“Voilà pourquoi je vous dis: Cessez de vous inquiéter pour votre âme, de ce que vous mangerez, ou pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. Car l’âme vaut plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement. Considérez que les corbeaux ne sèment ni ne moissonnent et qu’ils n’ont ni grange ni magasin, et pourtant Dieu les nourrit. Combien plus valez-​vous que les oiseaux! Qui d’entre vous, en s’inquiétant, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie? Si donc vous ne pouvez pas faire la plus petite chose, pourquoi vous inquiéter du restant? Considérez comment croissent les lis; ils ne peinent ni ne filent; or, je vous le dis, pas même Salomon, dans toute sa gloire, n’a été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu habille ainsi dans les champs la végétation qui existe aujourd’hui, mais qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison vous habillera-​t-​il, gens de peu de foi! Ne cherchez donc plus ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez plus dans l’appréhension; car ce sont là toutes les choses que les nations du monde recherchent avidement, mais votre Père sait que vous avez besoin de ces choses. Toutefois, continuez à chercher son royaume, et ces choses-​là vous seront ajoutées.” — Luc 12:22-31.

13. Quel encouragement tirons-​nous de ce que Jéhovah fait pour les corbeaux et pour les lis des champs?

¹³ Quand on considère les incomparables hauts faits de Jéhovah dans ce domaine, il n’y a pourtant aucune raison de céder à un tel manque de foi. Comme le montra Jésus, les corbeaux ne se demandent pas d’où viendra leur prochain repas, et les lis ne s’inquiètent pas de leur parure. Cependant, les corbeaux cherchent leur nourriture et trouvent de quoi manger, et les lis qui se contentent de croître se parent d’un somptueux déploiement de couleurs auquel les splendides habits du roi Salomon ne se comparaient pas. Oui, Jéhovah Dieu a fait en sorte que les corbeaux puissent trouver leur nourriture et que de magnifiques fleurs ornent la végétation. Pouvons-​nous dès lors l’imaginer laissant froidement ses serviteurs mourir de faim ou marcher à moitié nus? Certainement pas. En règle générale, les vrais chrétiens peuvent être sûrs de ne pas manquer du nécessaire tant qu’ils ne permettent pas aux soucis de la vie d’entraver leur service pour Dieu. En fait, confrontés à des conditions économiques semblables, leur situation sera bien meilleure que celle des gens du monde. Ils vivront mieux, car ils ne gaspillent pas leurs biens au jeu, en tabac, en excès de boisson, et ainsi de suite.