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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1961 | 1er septembre
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En 1951, puis en 1955 pour la seconde fois, la Société et nos amis nous donnèrent la possibilité de visiter l’Italie où j’eus la joie de parler devant un certain nombre d’assemblées de nos frères. Durant notre tournée de 1955, nous étions du nombre de ceux qui, par milliers, firent le tour de l’Europe et assistèrent aux assemblées dans plusieurs villes. À Rome, l’assemblée qui se tint dans le magnifique auditorium destiné à l’origine à la gloire de Mussolini fut une louange au nom de Jéhovah et fit une profonde impression sur les habitants de la ville.
De retour à Brooklyn, ma femme et moi sommes heureux de participer régulièrement au service de porte en porte, aux visites et aux études bibliques à domicile. Nous comprenons aussi l’importance d’assister aux réunions et aux assemblées prévues par Jéhovah. Bien que fatigués parfois à l’heure de la réunion, nous retournons toujours à la maison considérablement rafraîchis.
En revoyant les cinquante-quatre années que j’ai passées dans le service de Jéhovah, je puis affirmer sans mentir qu’elles furent les plus heureuses de ma vie. J’ai vécu cinquante-deux d’entre elles comme membre de la famille du Béthel de Brooklyn, privilège de service que je recommande de tout mon cœur à tout jeune chrétien. Bien sûr, il y a eu quelques épreuves, mais elles ont accrû notre foi en Jéhovah. Je n’ai jamais douté qu’il se sert de la Société pour diriger l’œuvre de témoignage mondial annoncé par Jésus dans Matthieu 24:14. Comme Paul l’a déclaré, les souffrances “ ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous. ” — Rom. 8:18, Jé.
Notre grand espoir est d’avoir part au monde nouveau de la justice de Dieu où nous pourrons le louer et le servir éternellement. Avec l’aide de Jéhovah, nous poursuivrons avec succès le but béni de notre vie.
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La grande moisson du bléLa Tour de Garde 1961 | 15 septembre
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La grande moisson du blé
QUAND un fermier ensemence un champ de blé, il ne lui faut pas de mauvaises graines inutiles. Outre qu’elles ne produiraient aucun résultat profitable, elles occuperaient une place précieuse et prendraient au sol une nourriture qui profiterait davantage au blé. Mais que fera le fermier si de l’ivraie apparaît dans une récolte sur pied ? Ce problème se pose fréquemment aux agriculteurs ; Jésus s’en servit dans une illustration dont la signification prophétique revêt un intérêt tout particulier pour nous aujourd’hui.
Un jour, alors que Jésus était assis au bord de la mer de Galilée, parlant à la foule venue de toute cette région de terres à blé, il dit : “ Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l’arracher ? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. ” — Mat. 13:24-30.
Curieux de connaître le sens de cette illustration, les disciples s’approchèrent de Jésus après qu’il eut renvoyé la foule et lui dirent : “ Explique-nous la parabole de l’ivraie du champ. Il répondit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde (une consommation d’un système de choses, NW) ; les moissonneurs, ce sont les anges. Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde (la consommation du système de choses, NW). Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité : et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. ” — Mat. 13:36-43.
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