Marchons et parlons journellement avec Dieu

COMMENT peut-​on dire de nous, simples créatures humaines, semblables à des grains de poussière sur la terre, que nous marchons avec Dieu ? Pourtant, le fait est que c’est Dieu lui-​même qui nous ordonne de marcher avec lui. “On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bon et ce que Jéhovah demande de toi : c’est de pratiquer la justice, d’aimer la miséricorde (la bonté, Da) et de marcher humblement avec ton Dieu.” — Michée 6:8, ACa.

Pourquoi Jéhovah Dieu nous ordonne-​t-​il de marcher avec lui, et comment une telle chose est-​elle possible ? Jéhovah nous ordonne de marcher avec lui, à cause de sa souveraineté, car en tant que Souverain il a le droit de nous dire comment nous devons marcher. Ensuite, Dieu veut que la paix, l’ordre et l’harmonie règnent dans l’univers. Enfin, c’est pour notre plus grand bien qu’il nous ordonne de marcher avec lui. Nous marchons avec Dieu si nous nous laissons guider par ses principes justes, si nous poursuivons le même but que lui, à savoir, la justification de son nom, et si nous nous conduisons en tout temps comme si nous voyions Celui qui est invisible. — Héb. 11:27.

Trois ennemis puissants s’opposent à nous dans nos efforts pour marcher avec Dieu. Quels sont ces ennemis ? Satan le Diable, le monde méchant des humains et les tendances pécheresses de notre chair. Nous devons continuellement nous tenir sur nos gardes contre ces ennemis, si nous voulons marcher avec notre Dieu. Bien entendu, ce n’est pas en comptant sur notre force et notre sagesse que nous pourrions faire face à ces trois sortes d’opposition ; c’est pourquoi Dieu nous a fourni trois instruments : sa Parole, son organisation visible et son esprit saint, lesquels nous donnent la connaissance et la compréhension qui nous aident à marcher avec Dieu ; ils nous signalent les pièges qui se dressent devant nous, fortifient notre foi et notre espérance, nous donnant ainsi du courage. Ils nous aident à marcher avec Dieu, à l’exemple des hommes fidèles des temps préchrétiens, ainsi que de Jésus-Christ et de ses premiers disciples. — Ps. 119:105 ; Zach. 4:6 ; Mat. 24:45-47.

Évidemment, avant même de pouvoir commencer à marcher avec Dieu, nous devons le rencontrer au moyen d’un rendez-vous (Amos 3:3, Jé n. m.). Cela signifie se vouer à lui pour accomplir sa volonté et se faire baptiser pour symboliser le don de sa personne. Dès que nous avons fait ce vœu, nous sommes tenus de l’accomplir. — Eccl. 5:3-5 5:4-6, NW.

Au fur et à mesure que nous marchons avec Dieu, il nous faut “pratiquer la justice”. Nous veillerons donc à être honnêtes, droits, impartiaux dans tous nos rapports avec notre prochain, que ce soit en ce qui concerne notre argent, notre temps, notre force ou notre influence personnelle. Veillons à ne pas abuser ou tirer profit des autres, à cause de notre influence personnelle, de leur générosité ou de leurs faiblesses. En même temps, en ce qui concerne la conduite des autres, il nous faut “aimer la bonté”, c’est-à-dire exercer la miséricorde et être prêts à pardonner. Il nous faut être indulgents pour autrui et sévères pour nous.

Pour marcher avec Dieu, il nous faut aussi être modestes. En considérant Celui avec lequel nous marchons, il nous sied tout particulièrement d’être modestes. Être modeste, c’est suivre la voie de la sagesse. Cela nous évite de pécher par présomption. — Ps. 19:14 19:13, NW ; Prov. 11:2.

De même que nous marchons avec Dieu, nous voulons aussi parler avec lui ; le moyen que nous utilisons est la prière. Toutefois, il ne nous faut pas considérer la prière comme un dialogue. Dieu nous parle par sa Parole, tandis que nous lui parlons par la prière, en lui adressant des louanges, des remerciements et des requêtes. Nous ne nous bornerons pas à prier régulièrement à des heures prévues, par exemple au moment des repas, quand nous nous levons le matin et avant de nous coucher le soir, mais encore chaque fois que l’occasion se présente à nous. Nous voulons compter sur Dieu pour recevoir la sagesse et la force dans tous les moments difficiles et être toujours prêts à lui exprimer notre reconnaissance quand il nous témoigne sa bonté imméritée. En parlant avec lui, nous montrons que nous croyons en lui et en sa bonté. — Ps. 103:2 ; Héb. 11:6.

Selon Philippiens 4:6, que nos “requêtes soient exposées à Dieu”, “en toutes choses, par la prière et les supplications”. Cela signifie-​t-​il que nous le prierons en cas de chômage, de maladie ou d’ennuis de famille ? Oui, nous pouvons très bien prier dans ces différents cas. Certes, nous ne pouvons demander à Dieu d’accomplir des miracles, néanmoins nous pouvons lui demander de nous accorder la sagesse et la force, afin de suivre la ligne de conduite la meilleure en toutes circonstances pour que nous puissions tout supporter. Gardons-​nous des prières routinières ; efforçons-​nous de varier le sujet de nos prières pour qu’elles ne deviennent pas une suite de phrases stéréotypées, rien que des mots vides de sens et dépourvus de sentiment.

Notez encore que nous devons marcher et parler avec Dieu journellement. Chaque jour nous recevons les bienfaits de Dieu, aussi chaque jour devrions-​nous veiller à racheter le temps opportun pour prêcher la Parole de Dieu. En réalité, “soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites toutes choses pour la gloire de Dieu”. Nous appliquerons le même principe quand nous parlerons avec Dieu, car il nous est ordonné de prier “sans cesse”. — I Cor. 10:31 ; I Thess. 5:17 ; Éph. 5:15, 16.

Heureux ceux qui pratiquent la justice, qui aiment la bonté et qui font preuve de modestie en marchant et en parlant journellement avec Dieu !

[Note]