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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1981 | 1er mai
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● Les paroles de Jésus rapportées en Matthieu 18:18-20 signifient-elles que le ciel doit se plier aux décisions que les hommes prennent sur la terre?
Les versets en question se lisent comme suit: “En vérité je vous le dis: Quelles que soient les choses que vous lierez sur la terre, ce seront des choses qui sont liées au ciel, et quelles que soient les choses que vous délierez sur la terre, ce seront des choses qui sont déliées au ciel. Je vous le dis encore, en vérité: Si deux d’entre vous sur la terre s’entendent à propos de quoi que ce soit d’important qu’il leur faut demander, cela se réalisera pour eux grâce à mon Père qui est au ciel. Car là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux.”
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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1981 | 1er mai
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Ces paroles de Jésus font suite à une discussion sur la façon dont il faut procéder lorsqu’un serviteur de Dieu a une “faute” grave à reprocher à son frère (Mt 18 versets 15 à 17). La “congrégation” peut finir par s’occuper de cette faute, en ce sens que des frères chargés de responsabilités au sein de la congrégation peuvent être amenés à examiner l’affaire et à prononcer un jugement. S’il s’avère qu’une faute assez grave a bien été commise et que le pécheur ne manifeste aucun repentir, celui-ci sera considéré “comme un homme des nations et comme un collecteur d’impôts”. Il faudra l’exclure. Bien sûr, cela ne se fera pas sans délibérations, et c’est à ces délibérations que Jésus faisait allusion aux Mt 18 versets 18 à 20.
Étant donné que ses disciples allaient recevoir l’esprit saint par son entremise à partir de la Pentecôte de l’an 33, Jésus pouvait dire: “Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux.” Tous les chrétiens rassemblés pour considérer une affaire devraient être sensibles aux directives de l’esprit de Jéhovah. Ils devraient notamment examiner avec soin chaque élément à la lumière de la Parole de Dieu, laquelle comprend les instructions et les enseignements de Jésus. Ils pourraient ainsi discerner le point de vue de Jéhovah sur la conduite du chrétien en cause et les mesures à prendre dans le cas où les accusations s’avéreraient fondées et où le pécheur ne se repentirait pas. Il va de soi que les chrétiens chargés d’examiner l’affaire en toute impartialité peuvent déclarer leur frère innocent ou estimer que les preuves sont insuffisantes.
Au premier siècle, l’esprit saint de Jéhovah opérait de façon miraculeuse sur des chrétiens chargés de certaines affaires judiciaires, comme lors du jugement d’Ananias et de Sapphira (Actes 5:1-11; I Cor. 12:4-11). Mais après la mort des apôtres, quand les dons miraculeux de l’esprit eurent cessé, les chrétiens n’ont pas compté sur le ciel pour leur indiquer de façon directe et miraculeuse quelle décision il convenait de prendre en telle ou telle circonstance (I Cor. 13:8-13). Toutefois, nous avons toujours la Parole de Dieu pour nous dire quelle conduite adopter et quelle décision prendre. Nous pouvons donc véritablement déterminer ce qui a déjà été décidé dans le ciel en rapport avec une question précise. Certes, à cause de leur imperfection, les humains commettent parfois des erreurs de jugement, mais cela ne fait qu’accentuer encore la nécessité de suivre attentivement les instructions de la Parole de Jéhovah, afin que notre décision soit bien celle qui a déjà été prise dans le ciel.
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