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Les jours de la chrétienté sont comptés« Les nations sauront que je suis Jéhovah. » Comment ?
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22. Quel rapport existait entre les quarante jours de la “faute” du royaume de Juda et les 390 jours de celle du royaume d’Israël, aussi quand prirent fin les quarante années de Juda et les 390 années d’Israël?
22 En revanche, dans l’accomplissement sur l’antique ville de Jérusalem, les quarante jours de la “faute” de la “maison de Juda” devaient correspondre aux quarante derniers jours des trois cent quatre-vingt-dix jours de la “faute” de la “maison d’Israël”. L’unité de mesure que Jéhovah donna à Ézéchiel était “un jour pour une année”, accentuée par une répétition. C’est l’unité de temps que Jéhovah employa lorsqu’il fit errer dans le désert les Israélites rebelles pendant quarante années après leur sortie d’Égypte (Nombres 14:34). Ainsi, cette unité de temps mentionnée d’abord en 1512 avant notre ère était vieille de 899 ans lorsque Jéhovah l’utilisa en parlant à Ézéchiel. Il s’ensuit que les quarante années de la “faute” de la “maison de Juda” devaient correspondre aux quarante dernières années de la période de 390 années de la “faute” de la “maison d’Israël”. Les quarante dernières années de cette période commencèrent en l’an 647 (350 ans après 997). Elles prirent donc fin en 607 avant notre ère. Les deux périodes, l’une sensiblement plus longue que l’autre, devaient aboutir à la même date, car l’antique ville de Jérusalem ne fut détruite qu’une seule fois, à savoir en l’an 607.
23, 24. Qu’est-ce qui marqua le début des quarante années de la “faute” de Juda, et comment les passages de II Rois 24:3, 4 et 21:16 indiquent-ils pourquoi elles commencèrent alors, bien que Josias ait rétabli le culte pur?
23 À présent une question se pose: Le commencement de ces quarante années de la “faute de la maison de Juda” fut-il marqué par un événement permettant de compter les années d’une “faute” religieuse? Oui, le début de cette période correspond à la treizième année du règne du bon roi Josias de Jérusalem, année où Jéhovah établit Jérémie, fils du prêtre Hilkiah, comme prophète au pays de Juda (Jérémie 1:1-3; 25:3). Pourtant, le bon roi Josias ne rétablissait-il pas alors le culte pur de Jéhovah dans tout le pays de Juda? Dès lors, pourquoi Jéhovah commença-t-il à compter la “faute” de la “maison de Juda” à partir de cette année-là? Ce fut à cause des péchés du roi Manassé, grand-père du roi Josias, péchés si nombreux et révoltants que Jéhovah ne pouvait les oublier. Il avait encore des comptes à demander à Jérusalem, ville sanglante et idolâtre. Nous lisons:
24 “Ce fut uniquement sur l’ordre de Jéhovah que cela se produisit contre Juda, pour l’ôter de sa vue, à cause des péchés de Manassé, selon tout ce qu’il avait fait; et aussi à cause du sang innocent qu’il avait versé, de sorte qu’il avait rempli Jérusalem de sang innocent, et Jéhovah ne consentit pas à accorder le pardon.” — II Rois 24:3, 4; 21:16.
25. Comment le passage de II Rois 23:25-27 montre-t-il que, malgré les efforts louables du roi Josias, Jéhovah allait encore demander des comptes à Jérusalem?
25 Certes, le roi Josias fit des efforts louables pour faire observer la loi de Jéhovah en Juda et à Jérusalem. Nous lisons cependant: “Et il n’y eut pas avant lui de roi qui, comme lui, revint à Jéhovah de tout son cœur, et de toute son âme, et de toute sa force vitale, suivant toute la loi de Moïse; et après lui il ne s’en est pas levé un comme lui. Néanmoins, Jéhovah ne revint pas du grand embrasement de sa colère, dont sa colère s’était embrasée contre Juda, par suite de toutes les choses irritantes par lesquelles Manassé leur avait fait causer de l’irritation. Mais Jéhovah dit: ‘Même Juda, je l’ôterai de ma vue, comme j’ai ôté Israël; et, à coup sûr, je rejetterai cette ville que j’ai choisie, oui, Jérusalem, et la maison [temple] dont j’ai dit: “Là restera mon nom.”’” — II Rois 23:25-27.
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Les jours de la chrétienté sont comptés« Les nations sauront que je suis Jéhovah. » Comment ?
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27. Si les quarante années avaient commencé lorsque le roi Manassé fut emmené captif à Babylone, pourquoi cette période aurait-elle pu prendre fin pendant le règne de Josias, mais pourquoi ne convenait-il pas que les choses se passent ainsi?
27 En 647, dans la treizième année du règne de Josias, Jéhovah suscita Jérémie, fils du prêtre Hilkiah, comme prophète. Par la bouche de Jérémie, Jéhovah fit connaître clairement sa décision irrévocable de réduire complètement en désolation Juda et Jérusalem (Jérémie 19:1-5; 25:1-11). C’est donc en cette treizième année du règne de Josias que Jéhovah commença à compter les quarante années au bout desquelles la “faute de la maison de Juda” devait être réparée. Cette période de quarante années se termina en 607, soit vingt et une années après la mort du roi Josias. Si cette période avait commencé pendant le règne du grand-père de celui-ci, le roi Manassé, par exemple à partir du moment où ce roi fut emmené captif à Babylone par le roi d’Assyrie, alors les quarante années auraient pu prendre fin pendant le règne du roi Josias. En effet, le règne de Manassé dura cinquante-cinq ans, celui de son fils Amon deux ans, et celui du roi Josias, trente et un ans (II Chroniques 33:10 à 34:2, 34:19-28). Puisque Josias fut un bon roi d’un bout à l’autre de son règne, Dieu ne permit pas que le malheur annoncé pour la fin des quarante années vienne pendant sa vie. — II Rois 22:11-20; II Chroniques 34:14-33.
28. Quel malheur nous intéresse aujourd’hui, et par rapport à l’idolâtrie et à l’effusion de sang, comment l’antitype moderne correspond-il à l’antique Jérusalem?
28 Mais nous nous intéressons particulièrement aujourd’hui à l’accomplissement du malheur qui doit s’abattre sur l’antitype moderne de Jérusalem et de Juda idolâtres et sanglants; à savoir la chrétienté. Tout comme son type de l’Antiquité, la chrétienté est remplie d’idoles, d’images, de statues et d’emblèmes nationalistes auxquels les gens vouent un culte idolâtrique. Tout autant que Jérusalem, la chrétienté est remplie “d’un bout à l’autre” de “sang innocent en très grande quantité”. (II Rois 21:16.) Dès le début, la chrétienté a été souillée de sang. Après que l’empereur romain Constantin le Grand eut accepté le christianisme de son époque, en l’adoptant comme religion d’État, oui, après qu’il eut présidé au concile religieux de Nicée, il fit mourir son fils aîné ainsi que sa femme Fausta. On voit donc que les fondements mêmes de la chrétienté ont été souillés de sang. — Encyclopédie britannique, onzième édition, tome VI, page 989, paragraphe 4.
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