Jéhovah Dieu écoute les prières
1. Comment David, lorsqu’il était un jeune homme, démontra-t-il sa foi et son attachement à Jéhovah ?
DAVID était un homme de foi qui cherchait sincèrement Dieu, ce qui lui valut de grandes récompenses. Alors qu’il était un jeune homme, il fut oint par Samuel, envoyé par Dieu, pour être le futur roi d’Israël, car il était pour Jéhovah “un homme selon son cœur”. Un peu plus tard, lors de son célèbre combat contre Goliath, le géant philistin, David fit voir en pleine action sa foi solide et son attachement à Jéhovah. Auparavant, alors qu’il était berger, il avait manifesté le même état d’esprit en tuant un lion et un ours, afin de libérer de la gueule de ces bêtes sauvages les brebis de son père. David avait donc d’excellents antécédents qui peuvent nous apprendre beaucoup. — I Sam. 13:14 ; 16:11-13 ; 17:34-36, 45-47.
2. Une fois intronisé dans Sion, que fit David, et pourquoi ?
2 Quand David devint finalement roi et prit Jérusalem des mains des Jébusiens, plus particulièrement “la forteresse de Sion”, il établit son trône dans cette ville. À la première occasion, David amena l’arche sacrée à Sion au milieu de grandes réjouissances. Il reconnaissait qu’elle symbolisait la présence de Jéhovah et qu’elle était “l’arche de Dieu, sur laquelle est invoqué le nom de Jéhovah des armées qui est assis entre les Chérubins”. — II Sam. 5:5-7 ; 6:2, AC.
3. Quel autre pas David voulait-il faire, mais put-il l’accomplir ?
3 Cependant, David n’était pas satisfait. Plus tard, il déclara : “J’avais l’intention de bâtir une maison de repos pour l’arche de l’alliance de Jéhovah et pour le marchepied de notre Dieu.” Bien qu’il ne permît pas à David lui-même de construire cette maison ou temple, parce qu’il avait répandu beaucoup de sang lors des guerres, Jéhovah l’autorisa néanmoins à faire beaucoup en vue de la réalisation de ce désir cher à son cœur. Comme préparatifs, il rassembla une très grande quantité de matériaux nécessaires à cette construction, dont certains lui coûtèrent un grand prix. Il dit : “J’ai mis toutes mes forces à préparer pour la maison de mon Dieu de l’or (...), de l’argent (...). Je donne à la maison de mon Dieu l’or et l’argent que je possède en propre, outre tout ce que j’ai préparé pour la maison du sanctuaire.” — I Chron. 28:2, 3, AC ; 29:2, 3.
4. Quelle ressemblance y a-t-il entre la prière de David et le “Notre Père” ?
4 Enfin, dans une prière qu’il prononça devant toute la congrégation, David bénit Jéhovah par des paroles très dignes et pleines de respect. Il est très intéressant de remarquer la ressemblance étroite entre ses pensées et les points principaux de la prière connue sous le nom de “Notre Père”. (Mat. 6:9-13.) En premier lieu, David exalte et sanctifie le nom de Dieu, lui attribuant “la grandeur, la force, la magnificence, la splendeur et la gloire” et disant : “Nous vous louons et nous célébrons votre nom glorieux.” Mettant l’accent sur l’importance du Royaume de Dieu et sur l’accomplissement de sa volonté dans les cieux et sur la terre, il pria en ces termes : “Tout ce qui est au ciel et sur la terre vous appartient ; à vous, Jéhovah, la royauté ; vous êtes souverainement élevé au-dessus de tout. (...) C’est vous qui dominez sur tout.” De même que dans le “Notre Père” on trouve ensuite des requêtes pour satisfaire certains besoins ainsi que la demande du pardon des péchés, de même David poursuit en reconnaissant que tout le peuple et lui dépendent entièrement de Jéhovah et qu’ils ne méritent rien. Enfin, David révèle le fond de sa pensée, un esprit de dévouement et d’attachement entier, par ces mots : “Jéhovah, notre Dieu, toutes ces richesses que nous avons préparées pour vous bâtir une maison à votre saint nom, c’est de votre main qu’elles viennent, et c’est à vous que tout appartient.” — I Chron. 29:10-16, AC.
5. De quelle façon le Psaume 122 montre-t-il l’importance que David attachait à la maison et à la ville de Dieu ?
5 La maison et la ville de Dieu occupaient manifestement la place la plus importante dans les pensées de David et la plus chère dans son cœur. En outre, son attachement profond à ces choses aida grandement David et le guida dans ses prières. Nous en trouvons un bon exemple au Psaume 122 que nous vous recommandons de lire. Chacune de ses lignes exprime son ardent désir d’adorer Dieu en compagnie d’autres Israélites et de “louer le nom de Jéhovah” à la maison de Dieu située dans “tes portes, Jérusalem ! (...) une ville où tout se tient ensemble.” Il demande particulièrement au peuple de prier pour la paix de Jérusalem. Pour quelle raison ? D’une part, dit-il, “à cause de mes frères et de mes amis, je demande pour toi la paix”, et d’autre part, ce qui est plus important, “à cause de la maison de Jéhovah, notre Dieu, je désire pour toi le bonheur”.
6. À propos de la recherche de Dieu par la prière, que montre le Psaume 65 ?
6 En rapport avec cette question, voyons également les paroles de David rapportées au Psaume 65. Soulignant les aspects contrastants du culte, David prie ainsi : “Avec confiance, ô Dieu ! on te louera dans Sion, et l’on accomplira les vœux qu’on t’a faits.” Puis il dit : “Ô toi, qui écoutes la prière ! Tous les hommes viendront à toi.” Cela signifie-t-il que nous pouvons nous approcher de Dieu sans remplir certaines conditions et le trouver n’importe où, comme certains le croient ? Absolument pas. Remarquez ce que David déclara ensuite sous inspiration : “Heureux celui que tu choisis et que tu admets en ta présence, pour qu’il habite dans tes parvis ! Nous nous rassasierons du bonheur de ta maison, de la sainteté de ton temple.” — Ps. 65:2-5 65:1-4, NW.
7. Quelle est l’étendue de l’invitation de la Parole de Dieu à s’approcher de lui ?
7 Toutefois, nous notons que David ne dit pas que seul son peuple, les Israélites, pouvait s’approcher de Dieu. Il dit bien à Jéhovah : “Ô toi, qui écoutes la prière ! Tous les hommes viendront à toi.” Ces paroles renferment une invitation bienveillante. En harmonie avec cela, la déclaration suivante rapportée par Ésaïe est claire et attrayante : “Et les fils de l’étranger qui se sont attachés à Jéhovah pour le servir et pour aimer son nom, afin d’être ses serviteurs, (...) je les amènerai à ma montagne sainte [Sion] et je les réjouirai dans ma maison de prière ; (...) car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples.” — Is. 56:6, 7, AC ; voir aussi II Chroniques 6:32, 33.
8. De quelle manière Jéhovah a-t-il fait preuve de miséricorde, d’abord à l’égard de l’Israël spirituel, puis envers de nombreux ‘étrangers’ ?
8 Vous considérez-vous comme l’un de ces ‘étrangers’, c’est-à-dire différent de l’Israélite spirituel qui a l’espérance céleste, mais vous réjouissant néanmoins de pouvoir connaître Dieu, l’aimer et le servir ? Avez-vous répondu à l’invitation de vous joindre aux autres adorateurs sincères et de venir à la maison de prière de Jéhovah ? Même les membres de l’Israël spirituel ont dû être rassemblés de cette manière, car durant la Première Guerre mondiale, ils ont encouru la colère de Jéhovah et connu la maladie et la dispersion. Toutefois, dans sa grande miséricorde, Jéhovah les a restaurés dans sa faveur, en même temps qu’il ouvrait la voie permettant à une grande foule de “brebis” d’être rassemblées en union étroite avec le reste de l’Israël spirituel. La suite de la prophétie d’Isaïe confirme clairement cette pensée en ces termes : “Parole du Seigneur, de Jéhovah, qui rassemble les exilés d’Israël : J’en recueillerai encore d’autres vers lui avec ceux qui sont déjà rassemblés. — Is. 56:8, AC ; voir aussi Isaïe 12:1, AC ; Révélation 7:13-15.
9. Qui en premier a donné à David la connaissance exacte relative à Dieu, et avec quel résultat ?
9 Quand on considère les psaumes écrits par David, il est tout à fait évident qu’il savait comment prier. Qui le lui avait appris ? Il accepta sans doute l’instruction et l’éducation données par ses parents. Ceux-ci avaient obéi au commandement transmis par Moïse qui ordonnait à tout Israélite : “Tu aimeras Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants”, et ceci en tout temps (Deut. 6:4-7, AC). Ainsi, David apprit à reconnaître et à remplir les conditions fondamentales consistant en premier lieu à absorber la connaissance exacte venant d’une source digne de confiance, la Parole écrite de Dieu. S’étant laissé enseigner et ayant développé une bonne disposition de cœur, sa foi fut fortifiée par cette connaissance et cette intelligence ; comme nous l’avons vu, il fut prompt à manifester cette qualité dès sa jeunesse. Non seulement il cultiva la foi, mais également un amour profond et une loyauté solide pour Jéhovah, qualités que rien ne put détruire, bien qu’à une ou deux reprises il ait gravement péché.
10. Une conduite semblable à celle de David est-elle possible et nécessaire à notre époque, et quelle question se pose alors ?
10 Peut-être n’avez-vous pas bénéficié des mêmes avantages que David dès sa prime jeunesse, mais il n’y a pas d’autre moyen. Il n’y a pas de raccourci. Vous pouvez commencer par absorber la connaissance exacte et acquérir une bonne intelligence de la volonté et des desseins de Dieu, tels qu’ils sont révélés dans sa Parole. Il est possible de demeurer dans cette voie. Vous pouvez continuer de rechercher et de creuser comme vous le feriez pour trouver un trésor, et d’édifier un fondement toujours plus large et plus profond (Prov. 2:1-9). L’acquisition de la connaissance et de l’intelligence doit nous inciter à l’action et nous permettre de manifester une foi solide et un amour profond pour Jéhovah, ce qui nous conduira à l’offrande de notre personne. Cela est possible. C’est ce qu’ont fait des hommes dès les temps anciens, Abel le premier. C’est ce que font de nos jours des hommes, des femmes et des jeunes gens qui ont des personnalités et des genres de vie différents, certains d’entre eux ayant connu la pauvreté et les difficultés. Évidemment, nous avons tous besoin de beaucoup d’aide et d’encouragement ainsi que d’apprendre à prier. Toutefois, à l’exemple de David, nous pouvons recevoir une grande aide en demeurant étroitement unis avec la ville et la maison de Dieu. Mais où peut-on les trouver de nos jours ? S’agit-il d’une ville et d’une maison proprement dites ?
LA VILLE ET LA MAISON DE DIEU À NOTRE ÉPOQUE
11. a) En quel sens la Loi était-elle une “ombre des bonnes choses à venir” ? b) En quels termes Paul parle-t-il de la maison spirituelle de Dieu et comment l’identifie-t-il ?
11 La Parole de Dieu donne une réponse claire et encourageante à ces questions. Elle nous montre que ces choses, utilisées par Dieu dans ses rapports avec l’ancien Israël, étaient des images de choses plus excellentes inaugurées avec Jésus-Christ, le Grand David. Paul déclare que la Loi tout entière, donnée par l’entremise de Moïse, était “l’ombre des bonnes choses à venir”. Lorsque Jésus-Christ est venu, il a mis fin à cette disposition typique, la “clouant au poteau de torture” symboliquement parlant. Par l’intermédiaire de Jésus, Jéhovah établit quelque chose de meilleur et fit de lui le “médiateur d’une nouvelle alliance” dans le but de former un peuple nouveau, l’Israël spirituel, la congrégation chrétienne. Aujourd’hui encore, il existe sur la terre un reste de ce peuple, lequel constitue le noyau de l’organisation des témoins de Jéhovah. C’est ce peuple, oint de l’esprit saint de Dieu et ayant l’espérance céleste, qui accomplit l’image prophétique de la ville et de la maison, ou temple, de Dieu. Écrivant aux chrétiens d’Éphèse, Paul employa ces deux images et dit : “Vous êtes concitoyens des saints et membres de la maison de Dieu.” Après avoir mentionné les apôtres et Jésus-Christ, “la pierre angulaire de fondement”, il continue : “C’est en union avec lui que tout l’édifice, étant harmonieusement assemblé, grandit pour être un saint temple pour Jéhovah. C’est en union avec lui que, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble comme un lieu pour que Dieu y habite par l’esprit.” C’est là une conception élevée, mais profonde, des relations étroites qui unissent Jéhovah et la congrégation chrétienne, ou classe du temple, tout entière. — Héb. 9:15 ; 10:1 ; Col. 2:14 ; Éph. 2:19-22.
12. Selon le Psaume 132, où Jéhovah aime-t-il résider, et quel encouragement cela nous donne-t-il ?
12 Cependant, ce n’était pas la première fois qu’une telle pensée était exprimée. Lorsque Paul écrivit ces paroles, il avait vraisemblablement présent à l’esprit ce qu’avait écrit sous inspiration et dans une forme poétique un psalmiste dans le Psaume 132, intitulé “Cantique des montées”. Tout d’abord, il fait part de sa détermination de ne prendre aucun repos “jusqu’à ce que j’ai trouvé un lieu pour Jéhovah, une demeure pour le Fort de Jacob”. Il décrit la procession triomphale qui accompagna la venue de l’arche à Sion, puis il dit : “Lève-toi, Jéhovah, viens au lieu de ton repos, toi et l’arche de ta majesté.” Il nous révèle ensuite quelles sont les pensées de Jéhovah concernant cette ville et cette maison qu’il a choisies : “Car Jéhovah a choisi Sion, il l’a désirée pour sa demeure. ‘C’est le lieu de mon repos pour toujours ; j’y habiterai, car je l’ai désirée.’” (Ps. 132:1-5, 8, 13, 14, AC). Puisque telle est la pensée de Jéhovah ne pouvons-nous pas affirmer que quiconque fréquente sincèrement ce lieu n’aura aucune difficulté à prier Dieu et à être en communion avec lui ?
13. De quelle façon Paul compare-t-il la congrégation chrétienne à un homme adulte ?
13 Aux jours de Paul, on pouvait discerner clairement cette classe du temple dans les différentes congrégations chrétiennes. À notre époque, on la distingue plus clairement encore, notamment depuis 1919, alors que se réalisent de nombreuses paraboles prophétiques de Jésus, telles que le ramassage du ‘blé dans le magasin’ et des ‘poissons de qualité dans des récipients’. (Mat. 13:30, 48 ; 24:31.) L’apôtre Paul voyait le temps où la congrégation chrétienne atteindrait la maturité, “à l’état d’homme adulte, à la mesure du développement qui appartient à la plénitude du Christ”. Il explique comment cette croissance et ces excellentes relations sont préservées d’abord grâce à “chaque jointure qui donne ce qui est nécessaire”, puis “selon le fonctionnement de chaque membre respectif dans la mesure voulue”, tout cela contribuant “à la croissance du corps pour sa propre édification dans l’amour”. — Éph. 4:13-16.
14. De quelle manière les témoins de Jéhovah de notre époque remplissent-ils les conditions dont parle Paul ?
14 On trouve aujourd’hui ces conditions saines et heureuses au sein de la grande famille des témoins de Jéhovah. Tous sont voués à Dieu, comme le montrent le fait que, conformément aux Écritures, ils ont été baptisés, ainsi que leur conduite depuis ce moment-là. Ils remplissent les conditions de base requises consistant à absorber la connaissance exacte par une étude régulière de la Bible et à augmenter leur foi et leur attachement à Jéhovah. Bien que seule une minorité, un reste, ait l’espérance céleste, tous les témoins du monde entier sont néanmoins ‘harmonieusement assemblés et amenés à coopérer’ par les jointures principales, ou membres, que sont ceux nommés à une position de surveillance. Cependant, comme le dit Paul, la croissance est également assurée par “chaque membre respectif dans la mesure voulue”, chacun jouant son rôle, qu’il soit jeune ou âgé, homme ou femme ; certains commencent avec une faible mesure alors que d’autres ont une grande mesure de responsabilité. Auparavant, dans cette même lettre, Paul avait déclaré que le bon plaisir de Dieu était, “à la pleine limite des temps fixés, (...) de rassembler de nouveau toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre”. Ce rassemblement de chrétiens en union étroite est conforme à la volonté de Dieu, et tout l’honneur doit lui en être attribué. C’est “Dieu qui le fait croître”. — Éph. 4:16 ; 1:9, 10 ; I Cor. 3:7.
APPRENDS-NOUS À PRIER
15. a) Quelle fréquentation devons-nous rechercher, et pourquoi ? b) Lorsqu’un de ses disciples demanda à Jésus de leur apprendre à prier, que lui répondit-il ?
15 De ce fait, n’est-il pas raisonnable de conclure que sur le plan individuel nous serons grandement aidés à entretenir des relations personnelles avec Jéhovah et à demeurer en communion avec lui par la prière si nous fréquentons étroitement ce corps d’adorateurs voués à Jéhovah, au milieu desquels il réside ? Ceux-ci considéreront comme un privilège et un plaisir réels de vous encourager et de vous aider dans cette partie précieuse et indispensable de votre vie de chrétien. Lorsqu’un disciple demanda à Jésus : “Seigneur, apprends-nous à prier”, il lui répondit aussitôt en lui donnant une prière modèle. Ensuite, il continua par une illustration mettant en évidence la nécessité de persévérer dans la prière. Cela ne signifiait pas que le Père céleste était lent à écouter et à répondre, car Jésus conclut en disant que si des parents imparfaits et pécheurs ‘savent donner ce qui est bon à leurs enfants, combien plus le Père au ciel donnera-t-il l’esprit saint à ceux qui le lui demandent’. — Luc 11:1-13.
16. Comment les témoins de Jéhovah suivent-ils l’exemple de Jésus dans ce domaine, et sur quoi repose leur unité ?
16 De même, en tant que disciples de Jésus, les témoins de Jéhovah feront joyeusement tout ce qui est possible dans ce domaine, tant par une instruction directe basée sur la Parole de Dieu, que par l’exemple. Lorsqu’ils rencontrent une personne qui montre de l’intérêt pour la Bible, ils s’efforcent de prendre des dispositions pour étudier régulièrement la Bible avec elle, à son domicile, et, chaque fois que c’est possible, cette étude est commencée et terminée par la prière. Toutes leurs réunions, sauf celles qui sont publiques, comportent des prières auxquelles participent sincèrement tous les assistants. En fréquentant ces réunions et en participant à l’esprit de celles-ci, vous vous trouverez dans une atmosphère favorable à la prière. Nous ne voulons pas dire qu’il est fait appel aux émotions, mais plutôt que tous les assistants sont réunis à la table de Jéhovah pour recevoir une nourriture spirituelle édifiante venant de sa Parole. Ils sont également unis dans leur attachement à Jéhovah et au service des intérêts de son Royaume, ainsi que dans l’amour sincère, chaleureux et généreux de l’un pour l’autre. Naturellement, dans de telles circonstances vous pouvez être très ému, mais la sensibilité par elle-même n’est ni le critère ni le principal objectif à atteindre. — Mat. 18:20.
17. Comment une aide est-elle donnée pour résoudre nos problèmes personnels ?
17 De plus, vous serez aidé dans d’autres aspects plus personnels de la prière, tels que les choses que vous pouvez inclure dans vos requêtes, vos louanges et vos actions de grâces. Des problèmes peuvent surgir dans votre vie, comme cela arrive dans la vie de tous ceux qui s’efforcent d’être de véritables chrétiens. Quelle que soit leur complexité, vous vous rendrez compte que vous serez aidé à connaître le point de vue de Dieu les concernant. Vous apprendrez à mettre en pratique l’excellente exhortation suivante de l’apôtre : “N’ayez souci de rien, mais en toutes choses, par la prière et les supplications avec actions de grâces, que vos requêtes soient exposées à Dieu ; et la paix de Dieu qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et vos facultés mentales par le moyen de Christ Jésus.” — Phil. 4:6, 7.
18. Comment ceux qui cherchent sincèrement à s’approcher de Dieu peuvent-ils être aidés, et sur quelle base biblique ?
18 Nous pourrions évidemment nous étendre sur de nombreux autres détails, mais notre révision de ce sujet sur la prière a pour but principal de montrer, à l’aide des Écritures, aux chercheurs sincères où ils peuvent trouver Dieu et comment il leur est possible de s’approcher de lui par le seul et unique canal, Jésus-Christ. Concernant ce dernier, Paul déclara : “Car nous n’avons pas un grand prêtre qui est incapable de compatir à nos faiblesses, mais quelqu’un qui a été éprouvé à tous égards comme nous-mêmes, mais sans péché. Approchons-nous donc avec franc-parler du trône de la bonté imméritée, afin d’obtenir miséricorde et trouver bonté imméritée, pour une aide en temps opportun.” — Héb. 4:15, 16 ; Jean 14:13, 14.
L’UNION ÉTROITE ILLUSTRÉE PAR DEUX IMAGES
19, 20. a) Sur le plan collectif, de quelle union peut-on jouir, et quelle question cela soulève-t-il ? Quelle chose remarquable Jean vit-il en vision, et avec quel effet ? c) Comment cette union est-elle mise en évidence ?
19 De façon remarquable, les Écritures soulignent l’importance d’une union étroite. Afin de vous encourager, nous allons examiner deux images de cette union, sous les deux aspects collectif et individuel.
20 Comme nous l’avons déjà dit, il existe encore sur la terre un reste des membres de la classe du temple “édifiés ensemble comme un lieu pour que Dieu y habite par l’esprit”, et de ce fait il est encore possible à une “grande foule” d’“autres brebis” d’être en relation fraternelle étroite avec cette classe (Éph. 2:22 ; Rév. 7:9, 15 ; Jean 10:16). Certains peuvent soulever cette question : Cette bénédiction sera-t-elle perdue lorsque tous les membres de la classe du temple seront finalement réunis après Harmaguédon avec Jésus-Christ sur son trône céleste ? Si l’on en juge par ce que Jean vit en vision la réponse est non. Il admira et décrivit ‘la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, descendue du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux’. Voilà qui défie l’imagination ! Non seulement les dimensions de la ville sont de loin supérieures à ce que nous avons pu voir, 600 kilomètres dans chacune des directions, soit en longueur, en largeur et en hauteur ; mais, de plus, la ville entière est représentée descendant du ciel. Cela ne veut pas dire que le gouvernement céleste descend réellement sur la terre, mais plutôt qu’il dirige son attention et ses actions vers notre planète. Quelle en est la conséquence pour celle-ci ? Elle a été révélée à Jean en ces termes : “Voici, la tente de Dieu est avec le genre humain, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux.” (Rév. 21:2, 3, 16). On ne pourrait trouver les mots pour décrire une union plus étroite. Si vous résidez avec quelqu’un, cela veut dire que vous vivez dans la même maison que lui, n’est-ce pas ? Voilà l’image. Elle procure la joie et le réconfort à ceux qui sont en harmonie avec ce gouvernement céleste et leur fait comprendre la signification de sa proximité. Remarquez également que chaque fois que Jean se réfère à cette ville, il parle sous inspiration de sa descente. Il la mentionne par trois fois, la première lorsqu’il rapporte la promesse faite à “celui qui vaincra” dans la congrégation de Philadelphie ; il dit : “J’écrirai sur lui (...) le nom de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu.” (Rév. 3:12 ; 21:2, 10). Cette déclaration précède le message adressé à la congrégation de Laodicée, dans lequel nous trouvons notre deuxième image. Cette dernière est personnelle et se réfère non pas à la maison de Dieu, mais à la vôtre.
21. a) Quel conseil et quelle image Jésus donna-t-il dans Révélation 3:19, 20 ? b) Quels bienfaits recevrions-nous en répondant aux coups frappés à la porte ?
21 Cette congrégation connaissait une triste situation. Tiède, elle était sur le point d’être vomie de la bouche du Seigneur. Cependant, chaque membre de cette congrégation disposé à écouter reçoit, sur un ton amical, l’avertissement et conseil suivant : “Tous ceux pour qui j’ai de l’affection, je les reprends et je les discipline. Sois donc zélé et repens-toi.” Remarquez ce que Jésus ajoute : “Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai dans sa maison et je prendrai le repas du soir avec lui et lui avec moi.” (Rév. 3:19, 20). Il ne vous dit pas de venir et de frapper à la porte de sa maison, ce qui vous amènerait à vous demander la raison de cette convocation. Par une image, il se représente plutôt en train de frapper à votre porte. Quelle merveilleuse illustration ! Imaginez-vous dans votre maison, prêt à prendre votre repas du soir. Soudain, vous entendez frapper et une voix vous apprend qui est à la porte. Le Seigneur ! Évidemment, vous l’inviteriez aussitôt à entrer. Point ne serait besoin de vous inquiéter de ce qu’il y a dans le garde-manger, car vous sauriez très bien qu’il n’est pas venu pour manger jusqu’à votre dernier sou. Le but de sa visite serait plutôt de vous faire profiter d’un repas spirituel, riche et édifiant, et d’une communion très précieuse avec lui dans l’intimité d’une amitié personnelle. N’est-ce pas ce qu’a fait Jésus lorsque, sur la terre, il fut invité à prendre un repas du soir, chez Lazare et ses sœurs par exemple ? — Luc 10:38-42.
22. Dans quel sens l’offrande de soi implique-t-elle une double invitation, et quelles bénédictions en résultent ?
22 Entre autres choses, cette image montre que l’offrande de soi implique une double invitation. Tout d’abord, Jéhovah, par l’entremise de Jésus-Christ, vous invite à faire l’offrande totale et inconditionnelle de votre personne. Deuxièmement, parlant en son nom et en celui de son Père, Jésus-Christ vous demande de l’inviter à entrer dans votre maison, dans votre esprit, votre cœur et votre vie entière. Dans quel dessein ? Il désire que vous le laissiez vous parler dans le calme de votre esprit et de votre cœur. Comment cela ? Par le moyen de la Parole de son Père et de son organisation, dans les réunions et par la fréquentation de son peuple. Cela veut dire que si vous écoutez attentivement, vous recevrez une large part de l’esprit de Jéhovah. Dans de telles conditions, il est certain qu’aucune barrière ni aucune difficulté ne viendra gêner vos prières et vos relations amicales avec vos frères et vos sœurs lors des réunions.
23. Quelle excellente leçon d’humilité trouve-t-on ici en rapport avec l’œuvre de berger ?
23 De plus, nous trouvons là une grande leçon de véritable humilité. Même le Seigneur qui se tient debout ne demande pas à entrer en disant : Allons, ouvre ! Il se représente plutôt en train de frapper et attendant patiemment pour voir si vous voulez bien l’écouter et répondre. Quand il était sur la terre, Jésus déclara qu’il était “de disposition douce et humble de cœur”. Il l’est toujours et sous ce rapport il nous donne l’exemple. De nos jours, on met beaucoup l’accent sur l’œuvre de berger accomplie essentiellement par les serviteurs et les surveillants nommés dans les congrégations des témoins de Jéhovah. Ils ont pour devoir de visiter toutes les petites brebis de Jéhovah et de veiller plus particulièrement sur celles qui sont devenues malades ou qui se sont égarées. En faisant ces visites, les serviteurs doivent veiller attentivement à avoir les mêmes mobiles et le même état d’esprit humble et amical que ceux illustrés par Jésus dans son image. — Mat. 11:29 ; 18:12-14 ; Héb. 13:8.
24. Comment cette leçon s’applique-t-elle à tous les témoins de Jéhovah ?
24 Cependant, tous les témoins de Jéhovah peuvent prendre à cœur cette leçon. Toute notre activité consistant à visiter nos semblables, à partir de la première visite et après, revient à faire une œuvre de berger. Nous recherchons les brebis. À proprement parler, ‘nous nous tenons à la porte et nous frappons’. Effectivement, nous sommes conscients de notre obligation de continuer de visiter les gens ; mais si un grand nombre d’entre eux ne répondent pas et ne se montrent pas des brebis, nous ne devons jamais, au sens propre comme au sens figuré, mettre le pied devant la porte et insister pour donner à tout prix notre message. Nous ne pouvons exiger qu’ils nous écoutent ou nous fassent entrer, mais nous devons leur faire savoir qui nous sommes et leur montrer, avec sincérité, amabilité et “avec une humeur douce et un profond respect”, que nos mobiles sont bons. — Rév. 3:20 ; I Pierre 3:15.
25. De quelle autre façon la véritable humilité nous sera-t-elle d’une grande aide ?
25 Enfin, cette leçon d’humilité nous aidera beaucoup à prier celui ‘qui écoute la prière’. En tout temps, un esprit et un cœur vraiment humbles nous permettront de nous ‘approcher avec franc-parler du trône de la bonté imméritée’, avec l’assurance d’être écoutés et de trouver bonté imméritée et une aide en temps opportun. — Héb. 4:16.