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La soumission aux autorités est profitableLa Tour de Garde 1963 | 15 mars
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18. Pourquoi Daniel et Mardochée, le cousin de le reine Esther, pouvaient-ils faire partie des gouvernements babylonien et perse ?
18 Comment le prophète Daniel eût-il pu participer au gouvernement babylonien ou au gouvernement perse si ces régimes n’avaient pas le droit de faire ce qui est bien ? Le gouvernement perse permit à Daniel et à Mardochée de faire le bien, au profit direct du peuple de Jéhovah, et les félicita même de leurs bonnes actions. Manifestement, ce gouvernement approuvait la conduite de Daniel et de Mardochée, car il les tenait en captivité. Une vengeance bien méritée vint sur les persécuteurs de Daniel, de la reine Esther, de Mardochée et de leurs frères juifs.
19. Comment Dieu employa-t-il certains dirigeants gentils comme vengeurs contre les dix tribus infidèles du royaume septentrional d’Israël ?
19 Au cours des siècles avant Jésus-Christ, Dieu autorisa les dirigeants gentils ou les “ autorités supérieures ” à agir comme vengeurs divins pour exprimer sa colère contre son peuple élu qui l’avait trahi en tant que nation. Selon Ésaïe 9:7-16, Dieu employa le roi Retsin de Syrie, ainsi que les Philistins, comme vengeurs divins contre Éphraïm et les habitants de Samarie, la capitale du royaume septentrional d’Israël. D’après Ésaïe 10:5, 6, 15, Jéhovah se servit aussi du roi d’Assyrie comme verge pour punir ce royaume infidèle.
20. Comment Dieu employa-t-il les dirigeants gentils comme vengeurs contre Juda, l’Égypte et Babylone ?
20 Le Livre de Jérémie (25:8-11 ; 27:4-8) nous apprend que Jéhovah fit du roi de Babylone son serviteur pour exécuter la vengeance divine sur la nation de Juda et sur les nations ayant des rapports avec elle. Le roi de Babylone servit d’épée à Dieu (Ézéch. 21:13-28 21:8-23, NW). Jéhovah utilisa Babylone également comme un bûcheron pour abattre l’Égypte, qui avait poussé comme un grand arbre (Ézéch. 31:2-14). Le roi Cyrus de Perse devint l’oint de Jéhovah pour humilier Babylone et la renverser en tant que puissance mondiale. — És. 45:1-4.
21. a) Qui fut employé par Dieu comme vengeur en l’an 70, et contre qui ? b) L’“ autorité ” ne peut-elle agir comme “ vengeur ” que lors de l’accomplissement d’une prophétie, sinon quand peut-elle le faire ?
21 Au temps des apôtres du Christ, Jéhovah Dieu se servit de l’autorité romaine pour manier l’épée comme bras vengeur en l’an 70. Cette année-là vit arriver les “ jours de vengeance ” contre la nation d’Israël opposée au christianisme. Les légions romaines commandées par le général Titus détruisirent sa ville sainte et son temple (Luc 21:20-24 ; Mat. 23:35 à 24:2). Ce fut un jour de jugement pour Israël. Cependant, l’“ autorité ” de ce monde n’a pas besoin d’attendre le jour de jugement d’une nation désobéissante avant d’agir comme “ vengeur pour exprimer le courroux ”. La loi de l’“ autorité ” permet à cette dernière d’employer à tout moment son bras vengeur et d’exprimer son courroux contre chaque malfaiteur. Il s’ensuit que les paroles de l’apôtre Paul ne s’appliquent pas seulement lorsque Dieu réalise une prophétie contre une nation tout entière.
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La soumission aux autorités et notre conscienceLa Tour de Garde 1963 | 15 mars
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La soumission aux autorités et notre conscience
1. Quand profite-t-on au maximum de la soumission aux autorités, et qui, principalement, se trouve dans ce cas ?
ON PROFITE au maximum de la soumission aux “ autorités existantes ” qui gouvernent la terre avec la permission de Dieu, quand on s’y soumet pour le bon motif. La crainte n’empêche pas toujours les hommes de faire le mal ou de s’opposer aux “ autorités supérieures ”. Dans tous les pays du monde, les hommes possédant le meilleur motif pour se soumettre sont ceux qui ne font plus partie de la chrétienté ; ce sont des chrétiens voués à Jéhovah Dieu qui marchent sur les traces de son Fils Jésus-Christ. Ils font la volonté divine, aussi ne prennent-ils pas position contre l’arrangement de Dieu touchant les “ autorités supérieures ”. En tant que résidents du pays, ils vivent dans l’ordre, non seulement pour éviter le courroux que les autorités supérieures pourraient exprimer, mais aussi à cause de leur conscience chrétienne qui est éclairée par la Parole de Dieu.
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