Recevant la connaissance vivifiante
“ Ceci signifie la vie éternelle, qu’ils reçoivent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” — Jean 17:3, NW.
1. Il y a bien longtemps, que déclara Jéhovah en Osée 4:1-9 concernant nos jours ?
JÉHOVAH, le Seigneur Dieu, parlait de nos jours lorsqu’il déclara il y a bien longtemps par son prophète Osée : “ Écoutez la parole du Seigneur, enfants d’Israël ! Car le Seigneur est en litige avec les gens du pays, parce qu’il n’y a ni sincérité [fidélité, AT], ni bonté, ni connaissance de Dieu dans le pays. On fait de faux serments [on blasphème, AT], on assassine, on vole, on commet l’adultère, on recourt à la violence, on commet meurtre sur meurtre. C’est pourquoi le pays est dans le deuil, tous ses habitants dépérissent ; les bêtes sauvages et les oiseaux du ciel, les poissons mêmes de la mer disparaissent. Cependant nul ne pourrait accuser [le peuple] ni le réprimander, c’est à toi, prêtre, que vont mes reproches. Tu trébucheras en plein jour, ainsi que le prophète pendant la nuit. Je te ferai périr [ton peuple, AT] parce que mon peuple se perd, faute de connaissance ; parce que tu as dédaigné l’instruction, je t’exclurai de mon sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes fils. Tant qu’ils sont, ils ont péché contre moi, ils ont changé en infamie ce qui faisait leur gloire. Ils se repaissent du péché de mon peuple, ils sont avides de ses iniquités. Il en sera du prêtre comme du peuple. Je le punirai de sa conduite, je lui infligerai son propre traitement. ” — Osée 4:1-9, Vers. Les Moines de Maredsous.
2. Quelle est la cause de la destruction ? Qui en est responsable ?
2 Quelques années après qu’Osée eut terminé sa prophétie, le royaume septentrional d’Israël tomba aux mains des conquérants païens, et, dans le siècle suivant, la ville sainte de Jérusalem et son temple furent détruits et les Juifs déportés. Une destruction semblable attend la chrétienté dans un proche avenir. Ceux qui étudient les conditions mondiales veulent-ils connaître la cause d’une telle destruction ? Ayant à l’esprit la chrétienté moderne, qu’ils notent ces paroles du prophète : “ On fait de faux serments [on blasphème, AT], on assassine, on vole, on commet l’adultère, on recourt à la violence, on commet meurtre sur meurtre, ” et tout cela parce qu’il n’y a pas “ de connaissance de Dieu dans le pays. ” Qui, devant le Seigneur Dieu, sera responsable de cette ignorance ? Les conducteurs religieux, les prêtres et les prophètes, car ils ont le devoir d’apprendre au peuple ce qui concerne Dieu, et c’est vers eux que le peuple regarde pour recevoir l’instruction. Et maintenant, le peuple est sur le point de périr dans une destruction mondiale, “ faute de connaissance ”. Mais le Dieu de justice a décrété qu’il en sera “ du prêtre comme du peuple ”, et les prêtres et le clergé subiront le même sort que le peuple. Ils ont amené le peuple à rejeter la connaissance de la vérité ; et si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse, mais celui qui conduit porte la plus grande responsabilité. — Mat. 15:14.
3. Quelle est maintenant la condition spirituelle de la chrétienté ? Quelle en est la raison ?
3 La Parole écrite de Dieu, la Bible, a été répandue en centaines de millions d’exemplaires, et cependant, le clergé religieux n’a pas profité de cette grande occasion, de manière à inciter le peuple à étudier cette Parole sainte et à s’instruire de Dieu et de son royaume. Par conséquent, est-il alors étonnant de trouver, n’importe où dans la chrétienté, le peuple dans la confusion religieuse, personne ne sachant exactement pourquoi le Dieu tout-puissant a permis à la méchanceté et au malheur de régner jusqu’à maintenant, quel est son dessein relatif à l’état de choses actuel et quelle est sa volonté à l’égard de ceux qui aiment la vie et la sécurité ? Étant donné que la Bible et ses instructions venant de Dieu étaient si facilement à la portée du clergé et que celui-ci a rejeté ses vérités et ses prophéties qui répandent la lumière, le grand Dieu qui accorde l’abondance spirituelle les a rejetés comme ses porte-parole et comme le canal par lequel il dispense la connaissance des Écritures et l’instruction. Il les exclut de son sacerdoce car il est écrit : “ Les lèvres du sacrificateur gardent [devraient garder, AS] la connaissance, et c’est de sa bouche qu’on recherche la loi, car il est le messager de l’Éternel [Jéhovah] des armées. (Mal. 2:7, Da) Aussi, selon la prédication, une famine spirituelle s’est abattue sur la chrétienté : “ Les jours vont venir, dit le Seigneur l’Éternel [Jéhovah], où j’enverrai la faim dans le pays, non pas une faim de pain ni une soif d’eau, mais la soif d’entendre les paroles de l’Éternel [Jéhovah]. Alors ils erreront d’une mer à l’autre, et du nord au levant ; ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel et ils ne la trouveront point. En ce jour-là, les belles vierges et les jeunes hommes dépériront de soif [des eaux de la vérité]. ” (Amos 8:11-13, Sy) Au lieu de trouver les paroles de Jéhovah au sein du clergé et des systèmes religieux de la chrétienté, vous vous trouvez face à face avec le fait révoltant de la persécution religieuse des témoins de Jéhovah qui parlent de Sa parole.
RÉUSSIR À TROUVER UNE INSTRUCTION EN COURANT ÇÀ ET LA
4. Pourquoi la connaissance est-elle maintenant si nécessaire ? Qu’est-ce qui produit son accroissement ?
4 Aujourd’hui le peuple demande la vie avec angoisse. Comment la trouvera-t-il ? Dieu déclare : “ Mon peuple se perd, faute de connaissance ” ; et si cette règle est vraie, l’inverse doit l’être également, c’est-à-dire que le peuple sera sauvé et gardera sa vie en possédant la connaissance. C’est maintenant le moment plus que jamais où cette connaissance vivifiante est nécessaire, parce que tous les événements qui se sont produits depuis 1914 prouvent que ce monde a commencé son “ temps de la fin ” et qu’il est proche de la fin désastreuse de cette période. Dans sa miséricorde, Dieu a promis cette connaissance si nécessaire, car il déclara il y a longtemps au prophète Daniel : “ Cache les paroles et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs courront çà et là et la connaissance sera augmentée. ” (Dan. 12:4, Da) Mais si en courant çà et là dans la chrétienté le peuple ne peut pas trouver les paroles de Jéhovah qui mettraient fin à la famine spirituelle, où faut-il donc courir çà et là pour trouver la connaissance dont l’accroissement a été promis ? Il faut courir çà et là dans la Parole écrite de Dieu, c’est-à-dire sonder, examiner profondément la sainte Bible pour notre instruction personnelle. Si le clergé religieux rémunéré et les directeurs de conscience rejettent la Bible pour se tourner vers la philosophie de ce monde et vers les traditions d’hommes qui sont opposées à la Parole de Dieu, alors le peuple qui a un grand besoin de vie doit courir lui-même çà et là à travers les pages du Livre sacré s’il veut arriver à augmenter cette connaissance vivifiante. Aussi, que le peuple agisse indépendamment des conducteurs religieux qui ont manqué à leur devoir. Qu’il exerce la foi et qu’il coure çà et là à travers le Livre de Dieu, livre maintenant descellé et ouvert. Son esprit qui sonde “ les profondeurs de Dieu ” a été répandu. Le moment merveilleux où la lumière spirituelle devait être répandue est arrivé.
5, 6. a) Quel est le plus grand de tous les services que le clergé a manqué de rendre ? b) Quelles furent les conséquences de cette façon d’agir pour lui et pour le peuple d’Israël ?
5 Le plus grand service qu’un homme ou une femme puisse rendre aujourd’hui à l’humanité, c’est de lui communiquer la connaissance de Dieu et l’encourager à courir çà et là à travers Son Livre grâce à une étude personnelle de la Bible. Le clergé religieux a failli dans ce service de la plus haute importance, de la même façon que dans les jours de Jésus. Le Fils de Dieu a courageusement mis en évidence ceux que Dieu tient pour responsables de l’ignorance du peuple qu’elle conduit à la mort. Au risque de soulever l’opposition combinée des prêtres et des conducteurs religieux, il déclara : “ Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent y entrer. ” “ Malheur à vous, les docteurs de la loi ! car vous avez enlevé la clef de la connaissance : vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché ceux qui entraient. ” — Mat. 23:13 et Luc 11:52, Da.
6 En empêchant ainsi le peuple de parvenir à la connaissance de la vérité, ces ecclésiastiques des jours de Jésus conduisirent le peuple à la destruction et leur nation à la ruine. Leur part de responsabilité devait également valoir aux conducteurs religieux leur propre destruction. Jésus leur déclara avec force : “ Serpents, race de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? ” (Mat. 23:33) En laissant le peuple dans l’ignorance, ils l’amenèrent à tuer Jésus sur le bois de torture au Calvaire. Trente-sept ans plus tard, cette ignorance volontairement cultivée les conduisit à ses conséquences fatales qui se manifestèrent par la destruction de la ville de Jérusalem, entraînant d’énormes pertes en vies humaines exactement comme Jésus l’avait prédit, et par le dispersement, jusqu’à ce jour, de la nation juive. Et maintenant, en ce “ temps de la fin ”, la nation d’Israël ressuscitée avec sa capitale dans la ville moderne de Jérusalem choisit de suivre les traces de ses ancêtres, ignorant les conseils de Jéhovah Dieu. Elle a de nouveau choisi “ César ” pour ami plutôt que le royaume de Dieu par Christ. Elle a cherché et est parvenue à être membre des Nations Unies de ce monde condamné. Une seule issue est possible : sa destruction avec ce monde qui a pris la mauvaise voie faute de connaissance de Jéhovah Dieu et de son royaume messianique.
LA CONDUITE EXEMPLAIRE
7, 8. a) Quels sont les deux hommes, auxquels il est souvent fait allusion, que Jésus dépassa en sagesse ? b) Quelle expérience d’Israël montre que la voie du salut ne se trouve pas dans l’homme ?
7 Jésus-Christ fut le plus grand des Juifs, car il était le Messie juif, le Christ. Salomon, le roi de Jérusalem, fut l’homme le plus sage des temps anciens aussi longtemps qu’il marcha dans la voie de Jéhovah ; mais Jésus-Christ était plus grand que Salomon, il savait ce dont nous avons besoin pour gagner la vie éternelle. Il était plus sage que l’ancien philosophe païen Thalès de Milet qui déclara : “ Connais-toi toi-même. ” Oui, il était plus sage que le poète anglais Alexandre Pope qui est considéré comme fameux pour avoir dit : “ L’étude convenable de l’humanité, c’est l’homme. ” Jésus montra qu’une plus grande connaissance était absolument indispensable pour obtenir la vie. Si un homme cherche à se connaître lui-même, la seule chose qu’il pourra conclure en toute honnêteté c’est qu’il est imparfait et pécheur comme tous les autres hommes et que la voie du salut n’est pas en lui-même ni en d’autres hommes. Même ce qui lui reste de la conscience héritée d’Adam, l’homme qui fut parfait, lui rappellera qu’il est un pécheur et le condamnera.
8 La voie du salut, les moyens de gagner la vie éternelle, ne se trouvent pas dans l’homme, même s’il reçoit une loi parfaite. Pendant quinze siècles, la nation juive vécut sous la loi que Jéhovah lui donna par Moïse. Mais cette bonne et sainte loi de Dieu était plus que ce que les Juifs pouvaient accomplir et elle ne servit qu’à leur faire voir davantage qu’ils étaient pécheurs. L’apôtre Paul résuma en ces mots la leçon qui devait en être tirée : “ Or nous savons que tout ce que la loi dit, elle l’adresse à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée et que tout le monde soit sous la condamnation devant Dieu, attendu que par des œuvres de la loi nulle chair ne sera justifiée devant lui ; car c’est par le moyen de la loi que [l’on a] la pleine connaissance du péché. ” (Rom. 3:19, 20, La) Comme nous pouvons être heureux aujourd’hui, de ne pas être obligés de repasser par les quinze siècles d’expériences d’Israël pour trouver que notre salut ne vient pas de nos propres efforts de justification !
9. De quoi Jésus fit-il pour nous la plus haute vocation ?
9 Afin d’être sages pour le salut éternel, nous devons prêter attention aux paroles de Celui qui est plus grand que Salomon, c’est-à-dire Jésus-Christ. Lorsqu’il était sur la terre, Jésus dit aux hommes et aux femmes de le suivre et de l’imiter. Nous pouvons le faire en entreprenant l’œuvre qu’il a accomplie. Né en qualité d’homme parfait par le miracle de Jéhovah Dieu, son Père céleste, Jésus fut le seul homme qui pouvait offrir sa vie en sacrifice pour la rançon des humains, leur permettant ainsi d’obtenir la vie éternelle dans le monde nouveau. Mais avant d’offrir sa vie, quelle œuvre a-t-il entreprise qui était agréable à Dieu et en même temps de la plus haute importance ? À quelle œuvre, qu’il considérait comme étant de la plus grande nécessité pour les hommes se trouvant devant la destruction, se consacra-t-il ? Au temps marqué, fixé dans la prophétie, il abandonna son métier de charpentier pour commencer l’œuvre de prédication. Il savait que cela le conduirait au martyre au milieu de la disgrâce publique, mais néanmoins il se consacra à répandre la connaissance de Jéhovah Dieu. Ainsi, il fit de la prédication de la Parole de Dieu la plus haute vocation. Ce monde peut se moquer de la prédication de la Bible comme étant folle et peu pratique, spécialement dans cette période critique de l’histoire du monde, mais le monde et ses éminentes situations politiques, ses places dans le haut commerce et ses chaires religieuses honorées, ne pourraient jamais nous offrir une vocation plus importante que celle dont Jésus nous laissa le modèle. À cause de sa course fidèle au milieu d’un monde hostile et ingrat, il gagna le titre de “ témoin fidèle et véritable. ” (Apoc. 3:14 ; 1:5) Aujourd’hui, pouvons-nous avoir un privilège plus grand que celui d’être des témoins comme lui, des témoins de Jéhovah, et prouver notre fidélité comme tels ? L’exemple de Jésus répond non !
LES INSTRUCTEURS
10. Que déclara Jésus pour montrer ce dont l’homme avait besoin pour gagner la vie ?
10 Outre la justification de l’autorité de Jéhovah comme étant la seule souveraineté juste de l’univers, Jésus s’intéressa à la vie éternelle du peuple et pour qu’il l’ait en abondance. Dieu lui donna pouvoir sur toute chair et Jésus s’occupa de donner à l’humanité une vie parfaite, à l’image et à la ressemblance de Dieu, une vie libre du péché. Il savait de quoi nous avions besoin pour la gagner et il se consacra pour nous donner cette chose. Il savait la valeur de la connaissance de Dieu et c’est pourquoi il dit : “ Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. ” Dans sa dernière prière pendant son séjour terrestre, alors qu’il était avec ses brebis, il déclara : “ Père juste, le monde, en effet, n’est pas parvenu à ta connaissance, mais moi, je suis parvenu à ta connaissance. ” (Jean 10:14, 15 ; 17:25, NW) C’est sa propre connaissance de Dieu qui permit à Jésus de prendre fermement position pour la souveraineté universelle de Dieu et d’exécuter son dessein bienveillant envers l’humanité, quoi qu’il puisse lui en coûter. Aussi, dans sa dernière prière adressée à Dieu, au milieu de ses fidèles apôtres, déclara-t-il à son Père céleste : “ Glorifie ton fils, afin que ton fils puisse te glorifier, selon que tu lui as donné autorité sur toute chair, afin qu’il puisse accorder la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Ceci signifie la vie éternelle, qu’ils reçoivent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” — Jean 17:1-3, NW.
11. Pourquoi est-ce une étude et une connaissance supérieures conduisant à la vie ?
11 Non, le conseil qui conduit à la vie éternelle n’est pas “ connais-toi toi-même ”. La plus grande étude de l’homme n’est pas l’homme, que ce soit vous-mêmes ou d’autres hommes. La plus grande étude de l’homme, c’est Dieu et Jésus-Christ le Principal Représentant de Dieu. Il est vrai que Dieu est invisible et tellement en dehors de la portée humaine, et cependant Dieu a rendu cette étude de lui-même possible à l’homme grâce à sa Parole écrite et l’aide de sa force éclairante ou esprit. Une telle étude traite des choses les plus élevées et nous conduit à des résultats de la plus haute importance. Nous devons poursuivre cette étude si nous voulons recevoir la connaissance qui signifie la vie éternelle dans le monde nouveau. Pourquoi ? Parce que c’est recevoir la connaissance provenant de la grande Source de vie, Jéhovah le seul vrai Dieu, ainsi que la connaissance du Principal Représentant que Dieu emploie pour nous rendre cette vie possible, Jésus-Christ, et qu’il envoya dans ce monde pour nous proclamer Dieu comme ne le fit aucun autre prophète. Quand nous étudions l’homme, nous étudions une créature mortelle. Quand nous étudions Dieu, nous étudions le Créateur et Donateur de la vie. Il est certainement plus important de connaître le Créateur et d’entrer en relation avec lui que d’étudier des créatures terrestres pécheresses condamnées à la mort. Il est certainement plus important également de connaître le Principal Représentant de la vie employé par le Créateur que de nous intéresser à des créatures qui ont elles-mêmes besoin de vie et qui ne peuvent se sauver elles-mêmes. L’étude supérieure conduit à la vie éternelle.
12. De qui Jéhovah devient-il l’Instructeur ? Selon quelle promesse ?
12 Lorsque nous nous tournons vers Dieu et vers Christ et que nous entreprenons une étude du Livre de Dieu, Il devient alors notre Instructeur et, sans aucun doute, il sait comment nous faire connaître la voie qui conduit à une existence éternelle dans la paix et dans le bonheur. Dieu fit écrire cela par les prophètes. “ Et tous tes enfants seront enseignés de Jéhovah, et grande sera la paix de tes enfants. ” (És. 54:13, AS) Ces paroles furent adressées à la “ femme ” de Dieu, c’est-à-dire à l’Organisation Théocratique de Jéhovah appelée “ Sion ”, qui donne naissance à ceux qui deviennent les enfants spirituels de Dieu. Le plus important de ses enfants est Jésus-Christ qui fut oint comme Roi de Jéhovah pour le royaume promis. Les autres enfants dont il est question ici sont ceux qui suivent les traces de Jésus et qui sont oints de l’esprit de Dieu pour être associés à Jésus-Christ dans le royaume céleste. Il est dit qu’en donnant naissance à ses enfants royaux, dont le premier fut Jésus, elle devait faire éclater des cris de joie et d’allégresse, n’étant désormais plus stérile. (És. 54:1) L’apôtre Paul montre que cette femme est l’Organisation Théocratique de Jéhovah et que ses enfants sont Jésus-Christ et son corps de fidèles disciples, lorsqu’il dit : “ La Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle qui est notre mère. Car il est écrit : “ Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfante point ; éclate et pousse des cris, toi qui n’éprouve pas les douleurs de l’enfantement ; car les enfants de la délaissée sont plus nombreux que les enfants de celle qui a le mari. ” Pour nous, frères, comme Isaac, nous sommes enfants de la promesse. C’est pourquoi frères, nous ne sommes pas enfants de la servante, mais de la femme libre. ” — Gal. 4:26-28, 31, NW.
13, 14. a) Par qui Jéhovah donne-t-il l’enseignement ? b) Qui est admis dans Son école et quelles sont les bénédictions qui en résultent ?
13 Comme il est précieux d’avoir Jéhovah lui-même pour Instructeur ! Il ne pourrait y avoir une éducation supérieure à celle-là, car elle consiste à recevoir la connaissance provenant de la plus haute source dans l’école de la vie. Et Dieu a invité son Fils royal, Jésus-Christ, à être son compagnon instructeur. Pour cette raison spéciale Jésus déclara à ses disciples : “ Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître [Instructeur], et vous êtes tous frères. Ne vous faites pas appeler directeurs, car un seul est votre Directeur, le Christ. ” (Mat. 23:8, 10) Ainsi nous devons être enseignés de Jéhovah Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ.
14 Étant donné que cet enseignement vient par l’intermédiaire de Jésus-Christ qui est le Principal Instructeur, beaucoup refusent d’être enseignés, car ils ne désirent pas devenir semblables à leur Instructeur. Par conséquent, tous les hommes et toutes les femmes ne sont pas admis ou ne demandent pas à être admis dans cette école de la plus haute instruction, mais seulement ceux qui aiment et craignent Jéhovah Dieu et qui sont attirés par lui. Jésus montra clairement cela lorsqu’il déclara : “ Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les Prophètes : ‘ Ils seront tous enseignés de Jéhovah. ’ Ainsi, quiconque a entendu et reçu l’enseignement du Père vient à moi. ” (Jean 6:44, 45, NW) Selon Jésus, l’enseignement qu’un chrétien reçoit dans cette école théocratique conduit à la résurrection d’entre les morts et à la vie éternelle pendant le premier millénaire du Monde Nouveau. Ceux qui sont instruits dans cette école sont bénis en ayant la paix, la prospérité et en étant préservés des conflits égoïstes et funestes de ce vieux monde. Veillons, par conséquent, à ce que nos instructeurs ne soient pas des hommes aux préceptes funestes, aux traditions et aux philosophies de ce monde, mais que nos maîtres soient les deux grands Instructeurs de l’univers, Jéhovah Dieu et Jésus-Christ. Si nous agissons ainsi, cela signifiera pour nous la vie éternelle.
15, 16. Comment Jésus a-t-il satisfait aux qualités requises d’un véritable instructeur ?
15 Jésus possédait toutes les qualités d’un instructeur digne de confiance. Il ne s’est pas installé comme instructeur dans l’école de vie de Jéhovah, pour se tourner ensuite vers les vaines philosophies de ce monde et pour enseigner à ses disciples des choses qui sont en contradiction avec l’Éducateur le plus élevé, Jéhovah Dieu, à seule fin de se rendre populaire dans ce monde. Ce que Dieu exige de tous ceux qui déclarent le représenter et parler en son nom, c’est de dire la vérité en ce qui le concerne et de communiquer au peuple la véritable connaissance de lui-même. Le récit nous rapporte que par deux fois Jésus fit des citations du Os chapitre 6 de la prophétie d’Osée où nous lisons : “ Car je prends plaisir à la bonté [miséricorde, Glaire] et non au sacrifice, à la connaissance de Dieu plutôt qu’aux holocaustes. Mais, à la façon des autres hommes, ils ont transgressé l’alliance, et depuis lors ils me sont devenus infidèles. ” (Osée 6:6, 7 ; Mat. 9:12, 13 ; 12:7, Sy) C’est pourquoi Jésus employa la Parole prophétique de Dieu comme une épée, en transperça le clergé religieux et mit à mort sa prétention religieuse.
16 Le verset précédent de la prophétie d’Osée avait prédit cette intervention de Jésus en disant : “ Que te ferai-je, Éphraïm ? Que te ferai-je, Juda ? votre piété [miséricorde, Glaire] est comme une nuée du matin, comme la rosée matinale qui passe. C’est pourquoi je les ai taillés en pièces par les prophètes ; je les ai tués par les paroles de ma bouche ; ton jugement, c’est [comme] la lumière qui se lèvera. ” — Osée 6:4, 5, Cr.
17. Par conséquent, quelle voie devons-nous suivre pour être des fidèles témoins de Dieu ?
17 Tout l’enseignement contenu dans la Bible depuis la première page jusqu’à la dernière concerne la destruction des hommes, faute de connaissance de Dieu le Créateur et Sauveur. Afin de pourvoir à ce besoin, Dieu offre aux hommes la connaissance contenue dans son Livre inspiré. Par conséquent, nous qui voulons être ses fidèles témoins, ayons cela à l’esprit et ne nous tournons pas vers quelque chose d’autre. Dispensons uniquement la pure Parole de Dieu pour son honneur et pour le salut des hommes. C’est parce que le clergé religieux de la chrétienté n’a pas fait cela et parce qu’il a imité le clergé des jours de Jésus que maintenant son tour est venu d’être “ taillé en pièces par les prophètes et tué par les paroles de la bouche de Dieu. ” L’aime-t-il ? Certainement pas ; et il hait les témoins de Jéhovah parce que ces derniers proclament les prophéties et publient les paroles de la bouche de Dieu qui, aux yeux du peuple, ont des effets foudroyants sur le clergé.
UNE INSTRUCTION COMPLÈTE EST NÉCESSAIRE
18, 19. Pourquoi une connaissance partielle n’est-elle pas suffisante pour gagner le salut ?
18 Lorsque nous acceptons l’instruction de Dieu que nous recevons par la Bible, acceptons tout ce qu’elle enseigne. L’Instructeur Suprême nous avertit que nous ne devons ni ajouter à sa Parole quelque chose de la connaissance erronée de ce monde, ni en retrancher quoi que ce soit. Nous devons avoir toute la connaissance pour obtenir le salut auquel Il pourvoit. Pendant des milliers d’années, des hommes et des femmes pieux ont recherché l’instruction qui concernait Celui que Dieu devait envoyer et ils désiraient l’identifier et s’unir à lui. Au temps marqué, le Messie vint en la personne de Jésus-Christ. Si nous devions suivre la voie du clergé religieux du temps de Jésus et refuser d’admettre les faits qui le concernent tels qu’ils sont prédits dans les prophéties, nous ne gagnerions jamais la vie éternelle. Nous serions comme ces Juifs qui ont péri pour avoir rejeté cette connaissance. La connaissance de Dieu sans la connaissance de son Fils Jésus-Christ n’est que partielle. La vie n’est pas possible par la loi de Moïse. De la même façon, la connaissance de Jésus sans la connaissance de Jéhovah Dieu est également partielle, et telle est la situation aujourd’hui dans la chrétienté. Connaître Jéhovah Dieu et connaître Jésus-Christ sont deux choses inséparables pour le salut.
19 Jean 3:35, 36, (NW) nous dit : “ Le Père aime le Fils et il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui a la foi dans le Fils a la vie éternelle ; celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. ” Et I Jean 2:22, 23, (NW) dit : “ Qui est menteur si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Voilà l’antéchrist, celui qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père. Quiconque confesse le Fils a aussi le Père. ” À cela I Jean 4:15 (NW) ajoute : “ Celui qui confesse que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, Dieu demeure en union avec lui et lui en union avec Dieu. ” Il n’y a pas d’autre voie : recevoir la connaissance du seul vrai Dieu et aussi de son Envoyé Jésus-Christ, voilà ce qui signifie pour nous la vie éternelle. w 1/9/50.