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Les jours de la chrétienté sont comptés« Les nations sauront que je suis Jéhovah. » Comment ?
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36. Comment Ézéchiel devait-il montrer que la famine et la peste consumeraient leurs victimes comme par le feu?
36 Ceux qui mourraient par suite de la famine et de la peste qui séviraient dans Jérusalem assiégée étaient figurés par le tiers des cheveux et de la barbe qu’Ézéchiel devait raser non avec un rasoir, mais avec une épée de guerre et qu’il devait brûler “dans le feu, au milieu de la ville, dès que seront accomplis les jours du siège [mimé]”. (Ézéchiel 5:1, 2.) La famine et la peste devaient consumer leurs victimes comme par le feu.
37. Quelle image prophétique annonçait que les habitants de Jérusalem seraient obligés de manger du pain légalement impur?
37 Quel régime de misère pour les assiégés de Jérusalem! Rien que le fait de devoir manger du pain fait d’un mélange de blé, d’orge, de fèves, de lentilles, de millet et d’épeautre leur serait répugnant. Pour un Juif comme Ézéchiel, fils d’un prêtre du temple, ce pain serait impur, car sa composition violerait le principe suivant, que Jéhovah avait énoncé dans la loi transmise par Moïse et consignée dans Lévitique 19:19: “Tu ne devras pas ensemencer ton champ de semences de deux sortes, et tu ne devras pas mettre sur toi un vêtement de deux sortes de fils, mélangés ensemble.” (Voir aussi Deutéronome 22:9). Et que dire du combustible que les habitants de Jérusalem seraient peut-être obligés d’utiliser pour faire cuire ce pain rituellement impur? À ce propos, Jéhovah avait déclaré à Ézéchiel: “Et tu mangeras cela comme un gâteau rond d’orge; et quant à cela, tu le feras cuire devant leurs yeux sur des boules d’excréments humains.” Ce fut là une image prophétique, car Ézéchiel ajoute: “Puis Jéhovah dit: ‘C’est ainsi que les fils d’Israël mangeront leur pain impur parmi les nations où je les disperserai.’” — Ézéchiel 4:12, 13.
38. En quels termes Ézéchiel exprima-t-il sa répugnance à manger de ce pain, et que signifiait pour Jérusalem le fait que ses habitants soient réduits à en manger?
38 Cuit de cette manière, le pain serait doublement impur. Dans notre civilisation moderne, une telle façon de cuire le pain peut nous sembler répugnante. Elle le fut même pour Ézéchiel, il y a vingt-cinq siècles. Il ne put s’empêcher d’exprimer son dégoût. Il écrivit: “Alors je dis: ‘Hélas! ô Souverain Seigneur Jéhovah! Voici, mon âme n’est pas une âme souillée; et depuis ma jeunesse jusqu’à maintenant, je n’ai pas mangé de corps déjà mort, ni d’animal lacéré, et dans ma bouche n’est pas entrée de chair infecte.’” (Ézéchiel 4:14). Plus de six cents ans plus tard, l’apôtre Pierre, chrétien juif, sentit la même répulsion quand il reçut certaines instructions de Dieu par une vision (Actes 10:9-17; 11:5-10). Étant issu d’une famille de prêtres, Ézéchiel ne désirait pas se souiller vis-à-vis de la Loi, même dans les dures conditions de famine consécutives au siège, et même s’il devait mourir de faim. Cela nous donne une idée de la grande détresse qui régnerait dans la ville assiégée de Jérusalem.
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40. Comment la situation ultérieure à Jérusalem prouva-t-elle que Jéhovah n’avait pas exagéré?
40 Cette description n’était nullement exagérée. Pendant le siège de Jérusalem, le prophète Jérémie se trouvait emprisonné dans la ville et “on lui donna chaque jour une miche de pain de la rue des boulangers, jusqu’à ce que tout le pain fût épuisé dans la ville”. (Jérémie 37:21.) Finalement, Jérémie pouvait écrire concernant la dernière année du règne du méchant roi Sédécias assiégé à Jérusalem: “Le neuvième jour du quatrième mois, la famine était dure dans la ville, et il n’y avait pas de pain pour le peuple du pays. Et la ville fut ouverte par une brèche, et tous les hommes de guerre s’enfuirent de nuit par le chemin de la porte entre le double mur qui est près du jardin du roi, alors que les Chaldéens étaient contre la ville, tout autour; et le roi commença à aller dans la direction de l’Arabah. Et des forces militaires des Chaldéens se mirent à la poursuite du roi, et elles l’atteignirent dans les plaines désertes de Jéricho; et toutes ses forces militaires se dispersèrent d’auprès de lui.” (II Rois 25:3-5; Jérémie 39:3-5; 52:6-8). Le “signe” avertisseur que Jéhovah avait donné par le moyen d’Ézéchiel se révéla véridique!
41. Qu’en serait-il des survivants du siège de Jérusalem qui allaient être exilés?
41 Qu’en serait-il des survivants du siège de Jérusalem qui devait durer dix-huit mois? Jéhovah informa Ézéchiel qu’ils “mangeront leur pain impur parmi les nations où je les disperserai”. (Ézéchiel 4:13.) Ils allaient être dispersés, exilés dans des pays non israélites, laissant le pays de Juda et Jérusalem complètement dévastés. Ils laisseraient derrière eux à Jérusalem non seulement les victimes de la famine et de la peste, mais encore ceux qui seraient tués par les armes des soldats chaldéens ou babyloniens. Ces victimes de la guerre et les survivants étaient figurés par les deux autres tiers des cheveux et de la barbe d’Ézéchiel, qu’il avait rasés avec une épée. Les morts seraient comme le tiers qu’Ézéchiel devait frapper avec l’épée tout autour, de tous les côtés. Quant aux survivants, qui seraient dispersés parmi les nations gentiles, ils seraient comme le troisième tiers des cheveux et de la barbe d’Ézéchiel, qu’il devait disperser au vent; ils ne mèneraient pas une existence paisible en exil, car Jéhovah déclara à Ézéchiel: “Je tirerai l’épée derrière eux.” (Ézéchiel 5:2). Expliquant le symbolisme de ce qu’Ézéchiel devait faire de ces deux tiers, Jéhovah déclara à son prophète:
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