Que représentera pour vous la venue du Royaume de Dieu ?
“Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié ; que ton royaume vienne ; que ta volonté se fasse aussi sur la terre comme dans le ciel.” — Mat. 6:9, 10, Rilliet.
1. Pour qui les mots “Que ton royaume vienne” ne signifient-ils rien, mais pourquoi faut-il attirer l’attention de tous les hommes sur cette prière ?
POUR plus de deux tiers du monde des hommes, les mots “Que ton royaume vienne” sont dénués de sens, car leur religion ne leur a rien appris à ce sujet. En effet, tous les hommes ne pratiquent pas la même religion et de nos jours il y a des millions d’humains qui se disent être des sans Dieu, dépourvus de toute croyance religieuse. Mais qu’ils le veuillent ou non, le Royaume de Dieu viendra. Lorsque la venue de ce gouvernement sera complètement achevée, sous peu, tous les hommes devront en tenir compte. C’est pourquoi il importe, dès à présent, d’attirer l’attention des habitants de la terre sur cette question vitale.
2. a) Qui a également besoin d’être renseigné à ce sujet, et pourquoi ? b) Quelle décision faut-il prendre dès maintenant concernant la venue du Royaume de Dieu ?
2 Ceux qui ignorent tout du Royaume ne sont pas les seuls qui doivent être renseignés. Même la plupart des humains qui prient pour la venue du Règne de Dieu, ont besoin d’être instruits à ce sujet. Pourquoi ? Parce que, tout en se disant chrétiens et en priant pieusement “Que ton règne arrive”, ils ne parlent pas et ils n’agissent pas comme s’ils comprenaient ces mots. Leurs actions et leurs paroles ne s’harmonisent pas avec cette prière. Demandez-leur ce que représentera pour eux et pour le reste de l’humanité la venue du Royaume de Dieu, et vous entendrez toutes sortes de réponses données sans aucune preuve à l’appui. Pourtant, la venue du Royaume de Dieu aura des conséquences pour nous tous. Elle nous apportera soit des bienfaits éternels, soit la destruction éternelle. La question suivante se pose donc : Que représentera pour nous la venue du Royaume de Dieu ? Naturellement, nous voudrions qu’il en résulte pour nous des bienfaits sans fin. Mais que faut-il faire pour parvenir à ce résultat ? C’est maintenant que nous devons décider ce que la venue de ce Royaume représentera pour nous. C’est dès à présent qu’il nous faut apprendre comment agir pour nous assurer un avenir heureux.
3. Quelles furent la race et la nationalité de celui qui enseigna aux hommes à prier “Que ton royaume vienne”, et où naquit-il ?
3 Quand on parle de la venue du Royaume de Dieu, on fait allusion à une prière adressée à Dieu dans le ciel, savoir : “Que ton royaume vienne” ou “Que ton règne arrive”. Bien des personnes ne se sont jamais rendu compte que cette prière fut enseignée à l’origine par un Asiatique. Des trois branches de la race humaine, c’est-à-dire les groupes japhétique, sémitique et chamitique, l’Asiatique en question fut de la branche sémitique. Ses ascendants remontent à Sem, le deuxième des trois fils de Noé, dont tous les hommes actuels sont les descendants (Gen. 10:21 ; Luc 3:23-36). Parmi les nombreuses familles de Sémites, figure celle des Hébreux, des Israélites ou Juifs. L’Asiatique qui apprit aux hommes à prier pour la venue du Royaume de Dieu fut précisément un Hébreu, un Israélite ou Juif. Il naquit, voici presque deux mille ans, dans la province romaine de Judée, à Bethléhem, la ville où vint au monde son illustre ancêtre David, fils de Jessé, qui devint roi de Jérusalem.
4. Comment reçut-il son nom, et que souligne son titre de “Fils de David” ?
4 Avant même que cet Asiatique fût né à Bethléhem, Dieu avait décidé quel serait son nom. Aussi, dès sa naissance, reçut-il le nom de Yéchoua (hébreu) ou Iêsous (grec). Plus tard, le titre de Messie ou Christ fut ajouté à son nom, et ainsi il fut connu sous le nom de Jésus le Messie ou de Jésus-Christ. On l’appela aussi Jésus, Fils de David, pour souligner qu’il était le titulaire du droit à la royauté exercée jadis sur la nation d’Israël par son ancêtre David. — Mat. 1:1, 18-25 ; Marc 10:47, 48 ; Luc 1:28-33 ; 2:4-21 ; Jean 7:42.
5, 6. a) De quel discours la prière “Que ton royaume vienne” fait-elle partie ? b) Comment ce Sermon souligne-t-il l’importance de la chose qui doit faire l’objet de nos prières, et pourquoi est-ce à juste titre que nous prions ainsi ?
5 Au printemps de l’an 31 de notre ère, Jésus-Christ, âgé alors de trente et un ans, enseigna la prière connue généralement sous le nom du Notre Père ou Pater, qui comprend cette demande adressée au Dieu céleste : “Que ton royaume vienne.” Peu d’hommes semblent se rendre compte que cette prière fait partie du célèbre Sermon sur la montagne, qui commence par ce qu’on a appelé les Béatitudes ou neuf Bonheurs, dont le premier déclare : “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels, puisque le royaume des cieux leur appartient.” Une autre expression de ce Bonheur affirme : “Heureux, vous les pauvres, parce que le royaume de Dieu est à vous.” Dans ce même Sermon sur la montagne, Jésus-Christ enseigna ce qu’on appelle communément la Règle d’or, qui déclare : “Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous devez les faire de même pour eux.”
6 À propos de nos besoins terrestres, Jésus a dit dans le même Sermon : “Votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront données par-dessus.” (Mat. 5:1-4 ; Luc 6:20 ; Mat. 7:12 ; 6:32, 33, MN). Ainsi, Jésus mit le Royaume de Dieu au-dessus de tous nos besoins terrestres et y attacha l’importance la plus grande. Il n’a pas dit qu’il fallait chercher premièrement le royaume de tel pays ou de tel autre, ou viser la présidence des États-Unis d’Amérique ou d’autres hautes fonctions du monde, mais il nous ordonna de chercher d’abord le Royaume et la justice de Dieu. Il est donc clair que le Royaume céleste de Dieu est la chose la plus précieuse et la plus importante. Voilà pourquoi nous devons prier pour sa venue, tout comme Jésus-Christ apprit à ses vrais disciples à le faire.
UNE CONTRADICTION EST AJOUTÉE
7, 8. Quelles questions se posent à propos de la venue du Royaume, et pour connaître les réponses exactes, que devons-nous faire ?
7 Mais comment le Royaume céleste de Dieu viendra-t-il ? Quand doit-il venir pour exaucer la prière enseignée il y a dix-neuf siècles et répétée pendant toute cette période par ceux qui cherchent le Royaume de Dieu ? Sa venue représentera-t-elle pour vous un désastre ou une bénédiction, et que vous faut-il faire pour éviter que sa venue ait pour vous des conséquences catastrophiques ?
8 Pour répondre avec exactitude à ces questions, il est nécessaire de les examiner à la lumière des enseignements de Jésus et à celle de toute la Bible, dont ces enseignements ne forment qu’une partie. Il y a des centaines de millions d’hommes qui ont été égarés par des mots ajoutés à tort à la prière originale enseignée par Jésus-Christ. D’après les plus anciens manuscrits de la sainte Bible, cette prière est ainsi conçue :
9, 10. D’après les manuscrits les plus anciens de la Bible, comment cette prière est-elle conçue ?
9 “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié ; que ton royaume vienne ; que ta volonté se fasse aussi sur la terre comme dans le ciel ; donne-nous aujourd’hui le pain de notre subsistance ; et remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous les avons remises à nos débiteurs ; et ne nous expose pas à la tentation, mais délivre-nous du malin.” — Mat. 6:9-13, Rilliet.
10 Une récapitulation de cette prière se trouve dans Luc 11:2-4, où il est écrit : “Père, que ton nom soit sanctifié ; que ton royaume vienne ; donne-nous chaque jour le pain de notre subsistance, et remets-nous nos péchés, car nous aussi nous remettons à tous ceux qui nous doivent ; et ne nous expose pas à la tentation.” — Rilliet.
11. Comment une contradiction fut-elle insérée dans cette prière, et en quoi consiste-t-elle ?
11 Une contradiction vint s’insérer dans cette prière lorsqu’un copiste des saintes Écritures s’avisa d’ajouter au texte donné dans le Sermon sur la montagne les paroles suivantes : “Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !” (Mat. 6:13, Segond ; cf. aussi la version anglaise dite du roi Jacques et celle, en allemand, de Martin Luther). Ainsi, pendant des siècles, des centaines de millions d’habitants de la chrétienté ont récité cette prière en y ajoutant, en guise de conclusion doxologique, ces mots inauthentiques. Il faut croire qu’ils ne se sont jamais demandé comment ils pouvaient dire au début de la prière : “Que ton règne vienne”, et à la fin de la même prière déclarer : “Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire.” Si le Règne ou Royaume appartient déjà à Dieu, pourquoi faut-il dire dans la même prière : “Que ton règne vienne” ?
12. De quel avertissement, dans Proverbes 30:5, 6, ne tint-on pas compte en ajoutant ces mots ?
12 On voit combien il est insensé d’ajouter quelque chose à la Parole inspirée de Dieu, dans l’idée de l’améliorer ou de la compléter. C’est donc à juste titre que l’avertissement suivant est donné dans Proverbes 30:5, 6 : “Toute parole de Dieu est éprouvée. (...) N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur.” À l’époque de Jésus, assurément, le Royaume de Dieu n’était pas encore venu.
13. D’où les mots ajoutés semblent-ils provenir ?
13 Les mots ajoutés à tort à la prière authentique de Jésus furent tirés, semble-t-il, des paroles que le roi David adressa à Dieu, et qui sont consignées dans I Chroniques 29:11. Ce passage déclare, selon la version Darby : “À toi, Éternel [Jéhovah], est la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté ; car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi. À toi, Éternel [Jéhovah], est le royaume et l’élévation, comme Chef sur toutes chosesa.”
14. À quelle époque pouvait-on dire à juste titre : “À toi, Jéhovah, est le royaume”, et en quelles circonstances ces paroles furent-elles prononcées ?
14 Les paroles précitées étaient vraies en l’an 1037 avant notre ère, à la fin du règne de David comme roi de Jérusalem. David était le roi de la nation des douze tribus d’Israël, mais il comprenait qu’il n’était en réalité que le représentant humain visible de son Dieu, Jéhovah, le vrai Roi céleste et invisible de la nation d’Israël. Le trône matériel sur lequel David siégea pendant quarante ans, était, à vrai dire, le trône de Jéhovah. À présent, à cause de son grand âge, le roi David allait céder son trône à son fils, jeune mais sage, Salomon. Ainsi, dans son discours d’adieu à la congrégation d’Israël à Jérusalem, David confessait que la royauté sur Israël n’appartenait pas en réalité à lui-même ou à sa famille royale. Elle appartenait au Dieu que David et tout Israël adoraient, Jéhovah.
15. a) Pourquoi le gouvernement d’Israël était-il alors un petit royaume de Dieu ? b) Quels textes bibliques le prouvent ?
15 Jéhovah Dieu avait lui-même établi la royauté humaine sur la nation d’Israël, en l’an 1117 avant notre ère. Il fit oindre David également comme le roi des douze tribus d’Israël, en l’an 1070 av. J.-C. Par conséquent, du temps de David, le royaume de la nation d’Israël était un petit royaume de Dieu sur la terre. Ce fait est confirmé au verset 23 du chapitre précité (I Chron. 29:23), qui relate en ces termes ce qui se passa après que David eut abdiqué le trône en faveur de son fils bien-aimé Salomon : “Salomon s’assit sur le trône de Jéhovah comme roi à la place de David, son père ; il prospéra, et tout Israël lui obéit.” (AC). Plus tard, lorsque la reine de Séba rendit visite au roi Salomon à Jérusalem, et vit sa gloire, elle s’écria : “Béni soit Jéhovah, ton Dieu, qui s’est complu en toi et t’a placé sur son trône comme roi pour Jéhovah, ton Dieu !” (II Chron. 9:8, AC). En harmonie avec le fait que le trône visible de Jéhovah se trouvait à Jérusalem, la prophétie de Jérémie 3:17 (AC) dit : “En ce temps-là on appellera Jérusalem le trône de Jéhovah ! Et toutes les nations s’y assembleront au nom de Jéhovah dans Jérusalem.”
16. En quels termes Jéhovah promit-il que David aurait un héritier permanent dans le Royaume de Dieu ?
16 Des années avant l’abdication et la mort du roi David, Jéhovah son Dieu avait conclu avec lui une alliance ou pacte solennel aux termes de laquelle la royauté sur ce petit royaume de Dieu en Israël demeurerait pour toujours dans sa famille royale. Par la bouche du prophète Nathan, Jéhovah Dieu avait déclaré au roi David : “Jéhovah t’annonce qu’il te fera une maison. Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, j’élèverai ta postérité après toi, celui qui sortira de tes entrailles, et j’affermirai son royaume. (...) Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés devant toi ; ton trône sera affermi pour toujours.” (II Sam. 7:11-16, AC). De cette façon, Jéhovah promit que le roi David aurait un héritier permanent du trône dans le Royaume de Dieu. Cet héritier se nommerait le Fils de David.
UNE INTERRUPTION
17. Le royaume typique de Dieu continua-t-il en Israël, et quel événement fournit la réponse ?
17 À son époque, le roi David pouvait dire à Dieu : “À toi, Jéhovah, est le royaume.” Mais le temps vint où il n’y eut plus de petit royaume de Dieu sur la terre, plus de royauté typique sur la nation d’Israël. Quand ce royaume prit-il fin ? Ce fut en l’an 607 avant notre ère. En cette année-là, le Dieu Tout-Puissant permit aux armées babyloniennes de détruire la ville royale de Jérusalem, où les rois de la dynastie davidique siégeaient sur le trône de Jéhovah. Il permit que son trône fût renversé et il fit déporter au pays lointain de Babylone les survivants du siège et de la destruction de Jérusalem. Cette ville et tout le pays de Juda furent dévastés et laissés sans habitant humain et sans animal domestique. Cet événement marqua la fin de tout royaume de Dieu sur la terre. — Ézéch. 21:30-32, Li 21:25-27, NW.
18. a) Après le rétablissement des exilés juifs dans leur pays, pourquoi les gouverneurs de Jérusalem ne pouvaient-ils dire : “À toi, Jéhovah, est le royaume” ? b) Quelle question se posait alors ?
18 Soixante-dix années plus tard, après que les Israélites exilés eurent été rétablis dans leur pays d’origine, il n’existait plus à Jérusalem un trône de Jéhovah sur lequel les gouverneurs pouvaient siéger. Le royaume typique de Dieu ne fut pas rétabli à Jérusalem, et il n’y eut aucun descendant du roi David qui régnait comme représentant de Dieu sur le trône de Jéhovah. “Les temps des Gentils” ou “temps fixés des nations” avaient commencé (Luc 21:24, AC ; MN). Par conséquent, les gouverneurs juifs à Jérusalem, assujettis aux conquérants gentils, ne pouvaient répéter les paroles que le roi David avait adressées à Jéhovah Dieu, savoir : “À toi (...) est le royaume.” Aux termes de l’alliance pour un royaume éternel que Dieu avait conclue avec David, un héritier permanent de la royauté divine exercée en Israël devait encore venir. Ainsi, la royauté divine serait ranimée et exercée par cet héritier permanent, qui occuperait le trône en tant que représentant de Jéhovah. Dès lors, est-il étonnant que les Juifs fidèles aient attendu impatiemment la venue du Royaume de Dieu ? Mais la question se posait de savoir combien de temps durerait cette interruption dans l’exercice de la royauté divine. Quand le Royaume de Dieu viendrait-il conformément à la promesse divine ?
19. Quand Jésus appela Jérusalem “la ville du grand Roi”, pourquoi ne voulait-il pas dire que la situation en Israël avait changé ?
19 Cette situation dura pendant des siècles dans l’ancien Israël. Peu de temps avant le commencement de notre ère, Jésus, le Fils de David, naquit à Bethléhem, en Judée. Certes, dans son Sermon sur la montagne, Jésus déclara : “Ne jurez pas du tout, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce que c’est l’escabeau de ses pieds ; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand Roi.” (Mat. 5:34, 35, MN). Cependant, cette affirmation ne signifiait pas que le Royaume de Dieu exerçait sa domination à Jérusalem. Jésus disait que le trône de Dieu était le ciel et non un trône matériel qu’occuperaient des dirigeants humains à Jérusalem. Quant à la terre, elle était simplement comme un escabeau pour les pieds de Dieu (Mat. 23:22). Lorsque Jésus prononça ces paroles, Jérusalem et le pays de Juda faisaient partie de la province romaine de Judée. L’homme qui dirigeait alors comme gouverneur n’était pas un Juif, un descendant du roi David, mais un Romain nommé Ponce Pilate. — Luc 3:1.
20. Lorsque Jésus entra dans Jérusalem, qu’attendaient les Juifs enthousiasmés, et comment leurs cris le prouvent-ils ?
20 La dernière semaine de sa vie sur la terre, Jésus-Christ fit une entrée triomphale à Jérusalem. Des Juifs enthousiasmés, qui pensaient que Jésus allait établir le Royaume de Dieu, l’accompagnèrent joyeusement, en s’écriant : “Sauve, nous t’en prions, le Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom de Jéhovah ! Sauve-le, nous t’en prions, dans les lieux très hauts !” “Sauve, nous t’en prions ! Béni soit celui qui vient au nom de Jéhovah, oui le roi d’Israël !” “Béni soit le royaume qui vient, de notre père David !” — Mat. 21:9 ; Jean 12:13 ; Marc 11:10, MN.
21. Quelle situation en Israël ne permit à personne à Jérusalem de dire à Dieu : “À toi (...) est le royaume” ?
21 Dès qu’il fut entré dans Jérusalem, Jésus se rendit au temple, mais il n’y fut pas oint comme roi par le grand prêtre juif. Il ne s’assit pas sur un trône de Jéhovah à Jérusalem pour régner comme le représentant visible et terrestre de Dieu. Cinq jours plus tard, soit le jour de Pâque, Jésus se tenait devant le gouverneur Ponce Pilate, qui pouvait le condamner à mort. Jésus lui dit : “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs. Mais, ainsi en est-il, mon royaume n’est pas de cette source.” (Jean 18:36, MN). Il s’ensuit que même du temps de Jésus, personne à Jérusalem ne pouvait reprendre les paroles de David consignées dans I Chroniques 29:11 (Da) et dire à Dieu : “À toi (...) est le royaume.”
22. Pour quoi Jésus apprit-il à ses disciples à prier dans le Notre Père, et que refusent-ils de réciter avec les religions de la chrétienté ?
22 Voilà qui explique pourquoi, lorsque Jésus apprit à ses disciples la prière qu’on appelle aujourd’hui le Notre Père, il n’ajouta pas ces paroles à la fin de sa prière. Il savait qu’une telle affirmation ne serait pas véridique. Aussi enseigna-t-il à ses disciples à prier pour la venue du Royaume de Dieu, puisque le royaume typique avait été renversé en 607 av. J.-C. De nos jours, les disciples de Jésus qui ont été enseignés correctement, ne joignent pas leur voix à celle des pratiquants des religions de la chrétienté qui prononcent ces mots apocryphes : “Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !” Ainsi, ils ne contredisent pas la prière qui déclare : “Que ton royaume vienne ; que ta volonté se fasse aussi sur la terre comme dans le ciel.” Ils savent que le Royaume de Dieu doit encore venir.
DE QUELLE MANIÈRE ?
23. D’après certains sectateurs de la chrétienté, comment le Royaume de Dieu doit-il venir ?
23 Mais que représentera au juste pour les habitants de la terre la venue du Royaume de Dieu ? Et de quelle façon ce Royaume doit-il venir ? Si vous posez ces questions à un sectateur de la chrétienté, vous risquez de recevoir la réponse suivante : “Le Royaume de Dieu viendra seulement dans cinquante mille ans, car il ne pourra venir avant que tous les hommes soient convertis au Christ.” Mais une telle réponse serait-elle conforme à la vérité ?
24. À en juger par les chiffres publiés dans un annuaire américain, où en est la conversion du monde au Christ ?
24 Selon l’annuaire The World Almanac de 1963 (édition de New York, page 719), le nombre d’hommes se disant chrétiens s’élève à 904 332 500. Toutefois, l’annuaire statistique publié par l’ONU en mai 1962, a révélé qu’en 1961, la population du monde avait déjà franchi le cap des trois milliards, puisqu’elle s’élevait alors à trois milliards cent quatre millions d’hommes. Le même rapport disait que la population du monde augmente tous les ans de cinquante-quatre millions d’humains. Un examen des rapports statistiques nous permet aussi de constater que la population non chrétienne s’accroît plus rapidement que celle dite chrétienne. Manifestement, le monde ne se convertit pas au Christ. Bien au contraire, par rapport à la population mondiale, la chrétienté s’amenuise. Sa population ne constitue plus que le tiers à peine de l’humanité.
25. Quelle est l’importance numérique des différentes religions du monde ?
25 De toutes les organisations religieuses sur la terre, l’Église catholique romaine est la plus importante. D’après The World Almanac, elle possède 550 350 000 membres, y compris les nouveau-nés baptisés. Puis vient un groupe de non-chrétiens, les musulmans, qui sont au nombre de 433 740 000. La religion hindoue, de l’Inde, compte 335 802 500 adeptes. Après l’hindouisme, dans l’ordre d’importance, vient le confucianisme, qui possède 300 240 500 fidèles. Puis viennent, dans l’ordre, les protestants, les bouddhistes, les Églises orthodoxes, les religions primitives d’Afrique et d’Australie, le shintoïsme, le taoïsme, le judaïsme ou religion des Juifs ou Hébreux, et le zoroastrisme. Enfin, The World Almanac groupe ensemble les autres croyants et les non-croyants, soit un total de 552 771 700 personnes, chiffre qui dépasse le nombre publié des adeptes de l’Église catholique romaineb.
26. a) Que devient le catholicisme romain devant le communisme international ? b) En quels termes un ecclésiastique souligna-t-il ce fait dernièrement, en parlant de l’Amérique du Sud ?
26 Bien que forte numériquement, l’Église catholique est en régression devant le communisme international, malgré les prétentions du pape au Vatican, qui prétend dominer en tant que Vicaire du Christ et Roi. Le 14 décembre 1963, à l’occasion d’une réunion à Mexico d’environ 200 chefs d’Église protestants et orthodoxes, représentant 48 pays, le secrétaire exécutif de la Commission pour la coopération presbytérienne en Amérique latinec a déclaré :
“Personne n’accepte plus l’idée naïve selon laquelle [l’Amérique du Sud] est un continent catholique. (...) Nombre de chrétiens dont la conscience a été sensibilisée par la prédication de l’Évangile, ont choisi d’abandonner l’Église et sont devenus des chefs communistes.” — New York Times, 15 déc. 1963.
27. Du point de vue religieux, que peut-on dire des États-Unis ?
27 Quant à l’Amérique du Nord, bien qu’on ne puisse plus dire que les États-Unis sont un pays protestant, ils sont loin de constituer un pays catholique. Les prélats catholiques font état de faits et de chiffres qui présagent un avenir sombre pour l’Église romaine aux États-Unisd.
28. Malgré les espoirs déçus de la chrétienté, quand le Royaume de Dieu viendra-t-il, et qu’est-ce qui nous permet de l’affirmer ?
28 S’ils attendent la conversion du monde au christianisme, les habitants de la chrétienté n’ont aucun espoir de voir le Royaume de Dieu venir pendant la génération actuelle, ni par la suite. Leurs espoirs ont été déçus parce qu’ils sont fondés sur une interprétation erronée de la sainte Bible, mais cela ne veut pas dire que le Royaume de Dieu ne viendra pas à notre époque, au cours de la génération actuelle. À la lumière des prophéties et de la chronologie bibliques, toutes les preuves indiquent que son Royaume viendra dans la génération présente, car sa venue ne dépend pas de la conversion du monde au christianisme. Il n’a jamais été question qu’il vienne de cette façon-là (I Tim. 4:1-3 ; II Tim. 3:1-7 ; II Pierre 3:3, 4, 7). Cependant, si le Royaume de Dieu ne doit pas venir et prendre le pouvoir par la conversion pacifique du monde, de quelle manière viendra-t-il ?
29, 30. a) Quelle série de puissances mondiales est mentionnée dans la vision décrite par Daniel au septième chapitre Da 7 de sa prophétie ? b) Comment la venue du Royaume de Dieu est-elle figurée dans cette vision ?
29 Si vous possédez un exemplaire de la sainte Bible, vous y trouverez la réponse, car la Bible est le Livre inspiré de Dieu. Ouvrez-la à la prophétie de Daniel, chapitre sept. Là, vous trouverez une description de la venue du Royaume de Dieu, qui est remis à Celui qui est appelé le Fils de l’homme. Celui-ci n’est autre que Jésus-Christ, le Fils de David, oui ! l’Héritier permanent de la royauté éternelle promise à la dynastie davidique. Le prophète Daniel voit d’abord une image symbolique des puissances mondiales, depuis Babylone jusqu’au système politique qui comprend la Puissance mondiale anglo-américaine de nos jourse. Dans sa vision, Daniel ne voit pas la conversion pacifique de ces puissances mondiales au Fils de l’homme ; au contraire, il est témoin de leur destruction violente. Ensuite, le prophète Daniel poursuit le récit de sa vision en ces termes :
30 “Je voyais dans les visions de la nuit, et voici, quelqu’un comme un fils d’homme vint avec les nuées des cieux, et il avança jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, et l’honneur, et la royauté, pour que tous les peuples, les peuplades et les langues, le servissent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et son royaume, un royaume qui ne sera pas détruit.” — Dan. 7:13, 14, Da.
31. Dans cette vision, quel royaume est confié à Jésus, Fils de David ?
31 Puisque Jésus, le Fils de David, est le “fils d’homme” mentionné ici, le Royaume qui lui est confié par Dieu, l’“Ancien des jours”, est celui-là même pour la venue duquel Jésus enseigna à ses disciples à prier.
32. a) Par quelle image est figurée la fin du dernier système politique toléré par Dieu le Juge ? b) Comment la domination des autres bêtes symboliques leur fut-elle ôtée, et comment reçurent-elles une prolongation de vie ?
32 Que représentera donc pour les systèmes politiques de ce monde l’arrivée au pouvoir de ce gouvernement ? Dans la vision précitée, l’ange de Dieu explique à Daniel le symbole de la quatrième bête et de ses cornes, qui représentent le dernier des systèmes politiques tolérés sur la terre par Dieu le Juge. Puis l’ange décrit comme suit la fin violente de ce système politique du présent monde : “Et le jugement s’assiéra ; et on lui ôtera la domination, pour la détruire et la faire périr jusqu’à la fin (pour toujours, NC).” (Dan. 7:26, Da). Cela explique la vision qu’eut Daniel de cette dernière bête ou système politique décrite aux Da 7 versets onze et douze en ces termes : “Je vis jusqu’à ce que la bête fût tuée ; et son corps fut détruit et elle fut livrée pour être brûlée au feu. Quant aux autres bêtes, la domination leur fut ôtée ; mais une prolongation de vie leur fut donnée, jusqu’à une saison et un temps.” Dans le passé, les autres bêtes ou systèmes politiques se sont vu ôter la domination, les unes après les autres. Certes, “une prolongation de vie leur fut donnée”, mais seulement jusqu’à la destruction violente du quatrième et dernier système politique, qui sera tué et brûlé, car alors ces autres bêtes seront exterminées à leur tour.
33. D’après Daniel 7:27, 28, à qui est confiée la domination sous tous les cieux, et pour combien de temps ?
33 Voilà ce que représentera pour les systèmes politiques de ce monde la venue du Royaume de Dieu confié au Fils de l’homme et à ses fidèles disciples. D’où cette dernière explication donnée dans Daniel 7:27, 28 (Da) : “Et le royaume, et la domination, et la grandeur des royaumes sous tous les cieux, seront donnés au peuple des saints des lieux Très-Hauts (du Très-Haut, Jé). Son royaume est un royaume éternel, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront. Jusqu’ici, la fin de la chose.”
34. a) Qui sont les “saints du Très-Haut”, et combien sont-ils ? b) Le reste spirituel prendra-t-il part à la destruction des systèmes politiques de la terre ?
34 Dans cette prophétie, les “saints du Très-Haut” sont le Seigneur Jésus-Christ et tous ses fidèles disciples qui héritent, avec lui, le Royaume céleste. D’après le dernier livre de la Bible, la Révélation ou Apocalypse, qui renferme de nombreuses citations du livre de Daniel, ces disciples qui héritent le Royaume céleste avec Jésus-Christ glorifié, sont seulement au nombre de 144 000 (Apoc. 7:4-8 ; 14:13). Aujourd’hui, il n’existe sur la terre qu’un reste de ces héritiers spirituels du Royaume céleste de Dieu. Ils sont moins de 13 000, selon les derniers rapports. Mais ils ne se livreront à aucun acte de violence contre les systèmes politiques du présent monde. Jéhovah Dieu le Juge, agissant par son Fils céleste, Jésus-Christ, le Fils de David, fera disparaître de la face de la terre ces systèmes politiques.
35. Quel fait relatif au Royaume de Dieu est souligné par l’échec du programme de la chrétienté visant la conversion du monde ?
35 Pour ceux qui se disent chrétiens et qui ont chéri l’idée de pouvoir réaliser la conversion pacifique du monde au christianisme et établir ainsi le Royaume de Dieu par leurs propres efforts, la destruction violente des institutions politiques de la terre par le Dieu du ciel, pourra sembler une pensée effrayante. L’échec de leur programme de conversion du monde devrait cependant aussi les effrayer. Cet échec rend encore plus évident le fait que si un jour la terre doit être gouvernée par le Royaume de Dieu et du Christ, il faut d’abord que le terrain soit déblayé par une action violente venant du ciel. Ce fait est confirmé par d’autres prophéties de la Bible.
36. Quelle marche est décrite dans la vision de Daniel chapitre deux ?
36 Reportons-nous de nouveau à la prophétie de Daniel, cette fois-ci au Da chapitre deux. Dans ce passage, Daniel explique la vision de la marche des puissances mondiales, depuis l’antique Puissance mondiale babylonienne, jusqu’à l’actuelle Puissance mondiale anglo-américaine ou alliance politique entre l’Empire britannique et les États-Unis d’Amérique du Nord, en passant par Rome, dont est issue la puissance anglo-américainef.
37. Comment sera détruit ce qui reste de cette succession de puissances mondiales politiques, et comment cette destruction est-elle figurée dans la vision ?
37 Cette succession de puissances mondiales a été adorée comme une image idolâtrique. Selon le décret divin annoncé dans la prophétie de Daniel, ce qui reste aujourd’hui de cette succession de puissances mondiales politiques, sera détruit par un acte violent de Dieu. Cette action divine correspondra, dans la vision, à la pierre qui se détache de la montagne de Dieu et qui frappe l’image idolâtrique, la broyant et la réduisant en poussière, laquelle sera emportée par des vents violents, sans laisser de traces. — Dan. 2:1-43.
38. Que représentera en fait la venue de la pierre symbolique contre l’image symbolique ?
38 À propos de cette pierre, qui symbolise le Royaume de Dieu et de Jésus le Messie, le prophète Daniel donne cette explication : “Et dans les jours de ces rois [les dirigeants politiques du présent monde], le Dieu des cieux établira un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il broiera et détruira tous ces royaumes, mais lui, il subsistera à toujours.” (Dan. 2:44, Da). Ainsi, la venue du Royaume messianique de Dieu, symbolisé ici par la pierre, ne représentera rien de moins que le combat final mentionné dans le dernier livre de la Bible, “la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, appelée communément la Bataille d’Harmaguédon. — Rév. 16:14-16, MN.
39. D’après les commentaires bibliques de la chrétienté, que symbolise la pierre qui frappe l’image, et quand lui aurait-elle porté son plus grand coup ?
39 Dans la chrétienté, les commentateurs de la Bible, comme le Dr Adam Clarke, écrivain anglais du dix-neuvième siècle, ont donné à Daniel 2:44 l’interprétation suivante : la pierre qui se détache de la montagne représenterait l’évangile chrétien qui doit frapper les nations et les convertir. Les dirigeants et les dirigés deviendraient chrétiens et, avec le temps, le monde entier se convertirait au christianisme. D’après cette interprétation, un grand coup fut porté à l’Empire romain païen lorsque, en 312, l’empereur Constantin le Grand fut converti et opéra la fusion des religions qui donna naissance à l’Église catholique romaineg.
40. Qu’en est-il de nos jours de la force de frappe des religions de la chrétienté, et que subit cette dernière de la part du communisme international ?
40 Mais voici que plus de soixante années du vingtième siècle se sont déjà écoulées, et la force de frappe des religions de la chrétienté s’affaiblit de plus en plus. Aujourd’hui, on ne voit plus des dirigeants politiques devenir des catholiques romains ou grecs, ou embrasser le protestantisme, et obliger leurs sujets à en faire autant. Selon le Morning News (et aussi le Times Herald) de Dallas (Texas) daté du 22 juin 1963, un ecclésiastique presbytérienh a avoué que les religions de la chrétienté passent en jugement. “Le monde, a-t-il déclaré, se moque de nous. Le pays de mission par excellence pour les autres religions du monde se trouve ici même, aux États-Unis.” Attribuant cet état de choses à l’ignorance religieuse des croyants de la chrétienté, ce pasteur a ajouté : “Nous nous sommes déchargés de nombre de nos responsabilités sur le monde païen.” Il faut dire, cependant, que non seulement le monde se moque de l’ignorance des prétendus chrétiens, mais encore le communisme international a assené des coups à la chrétienté qui l’ont fait chanceler. Mais la chrétienté n’entend pas se laisser enterrer un jour par le communisme.
UNE COMPARAISON ET UN AVERTISSEMENT
41. La conversion pacifique du monde est-elle enseignée dans la Bible, et dans sa parabole des mines, que déclara Jésus-Christ à propos des ennemis du Royaume de Dieu ?
41 L’espoir religieux de voir le monde se convertir pacifiquement aux religions de la chrétienté est dépourvu de tout fondement biblique ; il est, en outre, peu réaliste. Dans sa comparaison ou parabole des mines, consignée par écrit dans le dix-neuvième chapitre de l’Évangile de Luc Lc 19, le Seigneur Jésus-Christ prévint les ennemis du Royaume messianique de Dieu qu’ils seraient détruits par une action violente menée par le Messie lui-même.
42. Pourquoi Jésus prononça-t-il cette parabole, et comment celle-ci indiquait-elle que la venue du Royaume de Dieu était encore éloignée ?
42 Précisant pourquoi Jésus prononça cette parabole, Luc 19:11 (MN) déclare : “Comme ils écoutaient ces choses, il dit encore une comparaison, parce qu’il était près de Jérusalem et qu’ils s’imaginaient que le royaume de Dieu allait se montrer à l’instant même.” Loin de confirmer cette attente, Jésus montra par sa comparaison que la venue du Royaume de Dieu était encore lointaine. Comment le fit-il ? Il se compara à un homme riche de naissance noble qui devait se rendre dans un pays lointain “pour s’assurer le pouvoir royal et revenir” comme roi. À en juger par la lenteur des moyens de transport du temps de Jésus, son voyage dans un pays lointain et son retour comme roi, demanderaient beaucoup de temps. Il faut en déduire que Jésus devait être longtemps parti.
43. Que firent les citoyens qui haïssaient l’homme noble, et comment cette haine fut-elle exprimée dans l’accomplissement de la parabole ?
43 Mais le noble avait des ennemis qui ne voulaient pas qu’il se revêtit du pouvoir royal. Luc 19:14 (MN) précise à cet effet : “Mais ses citoyens le haïssaient et envoyèrent après lui une ambassade, pour dire : ‘Nous ne voulons pas que cet homme devienne roi sur nous.’” La parabole ne dit pas jusqu’à quel point ces citoyens manifestèrent leur haine, ni par quel moyen l’homme se rendit dans le pays lointain pour recevoir le pouvoir royal. Quoi qu’il en soit, dans l’accomplissement de la parabole, la plupart des Juifs déclarèrent en fait : “Nous ne voulons pas que cet homme Jésus-Christ devienne roi sur nous.” Pour l’empêcher de devenir leur roi, les Juifs le condamnèrent à mort et le livrèrent aux autorités romaines à Jérusalem pour qu’il fût exécuté par une mort lente sur un poteau de torture.
44. Comment Jésus se rendit-il dans le “pays lointain” symbolique, et comment ses compatriotes continuèrent-ils à manifester leur haine à son égard ?
44 Comment donc Jésus se rendit-il dans le “pays lointain”, c’est-à-dire dans le ciel qui, d’après lui, est le trône de Dieu ? Le troisième jour après la mort atroce de son Fils noble, Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant, le ressuscita d’entre les morts et, quarante jours plus tard, il le ramena auprès de lui dans le ciel et le fit asseoir à sa droite (Actes 2:22-36 ; 3:13-21). Même après que Jésus-Christ fut monté au “pays lointain” de la présence céleste de Dieu, ses compatriotes terrestres, les Juifs, continuèrent à manifester leur haine à son égard, en persécutant ses fidèles disciples. Ainsi, ils informèrent Dieu une fois de plus qu’ils ne voulaient pas de son noble Fils comme roi.
45. Existe-t-il d’autres ennemis du Royaume de Dieu, et comment manifestent-ils leur haine ?
45 Il convient toutefois de préciser que les Juifs ne sont pas les seuls ennemis du Royaume de Dieu et du Messie, car ce Royaume compte des adversaires dans toutes les nations du présent monde. Tous ces ennemis refusent d’écouter le message du Royaume annoncé par les disciples du Christ, et ils persécutent ces derniers. Au Royaume, ils préfèrent les gouvernements politiques des hommes de ce monde, y compris l’organisation des Nations unies, qui compte actuellement 113 pays membres. Que représentera donc pour ces ennemis terrestres la venue du Royaume messianique de Dieu ?
46. Comment Jésus montra-t-il dans la parabole que la venue du Royaume aurait des conséquences pour ses ennemis et quand eut lieu un accomplissement typique de sa prédiction ?
46 Jésus fournit la réponse à cette question dans la conclusion de sa parabole des mines. Il fit dire au noble qui s’était assuré le pouvoir royal et était revenu pour régner : “Quant à mes ennemis, qui n’ont pas voulu que je devienne roi sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” (Luc 19:27, MN). Cela ne laisse prévoir aucune conversion pacifique du monde au vrai christianisme. Cela présage plutôt une destruction violente. La parabole eut un accomplissement typique en l’an 70, lorsque les Juifs non convertis qui s’étaient rebellés contre le César de Rome furent assiégés dans leur capitale. Après un siège épouvantable, Jérusalem finit par être détruite. Il est rapporté que 1 100 000 Juifs rebelles périrent et que 97 000 des survivants furent emmenés comme esclaves dans diverses régions de l’Empire romain. — Luc 19:41-44 ; 21:20-24.
47. Malgré ce qui se produisit en l’an 70, quelle est toujours la prière des chrétiens et, par comparaison à l’événement de l’an 70, que représentera la venue du Royaume ?
47 Cependant, le Royaume messianique de Dieu ne vint pas en l’année 70 de notre ère. Aujourd’hui encore, les vrais chrétiens continuent à prier conformément à cette demande adressée à Dieu dans le Notre Père : “Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme au ciel, aussi sur la terre.” La chronologie biblique et l’accomplissement des prophéties de la Bible par les conditions mondiales et les événements qui se sont produits depuis 1914, prouvent que la venue du Royaume de Dieu est proche. Sa venue représentera pour ses ennemis terrestres une destruction violente bien plus vaste et terrible que celle que subirent Jérusalem et les Juifs non convertis par la main des Romains, il y a dix-neuf cents ans.
48. Quel fait échappe aux croyants de la chrétienté quand ils répètent le Notre Père ?
48 Les croyants de la chrétienté ne se rendent guère compte de ce qu’ils disent lorsqu’ils récitent cette prière dans leurs églises : “Que ton règne arrive, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.” Ils sont loin de comprendre qu’ils prient pour la venue d’une action violente de la part de Dieu, pour la destruction du présent monde ou système de choses, voire même pour la destruction de la chrétienté, qui est le principal soutien de l’Organisation des Nations unies et qui possède d’immenses stocks de bombes nucléaires et thermonucléaires, ainsi que d’autres engins de destruction. Voilà ce que représentera la venue du Royaume messianique de Dieu pour ses ennemis au-dedans et au-dehors de la chrétienté !
49. Dans sa prophétie sur la fin du présent système, à quoi Jésus compara-t-il les jours du Fils de l’homme, et sous quels rapports ?
49 Ce ne fut pas sans raison que, dans sa prophétie sur la fin du présent système de choses sur la terre, Jésus déclara : “Comme furent, en effet, les jours de Noé, ainsi sera la présence du Fils de l’homme. De même, en effet, qu’en ces jours d’avant le déluge, on mangeait et on buvait, les hommes se mariant et les femmes étant données en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et qu’on ne tint compte de rien jusqu’au moment où le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera la présence du Fils de l’homme. (...) Veillez sans cesse, parce que vous ne savez quel jour votre Seigneur viendra.” — Mat. 24:37-39, 42, MN.
50. Que fut le déluge du temps de Noé, et que présage-t-il pour la population actuelle de la terre ?
50 Le déluge du temps de Noé fut une manifestation violente de forces naturelles dirigées par Dieu. Il inonda la terre tout entière et anéantit des multitudes d’hommes et d’animaux non abrités dans l’arche qui protégea Noé, sa famille et les représentants de nombreuses espèces d’animaux. À l’heure actuelle, la population de la terre s’élève à plus de trois milliards d’hommes. Aussi le carnage et la destruction qui se produiront lors de la venue du Royaume de Dieu pourront-ils de bon droit se comparer à ceux provoqués par la venue du déluge aux jours de Noé !
51. Quelles conséquences la venue du Royaume de Dieu aura-t-elle pour les amis de ce dernier, et que peut-on déduire de la comparaison faite entre les jours de Noé et ceux du Fils de l’homme ?
51 Mais la venue du Royaume de Dieu en tant que gouvernement juste de toute la terre, n’apportera-t-elle que la destruction ? Pour ce qui concerne les ennemis du Royaume messianique de Dieu, la réponse est oui ! En revanche, pour les amis du Royaume de Dieu, qui cherchent d’abord ce Royaume et la justice divine, sa venue apportera le bonheur, la bénédiction, la délivrance et le salut. Lors du déluge, Noé, ses fils, Japhet, Sem et Cham et leurs quatre épouses, soit huit âmes humaines en tout, furent préservés. Au bout d’une pleine année solaire, ils sortirent de l’arche et se mirent à nouveau à pratiquer le culte de Jéhovah Dieu sur une terre purifiée. Grâce à leur survie, sous la protection divine, nous sommes en vie aujourd’hui (Gen. 7:1 à 9:19). Or, selon la prophétie de Jésus, comme furent les jours de Noé, ainsi seront les jours de la présence du Fils messianique de l’homme. Il s’ensuit qu’il y aura des survivants lors de la destruction violente du présent système de choses qui est hostile au Royaume de Dieu.
52. En quels termes Jésus parla-t-il de cette survie dans sa prophétie sur la tribulation finale ?
52 Dans sa prophétie sur la fin du présent système de choses, Jésus annonça que la tribulation atteindrait son point culminant dans un temps de détresse dépassant tout ce que l’homme aurait jamais vu jusque-là. Il déclara : “Alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’y en aura jamais plus. En fait, si ces jours n’étaient abrégés, aucune chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus ces jours seront abrégés.” (Mat. 24:21, 22, MN). Il y aura donc des survivants à la fin du système du présent monde, tout comme Noé et sa famille survécurent au déluge.
LES SERVITEURS FIDÈLES
53. a) Sous quelle figure les survivants “élus” sont-ils représentés dans la parabole des mines ? b) Quelles questions se posent concernant l’esclave qui ne fit pas valoir la mine de son maître ?
53 Parmi ces survivants figureront ceux que Jésus appela les “élus”, ceux qui sont représentés dans sa parabole des mines par les esclaves fidèles à qui l’homme de naissance noble avait confié des mines avant de se rendre dans un pays lointain pour s’assurer le pouvoir royal. L’un des dix esclaves n’obéit pas à cet ordre que le noble lui avait donné : “Faites des affaires jusqu’à ce que je vienne.” Les neuf autres esclaves firent des affaires profitables avec la mine qu’ils avaient reçue. Par contre, l’esclave infidèle et paresseux se borna à déposer sa mine dans un linge. Il ne gagna rien pour son maître de naissance noble. Que représenta pour cet esclave improductif le retour du maître comme roi, quand il dut remettre à ce dernier exactement la même somme qu’il avait reçue, sans avoir rien perdu, mais aussi sans avoir rien gagné ? Cette venue fut-elle pour lui une bénédiction ou une malédiction ? Il subit les conséquences de sa ligne de conduite !
54. Dans la parabole, que représenta pour cet esclave improductif la venue du roi ?
54 Son maître noble, devenu roi, qualifia cet esclave de méchant. Il ordonna que la mine lui fût enlevée, car l’esclave n’avait pas travaillé pour le royaume de son maître. Ne s’étant pas manifesté en faveur du roi, il fut classé parmi les citoyens qui avaient démontré leur haine et leur opposition à l’égard du maître. Il fut puni avec les citoyens ennemis que le roi fit égorger devant lui (Luc 19:13, 20-27, MN). Dans une autre parabole semblable à celle-ci, Jésus fit jeter l’“esclave propre à rien dans les ténèbres du dehors”, et il ajouta : “C’est là qu’il y aura ses pleurs et ses grincements de dents.” (Mat. 25:24-30, MN). Ainsi, la venue du roi n’apporta aucune joie à cet esclave !
55. Quelles conséquences la venue du roi eut-elle pour les esclaves qui firent travailler la mine qu’ils avaient reçue ?
55 Dans la parabole des mines, les neuf autres esclaves réalisèrent un bénéfice pour le royaume en faisant travailler chacun sa mine. Leur maître royal les approuva et leur confia des villes dans son royaume. Ils ne méritaient pas d’être égorgés avec les ennemis du roi. La venue du roi leur valut de recevoir des bénédictions et la vie (Luc 19:15-19, 24-26). La venue du Royaume messianique de Dieu représentera-t-elle pour nous des bienfaits semblables ?
56. Que représentent les esclaves à qui le Seigneur confia les mines ?
56 Lorsque Jésus-Christ, figuré par l’homme de naissance noble, quitta la terre et monta au ciel, il confia des biens précieux à ses disciples, figurés par les esclaves, qui reçurent chacun une mine à faire valoir. Ces esclaves ne représentaient pas seulement les douze apôtres de Jésus-Christ, ni même l’ensemble des disciples qui vivaient à son époque, mais aussi ses fidèles disciples des temps actuels, les croyants voués et baptisés que Dieu a appelés pour être les cohéritiers du Roi messianique dans le Royaume céleste. — Rom. 8:14-17.
57. a) Combien de ces cohéritiers du Royaume se trouvent encore sur la terre, et que font-ils de leur mine symbolique ? b) Qui s’est joint à eux, et que représentera pour ces hommes de bonne volonté la venue du Royaume de Dieu ?
57 Un reste de ces cohéritiers se trouve encore sur la terre et il fait valoir activement les biens précieux du Royaume messianique de Dieu en obéissant à l’ordre donné par Jésus dans Matthieu 24:14 (MN), savoir : “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” Des centaines de milliers d’autres personnes sont venues se joindre à ce reste. Elles ont écouté cette bonne nouvelle du Royaume de Dieu et elles se sont séparées de ceux qui haïssent ce Royaume. Ces hommes de bonne volonté ont prouvé qu’ils aiment le Royaume de Dieu en l’annonçant et en aidant d’autres hommes amis de la droiture gouvernementale à prendre fait et cause pour ce Royaume. Tout comme le reste des héritiers du Royaume, ils recevront l’approbation du Roi. Celui-ci les fera entrer, non dans le Royaume céleste comme des cohéritiers de Jésus le Messie, mais dans une “nouvelle terre” purifiée par la destruction de tous les ennemis du Royaume de Dieu. Voilà ce que représentera pour eux la venue de ce Royaume. — Apoc. 14:1-5 ; 7:4-17.
58. Eu égard à la venue du Royaume de Dieu, pourquoi l’époque actuelle est-elle dangereuse, mais quelle occasion nous offre-t-elle ?
58 C’est maintenant que chacun de nous doit répondre à cette question inévitable : Que représentera pour vous la venue du Royaume de Dieu ? La venue de ce juste gouvernement divin nous vaudra soit la destruction avec ses ennemis, soit la vie, la paix, le bonheur et des privilèges accrus avec les amis du Royaume. La longue période séparant le départ de l’Héritier du Royaume, Jésus-Christ, pour un “pays lointain”, il y a dix-neuf siècles, et la venue du Royaume de Dieu dirigé par le Messie intronisé, est à présent bien avancée. Jésus prédit que le Royaume viendrait soudain pour exécuter les jugements divins sur les ennemis de ce gouvernement céleste. Nous vivons donc à une époque dangereuse ! Mais si nous désirons sincèrement que la venue du Royaume de Dieu nous apporte des bénédictions, nous disposons d’un temps, dont nous ignorons la durée, nous permettant de nous séparer des ennemis du Royaume de Dieu afin de ne pas périr avec eux.
59. Pourquoi vivons-nous à une époque de grands privilèges, et que devons-nous faire pour que la nouvelle du Royaume soit pour nous une bonne nouvelle ?
59 L’époque actuelle nous offre également de grands privilèges. La prophétie de Jésus s’accomplit de nos jours à une échelle plus grande que jamais auparavant, car la bonne nouvelle du Royaume de Dieu est annoncée présentement sur toute la terre. Elle est prêchée dans au moins 194 pays et en 162 langues, à tous les habitants de la terre, peu importent leur race ou la religion qu’ils pratiquent (Mat. 24:14). Faisons en sorte que la nouvelle concernant le Royaume de Dieu soit pour nous une bonne nouvelle, en l’acceptant comme véridique, en prenant fait et cause pour le Royaume de Dieu, puis en annonçant cette nouvelle à nos semblables pour que ce message devienne une bonne nouvelle pour eux aussi. Aidons-les à survivre au “jour de vengeance de notre Dieu”. (És. 61:1, 2.) Le Royaume de Dieu confié à l’Héritier permanent du roi David, durera éternellement, et si aujourd’hui nous prenons la bonne décision, nous pourrons recevoir pendant l’éternité les bienfaits de ce gouvernement royal du Fils de David.
60. En quels termes est-il indiqué dans Ésaïe 9:5, 6 9:6, 7, NW que nous pourrons jouir éternellement du règne du Fils de David ?
60 “Car, est-il dit au peuple de Jéhovah Dieu dans Isaïe 9:5, 6 (AC 9:6, 7, NW), un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’empire a été posé sur ses épaules, et on le nomme le Conseiller admirable, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix : pour étendre l’empire et donner une paix sans fin au trône de David et à sa royauté, pour l’établir et l’affermir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours. Le zèle de Jéhovah des armées fera cette œuvre.”
61. Qu’en sera-t-il de la paix, et de la durée de son gouvernement ?
61 Imaginez ce que sera la vie sur la terre sous le gouvernement royal de ce Fils qui naquit à Bethléhem de Judée, il y a dix-neuf siècles. À présent glorifié dans les cieux, il se montrera digne des titres que Jéhovah Dieu lui a donnés, savoir Conseiller admirable, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix. Son gouvernement royal sera sans fin. La paix de ses sujets sera durable. Sa domination sera affermie et maintenue éternellement par le droit et par la justice. Sous son règne, la terre deviendra une demeure merveilleuse !
62. Que devons-nous faire pour comprendre pleinement la signification merveilleuse du chant angélique consigné dans Luc 2:13, 14 ?
62 La venue du Royaume que Jéhovah Dieu remet à son Prince de paix assis sur son trône céleste, pourra représenter pour vous la paix éternelle. Mais dès maintenant, il vous faut adopter la ligne de conduite qui vous vaudra l’approbation de Jéhovah Dieu. Alors vous comprendrez pleinement la signification sublime de ces paroles chantées par la multitude des anges lors de la naissance humaine du Fils de Dieu : “Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et sur la terre paix chez les hommes de bonne volonté.” (Luc 2:13, 14, MN ; És. 61:1, 2). Puisse la venue du Royaume de Dieu et du Christ représenter pour vous la paix !
[Notes]
a À propos de la conclusion ajoutée au Notre Père, le Dr Edgar J. Goodspeed fait le commentaire suivant à la page 76, paragraphe 4, de son ouvrage intitulé The Goodspeed Parallel New Testament (1943) :
“6:13. La doxologie à la fin de l’oraison dominicale ne figure pas dans les meilleurs manuscrits grecs anciens (Aleph, B, D, Z), ni dans la vieille version latine ou la Vulgate latine, mais elle fut ajoutée très tôt à la Prière pour les besoins du culte public. Une certaine forme de cette conclusion était déjà bien connue du temps de Chrysostome, à la fin du IVe siècle. Il s’agit d’une addition liturgique, basée vraisemblablement sur I Chron. 29:11.”
De son côté, La Tour de Garde de Sion (édition anglaise du 15 janvier 1898, page 31, paragraphe 2) déclara : “Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! Bien que figurant dans notre Version populaire et dans certains manuscrits grecs, ces mots ne se trouvent pas dans les MSS grecs “les plus anciens” : les codex Sinaiticus et Vaticanus. Il s’agirait donc de paroles humaines ajoutées à celles de notre Seigneur. Pour ce qui est de notre terre, ces paroles ne se sont pas confirmées au cours de l’Âge de l’Évangile : la domination de la terre n’a pas appartenu au Seigneur ; la puissance sur la terre n’a pas appartenu au Seigneur ; et la gloire de la terre n’a pas appartenu au Seigneur. (...)”
b D’après le National Catholic Almanac de 1963 (édition de New York, page 375), le nombre des catholiques romains dans le monde s’élèverait à 558 220 654.
c Il s’agit du Dr Gonzalo Castillo-Cardenas, de Bogotá, Colombie, qui parlait devant la première conférence de la Commission œcuménique pour l’évangélisation et les missions, qui est une agence du Conseil œcuménique des Églises.
d Voir Réveillez-vous ! (édition anglaise du 22 octobre 1963, page 30, colonne 1).
e Voir le livre “Que ta volonté soit faite sur la terre”, chapitre 8 (pages 166-187 de l’édition anglaise de 1958).
f Voir le livre “Que ta volonté soit faite sur la terre”, chapitre 5, intitulé “La marche des puissances mondiales” (pages 104-127 de l’édition anglaise de 1958).
g Voir Clarke’s Commentary, édition de 1836, volume 4, page 3210.
h Il s’agit du Dr William Benfield, pasteur de la Première Église presbytérienne de Charleston, en Virginie occidentale, dans un discours prononcé à Dallas, devant un congrès de presbytériens du Sud.