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Identification du Fils de DieuLa Tour de Garde 1967 | 1er juin
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L’Histoire atteste que Jésus fut rejeté par son propre peuple et mis à mort, comme cela avait été prédit. Un historien profane, nommé Tacite, qui naquit vers 54 de notre ère, alors que quelques apôtres de Jésus-Christ étaient encore en vie, affirme que ‘pendant le règne de l’empereur Tibère César, le Christ (...) fut mis à mort sur l’ordre d’un de nos procurateurs, Ponce Pilate’. — Annales (angl.), XV, 44.
Enfin, comme la prophétie de Daniel l’avait annoncé, Jésus-Christ fut mis à mort au printemps de l’an 33 de notre ère. En réalité, il mourut le 14 nisan, au milieu de l’année lunaire qui commençait à l’automne avec le mois de tisri. Trois ans et demi plus tard, la soixante-dixième “semaine d’années” prit fin avec l’onction du Gentil Corneille. Une note marginale, qui apparaît dans la traduction anglaise des Antiquités juives par Whiston, indique, comme date de la mise au poteau et de la mort de Jésus, le 3 avril de l’an 33 de notre ère (calendrier julien), soit le 14 nisan de cette année-là pour le calendrier hébreu. D’après le Talmud (édition non expurgée), traité Sanhedrin VI 2, la tradition juive fixe la date de la mort de Jésus au 14 nisan, au printemps, c’est-à-dire à l’époque annoncée par Daniel.
Ainsi donc, ce cône d’identification déterminé par la généalogie du Fils de Dieu, sa conception et le lieu de sa naissance, la nature de son œuvre et l’exactitude de la chronologie, nous permet de reconnaître Jésus-Christ comme le Fils de Dieu. Avec quelle merveilleuse précision Dieu a identifié son Fils, le Messie ! Ceux qui veulent préserver leur vie examineront avec le plus grand soin ces preuves irrécusables permettant de reconnaître en Jésus-Christ le Messie, car ce dernier est la Postérité d’Abraham par laquelle toutes les familles de la terre se béniront si elles exercent la foi en elle et observent les commandements de ce prophète plus grand que Moïse, le Fils du Dieu Tout-Puissant.
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Le baume de GalaadLa Tour de Garde 1967 | 1er mars
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Le baume de Galaad
“N’Y A-T-IL point de baume en Galaad ?” Telle était la question que posait Jérémie il y a quelque 2 500 ans. Qu’était ce baume de Galaad, et que signifie-t-il pour les chrétiens de notre époque ? — Jér. 8:22.
Le mot “baume” est tiré du mot grec balsamon, lequel vient de deux racines hébraïques baal (seigneur) et shèmèn (huile). Le baume passait donc pour être la plus pure des huiles, la reine ou la première des huiles, utilisée, non pour la table, mais comme parfum ou pour ses vertus curatives. “Les nations de l’Antiquité en faisaient grand cas et, à notre époque, il est surtout estimé parmi les peuples d’Orient.” — Encyclopédie britannique, 11ème édition.
De nos jours, il est impossible de dire avec certitude de quelle plante odoriférante provient le baume de Galaad tant prisé. Toutefois, parmi les espèces de petits arbres ou arbustes à feuilles persistantes qui, très probablement, sécrétaient ce baume, il y a l’Amyris opobalsamum ou gileadensis. On obtenait l’huile balsamique au moyen d’incisions pratiquées sur les arbres, lesquels, selon une source autorisée, fournissaient tout au plus soixante gouttes d’huile par jour, pendant une certaine période de l’année. Ce baume était récolté en si grande abondance, qu’on en exportait en Égypte et à Tyr. Selon Josèphe, Jéricho devint également célèbre plus tard par ses arbres baumiers. — Gen. 37:25 ; Ézéch. 27:17.
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