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Puisons de la force dans des encouragements mutuelsLa Tour de Garde 1965 | 1er mars
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Et dans le cercle familial, n’y a-t-il pas maintes occasions de prodiguer des encouragements ? Le mari peut encourager sa femme en la louant pour les efforts qu’elle fait en vue d’être une bonne maîtresse de maison, une bonne cuisinière ou pour participer au ministère chrétien. La femme encouragera son mari en mettant les intérêts spirituels à la première place, et en étant loyale et soumise. Il ne faut pas oublier non plus que les parents ont l’obligation de donner des encouragements à leurs enfants, afin que ceux-ci ne se découragent pas. — Prov. 31:28 ; Col. 3:21.
Les enfants eux-mêmes peuvent encourager leurs parents. De quelle façon ? En manifestant leur reconnaissance pour tout ce qu’ils font pour eux, en les écoutant et en leur obéissant, en travaillant de bon cœur, en prenant l’initiative dans les choses qui sont à faire. — Éph. 6:1-3.
Mais le surveillant de chaque congrégation, en particulier, a maintes occasions de fortifier les autres par ses encouragements, car, en raison de la position qu’il occupe, il exerce une influence très grande. Il veillera donc à ne pas confier aux frères une tâche au-dessus de leurs aptitudes, n’attendant pas trop d’eux, mais montrant de la considération pour leurs faiblesses et imperfections personnelles, sur les plans physique et intellectuel. Il ne se jugera pas supérieur aux autres mais se montrera abordable. Il peut également encourager ses frères en leur montrant comment il faut faire les choses, en leur donnant lui-même le bon exemple par un service zélé, et en faisant preuve de miséricorde dans sa manière d’agir à l’égard de ceux qui font des faux pas, en les rétablissant dans un esprit de douceur. — I Pierre 5:1-3.
Actuellement, le peuple de Jéhovah a un grand travail à faire, et l’accomplissement de cette œuvre réclame de la force. On peut acquérir cette force, dans une large mesure, en imitant Jéhovah Dieu et les apôtres dans notre façon de nous encourager mutuellement.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1965 | 15 février
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Questions de lecteurs
● Qui sont ceux dont il est parlé dans Luc 22:30 comme étant “assis sur des trônes”, et ceux qui sont figurés par les “douze tribus d’Israël” ?
Jésus-Christ dit à ses fidèles apôtres : “Vous êtes ceux qui sont restés attachés à moi dans mes épreuves ; et je fais une alliance avec vous, tout comme mon Père a fait une alliance avec moi, pour un royaume, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.” (Luc 22:28-30, MN). Jésus-Christ parlait personnellement à ses onze apôtres fidèles ; auparavant il leur avait déjà tenu des propos semblables (Mat. 19:28). En l’occurrence, il pouvait leur parler ainsi car il y eut douze apôtres fidèles, et bien entendu, les douze apôtres occupent douze trônes dans le Royaume des cieux.
Mais aujourd’hui, lors de l’accomplissement final du dessein de Dieu, n’y a-t-il que les douze apôtres fidèles qui soient assis sur des trônes avec Jésus-Christ ? Lorsque nous examinons les paroles dites ailleurs par Jésus, quand il ne parlait pas personnellement à ses apôtres, avons-nous des preuves que d’autres disciples, en dehors des apôtres, soient assis sur des trônes ? D’après Révélation 14:1 et 20:6, le nombre final de ceux qui “régneront avec lui [Jésus-Christ] pendant les mille ans” est bien supérieur à douze ; il est de 144 000. À part les douze apôtres de l’Agneau, les autres 143 988 seront-ils, eux aussi, assis sur des trônes ? Les rois n’ont-ils pas des trônes, et les 144 000 ne sont-ils pas tous des rois ? Si, et Jésus promet à chacun des 144 000 fidèles le droit à la royauté : “À celui qui vaincra, je donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône.” (Rév. 3:21). C’est pourquoi il faut considérer Luc 22:28-30 dans un sens plus large, à la lumière d’autres passages bibliques, ce qui nous amène à la conclusion suivante : Ceux qui sont assis sur des trônes pour juger les “douze tribus d’Israël” comprennent non seulement les douze apôtres, mais encore tous ceux qui sont introduits dans l’alliance pour le Royaume dont Jésus parla dans Luc 22:28-30. Puisque la totalité des 144 000 chrétiens oints sont introduits dans l’alliance pour le Royaume, tous seront assis sur des trônes pour juger les “douze tribus d’Israël”.
Dans ce cas, que représentent les “douze tribus d’Israël” que Jésus-Christ et ses rois associés jugeront et sur lesquelles ils régneront ? Certes, leur domination ne se limitera pas uniquement aux douze tribus d’Israël selon la chair qui, de nos jours, ont perdu tous les éléments qui leur permettaient de se distinguer les unes des autres. D’après l’apôtre Paul, le jugement exercé par ceux qui reçoivent le Royaume céleste, s’étendra à un monde d’humains : “Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ?” (I Cor. 6:2, MN). Il est donc raisonnable de conclure que les “douze tribus d’Israël”, mentionnées dans Luc 22:30, se rapportent au monde des hommes qui seront jugés par Jésus-Christ et les membres de son corps ou congrégation, lesquels serviront avec lui en qualité de rois, prêtres et juges. En harmonie avec ce point de vue, le livre Vous pouvez survivre à Harmaguédon et entrer dans le monde nouveau de Dieu, à la page 39, a attiré notre attention sur le fait que le jour des propitiations, les douze tribus d’Israël, en dehors de celle de Lévi, figuraient ceux des hommes qui, obéissants, acquerront la vie éternelle sur la terre. Au jour des propitiations, deux sacrifices étaient offerts, l’un pour Aaron et sa tribu, figurant l’Israël spirituel, l’autre pour les douze tribus non lévitiques, représentant tous les humains qui bénéficieront du sacrifice pour le péché offert par Jésus-Christ, et qui obtiendront la vie éternelle sur la terre. Cette distinction, notée dans le chapitre 16 du Lévitique, se retrouve aussi dans les paroles de l’apôtre Jean relatives à Jésus-Christ : “Il est un sacrifice propitiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.” — I Jean 2:2, MN.
Parmi les hommes qui bénéficient du sacrifice du Christ, se trouve la “grande foule” des “autres brebis” qui survivront à la guerre de Dieu à Harmaguédon. Mais les “douze tribus d’Israël” de Luc 22:30, qui seront jugées par ceux qui sont assis sur des trônes célestes comprendront tous les hommes qui seront sur la terre dans le nouveau système de choses après Harmaguédon. Les “douze tribus d’Israël” se composent donc non seulement de la “grande foule” actuelle, qui survivra à la guerre d’Harmaguédon et entrera dans le nouvel ordre de choses de Dieu, mais encore de tous les humains ressuscités.
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