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L’“arbre” dont la chute stupéfiera le mondeLa Tour de Garde 1977 | 15 août
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5 “Et ses branches se multipliaient, et ses rameaux s’allongeaient, grâce aux eaux abondantes dans ses cours d’eau. Sur ses branches toutes les créatures volantes des cieux faisaient leurs nids, et sous ses rameaux mettaient bas toutes les bêtes sauvages des champs, et dans son ombre habitaient toutes les nations populeuses. Et il devint beau par sa grandeur, par la longueur de son feuillage, car le réseau de ses racines se trouvait sur de nombreuses eaux. Les autres cèdres ne l’égalaient pas dans le jardin de Dieu. Quant aux genévriers, ils n’offraient aucune ressemblance pour ce qui est de ses branches. Et les platanes n’étaient pas comme lui quant aux rameaux. Aucun autre arbre dans le jardin de Dieu ne lui ressemblait quant à sa beauté. Je l’avais rendu beau par l’abondance de son feuillage, et tous les autres arbres d’Éden, qui étaient dans le jardin du vrai Dieu, l’enviaient.” — Ézéch 31:3-9.
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L’“arbre” dont la chute stupéfiera le mondeLa Tour de Garde 1977 | 15 août
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9. Étant donné ce qui venait s’abriter sous les branches de ce “beau” cèdre, quel genre de choses représente-t-il ?
9 Nous nous intéressons moins aux événements qui eurent lieu il y a plus de 2 500 ans qu’à ceux qui se produisent aujourd’hui, qui nous concernent et qui influent sur notre vie. Ce bel arbre, ce “cèdre au Liban”, représente-t-il donc quelque chose de nos jours ? Comment pouvons-nous le déterminer avec exactitude ? Tout d’abord, cette prophétie ne dit pas seulement que les oiseaux faisaient leurs nids sur ses grandes branches et que les bêtes sauvages mettaient bas sous celles-ci, mais aussi que “dans son ombre habitaient toutes les nations populeuses”. Puis elle ajoute : “Au bruit de sa chute je [c’est-à-dire Jéhovah ferai osciller les nations.” (Ézéch. 31:6, 16). Ces paroles ont une résonance politique. Effectivement, elles indiquent que ce “cèdre au Liban” représente quelque chose de politique.
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L’“arbre” dont la chute stupéfiera le mondeLa Tour de Garde 1977 | 15 août
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12. En quel sens l’Égypte était-elle, même aux jours d’Ézéchiel, comparable à ce grand “cèdre” du Liban ?
12 Du temps d’Ézéchiel, le gouvernement juif de Jérusalem avait fait appel à l’aide militaire de l’Égypte pour s’opposer à l’Empire babylonien en pleine expansion (Ézéch. 17:7-17). Il ne fait aucun doute qu’à ce moment-là l’Égypte jouait encore un rôle important sur la scène internationale (Jér. 37:5-7). Pharaon, le roi d’Égypte ; et sa multitude étaient encore comparables à une immense structure politique et militaire qui s’élevait bien au-dessus des cèdres du Liban, lesquels pouvaient cependant atteindre une hauteur d’au moins trente mètres. Tout comme un cèdre du Liban qui allongerait ses basses branches ferait paraître petit le plus grand des cèdres, de même l’Égypte de cette époque-là défiait Babylone et offrait son ombre aux nations qui décidaient de s’allier au pays du Nil et de se placer sous la protection de ses grands branchages touffus, son aide militaire. L’Égypte paraissait toujours ‘belle de ramure’ aux nations en détresse qui préféraient s’allier à elle plutôt que de se soumettre à la Puissance babylonienne dont Jéhovah s’était servi pour donner libre cours à sa colère.
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