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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1960 | 15 août
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Le niveau théocratique fut élevé encore plus haut à cette grandiose assemblée. La fausse religion fut dénoncée une fois de plus. J’étais vraiment heureux de faire partie de cet immense auditoire qui a adopté la Résolution qui énonce notre détermination de rester fidèles et séparés de ce monde.
Grâce aux conseils opportuns et sages que la Société me dispensa par l’intermédiaire de ses publications et avec l’aide de l’esprit de Jéhovah, il m’a été possible de poursuivre le but de ma vie pendant les trente-huit dernières années, dont douze dans un pays étranger. Jamais je ne voudrais emprunter une autre voie dans la vie. Plus je pourrai jouir de ce grand privilège, plus je remercierai Jéhovah d’être meilleur qu’aucun autre maître ne pourrait l’être, et de m’avoir gardé et guidé. Je ne cherche à plaire qu’à lui, pour toujours, en continuant à poursuivre le but de ma vie.
“ Mais vous recevrez une puissance, le saint esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. ” — Actes 1:8.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1960 | 1er décembre
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Questions de lecteurs
● Au chapitre vingt-trois du livre des Actes, versets un à trois, Paul traite le grand-prêtre Ananias de “ muraille blanchie ”. Puis il semble s’excuser en disant : “ il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple. ” Comment pouvons-nous alors justifier les sévères dénonciations de la Tour de Garde à l’encontre des chefs de la chrétienté car, si, tout comme Paul, nous nous rendons compte qu’ils sont de faux prophètes, ils sont malgré tout les chefs du peuple. — F. W., États-Unis.
Il faut tout d’abord savoir que la Parole de Dieu ne se contredit jamais. S’il est exact qu’en Exode 22:28 il fut dit au peuple d’Israël de ne pas maudire un chef du peuple, il est aussi vrai qu’à maintes reprises les prophètes de Dieu reçurent l’ordre de formuler de véhémentes dénonciations contre les chefs d’Israël. En outre, à l’exemple des citations que Jésus fit à ces chefs en Luc 13:31-35, Matthieu 23:1-37, Jean 8:44, Apocalypse 1:1 et 13:1 à 18:9, les publications de la Tour de Garde sont autorisées à dénoncer également les chefs de la chrétienté. Il convient encore d’ajouter à ces citations les nombreuses condamnations prononcées par les anciens prophètes hébreux.
En conséquence, lorsque Paul s’excusait et citait Exode 22:28, il devait se référer aux fidèles conducteurs du peuple de Jéhovah. Il est certain que la critique et la dénonciation ne doivent pas être épargnées aux chefs méchants, surtout quand le peuple a besoin d’être averti contre eux. Comme Jésus le dit en une occasion : “ Ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. ” (Matthieu 15:14). Paul se trouvait devant la Cour suprême juive, et il ne voulait manifester aucun mépris à son encontre. Aussi, quand il se rendit compte que celui qu’il avait qualifié de “ muraille blanchie ” était le grand-prêtre Ananias, son principal juge, il s’excusa afin de ne pas porter préjudice à sa cause. Il fut même plus tard en mesure de se gagner une partie du tribunal en s’écriant : “ Hommes frères, je suis pharisien, fils de pharisiens ; c’est à cause de l’espérance et de la résurrection des morts que je suis mis en jugement. ” Paul agit donc avec sagesse, avec tact, et, il faut le dire, en accord avec les principes énoncés en Ecclésiaste 10:20, texte selon lequel il ne faut pas dire de mal du roi, de peur que ces paroles n’atteignent ses oreilles.
Dans le même cas, si nous comparaissons devant des gouverneurs et devant des juges, nous nous conduirons avec courtoisie envers les représentants du pays et de la loi. Nous aurions beaucoup de peine à visiter ceux à qui nous nous adressons en des termes vigoureux par le moyen des publications que nous éditons. Nous éviterons une telle attitude à moins de vouloir nous attirer un martyre immédiat comme Étienne qui, d’après Actes 7:51-53, dit à la Cour suprême du Sanhédrin de Jérusalem : “ Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! vous vous opposez toujours au saint esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers, vous qui avez reçu la loi d’après des commandements d’anges, et qui ne l’avez point gardée ! ” Étienne fut justifié de ses paroles comme le montre la vision céleste que Jéhovah Dieu lui accorda juste au moment où il fut frappé à mort.
Pour conclure, on peut dire que le commandement d’Exode 22:28 s’adressait aux Israélites au point de vue individuel et Ecclésiaste 10:20 était comme une règle générale à observer et à appliquer en premier lieu aux chefs fidèles. Ce commandement ne peut pas être invoqué pour annuler les nombreux autres commandements auxquels les témoins de Jéhovah obéissent en publiant des “ dénonciations cinglantes ” contre les dirigeants, en tant que classe, qui, aujourd’hui, occupent des positions de haute autorité semblables à celles des dirigeants de l’ancien Israël. Néanmoins, la sagesse et le tact indiquent que nous ne devrions pas nous rendre coupables de manque de courtoisie à l’égard de tels chefs lorsque nous avons à nous adresser directement à eux. Nous pouvons toujours accorder le bénéfice du doute à un individu en particulier, quoiqu’à l’occasion, l’attitude adoptée par Étienne puisse être indiquée par l’esprit de Dieu.
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