Le baptême est un acte de foi
“Voici, je viens (...). Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur.” — Ps. 40:8, 9 40:7, 8, NW.
1. Quel est le meilleur exemple de foi pour l’homme, et comment montra-t-il sa foi dès sa jeunesse ?
JÉSUS-CHRIST est pour l’homme le meilleur exemple d’une créature qui a manifesté sa foi envers son Créateur. Le récit relatif à toutes ses actions en tant qu’homme sur terre constitue pour nous un guide dont nous avons grandement besoin dans notre effort pour rendre à Dieu ce qui lui appartient. Jésus naquit dans une nation qui possédait la loi écrite de Dieu et se trouvait dans l’obligation, par suite d’une alliance, de lui obéir. Bien que la plupart des hommes de cette nation n’aient pas agi de la sorte, Jésus, lui, dès sa plus tendre enfance, manifesta par ses actes une foi puissante envers Jéhovah. Il adopta une ligne de conduite progressive, qui lui valut la faveur de Dieu. Voici ce que nous lisons à propos de son enfance : “Or, ses parents avaient coutume d’aller d’année en année à Jérusalem pour la fête de la pâque. Et quand il eut douze ans, ils y montèrent, selon la coutume pour cette fête et accomplirent les jours. Mais comme ils s’en retournaient, le garçon Jésus resta à Jérusalem (...). Ils retournèrent à Jérusalem, en le cherchant avec diligence. Enfin, après trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des enseignants, les écoutant et les questionnant. Mais tous ceux qui l’écoutaient étaient sans cesse dans la stupéfaction devant son intelligence et ses réponses. (...) Et Jésus progressait en sagesse, en croissance physique et en faveur auprès de Dieu et des hommes.” (Luc 2:41-47, 52). Même dans sa jeunesse, il veillait sérieusement à ses relations avec Dieu.
2, 3. a) En accomplissement du Psaume 40:8, 9 40:7, 8, NW, que fit Jésus ? b) Quelle est la preuve que ce témoignage de foi plut à Dieu ?
2 Grâce à sa conduite exemplaire, progressant en connaissance et en sagesse, Jésus grandit dans la foi. Il connaissait la volonté de Dieu, et ce fut cette connaissance ajoutée à la foi, ainsi que son puissant désir d’assumer ses obligations envers Dieu, qui le conduisirent à se présenter à Jéhovah pour faire sa volonté. Voici ce que le Psaume 40:8, 9 40:7, 8, NW déclare à propos de Jésus : “Voici, je viens (...). Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur.” Il avait environ trente ans quand il choisit d’abandonner son ancienne ligne de conduite pour devenir un serviteur spécial de Jéhovah. “Et Jésus quand il commença son œuvre, avait environ trente ans.” (Luc 3:23). Il fallait qu’il ait la foi. Mais comment Jésus fit-il savoir qu’il avait adopté cette ligne de conduite basée sur la foi et l’obéissance à la volonté divine ?
3 “Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais celui-ci voulait l’en empêcher, en disant : ‘C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi ?’ Jésus lui répondit : ‘Laisse faire maintenant car c’est ainsi qu’il nous convient d’exécuter tout ce qui est juste.’ Alors il ne l’empêcha plus. Après avoir été baptisé Jésus remonta aussitôt de l’eau ; et voici, les cieux s’ouvrirent et il vit descendre comme une colombe l’esprit de Dieu qui venait sur lui : Voici, il y eut aussi une voix des cieux qui disait : ‘Celui-là est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai approuvé.’” — Mat. 3:13-17.
4. Quelle est la signification du baptême chrétien, et est-il nécessaire ?
4 Jésus n’était pas un pécheur. Son immersion dans l’eau n’avait pas pour but d’ôter les péchés. Dans I Pierre 2:22 il est dit : “Il n’a pas commis de péché.” En conséquence, le baptême chrétien n’a pas pour objet d’ôter les péchés, mais c’est un témoignage public attestant que nous nous offrons nous-mêmes à Dieu au sein d’un système de choses condamné. Il était nécessaire que Jésus agisse de la sorte et c’est également ce que doivent faire ceux qui désirent assumer leurs obligations envers Dieu maintenant. De nos jours, l’offrande de soi à Dieu et le baptême exigent la foi et doivent être accompagnés de prières à Dieu. — Luc 3:21.
5. Comment Jésus montra-t-il sa foi peu de temps après son baptême ?
5 Non seulement la manifestation de la vraie foi a lieu au moment du baptême, mais encore, comme Jésus l’a démontré, notre conduite doit toujours refléter notre foi, même après le baptême. Jésus-Christ prouva sa foi en servant Jéhovah. Tout d’abord, il fut appelé à se défendre contre les pressions destinées à miner son obéissance à l’égard de Jéhovah. Sa connaissance exacte de la Bible, acquise grâce à une étude diligente et à la méditation, ainsi que sa foi l’aidèrent à remporter une importante victoire. Satan s’oppose à ceux qui désirent remplir leurs obligations envers Dieu. Dans le cas du Christ, Satan essaya de tirer profit de la situation en tentant Jésus, alors qu’il venait d’être oint. Cependant, à chaque tentation, celui-ci offrit une réponse irréfutable, basée sur les Écritures. Voici la première : “L’homme doit vivre, non seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Jéhovah.” (Deut. 8:3). La deuxième était ainsi conçue : “Tu ne dois pas mettre Jéhovah ton Dieu à l’épreuve.” (Deut. 6:16). Et finalement Jésus répondit la troisième fois : “C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré.” (Paroles tirées de Deutéronome 5:9 et 6:13, et de Josué 24:14). — Mat. 4:4-10.
6. a) Après avoir été tenté, que fit Jésus ? b) Pourquoi n’était-il pas nécessaire que Jésus et ses apôtres étudient dans un séminaire ?
6 Après son baptême et les tentations qu’il subit, Jésus commença son ministère. “À partir de ce moment Jésus commença à prêcher et à dire : ‘Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché.’” (Mat. 4:17). Ce message du Royaume aurait dû constituer une bonne nouvelle pour les peuples, mais il fallut une grande foi pour entreprendre cette œuvre de prédication, car peu d’auditeurs étaient disposés à y croire. Le peu de personnes qui eurent foi en son message se joignirent à Jésus et devinrent ses disciples, prenant part à la prédication et à l’œuvre d’enseignement. Cette prédication s’effectuait dans la montagne, au bord de la mer, dans les synagogues ou dans les foyers, autrement dit partout où il y avait du monde. Le récit nous apprend que l’œuvre principale consistait à louer le nom de Jéhovah et à parler de son Royaume, plutôt qu’à mendier pour de l’argent, à faire la charité au moyen de dons ou en créant des orphelinats, des hôpitaux, des universités, des monastères ou des centres sociaux. Cette œuvre d’enseignement était accomplie avec bonté, compassion et compréhension. Jésus savait que la connaissance accumulée est le fondement d’une foi stable ; il fallait donc dispenser cette connaissance. Nous notons avec intérêt que Jésus et ses apôtres ne fréquentèrent pas les écoles de théologie ou les séminaires pour se qualifier en vue de servir le Créateur ; au contraire, la méthode chrétienne consiste à étudier et à enseigner la Parole inspirée de Dieu. — Jean 7:14-18.
7. Quels passages des Écritures prouvent que Jésus mettait avec foi les choses spirituelles à la première place dans sa vie ?
7 La recherche des biens matériels n’occupait pas la première place dans la vie de Jésus ; avec foi, il rechercha d’abord les choses spirituelles, et Jéhovah veilla à ce que rien ne lui manquât dans ce domaine, tout au long de son ministère. Jésus pressa un jeune homme riche de le suivre et de devenir son disciple, car il savait que sa propre ligne de conduite plaisait à Dieu, et qu’il accomplissait tout ce que l’homme doit à ce dernier. Mais la foi de ce jeune homme était insuffisante. — Mat. 6:20, 33 ; 8:20 ; 10:9, 10 ; 19:21 ; Luc 12:34.
8. a) Expliquez la position exemplaire que Jésus, grâce à la foi, prit à l’égard des fausses religions et de la politique de son temps. b) Après sa résurrection, comment Jésus montra-t-il qu’il continuerait toujours de sanctifier Dieu ?
8 Christ Jésus montra également comment éviter d’être impliqué dans les errements de la fausse religion. Il connaissait la loi de Dieu et ne craignait pas d’en parler, même si cela faisait de lui une cible pour les opposants et lui causait personnellement du tort. Son sens aigu de la justice fut rendu manifeste auprès des hommes quand il dénonça les traditions de la fausse religion, qui annulaient la Parole de Dieu. Il s’opposa ouvertement aux faux enseignements et aux adorateurs hypocrites, démontrant ainsi qu’il était contre la pratique de la religion babylonienne (Mat. 15:1-9 ; 16:6, 12 ; 23:16-36). En outre, il expliqua à ses disciples la nécessité de rester neutre dans les affaires du présent système de choses, y compris l’immoralité et la politique de l’époque, même si cela devait coûter la vie à certains chrétiens (Jean 15:18-21 ; 16:1, 2, 33 ; 17:14-16). La foi et l’obéissance permirent à Jésus de se tenir à part, pour sanctifier Jéhovah Dieu. Il savait qu’il allait mourir, mais il avait foi en Jéhovah et en son pouvoir de ressusciter les morts. Même après sa résurrection, il montra qu’il était déterminé à toujours sanctifier le Créateur, en continuant d’enseigner les desseins divins : “Et commençant par Moïse et tous les Prophètes, il leur interpréta les choses le concernant dans toutes les Écritures. (...) Alors il leur ouvrit l’esprit pleinement pour saisir la signification des Écritures.” (Luc 24:27, 45). Ce sont là quelques-unes des œuvres de foi accomplies par Jésus-Christ. En lisant attentivement les Écritures, nous connaîtrons de nombreux autres actes de foi effectués par Jésus, et devant servir d’exemples à ceux qui, en tant que chrétiens, désirent rendre à Dieu ce qui lui est dû. — I Pierre 2:21-25.
À CEUX QUI VIENDRAIENT APRÈS JÉSUS
9. Quelle œuvre devait suivre le ministère de Jésus ?
9 Aux hommes qui serviraient Jéhovah Dieu en se vouant à lui et en accomplissant le même ministère que Christ, Jésus donna le commandement suivant : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint, les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées. Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la clôture du système de choses.” (Mat. 28:19, 20). Quelle est la raison de ce commandement ? Dieu ne traitait plus avec aucune nation terrestre comme son peuple choisi. Un nouveau système de choses avait fait son apparition. Désormais, il appartenait à chaque individu des peuples de toutes les nations, de choisir, et de se conformer aux exigences divines en qualité d’hommes et de femmes voués. La déclaration de Jésus indiquait qu’un certain nombre de choses devaient être prises en considération avant que le baptême n’ait lieu.
10. Quelle est une des exigences requises avant le baptême ?
10 Il faut tout d’abord faire des disciples, en suivant un programme d’enseignement. Les hommes doivent apprendre à connaître Jéhovah Dieu, le Père de Jésus-Christ, acquérir une connaissance élémentaire de ses commandements, de ses lois et de ses principes. Ils doivent ensuite commencer à adorer Dieu en reconnaissant sa position de Souverain suprême. La connaissance de Dieu et la foi précèdent l’offrande de soi et le baptême chrétien. Nous comprenons donc que personne ne naît chrétien, et que, par conséquent, baptiser un nouveau-né par aspersion ou par immersion n’a rien de commun avec le baptême chrétien. Avant de se faire baptiser, il faut acquérir la connaissance et choisir la ligne de conduite qu’on veut suivre ; il est évident qu’un nouveau-né ne peut remplir ces conditions.
11. Que faut-il reconnaître concernant les dispositions que Dieu a prises par l’intermédiaire de son Fils ?
11 Il faut également apprécier le “nom du Fils” et reconnaître la place qu’il occupe dans les desseins de Dieu. Il faut admettre la nécessité du sacrifice rédempteur de Christ pour ôter le péché. Nous nous voyons alors tels que nous sommes, des pécheurs qui doivent se repentir. “Repentez-vous donc, et retournez-vous afin que vos péchés soient effacés, pour que des époques de rafraîchissement viennent de la personne de Jéhovah (...). À vous d’abord, Dieu, après avoir ressuscité son Serviteur, l’a envoyé pour vous bénir en détournant chacun de ses actes iniques.” (Actes 3:19, 26). En nous repentant, nous manifestons notre foi dans les dispositions prises par Jéhovah et reconnaissons Jésus-Christ comme le Roi oint de Jéhovah, nous soumettant aux exigences de Jéhovah et suivant l’exemple du Fils de Dieu tout en vivant en conformité avec les enseignements de Jésus.
12. Qu’est-ce que le saint esprit, et comment l’homme peut-il montrer qu’il le reconnaît ?
12 Nous ne pouvons pas non plus négliger l’esprit saint de Jéhovah. Le saint esprit n’est pas une personne. Jéhovah envoie son esprit ou force agissante, aussi invisible à l’œil humain que le vent lui-même, et cet esprit peut remplir les hommes (Actes 2:1-4). Celui qui étudie la Parole de Dieu en vient à discerner la façon dont l’esprit de Jéhovah opère sur son organisation composée de créatures et comment Jéhovah emploie sa force agissante. C’est sous l’influence de l’esprit de Jéhovah que la Bible fut rédigée, et c’est par l’intermédiaire de son esprit que la compréhension en est donnée. Ainsi, il n’y aurait aucune résistance à l’opération de l’esprit de Jéhovah, ni d’opposition à sa Parole inspirée. — Actes 7:51 ; II Pierre 1:21.
13. Quels principes élevés faut-il observer avant de faire une offrande de soi acceptable aux yeux de Jéhovah ?
13 Est-ce là tout ce qui est requis de celui qui désire entrer en relations avec Dieu au moyen de l’offrande de soi et de l’immersion ? Non, une étude des Écritures inspirées indique qu’il y a d’autres principes à prendre en considération. La Parole de Dieu énonce des règles devant régir la vie du chrétien, et celles-ci exigent que les hommes se purifient eux-mêmes de certaines pratiques observées dans le monde. Sous inspiration, l’apôtre Paul écrivit aux Corinthiens en vue de les guider, et aussi pour notre instruction : “Quoi ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous abusez pas. Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni hommes réservés pour des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes, ni voleurs, ni gens avides, ni ivrognes, ni insulteurs, ni extorqueurs n’hériteront le royaume de Dieu. Et cependant c’est là ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été bien lavés, (...) au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.” (I Cor. 6:9-11). Il est important de comprendre la signification des termes employés ici. Même si quelqu’un a pratiqué ces choses dans le passé, il doit se débarrasser complètement de telles pratiques, afin de se qualifier pour l’offrande de soi et le baptême, à l’exemple de certains Corinthiens. En agissant de la sorte, il manifestera sa foi puissante.
14. Selon la Bible, quelle autre exigence est requise avant de se qualifier comme serviteur de Dieu ?
14 D’autres questions entrent également en ligne de compte. Parlant prophétiquement de ses serviteurs, Jéhovah inspira le prophète Ésaïe pour qu’il écrive ces paroles : “Il arrivera, à la fin des jours, que la montagne de la maison de Jéhovah sera établie au sommet des montagnes et élevée au-dessus des collines, et toutes les nations y afflueront. Et des peuples nombreux viendront et diront : ‘Venez et montons à la montagne de Jéhovah, à la montagne du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies et nous marcherons dans ses sentiers.’ Car de Sion sortira la loi, et la parole de Dieu de Jérusalem, il sera l’arbitre des nations et le juge des peuples nombreux ; ils forgeront leurs épées en socs de charrue et leurs lances en faucilles. Une nation ne s’élèvera plus contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre.” (Is. 2:2-4, AC). Ce passage indique que les hommes qui servent Dieu doivent se livrer à des activités pacifiques. La ligne de conduite exemplaire de Jésus nous montre de nouveau ce que nous devons faire. — Mat. 26:52.
15. Pourquoi faut-il rompre toute attache avec le faux culte ?
15 Quelqu’un s’adonne-t-il aux pratiques du faux culte ? Il doit s’examiner lui-même et rompre toute attache avec un culte semblable à celui qui était pratiqué dans la Babylone antique. Il doit rompre avec l’empire mondial de la fausse religion, que la Bible appelle Babylone la Grande, selon Révélation 18:2. Celui qui remplit ses obligations envers le Dieu vivant, Jéhovah, doit prêter l’oreille à ce conseil céleste : “Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : ‘Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir de ses fléaux. Car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses actes d’injustice.” (Rév. 18:4, 5). Si une personne est membre d’organisations ou de groupes d’adorateurs rattachés à Babylone la Grande ou même travaille pour ces derniers, elle fera bien de donner sa démission, se souvenant que Jésus lui-même n’était en aucune façon un pratiquant du faux culte à l’époque où il se présenta à Dieu et fut baptisé. C’est là la seule façon de rendre à Jéhovah un dévouement exclusif. — Ex. 20:5.
16. a) Comment le récit relatif à Corneille nous aide-t-il à connaître la façon de faire une offrande de soi acceptable ? b) Quelles sont quelques-unes des questions importantes qu’il faut examiner avant de se vouer à Dieu ?
16 Le récit biblique relatif à Corneille, un officier dans l’armée, révèle la façon dont un homme a changé son ancienne ligne de conduite pour devenir un ministre chrétien. Le livre des Actes (10:30-32) montre que les prières sincères qu’il adressa à Jéhovah furent exaucées par l’intermédiaire d’un ange, et comment Pierre fut dirigé vers sa maison. Comme il se doit, le baptême est administré par des hommes voués ; c’est la raison pour laquelle on envoya Pierre. La prière est un acte de foi particulièrement important pour celui qui désire faire l’offrande de soi à Dieu. En se vouant à Dieu, le croyant prie Jéhovah au nom de Jésus-Christ, le Fils, le Médiateur entre Dieu et l’homme. Si vous désirez vous vouer au service de Dieu, avez-vous prié Jéhovah pour lui faire part de votre désir ? Vous êtes-vous examiné vous-même pour vous assurer que vous remplissez les conditions bibliques requises, ou que vous vous êtes débarrassé des pratiques répréhensibles du monde, afin que votre vœu de servir Jéhovah soit acceptable ? L’offrande de soi est une décision solennelle faite sans condition et un acte de foi. Êtes-vous à même de répondre “oui” aux deux questions qui sont régulièrement posées aux candidats au baptême chrétien ?
1) Avez-vous admis devant Dieu que vous êtes un pécheur ayant besoin du salut et avez-vous reconnu devant lui que ce salut procède de lui, le Père, par son Fils Jésus-Christ ?
2) Sur la base de cette foi en Dieu et en son moyen de salut, vous êtes-vous voué sans réserve à Dieu pour faire désormais sa volonté telle qu’il vous la révèle par Jésus-Christ et par la Bible sous la puissance illuminatrice du saint esprit ?
Si oui, alors nous vous disons : “Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, fais-toi baptiser et lave-toi de tes péchés en invoquant son nom.” — Actes 22:16.
SOUVENEZ-VOUS DE CE QUI SUIT L’OFFRANDE DE SOI
17, 18. a) Pourquoi peut-on dire que l’offrande de soi et le baptême constituent “un bon commencement” ? b) Quel est l’objectif de ceux qui entreprennent le service de Dieu en collaboration avec le Christ ?
17 La foi et les œuvres doivent continuer à être manifestées après l’offrande de soi. Non seulement le baptême est donné au nom du Père, du Fils et de l’esprit saint, mais encore, le baptisé doit par la suite montrer fidèlement qu’il apprécie ses relations avec le Père, le Fils et le saint esprit. On peut dire que l’offrande de soi et le baptême sont un bon commencement ; ils doivent être accompagnés de l’endurance pour ce qui est de faire continuellement la volonté de Jéhovah. C’est une œuvre spirituellement édifiante accomplie en collaboration avec Jésus-Christ (Mat. 11:28-30). Jésus constitue un excellent exemple de foi et d’endurance après l’offrande de soi à Dieu, et c’est lui que nous devons regarder fixement : “Ainsi donc, ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, ôtons, nous aussi, tout poids et le péché qui nous entrave facilement, et courons avec endurance la course qui nous est proposée, regardant fixement Jésus, le Principal Agent de notre foi, qui la mène à la perfection. Pour la joie qui lui était proposée, il endura un poteau de torture, méprisant la honte, et s’assit à la droite du trône de Dieu. Oui, examinez bien celui qui a enduré de tels propos contradictoires de la part des pécheurs, contre leurs propres intérêts, afin que vous ne vous lassiez pas et ne renonciez pas dans votre âme.” — Héb. 12:1-3.
18 Le baptême figure au départ de la course qui conduit à la vie. C’est une course au cours de laquelle l’endurance est un facteur primordial. À l’heure actuelle, la volonté de Dieu consiste à prêcher la bonne nouvelle du Royaume, et cette prédication n’est pas encore achevée (Mat. 24:14). Par suite de son offrande de soi, le chrétien a des obligations envers Dieu, et son bonheur vient de ce qu’il observe la foi. À la fin de son ministère, l’apôtre Paul, lui-même baptisé, a pu dire avec confiance : “J’ai combattu l’excellent combat, j’ai fait la course jusqu’au bout, j’ai observé la foi.” (II Tim. 4:7). L’une des exigences requises du chrétien est de prêcher sans cesse et d’enseigner, jusqu’à ce que cette phase de l’œuvre de Dieu soit achevée. D’autres privilèges bénis attendent par la suite les créatures qui servent fidèlement Jéhovah. — És. 32:1.
19. Grâce à l’aide de la Parole véridique de Dieu, quelle ligne de conduite devons-nous suivre après l’offrande de soi et le baptême ?
19 D’autres questions nécessitent également que nous soyons vigilants. Les serviteurs voués doivent rester purs en se tenant à l’écart de Babylone la Grande et du reste du système de choses satanique. Avant la grande bataille divine d’Harmaguédon, il est indispensable que les serviteurs de Dieu soient éparpillés sur toute la surface de la terre, afin de faire connaître à leurs semblables la bonne nouvelle du Royaume. Bien qu’ils ne puissent éviter le contact avec les gens du monde, ils ne se laissent pas assujettir de nouveau par celui-ci. En prêtant une attention toute particulière à la vérité, la Parole de Dieu, ils restent forts et veillent à ne pas se livrer à l’impureté. Ils se souviennent de la prière que Jésus adressa à son Père céleste avant sa mort et dans laquelle il demandait : “Je te sollicite, non pas de les sortir du monde, mais de veiller sur eux à cause du mauvais. Ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde. Sanctifie-les au moyen de la vérité ; ta Parole est vérité.” — Jean 17:15-17.
20. Comment et pourquoi les serviteurs voués de Jéhovah étudient-ils la vérité ?
20 Le meilleur moyen de garder fermement la vérité, c’est de l’examiner régulièrement en compagnie d’autres membres de la congrégation qui ont la foi. Ce besoin se fait d’autant plus sentir que nous approchons de la fin de la domination satanique. Les réunions organisées par la congrégation ont été prévues par Jéhovah pour édifier ses serviteurs, car chacun y fait une déclaration publique des vérités de la Bible. Ainsi, l’homme a le devoir envers Dieu de continuer sans cesse de se réunir au sein de la congrégation chrétienne “sans abandonner notre assemblée, comme quelques-uns en ont la coutume, mais en nous encourageant mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour”. (Héb. 10:23-25.) À l’absorption de la vérité, il n’y a pas de fin ; cela doit se faire sans discontinuer, si nous voulons obtenir la vie éternelle. Voici comment Jésus fit ressortir ce point dans sa prière à Jéhovah Dieu : “Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” — Jean 17:3.
21. a) Comment pouvons-nous nous presser vers la maturité ? b) Quelle sorte de fruit les chrétiens mûrs produisent-ils ?
21 Grâce à la connaissance exacte, il est possible de garder une foi ferme. Au commencement, un peu de connaissance suffira au chrétien, mais il ne se contentera pas de la connaissance qu’il aura acquise au moment du baptême. Le baptême n’est que l’une des doctrines élémentaires. Nous devons absorber et employer ce que l’apôtre Paul décrit comme une nourriture spirituelle solide. Afin de bien servir Dieu, nous devrions étendre notre connaissance de ses desseins et progresser vers la maturité, avec l’aide de Dieu. Cela sera possible à condition de toujours employer la Parole de Dieu ; nous serons ainsi en mesure de mener une vie qui soit agréable à Dieu, étant à même de choisir ce qui est juste et de rejeter ce qui est mal. “Mais la nourriture solide appartient aux gens mûrs, à ceux qui, par l’usage, ont les facultés perceptives exercées à distinguer le bien et le mal. Pour cette raison, maintenant que nous avons laissé la doctrine primaire sur le Christ, pressons-nous vers la maturité, sans poser de nouveau un fondement, à savoir la repentance des œuvres mortes, et la foi envers Dieu, l’enseignement des baptêmes et l’imposition des mains, la résurrection des morts et le jugement éternel. Et c’est ce que nous ferons, si, en fait, Dieu le permet.” (Héb. 5:14 à 6:3). Ceux qui marchent humblement avec leur Dieu avancent d’année en année vers la maturité, et cela les qualifie en vue d’un meilleur service maintenant et dans les siècles à venir s’ils sont fidèles. Cette sage ligne de conduite exerce une influence directe sur chaque serviteur de Dieu. Plus le serviteur de Dieu voué se développe et plus il vivra en conformité avec l’esprit de Dieu. Chacun de nous devrait désirer sincèrement manifester le fruit de l’esprit qui est “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi”, tout en mettant au poteau “la chair avec ses passions et ses désirs”. — Gal. 5:22-24.
22. Comment l’offrande de soi et le baptême mettent-ils notre foi à l’épreuve ?
22 Ce bref examen des exigences divines relatives à l’offrande de soi, au baptême et à la ligne de conduite à observer par la suite, nous aide à saisir le sens des paroles de Jésus, quand il ordonna de faire des disciples et d’enseigner les gens de toutes les nations, afin qu’ils observent tous les commandements de Dieu (Mat. 28:19, 20). Nous sommes invités à faire usage de l’intelligence et du libre arbitre dont Dieu a doté l’homme, au moment où nous faisons l’offrande de nous-mêmes. Une fois que nous avons fait ce que Dieu exige de nous et que nous nous sommes voués à lui, Jéhovah s’attend à ce que nous continuions à le servir aussi longtemps que nous vivrons, et peut-être même éternellement (Eccl. 5:4 5:5, NW). Pour y parvenir il est nécessaire d’avoir la foi. Mais nous devrions avoir la certitude que Jéhovah nous aidera à assumer nos obligations. C’est ce que firent les apôtres, et le succès couronna leurs efforts. Revenant à notre époque, l’an dernier, 64 393 personnes symbolisèrent l’offrande d’elles-mêmes à Dieu par l’immersion dans l’eau ; Jéhovah aide ces personnes. Les chrétiens voués à Dieu peuvent également profiter de la compagnie de leurs frères pour recevoir de l’aide et être encouragés. Pour les chrétiens, le baptême est un joyeux pas vers le culte éternel de Jéhovah Dieu.
FAISONS CE QUI DOIT ÊTRE FAIT
23, 24. a) Que doit faire chaque homme ? b) Jéhovah est-il indifférent à l’égard de l’homme et de la terre ?
23 Vous êtes-vous déjà dit que tout ce que l’homme possède il le doit à Dieu ? Est-il raisonnable de la part de Dieu de s’attendre à ce que tous les hommes aient cette attitude ? N’oublions pas qui est à l’origine de la vie, et que sans cette dernière, l’homme ne peut jouir de rien. Toutefois, si nous servons Jéhovah, il n’y a pas de quoi nous vanter. Jésus illustra ce fait par une image : “Qui de vous ayant un esclave qui laboure ou s’occupe du troupeau, lui dira quand il rentre des champs : ‘Viens ici tout de suite et étends-toi à table’ ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : ‘Prépare-moi de quoi faire mon repas du soir, et mets un tablier pour me servir, jusqu’à ce que j’aie mangé et bu et après cela tu pourras manger et boire’ ? Il n’éprouvera pas de gratitude pour l’esclave parce qu’il a fait les choses assignées, n’est-ce pas ? De même vous aussi, quand vous aurez fait toutes les choses qui vous ont été assignées, dites : ‘Nous sommes des esclaves propres à rien. Ce que nous avons fait, c’est ce que nous devions faire.’” — Luc 17:7-10.
24 En réalité, lorsque nous servons Dieu, nous ne faisons que ce qui doit être fait. C’est juste. Jéhovah Dieu sait ce qui est bon pour l’homme. Quand nous le servons, nous sommes dans une bonne position. Aux jours de Noé, nombre de personnes adoptèrent la ligne de conduite opposée et périrent dans le cataclysme. L’ancien Israël s’égara et cela ne lui valut que des difficultés. Jéhovah Dieu n’est pas indifférent à l’égard des hommes ou de ce qui se passe sur la terre. Israël le croyait : “Jéhovah ne voit pas ; Jéhovah a abandonné le pays !” (Ézéch. 8:12, AC). “Jéhovah ne fait ni bien ni mal.” (Soph. 1:12, AC). Mais ceux qui ont de telles pensées se trompent. Jéhovah est conscient de la méchanceté, de la violence et du mal, ainsi que de l’indifférence et de l’opprobre qui est jeté sur son nom, aussi va-t-il agir contre tous ceux qui font le mal. — Rév. 11:17, 18.
25. Qu’est-ce que Dieu veut que nous fassions pour prouver notre foi ?
25 Jéhovah n’a pas créé l’homme pour qu’il détruise violemment ses semblables ou la terre elle-même. Avant tout, l’homme doit garder ces deux grands commandements : “‘Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit.’ C’est là le plus grand et le premier commandement. Voici le second, qui lui est semblable : ‘Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.’ De ces deux commandements dépend la Loi tout entière, ainsi que les Prophètes.” (Mat. 22:37-40). La voie de Jéhovah est une voie d’amour. “Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer l’un l’autre ; car celui qui aime son semblable a accompli la loi. Car le code de la loi : ‘Tu ne dois pas commettre d’adultère, Tu ne dois pas assassiner, Tu ne dois pas voler, Tu ne dois pas convoiter,’ et quelque autre commandement qu’il y ait, se résume en cette parole, à savoir : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ L’amour ne fait pas de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi.” (Rom. 13:8-10). La manifestation d’amour pour Dieu et pour le prochain est un acte positif. Dans le cas où l’homme deviendrait indifférent ou négligent, en ne continuant pas d’exercer l’amour d’un cœur entier, il devrait s’attendre à être rejeté comme une créature indigne de servir Dieu (Rév. 3:16). Tandis que nous observerons le second des deux plus grands commandements en manifestant l’amour à l’égard de nos frères et de notre prochain, nous nous souviendrons toujours de ce qui vient en premier lieu, à savoir continuer d’aimer notre Créateur, Jéhovah Dieu. C’est là la preuve de notre foi, une foi réelle et agréable à Dieu.
26. Quel devoir incombe à l’homme ?
26 Si nous envisageons l’offrande de soi et le baptême, nous avons maintenant une excellente occasion de nous examiner et de faire le pas qui nous permettra d’être en harmonie avec Jéhovah Dieu. Si, par contre, nous nous sommes déjà voués à Dieu, il est temps de voir si nous assumons nos obligations et progressons dans la maturité chrétienne. Après avoir examiné ce sujet relatif aux relations que l’homme entretient avec son Créateur, chacun devrait être en mesure de savoir ce qu’il doit à Dieu. “Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme.” — Eccl. 12:15 12:13, NW.
[Illustration, page 691]
“Prépare-moi de quoi faire mon repas du soir.”