recevoir l’appui de la plupart des hommes. D’après l’encyclopédie précitée, une étude du problème fait ressortir “premièrement, qu’un gouvernement mondial ne sera pas établi avant qu’il n’existe dans l’esprit et le cœur de nombreux millions d’habitants de divers pays du monde un accord unanime, un désir commun, une conscience collective formant la base d’un contrôle mondial ; deuxièmement, qu’il faut d’abord mettre en route un organisme gouvernemental habilité à promulguer des lois régissant directement, mais non entièrement, le comportement des citoyens de toute nation ou de tout État dans le monde, et doté des pouvoirs nécessaires pour faire observer ces lois par chaque individu et pour protéger un groupe contre l’agression ou l’oppression d’autres groupes”.
4. Pourquoi ne peut-on qualifier ni la Société des Nations ni les Nations unies de “gouvernement mondial” ?
4 Mais on dira peut-être : N’existe-t-il pas déjà un gouvernement mondial sous la forme de l’Organisation des Nations unies, ayant son siège à New York ? La même encyclopédie répond par la négative, déclarant : “Ni la Société des Nations ni les Nations unies n’ont été fondées sur la conscience collective indispensable à un gouvernement mondial ; ni l’une ni l’autre [organisation] ne fut dotée du pouvoir de promulguer des lois et de les appliquer, ou munie de moyens efficaces pour empêcher un groupe ou une nation de se comporter d’une façon agressive ou oppressive.”
5, 6. a) De quelle “autorité” le pape Jean XXIII parla-t-il en 1963, dans son encyclique “Paix sur terre” ? b) À propos des Nations unies, que désirait “vivement” ce pape ?
5 Le dernier Pontifex Maximus de la cité du Vatican, le pape Jean XXIII, ne considérait pas les Nations unies comme un gouvernement universel. En 1963, pendant la Semaine sainte ou plus précisément le jeudi 11 avril, il signa sa célèbre encyclique “Pacem in terris” (Paix sur terre), qu’il adressa non seulement “au clergé et aux fidèles du monde entier”, mais encore à “tous les hommes de bonne volonté”. Dans la quatrième partie de l’encyclique, il parla d’“une autorité publique de compétence universelle”, et poursuivit en ces termes :
6 “Nous désirons donc vivement que l’Organisation des Nations unies puisse de plus en plus adapter ses structures et ses moyens d’action à l’étendue et à la haute valeur de sa mission. Puisse-t-il arriver bientôt le moment où cette Organisation garantira efficacement les droits de la personne humaine : ces droits, qui dérivent directement de notre dignité naturelle et qui, pour cette raison, sont universels, inviolables et inaliénables. Ce vœu est d’autant plus ardent qu’aujourd’hui les hommes (...) prennent une conscience plus vive de leur qualité de membres actifs de la famille humaine universelle.”
7, 8. a) Quel congrès a été organisé par suite de cette encyclique, et selon les orateurs, quelle “organisation” est indispensable ? b) À propos du besoin d’un gouvernement universel, qu’a déclaré l’historien Toynbee ?
7 Cette encyclique fut à l’origine, semble-t-il, d’une conférence de quatre jours qui s’est tenue à New York du 17 au 20 février 1965, sous le titre de Congrès international pour la paix, organisé par le Centre d’études des institutions démocratiques. D’après les journaux, cette réunion a été convoquée “dans le but d’étudier les applications pratiques de l’encyclique “Pacem in terris” (Paix sur terre) publiée en avril 1963 par le pape Jean XXIII”. Plus de 2 000 invités — ecclésiastiques, universitaires, savants et hommes d’État, venus de quatorze nations — ont assisté aux séances, qui se sont déroulées dans l’hôtel Hilton. Le secrétaire général de l’ONU était présent et prit la parole. Les différents orateurs ont affirmé qu’“une puissante organisation internationale est indispensable, l’autre choix étant la guerre nucléaire”. (New York Times, 21 février 1965.) Une dépêche de l’Associated Press envoyée de New York le 20 février disait :
8 “Arnold Toynbee, célèbre historien britannique, a dit aujourd’hui que notre civilisation est arrivée à un stade où l’existence même de la race humaine dépend de la formation d’un Gouvernement mondial. ‘Il est dans l’intérêt commun des nations, a-t-il déclaré, de subordonner leur souveraineté nationale à des autorités mondiales. Les nations ne survivront à l’ère de l’atome qu’à cette condition-là.’”
9, 10. a) En matière de gouvernement universel, que veut-on éviter ? b) Quel est le but de l’Union mondiale des Fédéralistes, et quel désaccord existe entre ses chefs et les communistes russes ?
9 Comment faut-il organiser une telle institution ? Par gouvernement mondial les hommes droits n’entendent pas la domination du monde par une seule puissance qui s’emparerait de l’hégémonie et la conserverait par la force. Les nations démocratiques de l’Ouest prétendent que le communisme international cherche à dominer le monde, et cette pensée les fait frémir. Sur cet aspect de la question, la même encyclopédie dit ceci :
10 “L’un des groupements les plus importants qui travaillent pour ‘soutenir les Nations unies et les transformer en un gouvernement universel doté de pouvoirs limités mais suffisants pour assurer la paix’, se nomme l’Union mondiale des Fédéralistes. Les chefs du fédéralisme mondial ne sont sûrement pas d’accord avec les Russes qui voudraient parvenir à un gouvernement mondial en transformant l’Union des républiques socialistes soviétiques en une République mondiale, socialiste et soviétique.”
11. Quelles réalités terribles diminuent notre espoir de voir les hommes créer un bon gouvernement mondial ?
11 Compte tenu des terribles réalités de notre époque, n’est-il pas vain d’espérer que l’homme réussira à établir un bon gouvernement mondial ? Aujourd’hui, la guerre froide règne entre deux blocs de nations, l’Est et l’Ouest, dominés par des idéologies politiques opposées. Même à l’intérieur de ces blocs de nations il existe de profondes divisions, sans parler des désaccords politiques qui déchirent chaque pays. Il n’y a là rien qui nous permet d’espérer voir l’établissement de l’indispensable gouvernement universel, bien que nous soyons tous menacés par une guerre nucléaire dont l’humanité tout entière risque d’être victime. L’amour de la souveraineté nationale est trop fortement enraciné dans le cœur des hommes qui sont animés par l’esprit du présent monde. Le culte fanatique des idéologies politiques est trop puissant parmi ceux qui croient posséder le seul système de gouvernement efficace. On ne peut espérer changer le cœur d’hommes qui refusent de se laisser convaincre. À en juger par les résultats pratiques des expériences tentées par les hommes dans le domaine des régimes politiques, on est en droit de se demander quelle sorte de gouvernement mondial les hommes réussiraient à créer !
12. Pourquoi un gouvernement mondial est-il indispensable, et en qui pouvons-nous espérer pour l’instaurer ?
12 Un gouvernement mondial est pourtant indispensable à la conservation et au bonheur de la famille humaine. C’est là un fait admis de plus en plus couramment à mesure que le temps passe. Mais les hommes sont-ils les seuls à pouvoir former un tel gouvernement ? En ce “siècle de lumières”, l’homme est-il notre dernier espoir pour obtenir le gouvernement universel qui nous est tant nécessaire ? N’existe-t-il rien au-dessus de l’homme et de sa science, dont il est si fier, rien de plus élevé nous permettant d’espérer ? Si, heureusement ! Il y a le grand Chef de l’univers dont notre planète n’est qu’une toute petite partie. Il ne devrait pas être difficile pour lui de gouverner la terre. Il serait même normal qu’il la gouvernât, puisqu’il en est le Créateur. Et effectivement, il va gouverner la terre. Qui peut l’en empêcher ?
13. Pourquoi est-il inutile de se livrer à des discussions sur la meilleure façon de former un gouvernement mondial, et à quoi aboutiront de telles discussions ?
13 Dès qu’on comprend la nécessité d’un gouvernement universel, il est inutile de se livrer à des discussions interminables sur sa forme, son fonctionnement, les titres de son chef et la nomination de ce dernier. Bien avant le commencement du présent système de choses, Celui qui détient l’autorité suprême avait décidé de soumettre tous les hommes à un gouvernement mondial. La généralité des hommes ne tient aucun compte de cette décision. Si, en cette ère de l’atome, les dirigeants humains continuent à fermer les yeux à ce dessein divin, ils se créeront des difficultés et ils finiront par provoquer cette catastrophe même qu’ils espèrent éviter en instituant un gouvernement universel purement humain.
14, 15. a) Pourquoi l’idée d’un gouvernement universel n’est-elle pas nouvelle pour Celui qui exerce l’autorité suprême ? b) Quel édit gouvernemental le Dieu suprême fit-il publier à Jérusalem au huitième siècle avant notre ère ?
14 Celui qui exerce l’autorité suprême est l’unique source de tout gouvernement légitime. Pour Lui, l’idée d’un gouvernement universel n’est pas une conception nouvelle et moderne. Plus de deux mille six cents ans avant l’époque de la science nucléaire, il fit publier un édit gouvernemental qui semble devoir se réaliser de nos jours. Ce décret fut promulgué au huitième siècle avant notre ère. À cette époque-là, l’Assyrie, ayant pour capitale Ninive, était la puissance mondiale dominante ; cependant, malgré toutes ses agressions, elle ne parvint pas à établir un gouvernement universel. En effet, il existait une ville qui fut menacée par l’Assyrie, mais que celle-ci ne réussit jamais à subjuguer. Il s’agit de Jérusalem. C’est dans cette ville que l’édit gouvernemental suivant fut proclamé. Nous le citons dans une traduction approuvée par l’Église de feu le pape Jean XXIII :
15 “Un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; il a reçu l’empire sur ses épaules, et on lui a donné pour nom : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père à jamais, Prince de la paix ! Pour accroître l’empire et pour une paix sans fin sur le trône de David et dans son royaume, pour l’établir et l’affermir dans le droit et dans la justice, dès maintenant et pour toujours : le zèle de Yahweh des armées fera cela.” — Is. 9:5, 6, NC 9:6, 7, NW.
LE PRINCE PROMIS
16, 17. a) Qu’a prédit cet édit gouvernemental ? b) Dans l’Inde, à qui appliqua-t-on à tort le titre de “Prince de la paix” ?
16 Par ces paroles, Dieu prédit l’instauration d’un gouvernement universel et une paix sans fin, car l’empire doit reposer sur les épaules du Prince de la paix. C’est là le titre que doit porter celui qui est destiné à gouverner l’humanité. Il y a quelques années, on appliqua à tort ce nom à un puissant général et chef politique. Alors qu’il était encore président de la république la plus puissamment armée de tout le bloc des nations occidentales, cet homme d’État rendit à l’Inde une visite protocolaire. Il arriva dans la capitale indienne, New Delhi, le 9 décembre 1959, et l’un des nombreux journaux rapportant l’événement fit le commentaire suivant :
17 “On n’avait pas vu une telle foule dans l’Inde depuis la mort [du Mahatma] Gandhi. Plus d’un million de paysans et de citadins remplirent les rues de New Delhi, agitant les bras et criant : (...) (“Vive Eisenhower !”) (...) (“Salut, Eisenhower !”). Au-dessus de la foule en liesse apparaissaient des banderoles rouges et blanches portant l’inscription : ‘EISENHOWER — PRINCE DE LA PAIX’.” — La Tour de Garde (édition anglaise) du 15 septembre 1960, page 549.
18. Pourquoi le Prince de la paix, aussi appelé Dieu fort, ne pourrait-il pas être président d’une république existant actuellement sur la terre ?
18 Malheureusement, depuis cet événement, la nation d’Eisenhower a elle-même participé à une guerre dans le Sud-Est asiatique, guerre qui risque de dégénérer en un conflit qui ôterait la paix de la terre tout entière. Tout cela prouve combien il est vain de donner à n’importe quel homme le titre de “Prince de la paix”, fût-il celui que certains hindous croyaient être Vichnou Ka Avatar, une réincarnation du dieu Vichnou. Certes, l’édit gouvernemental de Yahweh des armées déclare que le Prince de la paix promis serait également appelé Dieu fort, mais il ne pourrait jamais être président des États-Unis d’Amérique, ni d’une autre république sur la terre à notre époque. Yahweh des armées a décrété que le Prince de la paix doit siéger “sur le trône de David et dans son royaume”.
19, 20. a) De qui le Prince de la paix devait-il être le descendant ? b) À cet effet, quelle alliance Yahweh des armées conclut-il avec le fidèle David ?
19 Le Prince de la paix devait donc être un descendant de David de Bethléhem, qui était roi de Jérusalem au onzième siècle avant notre ère, et dont le royaume finit par s’étendre de l’Euphrate, au nord, jusqu’au torrent d’Égypte (Gen. 15:18, Jé). Yahweh des armées promit solennellement au fidèle David que la royauté resterait toujours dans sa famille et que son royaume serait éternel (II Sam. 7:1-17). D’après la traduction de la Bible de Crampon, un psalmiste inspiré consigna comme suit cette promesse divine :
20 “Tu parlas jadis dans une vision à tes saints, en disant : ‘J’ai imposé la couronne à un héros, j’ai élevé un élu du milieu du peuple. J’ai trouvé David, mon serviteur ; de mon huile sainte je l’ai oint ; (...) je ne lui retirerai pas ma faveur, et je ne ferai pas mentir ma fidélité. Je ne violerai pas mon alliance, et je ne changerai pas la parole sortie de mes lèvres. J’en ai fait le serment une fois sur ma sainteté : non, je ne mentirai pas à David. Sa postérité subsistera à jamais, et son trône durera devant moi comme le soleil, comme la lune, qui demeure à jamais, témoin fidèle dans le ciel.’” — Ps. 89:20-38, NC 89:19-37, NW.
21, 22. a) De qui ce Prince de la paix devait-il être l’héritier ? b) Quelle autre prophétie Isaïe fit-il concernant la naissance de ce Prince ?
21 Puisque Yahweh des armées a publié un édit à propos du Prince de la paix “pour accroître l’empire et pour une paix sans fin”, le Prince sur les épaules duquel repose le gouvernement doit être l’Héritier permanent du roi David. Pour remplir cette condition, l’Héritier du royaume éternel de David devait naître sur la terre dans la ligne de descendants de David. La naissance de cet Héritier fut prédite et elle devait marquer un tournant dans l’histoire humaine. À une époque où le royaume de la maison royale de David à Jérusalem était menacé par des nations ennemies associées par une alliance, le prophète Isaïe fit une autre prophétie relative à la naissance de ce Prince. Isaïe déclara au roi qui régnait à l’époque :
22 “Écoutez, maison de David : Il ne vous suffit pas de fatiguer les hommes, que vous fatiguiez aussi mon Dieu ? C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la Vierge a conçu, et elle enfante un fils, et elle lui donne le nom d’Emmanuel.” — Is. 7:13, 14, NC.
23. En quels termes Lévi-Matthieu atteste-t-il que la naissance de ce fils est un fait historique et l’accomplissement d’une prophétie divine ?
23 La naissance de ce fils est depuis longtemps reconnue comme un fait historique. On ne peut effacer les narrations qui en font foi sans contestation possible et prouvent que Yahweh des armées provoqua cette naissance miraculeuse, conformément à sa promesse. Un percepteur nommé Lévi-Matthieu, qui avait travaillé au service de l’Empire romain, nous explique comment cette naissance eut lieu par la puissance divine. Il révèle que la vierge qui accoucha avait pour nom Marie. Soulignant le fait que ce fut là l’accomplissement de la prophétie que Yahweh des armées avait donnée par la bouche d’Isaïe, Lévi-Matthieu écrit : “Tout cela arriva afin que fût accompli ce qu’avait dit le Seigneur par le prophète : Voici que la Vierge sera enceinte et enfantera un fils ; et on lui donnera pour nom Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous.” (Mat. 1:22, 23, NC). En conformité avec l’ordre donné par Dieu, on appela l’enfant Jésus.
24, 25. a) Quelles recherches le médecin Luc effectua-t-il au premier siècle au sujet de la naissance de Jésus ? b) D’après lui, que déclara Gabriel à Marie concernant l’enfant qui devait naître ?
24 Un médecin du premier siècle de notre ère fit des recherches pour confirmer la véracité du récit qui circulait sur la naissance miraculeuse de Jésus. Puis ce docteur, nommé Luc, consigna par écrit ces faits à l’intention de son ami Théophile, afin d’affermir la foi de ce croyant. Le Dr Luc nous relate que lorsque l’ange Gabriel informa Marie qu’elle était la vierge choisie par Dieu pour devenir la mère du Fils de Dieu, il lui dit :
25 “Tu vas concevoir et tu enfanteras un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus. Il sera grand et on le tiendra pour Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père, il régnera à jamais sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. (...) L’Esprit-Saint viendra sur toi et l’ombre de la puissance du Très-Haut te couvrira ; aussi l’enfant à naître, qui est saint, sera-t-il tenu pour Fils de Dieu. (...) Rien ne sera impossible de la part de Dieu !” — Luc 1:28-37, NC.
26, 27. a) Grâce aux renseignements fournis par Luc, que pouvons-nous déterminer quant à la date et au lieu de naissance de Jésus ? b) Selon Luc, comment Dieu suscita-t-il des témoins de la naissance de cet enfant ?
26 Le médecin Luc rapporte des faits historiques et des indications chronologiques nous permettant de calculer l’année de la naissance de Jésus. Il indique que Jésus naquit dans la cité de Bethléhem, comme le prophète Michée l’avait prédit sept siècles auparavant (Luc 2:1-7 ; Mat. 2:1-16 ; Michée 5:1 5:2, NW). La ville étant bondée de visiteurs, l’accouchement eut lieu dans une étable, à l’insu de la foule. Dieu ne permit pas cependant que cette naissance n’ait que deux témoins : Marie, mère de l’enfant, et Joseph, son père nourricier. Dieu suscita d’autres témoins de la naissance de son Fils. Il envoya un ange auprès d’un groupe de bergers veillant dans les champs près de Bethléhem, pour leur expliquer comment trouver le nouveau-né couché dans la crèche d’une étable.
27 L’ange leur révéla la véritable identité de l’enfant, et ce qu’il allait devenir. Il leur dit : “Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Messie Seigneur.” Outre ces bergers, il y eut des témoins célestes, car, après l’annonce de la naissance de l’enfant, “soudain se joignit à l’ange une troupe nombreuse de l’armée céleste, qui louait Dieu et disait : ‘Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur terre paix pour les hommes qui ont sa faveur’” ! Aussitôt, les bergers partirent et ils trouvèrent le nouveau-né exactement comme l’ange l’avait décrit, devenant ainsi témoins oculaires de la naissance du Fils de Dieu. Puis ils retournèrent auprès de leurs troupeaux, “glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit”. — Luc 2:1-20, NC.
28. a) Qu’allait devenir cet enfant à l’égard du roi David ? b) Quelle question se pose à propos du gouvernement qui allait reposer sur les épaules de cet enfant, et pourquoi ?
28 Cet enfant devait devenir le Christ ou Oint de Dieu et aussi le Seigneur du roi David. David, à qui avait été adressée la promesse divine d’un royaume éternel, n’avait régné que sur un petit pays en Orient. Or, selon l’annonce faite à Marie par l’ange Gabriel, son Fils Jésus allait recevoir “le trône de David son père” et “il régnera à jamais sur la maison de Jacob”, c’est-à-dire sur la nation composée des descendants du patriarche Jacob, petit-fils d’Abraham. Dès lors, comment l’empire qui allait reposer sur les épaules de Jésus-Christ pourrait-il être un gouvernement mondial, le gouvernement de toute l’humanité ?
29. a) Que prouvait le fait qu’il serait le Seigneur de David ? b) En quels termes David prédit-il qu’il aurait un Seigneur ?
29 Il est évident que son gouvernement sera plus grand que celui du roi David, car l’ange annonça que l’enfant Jésus deviendrait, non seulement le Christ prédit, mais encore le Seigneur, même celui du roi David, souverain d’Israël ou Jacob. David prédit lui-même qu’il aurait un Seigneur qui lui serait supérieur. Il consigna par écrit ce que Yahweh Dieu lui avait révélé, en ces termes : “Oracle de Yahweh à mon Seigneur : ‘Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds.’ Yahweh étendra de Sion le sceptre de ta puissance : domine au milieu de tes ennemis !” — Ps. 110:1, 2, NC.
UN FAUX GOUVERNEMENT MONDIAL EST REJETÉ
30. a) Pourquoi aucun des successeurs des Césars de Rome ne devint-il le chef du monde ? b) En quelle année Jean-Baptiste commença-t-il à prêcher ?
30 Au premier siècle de notre ère, dont nous allons à présent examiner certains événements, l’Empire romain était la puissance mondiale dominante. Mais cet Empire ne constituait pas un gouvernement universel. De nombreux gouvernements situés en dehors des limites de l’Empire refusaient de reconnaître Rome comme le gouvernement central de toute la terre. Ils étaient jaloux de leur souveraineté nationale. C’est pourquoi aucun successeur des Césars de Rome ne devint le chef du monde ayant un gouvernement universel posé sur ses épaules. D’après l’histoire profane, la quinzième année du règne de Tibère César, empereur romain, s’acheva le 13 août de l’an 29 de notre ère. Avant cette date, soit pendant la quinzième année du règne de Tibère, Jean-Baptiste apparut sur la scène en Orient, et se mit à annoncer l’approche du Royaume des cieux ou Royaume de Dieu. Il annonçait donc un gouvernement plus élevé que celui de la Rome impériale.
31, 32. a) Quand Jésus se présenta-t-il à Jean-Baptiste, et pourquoi ? b) Quel signe Jean attendait-il ?
31 Six mois environ après que Jean-Baptiste eut commencé son œuvre et annoncé la venue prochaine de quelqu’un qui serait plus puissant que lui, Jésus, Fils de Marie, se présenta à Jean pour se faire baptiser. Il n’avait aucun péché à confesser, mais il insista pour que Jean le baptisât. Après l’avoir baptisé, Jean vit le signe qu’il devait attendre. Il est écrit à ce sujet dans Matthieu 3:16, 17 :
32 “Une fois baptisé, Jésus sortit aussitôt de l’eau. Voilà que les cieux s’ouvrirent pour lui, et il vit l’Esprit de Dieu qui descendait comme une colombe et venait sur lui. Alors une voix qui venait des cieux disait : ‘Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur.’” — NC. Voir aussi Jean 1:29-34.
33. a) Aussitôt après son baptême, que devint Jésus ? b) En l’oignant de l’esprit, quelle alliance Dieu conclut-il avec Jésus ?
33 Ainsi, Jésus devint le Christ, car Dieu, son Père, l’oignit de l’esprit saint. Désormais, on pouvait l’appeler Jésus-Christ. Son ancêtre, le berger David, avait été oint d’huile pour devenir roi de sa nation. Jésus de même reçut l’onction, non d’huile, mais d’esprit saint descendu des cieux. Cette onction le désignait pour devenir le roi, voire le Seigneur du roi David, car il devait hériter un royaume supérieur. Étant né de Marie, dans la lignée davidique, Jésus possédait le droit naturel au trône et au royaume de David, mais ce fut là un héritage terrestre. À présent qu’il était oint d’esprit saint envoyé du ciel par Dieu, Jésus devint l’héritier d’un royaume céleste. En l’oignant, Dieu conclut avec son Fils Jésus une alliance lui promettant un royaume céleste. Voilà pourquoi Jésus déclara plus tard à ses fidèles apôtres : “Je vais disposer en votre faveur d’une royauté, tout comme mon Père en a disposé en ma faveur, pour que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume et que vous siégiez sur des trônes.” (Luc 22:20, 30, NC). Ce royaume-là serait bien plus grand que celui de David.
34, 35. a) Quelle offre Jésus reçut-il quarante jours après son baptême, et comment lui fut-elle présentée ? b) Quelle fut la réponse de Jésus ?
34 Quarante jours après son baptême et son onction par l’esprit saint, Jésus reçut une offre : celle de gouverner le monde. Qui lui fit cette proposition ? Ce ne fut pas Dieu, qui avait conclu avec lui l’alliance pour un royaume céleste. Non, ce fut Satan le Diable. Jésus venait de jeûner pendant quarante jours. L’Adversaire, le Diable, profita de cette circonstance pour lui faire une offre qui allait à l’encontre de l’alliance divine pour un royaume céleste et éternel. Le Diable essaya de tenter Jésus-Christ en lui proposant de devenir le chef d’un gouvernement mondial sur la terre. Jésus subit trois grandes tentations, et à propos de l’une de celles-ci le Dr Luc écrivit :
35 “Puis l’ayant élevé, il [le Diable] lui montra en un instant tous les royaumes du monde et lui dit : ‘Je te donnerai toute cette puissance et leur gloire, car elle m’a été livrée et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle t’appartiendra tout entière.’ Jésus lui répondit : ‘Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu ne serviras que lui.’” — Luc 4:5-8, Li.
36. Qu’eût été un tel gouvernement universel, et pourquoi Jésus n’a-t-il pas desservi l’humanité en repoussant l’offre de Satan ?
36 Essayez d’imaginer quel eût été le sort de l’empereur païen de Rome si, ce jour-là, Jésus avait accepté l’offre du Diable. Le Saint Empire romain eût-il été fondé en l’an 800 pour continuer pendant mille ans ? L’antique Jérusalem serait-elle devenue la capitale du monde ? Quoi qu’il en soit, le gouvernement universel proposé à Jésus-Christ eût été un gouvernement sous l’empire invisible du Diable, que Jésus appela “le prince de ce monde” et que Paul, apôtre du Christ, qualifia de “dieu de ce monde”. (Jean 16:11 ; II Cor. 4:4, Jé.) Ce gouvernement mondial n’eût pas été supérieur à celui préconisé de nos jours par l’Union mondiale des Fédéralistes ou par l’historien Arnold Toynbee. Ce gouvernement n’eût pas été le Royaume de Dieu, le Royaume des cieux gouverné par le Prince de la paix oint et intronisé. Dans ce cas, peut-on dire que Jésus-Christ a desservi l’humanité en repoussant la proposition de Satan au sujet d’un gouvernement universel ? Absolument pas !
37. Environ trois ans et demi plus tard, comment les “royaumes du monde” agirent-ils à l’égard de Jésus ?
37 Comme nous devrions être reconnaissants que Jésus soit resté fidèle à l’alliance que Yahweh Dieu avait conclue avec lui pour un royaume céleste et éternel ! Il refusa d’adorer personne d’autre que le Seigneur son Dieu. À peu près trois ans et demi plus tard, les “royaumes du monde”, que le Diable avait offerts à Jésus comme récompense d’un acte d’adoration, se retournèrent contre Jésus et le firent mourir. À Jérusalem, la foule fanatique le rejeta comme roi et cria : “Nous n’avons de roi que César.” Hérode Antipas, tétrarque de Galilée, ne fit rien pour sauver Jésus, et Ponce Pilate, procurateur de la Rome impériale, livra aux bourreaux cet homme innocent pour faire plaisir à la foule déchaînée. — Jean 19:14-22 ; Luc 23:1-12 ; Actes 4:25-29.
38. Pourquoi la chrétienté est-elle mal placée pour critiquer le comportement honteux qu’eurent les royaumes il y a dix-neuf siècles ?
38 Quelle honte ! Mais la chrétienté a-t-elle le droit de critiquer le comportement des hommes et des royaumes qui existaient il y a dix-neuf cents ans ? Les “royaumes du monde” des temps actuels n’ont-ils pas, en fait, un comportement semblable ? Ils se sont combattus dans les deux guerres mondiales, mais non pour établir le Royaume de Dieu. En 1919, ils ont choisi la Société des Nations, et en 1945, ils ont soutenu les Nations unies, rejetant ainsi le Royaume des cieux gouverné par Jésus-Christ. Par leur nationalisme extrémiste et leur obstination à vouloir à tout prix conserver leur souveraineté nationale, ils ne cessent de dire au Seigneur Dieu : “Nous n’avons de roi que César.” En outre, quel a été leur comportement envers les vrais chrétiens qui ont fidèlement choisi Jésus-Christ comme roi, au lieu de César ? Les annales sont éloquentes à ce sujet.
LE FONDEMENT DU VRAI GOUVERNEMENT MONDIAL
39, 40. a) Quel résultat ces “royaumes du monde” obtinrent-ils en s’opposant à l’Oint de Dieu ? b) Le jour de la Pentecôte, en quels termes l’apôtre Pierre expliqua-t-il comment Dieu contrecarra les desseins des “royaumes du monde” ?
39 Quel résultat ces “royaumes du monde” des temps anciens obtinrent-ils en s’opposant à Celui que Dieu avait oint et désigné pour être le chef du Royaume promis ? Ils ne réussirent pas à contrecarrer le dessein de Dieu de former un gouvernement universel et juste pour diriger tous les hommes, les vivants et les morts. Expliquant comment Dieu déjoua les intentions iniques des “royaumes du monde”, Pierre, apôtre du Christ, prononça un discours cinquante et un jours après la mort de Jésus-Christ.
40 Devant plusieurs milliers de Juifs réunis à Jérusalem pour célébrer la fête de Pentecôte, Pierre déclara : “Israélites, écoutez ces paroles : Jésus de Nazareth, l’homme que Dieu a accrédité auprès de vous par les miracles, les prodiges et les signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes, cet homme qui a été livré selon le ferme dessein et les vues providentielles de Dieu, vous l’avez fait mourir en le crucifiant par la main des impies. Dieu l’a ressuscité, l’affranchissant des douleurs de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’elle le tînt en son pouvoir. (...) C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité : nous en sommes tous témoins. Élevé au plus haut par la main de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit-Saint promis, et il a répandu ce que vous voyez et entendez. Car ce n’est pas David qui est monté aux cieux. Il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis un escabeau pour tes pieds. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié.” — Actes 2:22-36, NC.
41, 42. a) En élevant Jésus au ciel, comment Dieu accomplit-il son alliance concernant la position du Prince (Ps. 89:27, 28 89:26, 27, NW) ? b) Grâce à son élévation, que pouvait devenir Jésus ?
41 De cette façon remarquable Jésus, autrefois charpentier à Nazareth, fut fait “Prince Messie”, conformément à la prophétie que l’ange Gabriel avait communiquée à Daniel (Dan. 9:22-26, Jé). Élevé dans les cieux à la droite de Dieu, ce “Prince Messie” devint le “Seigneur” de son ancêtre, le roi David. En élevant ainsi Jésus, Dieu accomplit la promesse qu’il avait faite dans l’alliance pour un royaume éternel contractée avec David. Cette alliance déclarait, selon un psaume inspiré : “Il me dira : Tu es mon père, mon Dieu, et mon rocher protecteur ! J’en ferai même mon premier-né, élevé au-dessus des rois du monde.” — Ps. 89:27, 28, Li 89:26, 27, NW.
42 Par son élévation au ciel à la droite de Dieu pour devenir le “Seigneur” du roi David et être “élevé au-dessus des [autres] rois du monde”, Jésus-Christ remplit une condition indispensable pour devenir le Prince de la paix sur les épaules duquel serait posé le gouvernement universel.
PLUS QUE SUPRANATIONAL
43. a) Que soutiennent ceux qui préconisent un gouvernement politique universel, et pourquoi un tel gouvernement ne réussirait-il pas ? b) Pourquoi les services du céleste Prince de la paix sont-ils indispensables ?
43 Les hommes qui préconisent un gouvernement mondial humain soutiennent qu’il doit être supranational, c’est-à-dire (selon le dictionnaire) “placé au-dessus des institutions nationales”. Quand bien même les hommes arriveraient à former un gouvernement supranational pour diriger le monde, il ne remplirait pas toutes les conditions requises et ainsi il ne pourrait jamais réussir. Pour être un succès, un gouvernement universel doit être plus que supranational. Il lui faut être supranaturel, au-dessus de la nature, transcendant ou surnaturel. Sa tâche sera surhumaine, au-dessus des possibilités des créatures humaines. Dieu seul, n’étant pas terrestre ou naturel, peut donner à toute la famille humaine un tel gouvernement supranaturel. De même, seule une personne qui est supranaturelle et surhumaine peut occuper avec succès le poste de chef de ce gouvernement universel. C’est pourquoi ce poste doit être occupé par le “Prince Messie” céleste.
44. Le gouvernement mondial supranaturel fera-t-il partie des “royaumes du monde”, et en quels termes Jésus s’exprima-t-il à ce sujet ?
44 Ce gouvernement mondial supranaturel ne sera pas formé par les “royaumes du monde”, que Jésus-Christ refusa d’accepter lorsque le Diable les lui offrit. Il ne s’agira pas d’une transformation ou d’une amplification perfectionnée de l’Organisation des Nations unies que nous connaissons aujourd’hui. Il ne fera pas partie des “royaumes du monde”. Jésus-Christ l’affirma quand il comparut devant le gouverneur romain Ponce Pilate pour réfuter la fausse accusation selon laquelle il fomentait une sédition contre Rome. Aux questions : “C’est toi qui es le roi des Juifs ? (...) Qu’as-tu fait ?”, Jésus répondit : “Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gardes auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs. Non, mon royaume n’est pas de ce monde.” — Jean 18:33-36, NC.
45, 46. a) D’où viendrait le Royaume du Christ, et quelle serait son importance par rapport au royaume de David ? b) Dans la vision nocturne de Daniel, que symbolisaient les quatre bêtes, mais qui prit possession du Royaume ?
45 Ainsi donc, le Royaume de Jésus-Christ ne devait venir ni des hommes ni du Diable. Il devait venir de Dieu. Ce serait un Royaume céleste. Il devait comprendre le royaume de David, mais être bien plus grand que ce royaume en Orient. Pendant son séjour sur la terre, Jésus se disait le Fils de l’homme. Plus de cinq cents ans auparavant, Dieu avait révélé que le gouvernement de ce Fils de l’homme ne serait pas national, mais universel. Dans la première année de Balthasar (Belschatsar), roi de Babylone, Dieu envoya un songe et une vision à son prophète Daniel. Dans cette vision nocturne, Daniel vit successivement quatre bêtes féroces, et l’ange de Dieu lui expliqua comme suit la signification symbolique de ces animaux sauvages :
46 “Ces grandes bêtes — au nombre de quatre — sont quatre rois qui se lèveront de la terre. Et les saints du Très-Haut recevront le royaume et posséderont le royaume pour l’éternité, et d’éternité en éternité.” — Dan. 7:1-18, Dhorme ; cf. aussi Sy.
47. Dans sa vision, que vit Daniel après l’exécution des quatre bêtes ?
47 Après avoir parlé du tribunal divin qui entre en séance dans les cieux, et décrit l’exécution des jugements de Dieu sur les quatre bêtes symboliques, Daniel poursuit : “Je regardais dans mes visions nocturnes, et voici, avec les nuées du ciel, venait comme un fils d’homme ; il s’avança jusqu’à l’ancien des jours et on le fit approcher devant lui. À lui, furent donnés la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, les nations et les langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera pas, et son royaume ne sera pas détruit.” — Dan. 7:13, 14, Dhorme.
48. a) Qui aura part avec Jésus au Royaume céleste ? b) Pourquoi ne devrions-nous pas nous inquiéter au sujet de la capacité de Jésus de porter sur ses épaules un gouvernement universel ?
48 Le livre de Daniel (7:27) précise que les saints ou disciples de Jésus-Christ, le Fils de l’homme, auront part avec lui au Royaume céleste. Certes, porter sur les épaules le gouvernement du monde des hommes tout entier comportera de très lourdes responsabilités pour le Prince de la paix, le Fils de l’homme. Mais soyez tranquille, il sera largement à la hauteur de la tâche. Avant de quitter la terre et de remonter au ciel, il déclara à ses disciples : “Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.” (Mat. 28:18, NC). Même sur la terre en tant qu’homme, Jésus se montra capable d’entreprendre des tâches et de résoudre des problèmes d’une portée mondiale.
UN PROBLÈME MONDIAL
49. a) Afin de résoudre quel grand problème mondial Jésus vint-il sur la terre ? b) En appelant Jésus l’“Agneau de Dieu” qui enlève le péché du monde, que sous-entendait Jean-Baptiste ?
49 L’un des plus grands problèmes mondiaux est de savoir comment enlever “le péché du monde”. L’actuel accroissement de la criminalité sur toute la terre souligne la gravité de ce problème. Or, le Fils de Dieu vint sur la terre précisément pour résoudre ce problème universel, tout en sachant que cela demanderait de sa part le plus grand désintéressement, l’abnégation de lui-même, le sacrifice de sa vie d’homme innocent. Après avoir jeûné pendant quarante jours et subi les tentations du Diable, Jésus, baptisé et oint, revint vers Jean-Baptiste. Le voyant s’approcher, Jean-Baptiste déclara à ses disciples : “Voici l’Agneau de Dieu, qui va enlever le péché du monde.” (Jean 1:29, NC). Jean-Baptiste était fils d’un prêtre juif et de ce fait il savait qu’on offrait des agneaux en sacrifice dans le temple de Jérusalem, afin de procurer à sa nation des bienfaits spirituels de la part de Dieu. Par conséquent, en appelant Jésus l’“Agneau de Dieu”, Jean sous-entendait que Dieu avait pourvu à un sacrifice en la personne de son Fils, qu’il avait envoyé pour verser son sang et purifier les péchés du monde entier.
50, 51. a) Selon le symbolisme de la Loi de Moïse, que fallait-il pour laver les péchés de l’humanité déchue ? b) Ainsi que Jésus le savait, quelle prophétie d’Isaïe devait s’accomplir en lui ?
50 Une lettre inspirée adressée aux chrétiens hébreux raconte comment Dieu établit son alliance avec la nation d’Israël, en enjoignant à cette dernière d’obéir à la Loi qu’il lui transmettait par la médiation de Moïse. Puis cette lettre (Héb. 9:22, NC) ajoute la remarque suivante : “C’est d’ailleurs avec du sang que, d’après la Loi, se font presque toutes les purifications, et il n’y a pas de pardon sans effusion de sang.” Pour fournir le sang humain nécessaire pour purifier les péchés des hommes déchus, Jésus savait qu’il devait faire le sacrifice de sa vie humaine dans l’innocence. Il savait que la prophétie d’Isaïe chapitre cinquante-trois devait s’accomplir en lui. Cette prophétie déclare :
51 “Mais lui, il a été transpercé à cause de nos péchés, brisé à cause de nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous avons été guéris. Nous étions tous errants comme des brebis ; chacun de nous suivait sa propre voie, et Jéhovah a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. On le maltraite, et lui se soumet à la souffrance et n’ouvre pas la bouche, semblable à l’agneau qu’on mène à la tuerie, et à la brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’ouvre point la bouche. (...) C’est pourquoi je lui donnerai sa part parmi les grands ; il partagera le butin avec les forts, parce qu’il a livré son âme à la mort et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, et lui-même a porté la faute de beaucoup, et il intercédera pour les pécheurs.” — Is. 53:5-7, 12, AC.
52, 53. a) Que déclara Jésus concernant la rançon payée pour beaucoup ? b) Pour la vie de qui Jésus donna-t-il sa chair, et pour les péchés de qui offrit-il sa vie en sacrifice propitiatoire ?
52 Vers la fin de sa vie terrestre, Jésus déclara à ses disciples : “Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup.” — Mat. 20:28, NC.
53 Peu de temps après que Jésus eut miraculeusement multiplié cinq pains et deux poissons pour donner à manger aux cinq mille hommes, qui l’avaient écouté avec leurs femmes et leurs enfants, il affirma : “C’est moi qui suis le pain vivant descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, pour la vie du monde.” (Jean 6:51, 52, NC). C’est pourquoi l’apôtre Jean s’est senti obligé à écrire aux autres croyants : “Mais, si quelqu’un vient à pécher, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le Juste ; et Il est lui-même agent de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.” — I Jean 2:1, 2, NC.
54, 55. a) Quelle différence y a-t-il entre le sang de l’Agneau de Dieu et celui des animaux sacrifiés dans les cérémonies religieuses, ou encore celui des guerriers morts sur le champ de bataille ? b) Selon Hébreux 5:5, 6, à quelles fonctions Dieu désigna-t-il son Fils pour lui permettre d’accomplir ce service sacrificiel ?
54 Le sang de tous les animaux sacrifiés dans les cérémonies religieuses, voire même le sang humain de tous les guerriers morts sur les champs de bataille au cours des siècles, ne pouvait ôter le péché et éviter à l’humanité condamnée de subir son châtiment, la mort. En revanche, le sang de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu parfait, sans tache et sans péché, fournit à Dieu le moyen de laver “le péché du monde” et de rendre les hommes purs devant lui. Cette rédemption donnait à l’humanité la possibilité d’obtenir la vie éternelle sur la terre transformée en paradis dans l’ordre de choses nouveau et juste promis par Dieu, sous le Royaume céleste de son Christ. Pour lui permettre d’accomplir ce service sacrificiel, Dieu désigna son Fils pour exercer les fonctions de Grand Prêtre en faveur du monde entier des hommes pécheurs. C’est ce que nous apprenons dans Hébreux 5:5, 6 (Jé), où il est écrit :
55 “De même ce n’est pas le Christ qui s’est attribué à soi-même la gloire de devenir grand prêtre, mais il l’a reçue de celui qui lui a dit : Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ; comme il dit encore ailleurs : Tu es prêtre pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédech.”
56. a) Compte tenu de son sacrifice, pourquoi est-ce à juste titre que Jésus est appelé “Prince de la paix” ? b) Selon ses propres déclarations, Jésus fournit-il uniquement aux vivants l’occasion d’obtenir la vie éternelle ?
56 Jésus n’est pas un prêtre terrestre, car il est dit dans Hébreux 8:1 (NC) : “Nous avons un grand prêtre qui s’est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux.” En présentant à Dieu la valeur de son sacrifice humain parfait, ce Grand Prêtre ouvrit pour les hommes la voie conduisant à la réconciliation avec Dieu, leur permettant ainsi de retrouver la paix avec Dieu. C’est là une des raisons pour lesquelles la Bible appelle “Prince de la paix” Celui qui doit porter sur ses épaules le gouvernement universel du nouvel ordre de choses promis par Dieu. En sacrifiant sa propre vie humaine parfaite, Jésus a permis à tous les hommes qui lui obéissent d’obtenir la vie éternelle. Jésus-Christ va aussi ressusciter les morts, car il affirma : “C’est moi qui suis la Résurrection et la Vie.” Il déclara encore : “Voici venir l’heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix [celle du Fils de Dieu], et ils en sortiront, ceux qui auront fait le bien ressuscitant pour la vie.” — Jean 11:25 ; 5:28, 29, NC.
57. a) Pourquoi est-ce également de bon droit que le Prince de la paix porte le nom de “Père à jamais’” ? b) Quelle question est soulevée concernant un éventuel gouvernement mondial fait par les hommes ?
57 Puisque le céleste Prince de la paix donnera à ses sujets terrestres la vie éternelle, il agira à leur égard comme un père. C’est donc à juste titre qu’il est aussi appelé “Père à jamais” ou “Père-éternel”. (Is. 9:5, NC ; Jé 9:6, NW.) Conformément à son rôle de père, il accomplira des guérisons, tout comme il le fit en tant que Fils de l’homme sur la terre, et il redonnera aux hommes obéissants une santé physique et mentale parfaite, les amenant enfin à la perfection sur une terre transformée en paradis, comparable au jardin d’Éden, le “paradis de délices”. (Gen. 2:8, Vulgate.) Quel gouvernement mondial formé par les hommes politiques de ce monde pourrait procurer de tels bienfaits aux vivants, sans parler des innombrables millions d’hommes qui sont morts avant notre époque ?
IL FAUT ENLEVER UN OBSTACLE SUPRATERRESTRE
58. a) Depuis des siècles, quel obstacle a empêché les hommes d’établir une paix universelle ? b) Un gouvernement mondial humain pourrait-il ôter cet obstacle ?
58 Depuis des millénaires, il existe un obstacle supraterrestre empêchant les hommes d’établir une paix universelle et d’éviter les guerres. Cet obstacle se compose de Satan le Diable et de ses démons. Les sages de ce monde peuvent se moquer et nier l’existence de Satan ou son ingérence dans les affaires humaines, il n’empêche que Jésus-Christ n’était pas de leur avis. Il dut résister à de réelles tentations de la part du Diable, et il appela ce dernier le “prince de ce monde”. (Jean 16:11, NC.) Que Satan le Diable soit effectivement adoré par les hommes, à leur insu, l’apôtre Paul l’atteste en le qualifiant de “dieu de ce monde”. Cela est également confirmé par le fait que Satan le Diable offrit à Jésus la position de chef d’un gouvernement mondial, à condition que Jésus se prosternât devant lui et l’adorât (II Cor. 4:4 ; Mat. 4:8-10, Jé). Satan le Diable n’agit pas seul ; à ses côtés, il y a des anges ou démons, dont nous ignorons le nombre. Le dernier livre des saintes Écritures appelle Satan le Diable “le séducteur du monde entier”. (Apoc. 12:7-9, NC.) Aucun gouvernement universel fondé par les hommes ne pourrait libérer l’humanité de l’emprise de ce dieu invisible, spirituel et supraterrestre, du prince de ce monde et de ses démons.
59, 60. a) Quelle sorte de chef du monde la situation exige-t-elle, et pourquoi le Prince de la paix remplit-il cette condition ? b) En quel “temps” vivons-nous, et que réclament les hommes ?
59 Voilà pourquoi la situation exige la présence d’un chef du monde qui soit, lui aussi, invisible, spirituel, supraterrestre et plus puissant que le “dieu” Satan le Diable et ses anges ou démons. La situation demande l’action d’un chef du monde capable de saisir ce faux dieu du monde, de l’enchaîner et de le mettre, ainsi que ses démons, hors de combat. Yahweh Dieu a pourvu à un tel chef du monde en la personne de son Fils céleste, le “Prince de la paix”. Le dernier livre de la sainte Bible, l’Apocalypse ou “Révélation de Jésus-Christ, qui Lui a été faite par Dieu pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver prochainement”, prédit que le Prince de la paix liera Satan et ses démons (Apoc. 1:1, NC). Ce livre décrit en des termes symboliques la naissance du Royaume de Dieu dans les cieux.
60 Aussitôt après cet événement merveilleux, un grand combat a lieu dans le ciel, et Satan le Diable et ses démons sont précipités sur la terre, où il ne leur reste “que peu de temps” pour déployer leurs activités iniques parmi les hommes. Satan et ses démons étant jetés sur la terre, “malheur à vous, la terre et la mer” ! (Apoc. 12:1-12, NC.) Tout homme ou femme à l’esprit tant soit peu observateur ne peut manquer de constater que la terre et la mer traversent à l’heure actuelle un temps de malheurs sans précédent, en somme le “peu de temps” prédit. À cause de cette détresse mondiale, les hommes réclament à cor et à cri l’établissement d’un gouvernement universel.
61. a) Où trouverons-nous la réponse que Jésus donna à la question relative au signe de sa venue au pouvoir ? b) À quelle époque peut-on logiquement situer “le commencement des douleurs” prédit par Jésus ?
61 Voilà dix-neuf siècles que les apôtres de Jésus lui demandèrent quel serait le signe de sa venue au pouvoir à la tête du gouvernement universel promis par Dieu. Vous pouvez lire la longue réponse de Jésus dans Matthieu chapitres vingt-quatre et vingt-cinq, Marc chapitre treize et Luc chapitre vingt et un. Jésus prédit que “le commencement des douleurs” se traduirait par une guerre internationale, “royaume contre royaume”, accompagnée de famines, d’épidémies et de tremblements de terre (Mat. 24:7, 8, NC). Est-il permis de situer “le commencement des douleurs” en 1914, année où éclata la Première Guerre mondiale, suivie d’autres fléaux et catastrophes ? Sinon, à quelle époque de l’histoire humaine faut-il chercher ce signe ? Quels autres événements doit-on attendre pour reconnaître “le commencement des douleurs” ?
62. a) Selon la prophétie de Jésus, comment pouvons-nous agir autrement que les humains qui périrent dans le déluge du temps de Noé ? b) En quoi nous faut-il dès maintenant mettre nos espoirs, et pourquoi ?
62 C’est donc l’heure d’agir avec sagesse et de reconnaître le signe nous permettant de comprendre clairement la signification des choses prédites dans la Parole prophétique de Dieu. Nous nous garderons bien d’imiter les hommes qui vécurent avant le grand déluge du temps de Noé. À leur sujet, Jésus déclara dans la même prophétie concernant “le commencement des douleurs” et les événements qui se produiraient par la suite : “Ils ne surent rien jusqu’à ce que le déluge arrivât et les emportât tous, ainsi en sera-t-il de l’avènement du Fils de l’homme.” (Mat. 24:37-39, NC). Si “le commencement des douleurs”, il y a un demi-siècle, était tellement épouvantable, que sera le paroxysme de ces douleurs, la clôture de cette période de détresse ? Il est donc grand temps que nous mettions nos espoirs dans le gouvernement mondial posé sur les épaules du Prince de la paix. Lui seul pourra nous protéger et nous sauver lors de la fin du présent système de choses qui approche. Lui seul pourra ressusciter nos chers disparus, les faire sortir de la tombe pour leur donner l’occasion de vivre sous un gouvernement parfait.
63. Qui devra céder la place au gouvernement mondial du Prince de la paix, et quand prendra fin le “peu de temps” qui reste ?
63 Les “royaumes du monde” devront céder la place au gouvernement universel du Prince de la paix. Il en est de même de Satan le Diable et de ses anges ou démons. Ces séducteurs du monde entier, ces fauteurs de guerres, de troubles et de crimes, ces auteurs de l’immoralité et des faux cultes doivent être enchaînés et incarcérés dans un abîme, loin des hommes sur la terre et privés de tout contact avec eux. L’achèvement de cette tâche surhumaine marquera la fin du “peu de temps” au sujet duquel la Bible dit : “Malheur à vous, la terre et la mer (...) !”
64. Quelle sera la durée du programme de travail de ce gouvernement universel, et pourquoi son chef n’aura-t-il pas besoin d’un successeur ?
64 Alors le gouvernement universel posé sur les épaules du Prince de la paix exercera un empire absolu sur toute la terre. Son programme de travail pour les hommes, les vivants et les morts, ne sera pas un plan quinquennal, ni un projet qui ne durera que la vie d’un dirigeant humain. Selon la Parole de Dieu, il s’agira d’un programme de travail qui durera mille ans, sans aucune intervention de la part du Diable et de ses démons (Apoc. 20:1-6). Le Prince de la paix possède maintenant la vie immortelle dans le ciel. Aussi, en tant que chef du monde, n’aura-t-il pas besoin d’un successeur. — Héb. 7:15-25.
65. a) Qui recevra les bienfaits de ce programme de travail, et qui en sera glorifié ? b) Pourquoi est-ce à juste titre que les anges chantèrent les paroles écrites dans Luc 2:14 ?
65 Revêtu de tout pouvoir dans les cieux et sur la terre, que de bienfaits ce Prince pourra prodiguer aux hommes pendant son règne millénaire avec son Église ou congrégation glorifiée ! Et que de louanges seront chantées à la gloire de Dieu, le Père de ce Prince ! Dès lors, on comprend pourquoi, lors de la naissance de ce dernier il y a dix-neuf siècles, une troupe nombreuse de l’armée céleste chanta en chœur : “Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur terre paix pour les hommes qui ont sa faveur !” (Luc 2:14, NC). La prophétie concernant la naissance, le gouvernement et les autres titres du Prince ajoute : “Étendu est l’empire dans une paix infinie.” (Is. 9:5, 6, Jé 9:6, 7, NW). L’avenir de l’humanité est donc assuré. Le zèle de Yahweh des armées fera en sorte que cette prophétie s’accomplisse.
66. Que nous faut-il rechercher dès maintenant si nous voulons connaître la paix infinie promise aux hommes qui ont la faveur de Dieu ?
66 Vous tous, pour qui l’Agneau de Dieu mourut et fut ressuscité et élevé au ciel, désirez-vous connaître cette paix infinie ? Sûrement ! Alors, recherchez dès maintenant la vie éternelle qui vous est offerte par Yahweh Dieu au moyen de son Prince de la paix et du gouvernement mondial posé sur ses épaules.
[Note]
a Encyclopédie américaine, édition de 1956, tome XIII, page 96.