Les fêtes célébrées à la louange de Jéhovah
“Les fêtes périodiques de Jéhovah que vous devriez publier sont de saints rassemblements.” — Lév. 23:2, NW.
1. Quand les fêtes sont-elles des occasions de joie ? Citez quelques fêtes juives.
LES fêtes sont des occasions de joie, car dans Deutéronome 16:14 nous lisons : “Tu te réjouiras à cette fête.” Cela est particulièrement vrai lorsqu’une fête est célébrée à la louange de Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant. En 1513 avant notre ère, quand Jéhovah organisa son peuple pour en faire une nation, il institua de nombreuses fêtes. Elles sont énumérées dans Lévitique chapitre 23. Le septième jour de chaque semaine était un sabbat, un jour de repos complet, ‘un saint rassemblement’. La Pâque avait lieu le 14 nisan, et elle était suivie de la fête des Pains sans levain qui durait sept jours. Le cinquantième jour à compter du 16 nisan, on offrait les prémices de la moisson ; c’était la fête des Semaines, connue également sous le nom de Pentecôte. La fête des Trompettes avait lieu le premier jour du septième mois. Le dixième jour de ce même mois, le peuple célébrait le grand jour des Propitiations. Le cycle des fêtes se terminait par la plus joyeuse de toutes, la fête des Huttes, laquelle se déroulait du quinzième au vingt et unième jour du septième mois, avec un saint rassemblement final le vingt-deuxième jour. Avec le temps, d’autres fêtes ont été ajoutées, telles que la fête mensuelle de la Nouvelle Lune, la fête des Pourim et enfin celle de la Dédicace, ce qui augmentait le nombre de jours à observer dans l’exercice du culte revenant à Jéhovah. — Nomb. 10:10.
2. a) Qu’enseignait Jéhovah par l’intermédiaire de ces fêtes ? b) Pourquoi les chrétiens modernes étudient-ils ces fêtes ?
2 Ces fêtes n’étaient pas seulement des occasions de joie et de repos, mais également et surtout des occasions de s’édifier sur les plans spirituel et religieux. C’étaient des fêtes à la louange et en l’honneur de Jéhovah. Par le moyen de ces fêtes, Jéhovah, le grand Roi et Législateur, l’Organisateur de la nation, enseignait au peuple sa volonté et ses desseins, ainsi que de nombreux principes fondamentaux. Les Juifs trouvaient également là l’occasion d’exprimer leur reconnaissance et leur gratitude envers Jéhovah pour sa bonté, sa miséricorde et toutes les bénédictions qu’il leur avait accordées durant l’année. En outre, et ceci est très important pour nous, Jéhovah n’a pas seulement enseigné les mêmes principes aux chrétiens de notre époque, mais par le moyen de ces fêtes juives, il a également énoncé des prophéties qui s’accomplissent de nos jours. En d’autres termes, Jéhovah a pris pour acteurs les gens de toute une nation et a présenté dans le grand théâtre qu’était la Palestine, et plus particulièrement à Jérusalem, des scènes qui sont une “ombre des bonnes choses à venir”. (Héb. 10:1.) En observant les Juifs en train de célébrer leurs fêtes, nous pouvons donc être instruits sur des choses importantes qui se réalisent aujourd’hui et, de plus, recevoir un bon enseignement relatif à la volonté de Jéhovah, à ses desseins et à ses principes. Asseyons-nous donc et suivons les acteurs alors qu’ils jouent différentes scènes se rapportant à chacune des fêtes juives.
LE SABBAT
3, 4. a) Décrivez une journée de sabbat. b) Pourquoi les Juifs étaient-ils réconfortés physiquement et spirituellement en observant le sabbat ?
3 “On travaillera six jours ; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos : il y aura une sainte convocation. Vous ne ferez aucun ouvrage : c’est le sabbat de l’Éternel, dans toutes vos demeures.” (Lév. 23:3). Il fut prescrit aux Israélites de respecter un sabbat peu après leur libération d’Égypte où ils étaient esclaves, alors qu’ils se dirigeaient vers le mont Sinaï. Cette prescription relative au sabbat fut clairement exprimée dans le quatrième des Dix Commandements (Ex. 20:8-11). Le sabbat commençait au coucher du soleil le sixième jour de la semaine et se prolongeait jusqu’au coucher du soleil du septième jour. Au temps de Jésus, le sabbat était annoncé le sixième jour par six sonneries de trompette, trois vers la neuvième heure (trois heures de l’après-midi) et trois au coucher du soleil. Le sabbat était un jour de repos complet, même pour les esclaves et les animaux. C’était le jour de Jéhovah, un jour qu’il avait béni et mis à part pour être observé. Celui qui comprenait le but du sabbat et obéissait à cette prescription ressentait une joie véritable (És. 58:13, 14). Par contre, celui qui transgressait volontairement ce commandement était condamné à mort.
4 Les Israélites, qui avaient été esclaves sous la domination cruelle des Égyptiens, pouvaient apprécier la valeur de cette loi si humanitaire. En cessant tout travail profane, les Juifs étaient en mesure de se consacrer à la prière, au culte et à la méditation de la Parole de Dieu. En fait, le sabbat était un jour de grande activité religieuse. Les prêtres étaient plus actifs que n’importe quel autre jour de la semaine. Ils devaient offrir deux agneaux en plus des deux qui étaient sacrifiés chaque jour en holocauste perpétuel (Nomb. 28:9, 10), et les douze pains de proposition placés dans le lieu saint devaient être changés ce jour-là (Lév. 24:5-8). Il y avait un saint rassemblement, une réunion publique pour le culte et l’instruction. Le peuple devait être instruit dans la loi de Dieu. Comme nous le montre Actes 15:21, au temps des apôtres de Jésus, Moïse était “lu à haute voix chaque sabbat dans les synagogues”. C’était une excellente disposition qui permettait à toute la nation de disposer d’un jour par semaine, étant libre de toutes tâches et de tous travaux quotidiens, pour se rassembler et être instruite dans les lois de Dieu. Les Juifs pouvaient ainsi exprimer leur gratitude pour la bonté de leur Dieu, Jéhovah, et se souvenir de la délivrance miraculeuse de leur captivité en Égypte. Chaque sabbat était une occasion de repos pour le corps et permettait à chacun d’être édifié spirituellement.
5. a) Quand le sabbat hebdomadaire trouve-t-il son accomplissement ? b) À quoi servira le plus grand sabbat ?
5 Il est bien de savoir que ce sabbat hebdomadaire des Juifs est seulement une “ombre des bonnes choses à venir”. La Bible indique que Jéhovah créa les cieux et la terre en six jours de 7 000 ans chacun. Le septième jour, Jéhovah se reposa de son œuvre créatrice et commença son sabbat. Cependant, les hommes ne sont pas restés dans un repos paisible, ou sabbat, avec Dieu ; à cause de leur désobéissance, ils sont devenus esclaves du péché, de l’imperfection et de la mort. Presque six mille ans de ce septième jour ont passé, et il ne reste qu’un peu plus de mille ans avant qu’il ne s’achève. Parlant du sabbat hebdomadaire, Jésus déclara : “Le sabbat est venu à l’existence pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat.” Ces derniers mille ans sont donc réservés par Jéhovah pour un dessein spécial préfiguré par le sabbat hebdomadaire juif, c’est-à-dire le règne de Jésus-Christ, son Fils, car Jésus avait ensuite ajouté : “Donc le Fils de l’homme est Seigneur même du sabbat.” (Marc 2:27, 28). Il s’agit d’un sabbat de mille ans à l’intérieur même du grand sabbat ou repos de 7 000 ans de Jéhovah. Tout comme le sabbat hebdomadaire, le grand sabbat de mille ans sera consacré au culte de Jéhovah et à l’enseignement de ses justes exigences à tous les vivants, y compris ceux qui auront été ressuscités des tombes commémoratives. — Héb. 10:1 ; Gen. 2:1-3 ; Jean 5:28, 29.
6. Pourquoi Jésus a-t-il effectué de nombreuses guérisons le jour du sabbat ?
6 Durant les années 29 à 33 de notre ère, Jésus fit des œuvres puissantes, particulièrement les jours de sabbat. Il rendit la vue aux aveugles et l’ouïe aux sourds ; il guérit des malades et des infirmes et ressuscita même des morts. Tout cela était une ombre des choses merveilleuses qu’il accomplira au cours de son règne sabbatique de mille ans. Il ne sera permis à personne de troubler la paix et le repos de ce jour, ce que préfigurait la mise à mort de tous les transgresseurs du sabbat (Nomb. 15:32-36). Durant ce sabbat de mille ans, la famille humaine sera réellement réconfortée physiquement et spirituellement, et elle se dirigera progressivement vers la perfection. En adorant Dieu de toute leur âme et en lui obéissant, les hommes pourront jouir pleinement des bénédictions que Jéhovah leur accordera par l’entremise de son Roi, Jésus-Christ. Après six mille ans de malheurs et d’asservissement au péché, à l’imperfection et à la mort sous la domination cruelle de Satan, il est merveilleux de savoir à l’avance que les hommes croyants sont maintenant à la veille d’être délivrés de cet état de choses et de jouir d’un grand sabbat dont le Fils de Dieu est le Seigneur. Quel jour heureux !
LA NOUVELLE LUNE ET LA FÊTE DES TROMPETTES
7. Quelles étaient quelques-unes des caractéristiques de la fête de la Nouvelle Lune ?
7 La Loi de Moïse donne à deux reprises des instructions à propos de l’observance de la Nouvelle Lune, laquelle marquait le commencement de chaque mois. On devait sonner de la trompette et offrir des sacrifices spéciaux, comme pour les autres jours de joie et les fêtes (Nomb. 10:10 ; 28:11-15). Avec le temps, l’observance de la Nouvelle Lune fut élargie au point de devenir une fête importante qui fut citée avec les sabbats et les “solennités”. (És. 1:13 ; Ézéch. 46:1 ; Osée 2:13 2:11, NW.) La Loi ne précise pas que tous les genres de travaux devaient cesser le jour de la Nouvelle Lune des mois ordinaires ; nous constatons cependant qu’au neuvième siècle avant notre ère, le prophète Amos réprimanda les marchands qui attendaient avec impatience la fin de la Nouvelle Lune, afin de reprendre leur commerce frauduleux. Ce fait indique que le peuple avait pour coutume de cesser tout commerce et tout travail profane pendant les jours de nouvelle lune, et de profiter de ceux-ci pour se rassembler. — Amos 8:5 ; I Sam. 20:5, 24.
8. a) Pourquoi était-ce un jour favorable pour recevoir une instruction religieuse ? b) Quel enseignement les chrétiens peuvent-ils en tirer ?
8 La Nouvelle Lune, comme le sabbat, était un jour de culte spécial et une occasion favorable pour l’enseignement public au temple. Les prêtres et les autres serviteurs de Dieu étaient très actifs ce jour-là, car les Juifs avaient l’habitude de consulter ces serviteurs de Dieu pour recevoir leur aide et une instruction privée (Ézéch. 46:1 ; II Rois 4:22, 23). La Loi prévoyait des dispositions spéciales pour la Nouvelle Lune du septième mois appelé éthanim ou tisri, ce jour étant considéré comme un saint rassemblement. Il était particulièrement prévu qu’aucun travail, quel qu’il soit, ne devait être accompli ce jour-là. Ainsi, outre les cinquante-deux sabbats hebdomadaires, les Juifs bénéficiaient de douze jours spéciaux supplémentaires durant lesquels ils louaient Jéhovah, l’adoraient et étaient instruits dans sa Parole. Le fait que Jéhovah ait pris des dispositions pour une instruction et une activité religieuses aussi importantes, devrait faire comprendre aux chrétiens de notre époque qu’il est nécessaire de se réserver du temps pour adorer Jéhovah et étudier sa Parole, en privé et au sein de la congrégation chrétienne.
LE JOUR DES PROPITIATIONS
9. a) Quand avait lieu le jour des Propitiations, et que devait faire tout le peuple ? b) Décrivez dans ses grandes lignes le jour des Propitiations.
9 Dans le mois d’éthanim, neuf jours après la joyeuse fête des Trompettes, une autre célébration était prévue ; c’était le jour le plus important pour Israël, celui des Propitiations, lequel devait être observé le dixième jour du septième mois. Il y avait un saint rassemblement et aucun travail ne devait être effectué. Les Israélites avaient reçu le commandement d’affliger leur âme, vraisemblablement en jeûnant. La façon dont se déroulait toute cette journée est décrite en détail dans le chapitre 16 du Lévitique. Pour que vous profitiez au maximum de cette étude, nous aimerions vous encourager à lire entièrement ce chapitre. Comme vous le remarquez, le grand prêtre offrait un jeune taureau pour les péchés d’Aaron et de sa maison, et pour la tribu de Lévi ; ensuite, il présentait deux boucs ; le premier, “pour Jéhovah”, était sacrifié pour faire la propitiation pour le reste de la nation, et le deuxième était gardé vivant “pour Azazel”. Après avoir porté de l’encens dans le Très-Saint du tabernacle, le grand prêtre faisait l’aspersion du sang des deux animaux offerts en sacrifice de propitiation, celui du taureau puis celui du bouc, devant le couvercle de l’arche dans le Très-Saint. Plus tard, la carcasse des deux animaux était emmenée hors du camp et brûlée. Le grand prêtre confessait tous les péchés du peuple sur la tête du bouc vivant qui était ensuite conduit dans le désert d’où il ne devait pas revenir. Le grand prêtre se baignait alors et changeait de vêtements, après quoi il offrait en holocauste deux béliers, l’un pour Aaron et sa maison et l’autre pour le reste de la nation.
10. Quel plus grand dessein le jour des Propitiations servait-il ?
10 Bien que le jour des Propitiations en Israël fût une source d’encouragement et d’édification spirituelle, il n’était qu’une ombre d’une chose plus importante, dirigeant l’attention des Juifs vers le Messie, le Libérateur, qui devait venir, car leurs sacrifices d’animaux ne pourraient jamais enlever réellement les péchés. Les Hébreux sincères qui suivaient la Loi au mieux de leurs possibilités se rendaient compte que “les hommes ne peuvent jamais, avec les mêmes sacrifices qu’ils offrent continuellement, d’année en année, rendre parfaits ceux qui s’approchent. Autrement, n’aurait-on pas cessé d’offrir les sacrifices (...) ? Au contraire, par ces sacrifices, on rappelle d’année en année le souvenir des péchés”. (Héb. 10:1-3.) En offrant les sacrifices prévus pour le jour des Propitiations, les Juifs fidèles étaient dirigés vers le Grand Prêtre plus important et son meilleur sacrifice, le seul à pouvoir véritablement enlever les péchés. Dans les Psaumes, il est montré que le prix du rachat des hommes est si élevé qu’il est absolument hors des possibilités de qui que ce soit d’entre eux de l’offrir (Ps. 49:8, 9 49:7, 8, NW). L’apôtre Paul, un fidèle Hébreu, a déclaré : “Ainsi donc la Loi est devenue notre tuteur menant à Christ, afin que nous fussions déclarés justes par suite de la foi.” — Gal. 3:24.
11. Qu’est-ce que les sacrifices étaient incapables de faire pour les Juifs, mais quelle satisfaction leur procuraient-ils ?
11 L’apôtre a consacré une grande partie de sa lettre aux Hébreux à exposer la signification de ces choses. Il décrit le tabernacle et ses caractéristiques, ainsi que le grand prêtre qui entre un seul jour de l’année à l’intérieur du Très-Saint avec le sang des animaux, qu’il offre en sacrifice non pas seulement pour le peuple, mais également pour lui-même. Il dit : “Ainsi l’esprit montre clairement par là que la voie menant au lieu saint n’avait pas encore été manifestée tant que subsistait la première tente. Cette tente même est une comparaison pour le temps fixé qui est là à présent.” Ensuite, il fait remarquer que les sacrifices offerts “ne peuvent rendre parfait, en ce qui concerne sa conscience, l’homme qui fait le service sacré”. Cependant, lorsque le grand prêtre effectuait son service, les Israélites éprouvaient une certaine satisfaction. Ils accomplissaient la volonté de Dieu pour cette époque, car “c’étaient des exigences légales concernant la chair et elles furent imposées jusqu’au temps fixé pour redresser les choses”. — Héb. 9:1-10.
12. À quoi servait la tente dans le désert ?
12 L’apôtre poursuit alors en expliquant que la Loi, y compris le jour des Propitiations, était une figure de choses plus grandes. Il dit : “Cependant, quand le Christ est venu comme grand prêtre des bonnes choses qui ont eu lieu par la tente plus grande et plus parfaite, non faite de main d’homme, c’est-à-dire pas de cette création, il est entré une fois pour toutes dans le lieu saint, non, pas avec du sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang, et nous a obtenu une délivrance éternelle.” (Héb. 9:11, 12). La tente dans le désert était une disposition divine permettant aux Israélites de s’approcher de Jéhovah par l’entremise de leur grand prêtre, ce qui les maintenait dans la faveur de Dieu et sur la voie les menant au temps où Dieu pourvoirait au véritable sacrifice. Avant ce moment-là, ils étaient purifiés dans un sens physique, car Paul déclare qu’ils sont sanctifiés jusqu’à la pureté de la chair. — Héb. 9:13.
LA TENTE PLUS GRANDE
13. a) Qu’est-ce que “la tente plus grande et plus parfaite, non faite de main d’homme” ? b) Que reçoivent les adorateurs qui s’approchent de cette tente ?
13 Mais qu’est-ce que “la tente plus grande et plus parfaite, non faite de main d’homme” ? Il ne s’agit pas d’un édifice au sens littéral, mais de la disposition prise par Dieu pour faire la propitiation en faveur de la société humaine. Dieu a également pourvu au Grand Prêtre antitypique, Jésus, lequel est parfait et n’a donc pas besoin d’offrir de sacrifice pour lui-même ; son sacrifice peut couvrir les péchés des autres. Il a été ressuscité par Jéhovah dans l’esprit et a pénétré dans le Très-Saint véritable, le ciel même, où Dieu a pris des dispositions légales pour qu’il puisse présenter la valeur de son sacrifice (Héb. 9:24). À ce propos, Paul déclare : “Combien plus le sang du Christ, qui par un esprit éternel s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes pour que nous rendions un service sacré au Dieu vivant ?” (Héb. 9:14). Ceux qui viennent à Jésus reçoivent plus que la purification de la chair. Ils peuvent réellement trouver du repos en abandonnant la conscience du péché qui les tourmentait, pour jouir d’une bonne conscience qu’ils ont demandée à Dieu par l’intermédiaire de Christ. — I Pierre 3:21.
LE JOUR DES PROPITIATIONS ANTITYPIQUE
14. a) Quand et par quel événement le jour des Propitiations antitypique commença-t-il ? b) Comment Jésus a-t-il servi de bouc “pour Azazel” ? c) Comment a-t-il accompli l’image consistant à porter, dans le Très-Saint le sang du taureau et celui du bouc ?
14 En Israël, le jour des Propitiations occupait entièrement le dixième jour du septième mois. Sur quelle période de temps le jour des Propitiations antitypique s’étend-il ? Il commença avec le baptême de Jésus, lorsqu’il se présenta lui-même à Dieu pour faire sa volonté et s’engagea, en automne de l’an 29 de notre ère, dans une voie qui allait le mener à faire le sacrifice de sa vie. Cela correspondait au moment où le taureau et les deux boucs étaient amenés vers l’autel, dans le parvis du tabernacle. Ce jour s’est prolongé jusqu’en 33 de notre ère, où Jésus a servi de bouc “pour Azazel”. Il a maintenu jusqu’à la mort une intégrité parfaite en dépit de l’épreuve et de la persécution cruelle infligées par Satan, emportant les péchés du peuple dans le “désert”, dans l’oubli éternel (És. 53:3-7). Les prières, le pieux dévouement et l’intégrité de Jésus, semblables à l’encens porté dans le Très-Saint, ont été agréables à Jéhovah et ont accompli le premier but de la venue de Jésus sur la terre, savoir la justification de Dieu. Il faut inclure dans le jour des Propitiations antitypique l’ascension de Jésus dans les cieux, événement qui correspond à l’entrée du grand prêtre dans le Très-Saint avec le sang du taureau puis celui du bouc. Jésus, qui a effectué son œuvre sacrificielle, est pur et a maintenant revêtu de nouveaux “vêtements”, savoir la gloire et l’immortalité en sa qualité de Grand Prêtre éternel selon la manière de Melchisédek (Héb. 6:20). Mais avec la présentation de la valeur de son sang dans le Très-Saint, le jour des Propitiations antitypique fut mené à son termea.
15. a) Comment l’apôtre Paul montre-t-il que la présentation dans les cieux de la valeur du sacrifice de Christ est autre chose que l’application des bienfaits du jour des Propitiations antitypique ? b) En quel sens ceux qui souhaitent bénéficier de la rançon doivent-ils affliger leur âme et ne faire “aucun ouvrage” ?
15 Poursuivant sa lettre, l’apôtre Paul montre que l’application des bienfaits du grand jour des Propitiations est autre chose ; il dit : “Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois [à cause du péché d’Adam], mais après quoi vient un jugement, ainsi le Christ également a été offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup [qui ont hérité du péché d’Adam] ; et la seconde fois qu’il apparaîtra, ce sera hors du péché et à ceux qui l’attendent ardemment pour leur salut.” (Héb. 9:27, 28). Tous les hommes sont sous la condamnation du péché, car ils descendent de leur père Adam. Par le Christ, un “jugement” vient hors du péché pour que tous les hommes puissent avoir l’occasion d’être libérés de l’incapacité qu’ils ont héritée sans le vouloir, et puissent individuellement faire leurs preuves (Rom. 8:20). Pour qu’ils profitent de la rançon et de la guérison qu’elle procure, il faut que ses mérites leur soient appliqués. Pour obtenir le salut, il ne suffit pas de savoir que la valeur de la rançon a été présentée au ciel. Les hommes doivent se repentir et demeurer, avec foi et obéissance, attachés au sacrifice de Christ et à ses services en tant que Grand Prêtre. Ils ne peuvent faire “aucun ouvrage” selon leur propre volonté en cherchant à se justifier eux-mêmes par leurs œuvres. Le Grand Prêtre a donc encore à faire pour étendre les bienfaits de son sacrifice de propitiation. — Héb. 4:3, 10.
16. Où les 144 000 reçoivent-ils d’une façon complète les bienfaits de la rançon ? Montrez que là ne s’arrête pas l’application des mérites du sacrifice de Christ.
16 L’application de la rançon du Christ présente deux aspects, tout comme en Israël il y avait deux sacrifices pour le péché le jour des Propitiations, en Israël. Ayant offert la valeur de sa vie humaine à son Père Jéhovah et ayant racheté la famille humaine, Christ peut maintenant étendre les bienfaits de la rançon à l’humanité. Nous nous souvenons qu’Aaron faisait l’aspersion du sang du taureau devant l’arche d’alliance pour la tribu sacerdotale de Lévi. Depuis l’an 33 de notre ère jusqu’à maintenant, Jésus-Christ a béni du haut des cieux ses 144 000 frères spirituels, qui ont reçu l’onction, en les faisant directement bénéficier de son sacrifice. Ils sont admis dans la nouvelle alliance pour être des rois et des prêtres avec Christ durant son règne sabbatique de mille ans (Luc 22:20 ; Rév. 20:6). Mais ils ne sont pas les seuls à bénéficier du sacrifice de Christ. Après l’aspersion du sang du taureau, le grand prêtre faisait celle du sang du bouc pour Jéhovah, en faveur du peuple. Le sacrifice du Christ a eu lieu pour toute la famille humaine, et il doit être appliqué d’une manière impartiale à tous ceux qui exercent la foi. Quand ?
17. Quand les mérites de la rançon seront-ils étendus aux hommes sur la terre, et quand l’application des bienfaits du grand jour des Propitiations sera-t-elle menée à son terme ?
17 Il faudra les mille ans du règne de Christ pour étendre les mérites de son sacrifice rédempteur à tous ceux qui l’acceptent avec foi, y compris ceux qui auront été ressuscités du Schéol ou Hadès (Rév. 20:13). À la fin des mille ans, la postérité d’Abraham aura béni toutes les familles de la terre (Gen. 12:3 ; 22:18). Tous ceux qui auront profité de ces bénédictions atteindront la perfection. C’est alors que l’œuvre consistant à étendre aux hommes les bienfaits du grand jour des Propitiations aura été menée à son terme. Les mérites du sacrifice rédempteur de Christ auront été appliqués d’une manière complète et impartiale, et il aura été démontré que le grand jour des Propitiations de Jéhovah n’était pas vain.
UNE DEMEURE POUR DES HOMMES PARFAITS
18. Qu’est-ce qui garantit que la famille humaine connaîtra une terre paradisiaque ?
18 À ce moment-là, la rançon de Jésus aura permis le rachat de la famille humaine et l’aura menée vers la perfection. Mais qu’en sera-t-il de la terre, le lieu où ces hommes devront vivre ? Lorsque nous considérons le dessein originel de Dieu en Éden, nous constatons que ce jardin était un sanctuaire, un endroit où Dieu pouvait habiter par l’esprit. C’était un lieu de perfection et de beauté, un cadre idéal pour ceux qui voudraient servir leur Dieu dans une sainteté parfaite. Puisque Jéhovah habitera de nouveau avec les hommes et que ceux-ci renoueront des relations filiales avec lui, il s’ensuit qu’une terre paradisiaque est liée à la perfection de l’homme. Cela signifie que la terre tout entière deviendra un paradis conformément aux lois du grand Architecte, Jéhovah, qui en avait décidé ainsi à l’origine. Combien il est édifiant et encourageant de comprendre la signification prophétique du jour des Propitiations typique et de ses bienfaits ! — Rom. 8:20, 21.
LA FÊTE DES POURIM
19. Quels faits historiques ont amené l’institution de la fête des Pourim ?
19 Vers l’année 474 avant notre ère, une nouvelle fête fut ajoutée à la liste des fêtes juives. Les événements historiques qui ont amené Mardochée à inaugurer cette fête de deux jours, appelée Pourim, ont une signification si importante et sont tellement encourageants pour les chrétiens de notre époque que nous aimerions en discuter avec vous. Les Juifs se trouvaient sous la domination des Perses et étaient dispersés dans les 127 provinces de cet empire. Un certain Haman, un Amalécite qui haïssait les Juifs, était le chef de tous les princes de l’Empire perse. Cet homme avait décidé dans son cœur d’exterminer tous les Juifs du territoire perse. Comme il était dévot et superstitieux, il consulta ses dieux pour savoir quel jour il devait ordonner l’extermination des Juifs ; il le fit en jetant le Pour, ou sort. Le sort tomba sur le treizième jour du douzième mois, appelé adar. Il avait ainsi presque une année pour préparer son action criminelle, car il avait jeté le sort le premier mois de l’année. Mais cela donnait également le temps aux Juifs de se tourner vers leur Dieu, de le prier de les délivrer et de se préparer pour cette délivrance. — Esther 9:20-22 ; 3:1-7.
20. Quelles fausses accusations ont été portées contre les Juifs, et avec quelles conséquences ?
20 Connaissant alors la date qui avait été choisie d’une manière superstitieuse, Haman présenta sa requête au roi ; il prétendit que les Juifs formaient un peuple séditieux et dangereux et qu’ils n’obéissaient pas aux lois du roi, ayant leurs propres coutumes, différentes de celles du peuple perse. Haman déclara qu’il fournirait l’argent nécessaire pour couvrir les frais de cette action criminelle — elle ne coûterait rien à la couronne —, et que dix mille talents d’argent (environ 42 000 000 de francs) iraient au trésor du roi. Le roi répondit favorablement à sa requête. Une loi fut promulguée pour qu’on tuât les Juifs de tout l’Empire perse le treizième jour du mois d’adar. Il semblait qu’Haman était parvenu à l’apogée de sa gloire ; mais les choses changèrent rapidement. — Esther 3:9-15.
21. a) Comment les Juifs ont-ils réagi devant cette attaque, et quel en a été le résultat ? b) Quels jours ont été choisis pour cette fête, et pourquoi ?
21 Grâce à l’intervention courageuse de la reine Esther, elle-même une Juive, on promulgua une loi contraire qui garantissait aux Juifs le droit de “défendre leur vie, de détruire, de tuer et de faire périr (...) tous ceux (...) qui prendraient les armes pour les attaquer (...), le treizième jour du douzième mois, qui est le mois d’Adar”. Sous l’excellente direction du fidèle Mardochée, les Juifs se préparèrent à la défense. Quand le jour prévu arriva, ils furent aidés non seulement par le peuple perse, mais, selon le récit historique, par ‘tous les chefs des provinces, des satrapes, des gouverneurs, des fonctionnaires du roi, (...) à cause de l’effroi que leur inspirait Mardochée (...). Ils tuèrent soixante-quinze mille de ceux qui leur étaient hostiles’. Dans Suse la citadelle, le combat se poursuivit le jour suivant, et un total de 810 ennemis furent tués, y compris les dix fils d’Haman. Les Juifs des provinces et ceux de Suse firent respectivement un banquet le quatorzième et le quinzième jour du mois. Suite à ces événements, Mardochée ordonna aux Juifs de célébrer chaque année les quatorzième et quinzième jours du mois d’adar et d’en faire des “jours de festin et de joie où l’on s’envoie des portions les uns aux autres et où l’on distribue des dons aux indigents”. De cette façon, le souvenir de leur délivrance était rappelé chaque année aux Juifs, et, année après année, ils rendaient honneur et gloire à Jéhovah, le Dieu de délivrance. — Esther 8:9 à 9:22, Dh.
ACCOMPLISSEMENT MODERNE
22. a) Qui les Juifs préfiguraient-ils ? Qui Haman préfigurait-il ? b) Quelles fausses accusations ont été portées ?
22 Tout comme les Juifs du temps de Mardochée, le petit nombre des frères spirituels de Christ encore sur la terre, le “reste” de l’Israël spirituel, a été accusé de sédition et d’être un danger pour la sécurité de l’État. Leur extermination en tant que témoins de Jéhovah, le Très-Haut, a été décrétée par la classe de l’Haman moderne, les conducteurs religieux de la chrétienté. Tout comme Assuérus dominait sur l’Empire perse, Jésus-Christ exerce le pouvoir légal sur toute la terre depuis 1914. Il a permis que des attaques haineuses semblables, sous la forme de fausses accusations de toute sorte, soient lancées pour attenter à la vie du reste, afin de le soumettre à une épreuve sévère. Tout comme le roi de Perse avait donné aux Juifs la possibilité de défendre leur vie, Jésus-Christ a, lui aussi, permis aux membres du reste de lutter contre leurs ennemis pour survivre en tant que témoins de Jéhovah.
23. Comment les membres du reste ont-ils combattu pour défendre leur vie ?
23 Le clergé de la chrétienté, aidé de l’État, allait-il pouvoir tuer les membres du reste dans leur rôle de témoins de Jéhovah et détruire leur œuvre consistant à prêcher le Royaume de Dieu ? Jamais ! De la même façon que les Juifs du temps d’Assuérus, les sujets du Seigneur ont combattu avec zèle pour préserver leur vie et leurs droits de prédicateurs et témoins, non pas avec des armes matérielles, mais en utilisant les moyens légaux à leur disposition, ainsi que “l’épée de l’esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu”. (Éph. 6:13-17.) Fermement, ils ont continué de prêcher la bonne nouvelle du Royaume établi. Grâce à leurs armes spirituelles et aux moyens légaux disponibles, ils ont non seulement préservé leur vie spirituelle en tant que témoins de Jéhovah et leur droit de prêcher le nom de Dieu dans le monde entier, mais ils ont aussi “tué”, dans un sens symbolique, de nombreux adversaires en détruisant la puissance et l’influence de leurs ennemis qui ont été incapables d’anéantir leur œuvre de prédication.
24. a) Que préfigurait la mort des ennemis des Juifs ? b) Comme dans le drame typique, qui s’est joint au reste pour l’aider ?
24 L’activité du reste a ruiné l’influence de la fausse religion, à un tel point que des milliers de personnes au cœur honnête ont abandonné ses rangs et pris position aux côtés du reste, tout comme au temps de Mardochée où “beaucoup de gens d’entre les peuples du pays se firent Juifs”. (Esther 8:17.) À cette époque, le peuple avait pu voir que le roi avait retiré sa faveur à Haman pour l’accorder aux Juifs, et qu’il avait même pris des dispositions pour le salut de ceux-ci. De même, depuis 1931, et plus particulièrement depuis 1935, de nombreuses personnes ont été impressionnées en voyant les preuves que la faveur de Dieu reposait sur le petit reste des Israélites spirituels. Ces gens ont pu suivre la lutte menée par les membres de ce reste contre le monde entier, afin de sauver leur vie en tant que témoins chrétiens de Jéhovah. Ils ont été vivement frappés par la fermeté et la persévérance avec lesquelles le reste a combattu pour la véritable adoration et le maintien des principes moraux purs. Même certains hommes ayant une haute position dans le monde, semblables aux princes et aux gouverneurs du temps de Mardochée, ont aidé le reste dans sa lutte en lui accordant un soutien officiel et judiciaire. Aux yeux du reste et de la “grande foule” de ceux qui se sont joints à lui pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume, les chefs religieux antitypiques sont déjà sans force et sans influence ; ils sont morts, et le temps est très proche où Jésus-Christ, qui détient le pouvoir royal, exterminera complètement ses ennemis terrestres lors de la bataille d’Harmaguédon. D’ici là, de nombreuses personnes encore prendront position aux côtés du reste, comme le drame l’a préfiguré. La fête des Pourim qui était célébrée dans les temps anciens a donc un sens antitypique qui donne aux chrétiens de notre époque l’espérance certaine que Dieu remportera la victoire sur tous ses ennemis.
LA FÊTE DE LA DÉDICACE
25. Quels événements ont amené une nouvelle dédicace du temple ?
25 Les événements ayant conduit à l’inauguration de la fête de la Dédicace sont très intéressants. En 198 avant notre ère, la Palestine tomba sous la coupe d’Antiochus III, roi de Syrie. Son fils, Antiochus IV Épiphane, était un fanatique religieux. Il fit de grands efforts pour convertir les Juifs à la religion grecque. Il pilla le temple de Jérusalem et mit en place un grand prêtre favorisant l’hellénisation du pays. Défiant Jéhovah, il fit une nouvelle dédicace du temple, le dédiant au dieu olympien Zeus ou Jupiter. Dans la cour du temple, il construisit un nouvel autel païen au-dessus du grand autel de Dieu, sur lequel étaient auparavant brûlés les holocaustes offerts à Jéhovah. Finalement, le 25 kisleu de l’an 168 avant notre ère, un sacrifice fut offert pour la première fois sur l’autel païen érigé en l’honneur de Zeus du mont Olympe, en Grèce. Des copies de la Loi furent brûlées, et le fait d’en posséder un exemplaire était passible de mort. La circoncision était considérée comme un crime capital, et les Juifs furent même contraints de manger de la viande de porc.
26. Pourquoi la fête de la Dédicace fut-elle instituée ? À quelle date était-elle célébrée ?
26 Cette profanation du sanctuaire de Jéhovah et l’hellénisation des Juifs par la force cruelle provoquèrent, en 167 avant notre ère, un soulèvement dirigé par les Maccabées. Pendant trois ans, les Syriens livrèrent une guerre implacable contre les Juifs, mais ils furent finalement vaincus malgré leur force militaire d’une supériorité écrasante. Jérusalem fut reprise par les Juifs en 165 avant notre ère, et le 25 kisleu, soit exactement trois ans après la profanation du temple par les Syriens, le sanctuaire fut purifié et de nouveau dédié à Jéhovah. Ce fut un jour mémorable qui a été commémoré par les Juifs jusqu’à notre époque. Année après année, le 25 kisleu (novembre/décembre), les Juifs ont célébré la fête de la Dédicace du temple. Cette fête durait huit jours. Les Juifs s’assemblaient dans le temple ou dans la synagogue proche de leur demeure. Selon la tradition juive, c’était une occasion de réjouissances et de festivités. La fête de la Dédicace fut donc ajoutée aux fêtes prévues par la Loi de Moïse.
27. Quelle importante leçon les vrais adorateurs peuvent-ils tirer de la célébration des fêtes ?
27 La purification du temple de l’idolâtrie païenne était certainement une bonne raison pour instituer une fête joyeuse devant être commémorée chaque année. Jéhovah préserva le temple jusqu’à la venue du Messie. Jésus-Christ lui-même était présent au temple durant les jours de la fête de la Dédicace (Jean 10:22, 23). Mais depuis longtemps, les Juifs avaient cessé d’agir en harmonie avec cette fête ; ils avaient eux-mêmes souillé le temple au point que Jésus leur déclara qu’ils avaient fait de cette “maison de prière, (...) une caverne de brigands”. Leur apostasie les conduisit même à rejeter le Messie, lequel leur dit en retour : “Voici, votre maison vous est abandonnée.” Nous comprenons donc que les fêtes ne sont à la louange et à l’honneur de Jéhovah que si ceux qui les célèbrent se conduisent en harmonie avec la signification de ces fêtes (Mat. 21:13 ; 23:38). Dans l’article suivant, nous examinerons d’autres dispositions intéressantes en rapport avec les “fêtes périodiques” de Dieu, et nous verrons comment Jéhovah a accompli ce qu’elles représentaient d’une manière qui honore son nom.
[Note]
a Voyez La Tour de Garde (édition anglaise) du 1er septembre 1942, sous le titre “Propitiation pour le monde nouveau”, partie III. Voyez également le livre Vous pouvez survivre à Harmaguédon et entrer dans le monde nouveau de Dieu, page 40, paragraphe 14.