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Une prêtrise typique indique le moyenLa Tour de Garde 1968 | 15 septembre
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19, 20. a) Quels bienfaits découlent de notre connaissance de ces faits relatifs à Israël ? b) Dans quel sens Israël a-t-il connu le même handicap que celui de toutes les nations ? c) Quelle faiblesse devait être vaincue ?
19 Néanmoins, l’ensemble de ce lieu saint, cette prêtrise et ces ordonnances soulignaient la nécessité d’une disposition plus grande pour soulager les hommes du fardeau qu’est le péché, et pour les amener à une communion plus étroite avec le Père céleste parfait. De plus, le peuple d’Israël charnel, en tant que nation, ayant manqué de se qualifier pour être le premier-né et la nation sacerdotale de Jéhovah, nous pouvons avoir l’assurance qu’en temps voulu il allait révéler comment une telle “nation sainte” serait formée, pour sa louange et pour la bénédiction de toutes les familles de la terre. Il nous faut également remarquer que ces dispositions prises pour instituer un culte national attachaient beaucoup d’importance à la pureté extérieure et très peu à la pureté intérieure par laquelle le peuple aurait pu jouir d’une bonne conscience devant Dieu. Tous les hommes, y compris les Israélites, devaient donc toujours lutter avec le handicap d’une mauvaise conscience, la conscience d’être impurs et nus aux yeux de Dieu et de n’avoir personne qui soit digne et capable de présenter une offrande appropriée en leur faveur. Cette prêtrise aaronique, avec toutes ses fonctions sacerdotales, ‘n’ayant que l’ombre des bonnes choses à venir, et non la substance même des choses, elle ne peut jamais, avec les mêmes sacrifices qu’ils offrent continuellement d’année en année, rendre parfaits ceux qui s’approchent’. — Héb. 10:1.
20 Dans ce cas, comment et sur quelle base les hommes pouvaient-ils espérer s’approcher un jour du Dieu des cieux, la Source de la vie, et jouir avec lui de relations non altérées par une mauvaise conscience ? Comment la faiblesse fatale due à l’imperfection, telle qu’elle a pu être constatée en la personne de Moïse, du grand prêtre Aaron, des sous-prêtres et du peuple tout entier, pouvait-elle être vaincue ? Jéhovah lui-même nous donne une réponse réjouissante que nous examinerons dans la prochaine édition de La Tour de Garde.
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Le point de vue chrétien sur la légitime défenseLa Tour de Garde 1970 | 1er mars
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Le point de vue chrétien sur la légitime défense
DANS un monde caractérisé par le crime et la violence, la protection de notre vie et de nos biens devient une préoccupation toujours plus grande. Tout le monde se trouve devant ce problème, y compris vous-même. En outre, si vous êtes témoin de Jéhovah, vous en aurez un autre à affronter : l’opposition en raison de votre fidélité envers Jéhovah Dieu.
Pour déterminer comment il doit résoudre les questions relatives à la légitime défense, le chrétien qui s’est voué à Dieu pour faire sa volonté se tournera vers sa Parole, source suprême de la sagesse. L’étude de la Bible l’aidera à comprendre les lois et les principes qui doivent le guider dans la vie. — II Tim. 3:16, 17.
Cela signifie-t-il que le chrétien doit rendre blessure pour blessure et coup pour coup, comme l’ordonne la Loi donnée par Dieu à l’ancien Israël, sous prétexte que cette Loi est consignée dans la Bible (Ex. 21:24, 25) ? Non, car les chrétiens ne sont pas sous cette Loi qui fut abrogée après la mort de Jésus-Christ. Elle fut remplacée par quelque chose de meilleur : le système de choses chrétien. L’apôtre Paul dit que Jésus est “le médiateur d’une alliance également meilleure (...). Il a rendu désuète la première”. (Héb. 8:6, 13.) Il dit encore : “Vous êtes non sous la loi mais sous la bonté imméritée.” (Rom. 6:14). Il est évident que lorsqu’une exigence chrétienne repose sur le même principe fondamental qu’une exigence de la Loi, il peut être utile de voir comment cette question particulière était réglée sous la Loi de Moïse.
‘AIME TON PROCHAIN COMME TOI-MÊME’
Jésus a dit : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” (Mat. 22:39). Puisqu’on est tenu d’aimer son prochain, il est nécessaire que l’on s’aime soi-même. Cela veut dire que nous devons prendre soin de notre corps et de notre esprit. C’est pourquoi le chrétien ne doit pas risquer sa vie inutilement, car ce ne serait pas rendre honneur à Dieu. Ayant voué sa vie à Dieu pour faire sa volonté, il est tenu de la protéger pour servir son Créateur. — Rom. 12:1.
Jésus ne donna pas inutilement sa vie. Un jour, ceux qui l’écoutaient “furent remplis de colère ; et ils se levèrent et le poussèrent en toute hâte hors de la ville, et ils le conduisirent jusqu’au rebord de la montagne (...) pour l’en précipiter la tête la première”. Jésus chercha-t-il à s’échapper ? Oui, car le récit nous dit : “Mais, passant au milieu d’eux, il continua son chemin.” À la faveur de l’agitation qui régnait, il réussit à se mettre en lieu sûr. — Luc 4:28-30.
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