La bonne nouvelle éternelle pour le “temps de la fin”
“Et je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, et il avait un évangile éternel à déclarer comme bonne nouvelle à ceux qui habitent la terre, et à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple.” — Rév. 14:6, MN.
1. Bien que nous ne soyons plus surpris de voir l’homme voler dans les airs, qu’est-ce qui ne manquerait pas de nous étonner, et que ferions-nous ?
AUJOURD’HUI, on n’est plus étonné de voir des avions transportant dans les airs à de grandes vitesses plus d’une centaine de personnes à la fois. On n’est même plus surpris d’apprendre qu’un homme a été projeté dans l’espace à bord d’une fusée et qu’il en est revenu sain et sauf dans sa capsule. Mais supposons qu’en levant les yeux, nous voyions un ange voler par le milieu du ciel sans avion, planeur ou autre aéronef mécanique ; ce spectacle n’éveillerait-il pas notre étonnement ? Et si nous entendions cet ange annoncer un message, sans l’aide d’un porte-voix ou d’un amplificateur électrique, ne tendrions-nous pas l’oreille pour l’écouter ? Sûrement !
2, 3. Quelle déclaration étonnante un ange fit-il voici presque 2 000 ans ?
2 L’idée d’un ange porteur d’une nouvelle nous fait retourner par la pensée presque deux mille ans en arrière et nous fait voyager dans l’imagination jusqu’à un endroit célèbre au Moyen-Orient. C’est un soir d’automne, et un groupe de bergers appartenant à une nation qui a eu affaire aux anges au cours de son histoire, veillent sur leurs troupeaux dans les champs près de la bourgade de Bethléhem, lieu de naissance du roi David. Soudain une lumière rayonne autour d’eux et au milieu de la gloire un ange apparaît. Tout croyants qu’ils sont, les bergers sont saisis d’une grande crainte. Mais l’ange leur dit :
3 “N’ayez pas de crainte, car, voici, je vous déclare la bonne nouvelle d’une grande joie qu’aura tout le peuple, parce qu’il vous est né aujourd’hui un Sauveur, qui est Christ le Seigneur, dans la ville de David. Et voici un signe pour vous : Vous trouverez un tout petit enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche.”
4. Outre les hommes, qui se réjouit de cette déclaration ?
4 Cet événement réjouira non seulement “tout le peuple” de la terre, mais encore les habitants des cieux. En effet, “soudain il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, qui louait Dieu et disait : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et sur la terre paix chez les hommes de bonne volonté.” — Luc 2:8-14, MN ; Zach. 1:7-9.
5, 6. Bien que l’apparition d’un ange dans le passé ait toujours été un événement important, qu’en est-il aujourd’hui de l’activité des créatures spirituelles invisibles ?
5 Sans doute eût-il été merveilleux d’être présent avec ces bergers, de voir ces anges, d’entendre leurs voix puis de se rendre auprès de la crèche à Bethléhem et d’être un témoin oculaire de la naissance de l’enfant qui allait devenir le “Sauveur, qui est Christ le Seigneur”. (Luc 2:15-20.) Cependant, bien qu’ils restent invisibles et que nous ne les entendions pas, les anges célestes ont beaucoup à faire avec nous qui vivons à l’heure actuelle.
6 Il y a tout lieu de croire que les démons déploient une grande activité de nos jours. Sans aucun doute, la marche de toutes les nations du monde vers la guerre la plus étendue et la plus destructrice de l’histoire humaine, se fait sous la conduite des démons. C’est le sens que donne le dernier livre de la Bible (Rév. 16:13-16, MN) au mouvement irrésistible des nations militarisées vers la situation appelée prophétiquement Har-Magedon ou Harmaguédon. Le même livre biblique révèle qu’en même temps que ce rassemblement, les saints anges de Dieu seraient actifs et se déplaceraient, non pour résister aux démons qui conduisent les nations à Har-Magedon, mais pour d’autres raisons.
7, 8. a) Quand eut lieu la dernière apparition d’un ange, mais comment Jéhovah emploie-t-il ses saints anges de nos jours ? b) En quels termes Jean confirme-t-il dans la Révélation que les anges accomplissent ce service ?
7 Depuis que l’apôtre Jean reçut la Révélation à la fin du premier siècle de notre ère, il n’y a plus eu d’apparition d’anges. Néanmoins, les saints anges du Dieu Très-Haut ont été actifs au service des fidèles disciples de “Christ le Seigneur” qui doivent hériter avec lui la vie immortelle dans le Royaume céleste. Voilà à quoi se réfère la question posée dans Hébreux 1:14 (MN) à propos des saints anges, savoir : “Ne sont-ils pas tous des esprits pour un service public, envoyés pour servir ceux qui vont hériter le salut ?” Tous ces anges sont soumis à Christ le Seigneur, le Fils de Dieu, et ils l’ont servi fidèlement au cours des dix-neuf siècles écoulés, exerçant leur ministère en faveur de ses disciples. Mais aujourd’hui, ils doivent accomplir une œuvre prédite pour l’époque actuelle, le “temps de la fin” qui atteindra son point culminant à Har-Magedon. Ces anges reçoivent donc des services spéciaux à effectuer par des moyens qui nous sont invisibles. Il doit en être ainsi pour que se réalise la vision miraculeuse reçue par Jean, qui en donne la description suivante (Rév. 14:6, 7, MN) :
8 “Et je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, et il avait un évangile éternel à déclarer comme bonne nouvelle à ceux qui habitent la terre, et à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple, disant à haute voix : Craignez Dieu et donnez-lui gloire, parce que l’heure de son jugement est arrivée, et adorez donc Celui qui a fait le ciel et la terre et la mer et les sources d’eaux.”
LE PREMIER ANGE OBSERVÉ EN VOL
9. Même si aucun ange ne nous est apparu à notre époque, qu’est-ce qui nous permet d’affirmer que le message consigné dans Révélation 14:6, 7 est donné par un ange de Jéhovah ?
9 Nous n’avons pas observé littéralement le vol de l’ange que Jean vit dans sa vision. Aucun homme ne l’a vu, ni depuis le sol, ni depuis un avion volant par le milieu du ciel, ni même depuis un satellite dont l’orbite autour de la terre dépasse l’altitude qu’atteignent nos avions à réaction ou propulsés par des fusées. Et pourtant, ce que nous avons vu et entendu sur la terre depuis la fin de la Première Guerre mondiale en novembre 1918 et la Conférence de paix en 1919, ne peut être attribué à personne d’autre qu’à un ange ou un groupe d’anges commandé par Christ le Seigneur. Les choses que nous avons vues et entendues depuis ce temps-là concernant le Dieu “qui a fait le ciel et la terre et la mer et les sources d’eaux”, ne sont sûrement pas d’origine humaine. Elles ne sont pas venues d’un homme, de J. F. Rutherford par exemple, dont la mémoire est méprisée par la chrétienté.
10, 11. a) Pourquoi la nouvelle que nous avons entendue est-elle encore plus réjouissante que celle annoncée aux bergers concernant la naissance de Jésus ? b) Comment Jean en donne-t-il la confirmation dans Révélation 12:10-12 ?
10 Mais qu’avons-nous entendu depuis 1919 ? Sans aucun doute, nous avons entendu une “bonne nouvelle” comme les habitants de la terre n’en avaient jamais entendu de pareille. Elle est en rapport avec la “bonne nouvelle d’une grande joie qu’aura tout le peuple”, annoncée il y a dix-neuf siècles par l’ange glorieux aux bergers dans les champs près de Bethléhem. L’annonce de la naissance d’un “enfant mâle” devait être une bonne nouvelle, étant donné qu’on attendait la venue au monde de ce garçon depuis plusieurs milliers d’années, car Dieu le Créateur avait prévu pour lui une grande œuvre consistant à délivrer l’humanité des maux qui l’affligeaient (Jér. 20:15). Dès lors, l’annonce de la naissance du Royaume, du Gouvernement dans lequel l’enfant prédit remplit les fonctions de “Christ le Seigneur” et de “Sauveur”, est à coup sûr une nouvelle meilleure encore ! Des anges chantèrent ensemble lors de la naissance humaine du futur Souverain, mais lors de la naissance du Royaume de Dieu dans les cieux et de sa victoire sur Satan et ses démons, les paroles suivantes, fixées par Jean dans Révélation 12:10-12 (MN), s’accomplirent :
11 “Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant sont arrivés le salut et la puissance et le royaume de notre Dieu et l’autorité de son Christ, parce que l’accusateur de nos frères a été jeté bas, celui qui les accuse jour et nuit devant notre Dieu ! (...) C’est pourquoi, soyez joyeux, cieux, et vous qui y résidez !”
12. Quelles questions pertinentes se posent ?
12 Cet événement céleste ne serait-il pas annoncé sur la terre ? La naissance de l’enfant Jésus, événement de moindre importance, avait été annoncée ici-bas, et encore par des anges. Une naissance infiniment plus glorieuse, savoir celle du Royaume de Dieu avec le Christ comme Seigneur dans les cieux, ne méritait-elle pas d’être annoncée avec des honneurs comparables ? Assurément ! Le contraire eût été illogique et non conforme à la façon dont Dieu traite des affaires d’une importance mondiale.
13. Qu’est-ce qui prouve que le Royaume de Dieu naquit en 1914 ?
13 L’histoire du monde depuis 1914, atteste sans contestation possible, que la naissance du Royaume de Dieu eut lieu dans le ciel en cette année-là. Assis sur le mont des Oliviers en face de Jérusalem, deux jours après qu’il fut entré dans cette ville sainte pour se présenter à elle comme le roi ayant reçu l’onction de Dieu, Jésus énuméra les éléments du signe que nous devions guetter dans ce monde visible. Dès 1919, assez d’éléments de ce signe s’étaient accumulés pour prouver qu’en 1914, les “temps fixés des nations [gentiles]” avaient pris fin, que le Royaume messianique de Dieu avait été établi dans le ciel et qu’aussitôt après cet événement, Satan le Diable, le dieu invisible des nations gentiles, avait été chassé du ciel et précipité vers la terre, le lieu où habitent ces nations. — Mat. 24:1-13 ; Luc 21:24, MN.
14. D’après Jésus, que feraient ses disciples en apprenant la nouvelle de la naissance du Royaume ?
14 D’après Jésus, que feraient ses fidèles disciples dès qu’ils comprendraient le sens de toutes ces preuves ? Agiraient-ils comme une société secrète ? S’abstiendraient-ils d’annoncer cette nouvelle de peur d’offusquer les nations gentiles et d’encourir de l’opposition et des persécutions ? Non, car après avoir donné les premiers éléments du signe prouvant que les royaumes du présent monde étaient entrés dans leur “temps de la fin” et que le Royaume de Dieu, le gouvernement d’un monde nouveau et juste, était né dans les cieux, Jésus affirma à ses disciples : “Et cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” (Mat. 24:14, MN ; Dan 12:4). C’est ainsi que de nos jours serait annoncée sur la terre une naissance royale céleste infiniment plus glorieuse que la naissance humaine de Jésus il y a dix-neuf siècles ; voilà comment cette nouvelle recevrait la publicité qu’elle méritait !
15. a) Jésus disait-il que la naissance du Royaume serait annoncée par des anges ? b) Dans quel but la naissance du Royaume devait-elle être proclamée ?
15 Jésus ne disait pas et ne laissait pas entendre que la prédication de la bonne nouvelle de la naissance du Royaume serait effectuée par les anges célestes. La prophétie qu’il donnait à ses disciples constituait des instructions qu’ils devaient appliquer lorsque le signe se produirait. C’étaient eux que Jésus nommait pour prêcher à toutes les nations, dans la terre habitée tout entière. Cette prédication concernant la naissance d’un gouvernement nouveau, d’un gouvernement exerçant la souveraineté sur toute la terre, n’aurait pas pour but de provoquer une révolution parmi les nations, comme si les disciples de Jésus étaient des révolutionnaires. La prédication devait simplement servir de “témoignage à toutes les nations”. Puis, devant leur refus d’écouter, le Dieu des cieux les conduirait à leur fin catastrophique.
16. Néanmoins, comment les anges devaient-ils participer à cette œuvre importante ?
16 La prédication audible devait donc être accomplie par les paisibles disciples de Jésus qui se trouveraient sur la terre dans ce vingtième siècle, mais cela ne signifie pas que les anges des cieux n’y participeraient pas invisiblement, en collaborant étroitement avec les prédicateurs et même en les surveillant. Dans sa prophétie relative à la fin du monde, Jésus déclara qu’il emploierait les anges pour rassembler les prédicateurs du Royaume. Il a dit : “Et elles [les tribus de la terre] verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. Et il enverra ses anges avec un grand son de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, d’une extrémité des cieux à l’autre extrémité.” Enfin, il affirma : “Quand le Fils de l’homme arrivera dans sa gloire et, avec lui, tous les anges, il s’assiéra sur son glorieux trône. Et toutes les nations seront rassemblées devant lui, et il séparera les gens les uns des autres.” — Mat. 24:30, 31 ; 25:31, 32 ; Marc 13:26, 27, MN.
17, 18. a) Quel effet cette aide fournie par les anges devrait-elle produire sur les serviteurs de Dieu sur la terre ? b) Que signifie le fait que l’apôtre Jean vit l’ange voler par le milieu du ciel aussitôt après avoir vu Jésus et ses 144 000 disciples victorieux ?
17 Les témoins du Royaume devraient être grandement réconfortés, encouragés et fortifiés par cette parole inspirée les assurant que les anges, sous le Roi intronisé, Christ le Seigneur, les aident, les guident, les protègent et les soutiennent dans l’œuvre de la prédication qu’ils doivent effectuer dans la terre habitée tout entière. Cette participation invisible des anges à l’œuvre de la prédication, oui, cette responsabilité qui incombe aux anges de faire annoncer à tous les habitants de la terre la bonne nouvelle de l’établissement du Royaume, voilà sans doute ce qui est symbolisé par la vision que Jean eut de l’ange qui volait par le milieu du ciel en annonçant une bonne nouvelle éternelle. Et il est facile de voir le rapport entre l’ange volant qui annonce une nouvelle et le Royaume de Dieu. Comment cela ? En ce sens que Jean vit l’ange voler par le milieu du ciel aussitôt après avoir vu Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu, se tenant avec ses 144 000 disciples victorieux sur une montagne appelée le mont Sion, le nom de la montagne sur laquelle son ancêtre, le roi David, avait placé son trône, le “trône de Jéhovah”, à Jérusalem. — Rév. 14:1-6.
18 D’après cette succession d’événements connexes, après que l’Agneau Jésus-Christ se fut levé sur le mont Sion céleste en 1914, revêtu de son pouvoir royal, la bonne nouvelle éternelle relative au Royaume messianique devait être annoncée aux habitants de la terre qui, sans le savoir, avaient été assujettis à la souveraineté d’un gouvernement supraterrestre, le Royaume des cieux. L’histoire moderne depuis 1914 prouve que ces événements se sont produits dans l’ordre prévu.
PAR LE MILIEU DU CIEL
19. a) Quel avantage l’ange a-t-il à voler par le milieu du ciel ? b) Quelle est l’importance de son message ?
19 L’ange vole par le milieu du ciel, ce qui lui permet de se faire entendre par un grand nombre d’habitants de la terre à la fois. Grâce à l’altitude de son orbite autour de notre planète, sa voix céleste porte sur une distance considérable, mais comme il est envoyé pour annoncer la bonne nouvelle à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple, il est obligé de voler tout autour du globe. En effet, la nouvelle est tellement bonne qu’elle mérite d’être entendue par tous les habitants de la terre. Cette bonne nouvelle vient, non des hommes politiques, mais du ciel, et elle concerne tous ceux qui habitent la terre : hommes, femmes et enfants. Dieu lui-même a décrété qu’elle doit faire l’objet de la diffusion la plus large possible, car il s’agit de la nouvelle la plus importante qui soit. C’est pourquoi ni la crainte de l’homme de la part des proclamateurs, ni l’opposition des ennemis du message, ne doivent mettre une sourdine à la proclamation de cette nouvelle.
20. Pourquoi serait-il inutile d’essayer d’empêcher l’ange de Dieu d’annoncer son message ?
20 Que les hommes, les rois, les juges, les généraux, les prêtres, les pontifes et les pasteurs essaient, s’ils l’osent, d’empêcher l’ange volant d’annoncer la bonne nouvelle ! Il y a plus de deux mille six cents ans, l’orgueilleux roi d’Assyrie, alors une puissance mondiale, menaça de renverser le royaume typique de Dieu dont le siège gouvernemental se trouvait à Sion ou Jérusalem. Mais, d’après II Rois 18:13 à 19:36, en une nuit, un seul ange de Jéhovah fit mourir 185 000 soldats de l’envahisseur, obligeant ce dernier à rentrer chez lui avec ce qui restait de son armée.
21. a) Quelle attitude les prédicateurs du Royaume devraient-ils adopter pour annoncer la bonne nouvelle ? b) Pourquoi les serviteurs de Dieu doivent-ils se hâter d’accomplir cette œuvre importante ?
21 En conséquence, les prédicateurs terrestres du Royaume ne doivent pas être craintifs. Comme ils sont chargés d’une mission divine, ils parleront hardiment partout. Certes il ne serait pas pratique pour eux d’annoncer la bonne nouvelle depuis des hélicoptères, des avions ou des fusées ; il n’empêche que Jésus leur dit de ne pas craindre de se mettre dans des endroits surélevés pour prêcher aux hommes. Lorsque le Christ envoya ses douze apôtres annoncer que “le royaume des cieux s’est approché”, il leur dit de ne pas craindre les hommes, tout en se montrant “prudents comme les serpents”. Puis il ajouta : “Ne les craignez donc pas ; car il n’y a rien de voilé qui ne doive être dévoilé, et de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le dans la lumière ; et ce que vous entendez chuchoter, prêchez-le sur les toits.” (Mat. 10:7, 16, 26, 27, MN). Depuis le toit d’une maison, la voix d’un orateur porterait loin et serait entendue par une foule d’auditeurs. Il s’agit de répandre le message de tous côtés et le plus rapidement possible. L’ange observé par l’apôtre Jean dans sa vision, volait par le milieu du ciel, autrement dit, il avançait en toute hâte. Cela nous fait penser aux “courriers à cheval, montés sur des coursiers de l’État, provenant des haras du roi [de Perse]”, expédiés à toute vitesse pour informer le peuple de Jéhovah qu’il avait le droit de se défendre contre ses ennemis (Esther 8:10, AC). Le “temps de la fin” est relativement court et beaucoup de vies humaines sont en danger, d’où la nécessité d’agir vite. Il est à noter également que l’ange volant parle “à haute voix”. Il désire se faire entendre. Loin de nous de mettre une sourdine à sa voix.
22. Le champ est-il petit, et quelle responsabilité incombe à l’ange qui vole par le milieu du ciel ?
22 Le champ à visiter avec la “bonne nouvelle” est très étendu, puisqu’il englobe toute nation, toute tribu, toute langue et tout peuple. La responsabilité incombe à l’ange volant par le milieu du ciel de visiter tout son territoire et de se faire entendre par tous les destinataires du message dont il est le porteur. Depuis 1919, cet ange, ou l’organisation d’anges qu’il symbolise, veille effectivement à ce que la bonne nouvelle parvienne aux oreilles des habitants du territoire en question.
23, 24. a) Puisque le champ est grand, comment les témoins de Jéhovah ont-ils étendu leurs activités depuis 1919 ? b) En comparaison avec 1922, dans quelle mesure le message de la bonne nouvelle sous forme d’imprimés est-il diffusé à l’heure actuelle, et jusqu’où pénètre-t-il ?
23 Voilà qui explique pourquoi, en 1919, les témoins de Jéhovah proclamaient le message du Royaume seulement d’une façon limitée, et que la Watch Tower Bible & Tract Society ne disposait que de quatorze filiales en Europe, en Afrique, en Asie, en Australie, en Amérique du Nord et du Sud et sur certaines îles, alors qu’en 1963, ces mêmes témoins, organisés en plus de 22 000 congrégations et dirigés par quatre-vingt-dix filiales de la Société Watch Tower, annonçaient la bonne nouvelle dans 194 pays et îles.
24 Quant à la bonne nouvelle annoncée en “toute langue”, en avril 1922, le discours public intitulé “Le monde a pris fin ! Des millions de personnes actuellement vivantes peuvent ne jamais mourir !” était prononcé en trente-trois des principales langues du monde. Aujourd’hui, cependant, le message du Royaume est diffusé oralement et par la parole imprimée en 162 langues. Le périodique La Tour de Garde, à lui seul, est imprimé en 66 langues, y compris le russe. En effet, la bonne nouvelle annoncée par l’ange volant “par le milieu du ciel” est entendue même au-delà du pénétrable rideau de fer soviétique, par la voix de milliers de témoins de Jéhovah. Les fusées communistes sont incapables d’abattre l’ange volant de Jéhovah.
UNE “BONNE NOUVELLE” — MAIS COMMENT ?
25. Quel message est annoncé par l’ange volant ?
25 Que déclare l’ange porteur d’une “bonne nouvelle” éternelle pendant qu’il vole par le milieu du ciel ? L’apôtre Jean l’entendit dire à haute voix : “Craignez Dieu et donnez-lui gloire, parce que l’heure de son jugement est arrivée, et adorez donc Celui qui a fait le ciel et la terre et la mer et les sources d’eaux.” (Rév. 14:7, MN). Il invite toutes les nations, toutes les tribus, toutes les langues et tous les peuples à craindre, à glorifier et à adorer Dieu.
26. L’ange tient-il compte des convictions religieuses des nations, sinon pourquoi ?
26 Peu importe à l’ange si les habitants de tel pays sont en majorité des catholiques romains, ou si ceux de tel autre pays sont des catholiques orthodoxes, des protestants, des musulmans, des hindous, des confucianistes ou des bouddhistes. Que lui importe si, jusqu’à l’époque critique actuelle, les habitants de tel pays, de telle immense région de la terre ou de telle île, ont pratiqué l’une de ces religions ou l’une des nombreuses autres croyances non mentionnées ici ? L’ange céleste donne à tous le conseil de craindre le Dieu unique.
27. Pourquoi est-il certain que le Dieu mentionné par l’ange est Jéhovah ?
27 La situation religieuse qui règne dans le monde est la même aujourd’hui qu’aux jours de l’apôtre Paul, qui écrivit : “Il y a ceux qui sont appelés “dieux”, soit au ciel ou sur la terre, de même qu’il y a beaucoup de “dieux” et beaucoup de “seigneurs”.” (I Cor. 8:5, MN). Mais lorsque l’ange qui vole par le milieu du ciel invite tous les hommes à craindre Dieu, on ne peut se méprendre sur l’identité du Dieu en question. Certes, l’ange ne mentionne pas son nom mais la description qu’il en donne nous permet de l’identifier. L’ange nous le présente comme le Juge du monde entier et le Créateur du ciel, de la terre, de la mer et des sources d’eaux. Il n’existe qu’un seul Créateur et Juge divin, et nous pouvons connaître son nom propre. Le premier verset de la sainte Bible déclare Ge 1:1 : “Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.” Et au Ge chapitre deux, verset quatre, la version de l’abbé Crampon (édition de 1905) déclare : “Voici l’histoire du ciel et de la terre quand ils furent créés, lorsque Jéhovah Dieu eut fait une terre et un ciel.” Les Ge 2 versets sept et huit se lisent comme suit : “Jéhovah Dieu forma l’homme de la poussière du sol, et il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être animé [une âme vivante, n. m.]. Puis Jéhovah Dieu planta un jardin en Éden jusqu’à l’Orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé.” (Gen. 1:1 ; 2:4, 7, 8, AC). Quiconque sait lire est donc à même de constater que dès ses premières pages, la sainte Bible révèle que le nom de Dieu le Créateur est Jéhovah.
28. Quelle preuve supplémentaire peut-on citer indiquant que Jéhovah est le Juge universel mentionné par l’ange ?
28 Quant à l’identité du Juge de l’univers, voici plus de trois mille huit cents ans alors que l’existence de Sodome, de Gomorrhe et d’autres villes avoisinantes était menacée, le patriarche oriental Abraham s’adressa à Jéhovah Dieu en ces termes : “Loin de vous d’agir de la sorte, de faire mourir le juste avec le coupable ! Ainsi il en serait du juste comme du coupable ! Loin de vous ! Celui qui juge toute la terre ne rendrait-il pas justice ?” La sainte Bible rapporte la réponse du Juge, que voici : “Si je trouve à Sodome cinquante justes dans la ville, je pardonnerai à toute la ville pour l’amour d’eux.” Malgré les arguments avancés par Abraham, Jéhovah, le Juge de toute la terre, trouva bon de faire descendre des cieux du feu et du soufre sur Sodome et les autres villes de la région (Gen. 18:25-33 ; 19:24-29, AC). Compte tenu de cette exécution de ses jugements par le Juge de toute la terre dix-neuf siècles avant l’époque de l’apôtre Jean, l’ange volant par le milieu du ciel ne rend-il pas un service signalé à tous les hommes en les invitant à craindre Dieu le Créateur, Jéhovah ? Ce service angélique serait particulièrement nécessaire et urgent quand Dieu commencerait à exercer ses jugements.
CRAIGNEZ DIEU
29. Expliquez ce que signifie la vraie crainte du Juge suprême Jéhovah.
29 Comment les hommes de partout, représentant toutes les langues, peuvent-ils craindre Dieu le Juge et Créateur ? Comment ses créatures humaines sur la terre doivent-elles le craindre en tant que Juge suprême et seul vrai Dieu vivant ? Sa Parole écrite ne nous laisse pas dans le doute à ce sujet. L’un des écrivains bibliques inspirés, Salomon, le roi le plus sage de l’Antiquité, qui régna à Jérusalem plusieurs siècles avant l’ère bouddhiste, adora Dieu le Créateur et affirma : “La crainte de Jéhovah, c’est la haine du mal ; l’arrogance et l’orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je hais.” “Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de Jéhovah ; et l’intelligence, c’est la science du Saint.” “Ne sois pas sage à tes propres yeux ; crains Jéhovah et détourne-toi du mal.” “Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.” — Prov. 8:13 ; 9:10 ; 3:7 ; 16:6, AC ; Eccl. 12:15, 16 12:13, 14, NW.
30, 31. Comment la vraie crainte de Jéhovah Dieu s’apprend-elle ?
30 Les religions anciennes ont beau se vanter de leur sagesse, celle-ci n’est autre que la sagesse de ce monde mauvais destinée à disparaître avec lui dans un temps de détresse telle qu’il n’y en aura pas eu de pareille au cours de toute l’histoire humaine. Ces religions anciennes ne craignent pas Jéhovah Dieu, le merveilleux Créateur, le Juge suprême. Quiconque veut être vraiment sage afin de survivre à la fin du présent monde et obtenir la vie éternelle dans un monde nouveau et juste, doit craindre Jéhovah Dieu le Très-Haut. Pour savoir comment le craindre, il faut s’instruire à son sujet, et on ne peut faire cela qu’en lisant, en écoutant et en étudiant sa Parole écrite, la sainte Bible. Alors on cesse d’être sage à ses propres yeux et on reconnaît que Dieu est omniscient et que ses prophéties ne sont jamais restées lettre morte dans le passé et ne failliront donc jamais.
31 En apprenant à connaître Dieu, nous arrivons à savoir quels sont ses desseins et ses commandements. Grâce à cette connaissance, nous sommes à même de manifester notre crainte de Dieu en nous détournant du mal et en gardant les commandements divins. Si nous observons sagement ses commandements, nous n’aurons pas à craindre l’heure de son jugement, car nous serons judiciairement approuvés par lui.
32, 33. a) Quels grands bienfaits recevra celui qui possède la connaissance et la vraie crainte de Jéhovah ? b) Pourquoi Lot nous donne-t-il le bon exemple à cet égard ?
32 Si nous désirons parvenir à une intelligence exacte de toute la création et de la raison de notre existence en tant que créatures vivantes et intelligentes, il nous faut à tout moment prendre en considération Jéhovah Dieu le Créateur et Juge. N’oublions pas que l’“intelligence, c’est la science du Saint”. Cette compréhension intelligente du Dieu saint doit s’accompagner de la sagesse et de la crainte de Dieu. Nous nous procurerons ainsi des bienfaits éternels. À ce propos, le sage roi Salomon écrivit : “La crainte de Jéhovah mène à la vie, et l’on reste rassasié, sans être visité par le malheur.” “La crainte de Jéhovah est une source de vie, pour échapper aux pièges de la mort.” “Le fruit de l’humilité, c’est la crainte de Jéhovah, c’est la richesse, la gloire et la vie.” — Prov. 19:23 ; 14:27 ; 22:4, AC.
33 Pour le neveu du patriarche Abraham, la crainte de Jéhovah mena effectivement à la vie et au salut. Lorsque Lot et ses filles obéirent au commandement que Dieu leur avait donné par ses anges, et s’enfuirent de la ville de Sodome, ils échappèrent à la destruction qui frappa subitement cette cité et les villes avoisinantes, qui furent anéanties par le feu et le soufre qui tombèrent du ciel. Au sujet des bienfaits que procura à Lot sa crainte de Jéhovah, il est écrit : “Il a délivré le juste Lot, qui était profondément affligé par la conduite dissolue à laquelle se livraient ces gens qui bravaient la loi — car cet homme juste, par ce qu’il voyait et entendait pendant qu’il demeurait au milieu d’eux, tourmentait jour après jour son âme juste en raison de leurs œuvres iniques — Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les gens au pieux dévouement, mais réserver les injustes pour le jour du jugement pour être retranchés.” — II Pierre 2:6-9, MN ; Gen. 19:15-29.
34. Pourquoi la déclaration que l’“heure de son jugement est arrivée” est-elle une “bonne nouvelle” ?
34 Pour ceux qui obéissent au commandement qui prescrit : “Craignez Dieu et donnez-lui gloire, (...) et adorez donc Celui” qui est le Créateur, pour ceux-là la déclaration de l’ange volant est un “évangile éternel”, une “bonne nouvelle” qui est la bienvenue. Pourquoi ? Comment l’annonce que l’“heure de son jugement est arrivée” peut-elle être une bonne nouvelle ? C’est parce qu’en exerçant “son jugement”, Dieu redressera les choses au profit de la droiture, de la bonté et de la justice. “Son jugement” occasionnera la délivrance permanente de ceux qui craignent, glorifient et adorent le Créateur et Juge suprême comme le seul vrai Dieu vivant, leur délivrance de la puissante organisation mondiale qui les opprime depuis si longtemps. “Son jugement” représente pour eux une telle libération parce que ce jugement provoquera la chute de l’oppresseur. La puissance de ce dernier sera brisée, car Jéhovah Dieu prononce son jugement contre l’organisation ennemie. Cette explication est confirmée par la série d’anges qui suivent celui qui vole par le milieu du ciel. Notez ce qu’annonce l’ange suivant.
LE DEUXIÈME ANGE ANNONCE UNE BONNE NOUVELLE
35, 36. a) Quel message est annoncé par le second ange ? b) Pourquoi la chute de l’ancienne Babylone aux jours d’Israël, fut-elle l’occasion de réjouissances ?
35 “Et un autre, un second ange suivit en disant : Elle est tombée ! Babylone la grande est tombée, elle qui a fait boire à toutes les nations le vin de sa fornication, vin qui réveille la passion !”
36 “Qu’implique cette déclaration consignée dans Révélation 14:8 (MN) pour les hommes qui choisissent de craindre, de glorifier et d’adorer Jéhovah Dieu le Créateur ? Il y a vingt-cinq siècles, la ville de Babylone, bâtie sur l’Euphrate, terrorisait les nations de l’Orient. Même la ville de Jérusalem, où se trouvait le temple de Jéhovah Dieu, ne fut pas épargnée et dut boire à la coupe du “vin de sa fornication, vin qui réveille la passion”. Babylone réduisit Jérusalem en poussière et emmena ses habitants, qui se disaient le peuple de Jéhovah, très loin en exil, dans un pays ennemi. Quand l’ancienne Babylone tyrannique tomba, le ciel et la terre se réjouirent. Sa chute indiquait que la délivrance du peuple de Jéhovah Dieu du pays de l’ennemi était proche ! La nouvelle de sa chute, bien que triste pour les Babyloniens, n’était-elle pas réjouissante pour ceux qui craignaient et adoraient Dieu le Créateur ?
37. Que représente la chute de Babylone de nos jours ?
37 Il en est de même de l’annonce angélique de la chute de Babylone la Grande. Pour les hommes de nos jours qui craignent et adorent Jéhovah Dieu, sa chute représente la même chose — la délivrance ! Cette chute implique en outre la justification de leur Dieu, car elle prouve qu’il est suprême, tout-puissant et entièrement fidèle à la vérité et à la justice. Elle démontre qu’il est le Juge qui délivre les justes, puisque la chute de l’organisation ennemie vient par suite d’un jugement prononcé par lui.
UN TROISIÈME ANGE
38, 39. Quelle déclaration est faite par le troisième ange ?
38 Notons à présent cette autre expression de “son jugement” prononcé contre ceux qui refusent de craindre, de glorifier et d’adorer Dieu le Créateur du ciel, de la terre et des eaux. Lisons ce qui vient après les déclarations faites par les deux anges précédents :
39 “Et un autre ange, un troisième, les suivit en disant à haute voix : Si quelqu’un adore la bête sauvage et son image, et reçoit une marque sur le front ou sur la main, il boira, lui aussi, du vin de la colère de Dieu qui est versé sans mélange dans la coupe de son courroux, et il sera tourmenté par le feu et le soufre sous les yeux des saints anges et sous les yeux de l’Agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles, et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête sauvage et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom.” — Rév. 14:9-11, MN.
40. Citez des faits prouvant qu’aujourd’hui encore les hommes adorent des animaux, des images et des gouvernements humains.
40 Il existe aujourd’hui dans le monde entier quantité de croyants qui adorent des animaux, des bêtes brutes, comme si ces dernières étaient supérieures à l’homme intelligent doté de la station verticale et de la faculté de parler. Il y a des nations puissantes qui prennent comme emblèmes des animaux sauvages, tels que le lion britannique, l’aigle américain et l’ours russe. Des millions d’humains se prosternent devant des images ou des objets célestes ou terrestres. Nombre de gens vont jusqu’à se faire marquer au fer rouge pour indiquer qu’ils appartiennent à un certain dieu et sont ses adorateurs. De tels hommes n’ont aucun mal à idolâtrer et à adorer une grande organisation faite de main d’homme et possédant les caractéristiques d’une bête sauvage, ou bien de rendre un culte, pour ainsi dire, à une organisation auxiliaire qui ressemble comme une image à la première organisation figurée par une bête. En adorant de telles organisations humaines, les hommes augmentent le nombre de leurs dieux. Si l’on examine de près ces dieux, on constate qu’ils sont tous faits par une créature, l’homme, et, par suite, qu’ils ne sont pas Dieu le Créateur de l’univers. Ainsi, au lieu d’aider les hommes à adorer Dieu, l’unique Créateur, ces dieux les détournent de lui.
41. a) Est-il raisonnable de penser que Dieu approuve toute cette fausse adoration ? b) De qui l’organisation symbolisée par la “bête sauvage” reçoit-elle l’approbation ?
41 Dès lors, serait-il raisonnable de penser que lorsque l’“heure de son jugement” arriverait, surprenant les adorateurs de ces créations humaines, le Juge qui est lui-même le Créateur approuverait tous ces pratiquants d’un faux culte, simplement parce qu’ils se disent pieux et sincères ? Non ! La déclaration du troisième ange autorise cette réponse. Le chapitre précédent (Rév. 13:1, 2, MN) fait clairement comprendre que l’organisation figurée par la “bête sauvage” possède l’approbation et le soutien du Dragon, Satan le Diable. Il s’ensuit que l’“image” de cette bête doit, elle aussi, recevoir la même approbation diabolique, puisqu’elle est faite à l’image de quelque chose que le Diable approuve.
42. Quel sort est réservé au faux culte et à ceux qui le pratiquent ?
42 Mais le culte d’une chose que le Diable approuve et soutient, entraîne la défaveur de Dieu le Créateur, et ceux qui pratiquent ce culte désobéissent au commandement divin annoncé à haute voix par l’ange de Dieu qui vole par le milieu du ciel. C’est pourquoi ce faux culte mérite que la colère du Créateur soit exprimée contre lui, et les adorateurs de ces créations devront boire du vin de la colère de Dieu qui est versé sans mélange dans “la coupe de son courroux”. Ils boiront les expressions de sa colère une gorgée après l’autre jusqu’à en devenir ivres morts, et de cette ivresse ils ne se réveilleront jamais. Ils seront comme Sodome, Gomorrhe et les autres villes de la Plaine lorsque, aux jours de Lot et d’Abraham, le feu et le soufre tombèrent du ciel.
43. Que représentent le feu et le soufre symboliques qui tombent sur les adorateurs des faux dieux des temps modernes, et comment ces adorateurs accueillent-ils le message prêché par les témoins de Jéhovah ?
43 Cette pluie de feu et de soufre fit subir aux citoyens de Sodome et de Gomorrhe une mort douloureuse. Le feu et le soufre qui tombent symboliquement sur les adorateurs des faux dieux des temps modernes pour exprimer le courroux divin, seraient donc des messages envoyés du ciel, annonçant la destruction complète de tous ceux qui refusent d’obéir et de rendre un culte au Créateur et qui adorent des créatures. Ces messages ardents présageant leur destruction, les tourmentent beaucoup. Leurs susceptibilités religieuses en sont blessées, et ils sont très offensés par la prédication et l’enseignement des témoins chrétiens de Jéhovah. Ils souffrent ces tourments religieux sous les yeux des saints et de l’Agneau de Dieu, Jésus-Christ. Ces créatures célestes n’arrêtent pas ces tourments, parce que les adorateurs des faux dieux méritent de les supporter, car l’heure du jugement divin est arrivée et Dieu doit prononcer ses décisions judiciaires.
44, 45. a) Quand les fausses religions cesseront-elles d’être tourmentées ? b) Qui ne soulagera pas les tourments des faux cultes ?
44 Les tourments religieux de ces pratiquants du faux culte ne prendront pas fin avant que ces derniers ne subissent une destruction comparable à celle qui vint sur les villes iniques et débauchées de Sodome et Gomorrhe. L’Agneau, Jésus-Christ, et les saints anges n’interviendront pas pour les soulager, et Jéhovah Dieu n’arrêtera pas ses témoins chrétiens sur la terre employés par lui pour faire tomber ces messages ardents et sulfureux annonçant les jugements divins contre ceux qui adorent les créations humaines du passé et des temps modernes. Voilà le sens de Révélation 14:11 (MN) qui déclare : “Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles, et ils n’ont de repos ni jour ni nuit.” Et l’histoire du monde religieux depuis 1919, rapportée dans les journaux, les revues et les minutes des jugements des tribunaux, prouve qu’il en a été ainsi.
45 Le tourment et le manque de repos de ceux qui adorent les faux dieux se poursuivront sans interruption jusqu’à ce que ces idolâtres subissent le même sort que Sodome et Gomorrhe, et la fumée ou preuve de cette destruction totale précédée de tourments ininterrompus, montera aux siècles des siècles.
46. Étant donné que l’heure du jugement représente une courte période de temps, que s’abstiendront de faire les adorateurs de Jéhovah ?
46 En conséquence, nous comprenons pourquoi le porteur de la “bonne nouvelle” éternelle que l’apôtre Jean vit voler par le milieu du ciel, invite toutes les nations, toutes les tribus, toutes les langues et tous les peuples à craindre, à glorifier et à adorer comme le vrai Dieu l’unique Créateur du ciel et de la terre. L’heure de son jugement, une période relativement courte, n’est pas le moment de glorifier, d’idolâtrer et d’adorer les organisations humaines qui se sont comportées au cours de l’Histoire comme des bêtes féroces et qui entravent la pratique du culte de Jéhovah Dieu. Si nous voulons éviter de boire du vin de la colère de Dieu versé sans mélange dans la coupe de son courroux, si nous désirons échapper aux tourments du feu et du soufre qui aboutissent à la destruction éternelle, alors nous devons nous convertir au culte de Dieu le Créateur. Le troisième ange que Jean vit dans sa vision déclare que les adorateurs des faux dieux doivent être punis de la sorte pendant cette “heure” du jugement exercé par Dieu contre le présent monde. Il faut donc que les choses se passent exactement en conformité avec la déclaration du troisième ange. L’annonce du jugement se fait sous la direction des anges.
LES VRAIS ADORATEURS DOIVENT FAIRE PREUVE D’ENDURANCE
47. Pourquoi cette heure de jugement ne sera-t-elle pas une période facile pour les vrais témoins de Jéhovah, et quelle confirmation en trouvons-nous dans Révélation 14:12 ?
47 Certes, les vrais adorateurs jouissent de la faveur et de l’approbation de Dieu le Créateur, cependant ils ne devraient pas s’imaginer que cette heure de jugement sera une période facile pour eux. Les adorateurs des faux dieux et leurs organisations, la “bête sauvage” et son “image” symboliques, ne sont pas bien disposés à l’égard des témoins chrétiens qui adorent le Créateur. Au moyen de leurs puissantes organisations, ils agissent comme une bête sauvage envers les témoins de Jéhovah qui annoncent les jugements ou décisions judiciaires que Dieu a prononcés contre le présent monde. Ils essaient, par tous les moyens légaux et illégaux, d’obliger les Témoins à abandonner le culte de Jéhovah et à se joindre à eux dans l’adoration des organisations et systèmes faits de main d’homme. C’est pourquoi, aussitôt après le passage concernant les tourments des adorateurs de la bête sauvage et de son image, Révélation 14:12 (MN) ajoute cette précision : “C’est ici qu’est l’endurance pour les saints, ceux qui observent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.” La situation actuelle exige que les témoins de Dieu fassent preuve d’endurance.
48. Que feront les témoins chrétiens de Jéhovah ?
48 Par conséquent, quel doit être notre comportement en tant que témoins du Dieu Très-Haut, le Créateur ? Grâce à son aide constante, nous avons persévéré jusqu’à maintenant, mais l’épreuve de notre endurance n’est pas terminée. Pendant le reste de cette “heure” du jugement de Dieu, nous continuerons à vivre dans le présent monde, entourés d’adorateurs de faux dieux et de leurs idoles. Nous ne pouvons cesser d’observer “les commandements de Dieu et la foi de Jésus”. En dépit de tout ce que nous aurons à endurer, il nous faut continuer à garder les commandements de Dieu et notre foi en Jésus.
49. Quel exemple suivrons-nous pendant cette heure de jugement, et notre mission est-elle sérieuse ?
49 Aussi suivrons-nous l’exemple de l’ange qui vole par le milieu du ciel. Nous proclamerons “à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple” la “bonne nouvelle” éternelle que cet ange ou cette troupe d’anges annonce “à haute voix”. Ce n’est pas notre faute si ce qui est une “bonne nouvelle” pour nous autres vrais adorateurs, est une mauvaise nouvelle pour les ennemis de Jéhovah Dieu le Créateur, qui adorent de faux dieux. La bonne nouvelle comprend l’annonce de la vengeance de Dieu le Créateur, et ceux qui ont reçu de Dieu la mission de prêcher, ont également reçu l’ordre de proclamer sa vengeance.
50. Qui devait accomplir une mission analogue, et comment montra-t-il qu’il l’acceptait, à l’occasion d’une visite à Nazareth ?
50 Cette obligation incombait aussi au bienveillant Seigneur Jésus, que Jéhovah Dieu avait oint d’esprit saint aussitôt après son baptême dans les eaux du Jourdain. Dans un lieu où les Juifs se réunissaient à Nazareth, ville où il avait passé son enfance, Jésus lut un passage du prophète Ésaïe et l’appliqua à lui-même. Ce passage déclare : “L’esprit du Seigneur, de Jéhovah, est sur moi, parce que Jéhovah m’a oint pour porter la bonne nouvelle aux malheureux ; il m’a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour annoncer aux captifs la liberté et aux prisonniers le retour à la lumière ; pour publier une année de grâce de Jéhovah et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés.” (Is. 61:1, 2, AC ; Luc 4:16-21). Même Jésus devait annoncer un “jour de vengeance” de Dieu. En même temps, il publia une “année de grâce de Jéhovah”. Ses disciples, les brebis, doivent accomplir une œuvre identique de nos jours.
RÉJOUISSONS-NOUS DE SA VENGEANCE
51, 52. a) Pourquoi même l’annonce de la vengeance de Jéhovah est-elle une raison de se réjouir ? b) À l’exemple de Moïse, que feront les fidèles serviteurs de Jéhovah ?
51 Même l’annonce du jour de vengeance de notre Dieu Jéhovah est une bonne nouvelle pour les malheureux de la terre, qui ont été opprimés par les puissants, pour ceux qui ont le cœur brisé parce qu’ils ont vu les ennemis de la religion pure et sans souillure dissoudre l’organisation qui pratique ce culte pur ; elle est encore une bonne nouvelle pour les captifs dont la liberté religieuse a été entravée par l’organisation du Diable, Babylone la Grande, et enfin pour les prisonniers dont les yeux ont été privés de la lumière dans la prison religieuse où ils se trouvaient enchaînés indépendamment de leur volonté.
52 La proclamation du “jour de vengeance de notre Dieu” console, non les hommes qui se réjouissent de la corruption du présent monde et de ses faux cultes, mais ceux qui sont affligés en voyant les dommages causés à la congrégation qui pratique le culte pur. Leur plus grande consolation viendra lorsque ce jour arrivera et qu’une juste vengeance sera exécutée sur leurs ennemis, qui sont aussi les ennemis de Dieu. Ce jour-là, ils chanteront de joie, tout comme Moïse qui, après avoir vu les forces militaires de Pharaon englouties dans la mer Rouge, s’exclama : “Je chanterai à Jéhovah, car il a fait éclater sa gloire : il a précipité dans la mer cheval et cavalier. Jéhovah est ma force et l’objet de mes chants ; c’est lui qui m’a sauvé ; c’est lui qui est mon Dieu : je le célébrerai ; le Dieu de mon père : je l’exalterai. Jéhovah est un vaillant guerrier ; Jéhovah est son nom. (...) Jéhovah régnera à jamais et toujours !” — Ex. 15:1-3, 18, AC ; Rév. 15:3, 4, MN.
53. Quel devoir nous incombe en cette “année de grâce de Jéhovah” ?
53 Dieu le Créateur nous a imposé le devoir d’aider les hommes de toute nation, de toute tribu, de toute langue et de tout peuple, à profiter de l’“année de grâce de Jéhovah” qui est toujours en cours, afin qu’ils puissent échapper lors du “jour de vengeance de notre Dieu” qui approche à grands pas. Il faut les aider à connaître Dieu le Créateur, pour qu’ils puissent l’aimer, l’adorer, le glorifier et apprendre comment le craindre.
54. a) Pour qui la terre n’a-t-elle pas été faite ? b) Qui ôtera de dessus la terre les adorateurs des faux dieux, et quel rôle doivent jouer les amis de la justice ?
54 Le Créateur n’a jamais voulu que la terre soit habitée par des adorateurs de faux dieux. Ceux qui adorent des choses créées au lieu du Créateur, n’ont pas le droit d’y habiter. Il ne nous appartient pas d’enlever de la face de la terre ces centaines de millions d’idolâtres. C’est là l’affaire du Créateur, qui a le droit de défaire ce qu’il a fait, si la créature abandonne la voie que Dieu lui a tracée. Dieu se chargera lui-même, conformément à son dessein annoncé, de débarrasser la terre de tous les adorateurs de faux dieux, lors de son “jour de vengeance”, mais il nous a chargés de la responsabilité de les prévenir de l’approche de ce jour. Peu nous importe si ce message leur déplaît ! Ces adeptes d’un faux culte seraient heureux de recevoir tous les bienfaits physiques et matériels prédits par la “bonne nouvelle” éternelle, mais ils ne sont pas disposés à accepter ces bienfaits éternels aux conditions imposées par Dieu. Ils ne sont pas prêts à abandonner leurs faux cultes et le libertinage toléré par leurs religions, c’est pourquoi ils ne recevront pas le don de la vie éternelle comme des hommes parfaits habitant une terre édénique sous le Royaume de Dieu.
55. À qui devons-nous plaire ?
55 Il est inutile de nous attendre à recevoir l’approbation de ces idolâtres à cause de notre prédication de la “bonne nouvelle” éternelle durant cette courte “heure” du jugement de Dieu le Créateur. C’est Dieu le Juge que nous devons chercher à servir pour lui plaire, et c’est son message que nous devons annoncer aux humbles qui désirent adorer le Dieu qui existe réellement. C’est ce Dieu-là que nous devons glorifier.
56. Comment les cieux et la terre racontent-ils la gloire de Dieu, mais pourquoi ces louanges ne suffisent-elles pas ?
56 Le Psaume 19:2-5 (AC 19:1-4, NW) déclare avec à-propos : “Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament annonce l’œuvre de ses mains. Le jour crie au jour la louange, la nuit l’apprend à la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne soit pas entendue. Leur son parcourt toute la terre, leurs accents vont jusqu’aux extrémités du monde.” Mais il ne conviendrait pas que nous laissions aux cieux muets et aux merveilles du jour et de la nuit le soin de proclamer la gloire de Dieu et de faire connaître l’œuvre de ses mains.
57. a) Pourquoi les hommes ont-ils besoin d’aide pour comprendre la bonne nouvelle divine ? b) Quelle responsabilité incombe à ceux qui se réjouissent de la “bonne nouvelle” éternelle ?
57 Les conceptions religieuses de la plupart des hommes ont été troublées par la fausse religion, les détracteurs de la Bible et la fausse science. Par conséquent, nous ne pouvons nous attendre à ce que les hommes observent les cieux de jour ou de nuit et qu’ils en tirent les conclusions justes qui les porteraient à y voir l’œuvre des mains de Dieu et à le glorifier. Ce n’est pas en étudiant les cieux inanimés, l’étendue immense ornée du soleil, de la lune, des étoiles et des nuages, que les hommes apprendront que dans son amour, Dieu va mettre fin à toute iniquité et transformer la terre qu’on ruine actuellement en un paradis d’une beauté indescriptible, où les adorateurs du Créateur pourront demeurer éternellement, sous son Royaume. Dans le but de donner à ces hommes et à nous la “bonne nouvelle” éternelle, Dieu a créé sa Parole écrite, la sainte Bible. À nous donc de leur communiquer la Parole de Dieu et de les aider à obéir “à la bonne nouvelle”. — Rom. 10:16, 17, MN.
58. Quel privilège ineffable nous a été accordé en ce “temps de la fin” ?
58 Le privilège que nous possédons aujourd’hui dépasse de loin celui qu’eurent jadis les bergers dans les champs près de Bethléhem, qui virent l’ange glorieux et l’entendirent déclarer une “bonne nouvelle d’une grande joie” pour tout le peuple qui cherche Dieu et son approbation. Voici dix-neuf siècles, l’apôtre Jean vit dans une vision un ange qui volait par le milieu du ciel et qui annonçait avec joie, tout autour de la terre, une “bonne nouvelle” éternelle. Aujourd’hui, par une inestimable faveur divine, nous avons le privilège d’accueillir cette bonne nouvelle annoncée par l’ange et de la diffuser rapidement tout autour de notre planète. Si nous remplissons cette mission avec obéissance, amour et courage, nous aurons la joie de voir d’innombrables hommes de toute nation, de toute tribu, de toute langue et de tout peuple, délaisser la fausse religion et craindre et glorifier Dieu. Nous nous réjouirons de les voir s’unir à nous dans le culte de notre Créateur, car il en résultera sa justification éternelle et notre propre salut.
LE MESSAGE ÉMOUVANT présenté ici reproduit le texte du dicours-clé des assemblées de “La bonne nouvelle éternelle” tenues par les témoins de Jéhovah, entre le 30 juin et le 8 septembre 1963, dans certaines des principales villes du monde.