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Le témoignage de la chronique de NabonideLa Tour de Garde 1972 | 1er février
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LA CHUTE de Babylone, ville puissamment fortifiée, survint avec une telle soudaineté qu’elle dut surprendre le monde antique. Cyrus le Perse, le vainqueur, détourna les eaux de l’Euphrate qui traversait la ville. Ensuite, ses armées empruntèrent le lit du fleuve et s’emparèrent de Babylone par surprise en pénétrant par les portes restées ouvertes le long des quais. La ville fut prise en une seule nuit. Sa chute mit fin à des siècles de suprématie sémitique et accomplit la parole que Jéhovah avait prononcée par l’intermédiaire des prophètes Ésaïe et Jérémie. — És. 44:27 ; 45:1, 2 ; Jér. 50:38 ; 51:30-32.
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Le témoignage de la chronique de NabonideLa Tour de Garde 1972 | 1er février
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D’après la chronique de Nabonide, au mois de tischritu (tisri [septembre-octobre]), Cyrus attaqua l’armée babylonienne à Opis. L’inscription continue ainsi : “Le 14ème jour, Sippar fut prise sans combat. Nabonide prit la fuite. Le 16ème jour, Gobryas (Goubarou), gouverneur de Goutioum, et l’armée de Cyrus entrèrent à Babylone, sans combat. Ensuite Nabonide fut arrêté à Babylone lorsqu’il [y] revint.” — Ancient Near Eastern Texts de J. B. Pritchard, page 306.
L’allusion à l’armée de Cyrus entrant dans Babylone “sans combat” signifie probablement sans conflit général. Cela s’accorde avec la prophétie suivante de Jérémie : “Les guerriers de Babylone cessent de combattre.” — Jér. 51:30.
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