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Barak juge et libérateur d’IsraëlLa Tour de Garde 1967 | 15 juin
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Ce récit inspiré présente un autre point important : il a un caractère prophétique. Comment pouvons-nous en avoir la certitude ? Parce que la défaite de Sisera et de ses forces a eu lieu dans les plaines de Méguiddo. Ce fut la première des batailles qui firent la célébrité de ce lieu, batailles qui préfiguraient la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant (Rév. 16:14-16). Ce fait fut confirmé plus tard par un psalmiste, dans une prière prophétique, “Traite-les comme (...) Sisera, comme Jabin au torrent de Kison ! Ils ont été détruits à En-Dor, ils sont devenus du fumier pour la terre.” — Ps. 83:10, 11, 19 83:9, 10, 18, NW ; Jér. 25:33.
Puisque celui qui combattra victorieusement à la bataille d’Harmaguédon, pour Jéhovah et pour son nom, sera Jésus-Christ accompagné de ses armées célestes, il s’ensuit que Barak préfigure Jésus-Christ (Rév. 2:27 ; 19:11-21). Jabin, le roi de Canaan, l’oppresseur principal d’Israël, représente fort bien Satan le Diable, le grand oppresseur du peuple de Dieu, tandis que ses agents terrestres, qui exécutent ses ordres, sont préfigurés par le général Sisera. Que dire de Jaël ? Qui représente-t-elle ?
N’étant pas Israélite, elle ne préfigure pas les Israélites spirituels, mais, la “grande foule” que l’apôtre Jean, après avoir vu les 144 000 personnes qui composent l’Israël spirituel, aperçut dans sa vision. Cette grande foule vient de toutes nations, de tous peuples et de toutes langues. Elle aussi chante les louanges de Jéhovah Dieu et prouve sa loyauté envers le Grand Barak, Jésus-Christ, et l’Israël spirituel, en considérant les agents de Satan comme morts. — Rév. 7:9-17b.
À la vérité, les choses qui ont été écrites dans le passé servent à fortifier notre foi, à nous encourager et à éclairer notre sentier. — Ps. 119:105.
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“Abba, Père”La Tour de Garde 1967 | 1er juin
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“Abba, Père”
● Marc rapporte dans son Évangile que Jésus employa le mot “Abba” dans la prière qu’il adressa à son Père, à Gethsémané, peu de temps avant sa mort. “Abba, Père, dit-il, toutes choses te sont possibles ; écarte de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.” (Marc 14:36). Voilà, adressé par un fils à son père aimant, un appel fervent, très vite suivi de l’assurance que ce fils restera obéissant quoi qu’il arrive. En araméen, le mot “abba” signifie “père” et correspond au mot hébreu ab (père), mais c’est la forme emphatique de ce terme. Les enfants employaient ce nom intime pour s’adresser à leur père. Tout en exprimant une certaine familiarité, comme c’est le cas pour le mot français “papa”, ce terme n’exclut pas la dignité qu’on attache ordinairement au mot “père”, car il est à la fois familier et respectueux. Ce terme était donc plus affectueux qu’un titre, et c’était l’un des premiers mots que prononçait un enfant lorsqu’il apprenait à parler. Ce mot apparaît deux autres fois dans la Bible, dans les épîtres de Paul : Romains 8:15 et Galates 4:6. Dans ces deux passages, le mot est employé en rapport avec les chrétiens appelés à devenir des fils de Dieu engendrés de l’esprit, et il indique l’intimité de leurs relations avec leur Père. Bien qu’ils soient “esclaves de Dieu”, ils sont néanmoins des fils dans la maison d’un Père aimant, et cette condition leur est réellement révélée par le saint esprit, ceci par l’intermédiaire de leur Seigneur Jésus. — Rom. 6:22 ; 8:15 ; Gal. 4:6.
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Un prodigeLa Tour de Garde 1967 | 1er décembre
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Un prodige
● Dans les saintes Écritures, dans II Rois 20:8-11 et Ésaïe 38:4-8, il est question d’un signe que Dieu a donné au roi Ézéchias, alors qu’il était malade, en réponse à la prière d’Ésaïe. Il s’agissait d’une ombre qui, progressivement descendue, devait revenir en arrière de dix degrés. Certains pensent que ces degrés se rapportent aux lignes soustylaires ou degrés d’un cadran solaire, instrument servant à mesurer le temps. Ils pensent qu’il n’est pas impossible que le père d’Ézéchias ait reçu de Babylone un tel cadran solaire, puisqu’à Babylone, comme en Égypte, ces cadrans solaires étaient déjà utilisés au huitième siècle avant notre ère. Toutefois, dans une discussion se rapportant à ce récit, l’historien juif Josèphe, parlant des degrés d’Achaz, dit qu’ils se trouvaient “dans sa maison”, ce qui, selon toute évidence, indiquerait qu’ils faisaient partie d’un escalier. Peut-être avait-on placé le long de l’escalier une colonne destinée à recevoir les rayons du soleil, et l’ombre qu’elle projetait sur les marches, descendant graduellement, servait-elle à mesurer le temps. Ce miracle eut un grand retentissement ; en effet, selon II Chroniques 32:24, 31, des messagers furent envoyés de Babylone à Jérusalem pour s’enquérir sur le prodige qui avait eu lieu dans le pays”. Ce signe donnait à Ézéchias l’assurance qu’il guérirait, que Jéhovah prolongerait sa vie de quinze années et que Jérusalem serait délivrée de la main du roi d’Assyrie. Les choses se sont passées précisément comme cela avait été annoncé.
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