Chapitre neuf
Un grand enseignant nous montre le Créateur plus clairement
DANS la Palestine du Ier siècle, le peuple “ était dans l’attente ”. L’attente de quoi ? Du “ Christ ”, ou “ Messie ”, annoncé par les prophètes de Dieu des siècles auparavant. Les Juifs avaient la certitude que la Bible avait été écrite sous la direction de Dieu et qu’elle contenait des indications sur l’avenir. Ainsi, dans le livre de Daniel, une prophétie annonçait l’arrivée du Messie pour le début de leur siècle. — Luc 3:15 ; Daniel 9:24-26.
Toutefois, il leur fallait être prudents, car des messies qui se donneraient pour tels se lèveraient (Matthieu 24:5). L’historien juif Josèphe en mentionne quelques-uns : Theudas, qui a conduit ses disciples au Jourdain, dont il affirmait que les eaux se diviseraient ; un homme d’Égypte qui a mené des gens au mont des Oliviers en déclarant que la muraille de Jérusalem tomberait sur son ordre ; et, au temps du gouverneur Festus, un imposteur qui promettait la fin de tout ennui. — Voir Actes 5:36 ; 21:38.
À la différence de ces disciples bernés, un groupe de personnes, finalement appelées du nom de “ chrétiens ”, ont reconnu en Jésus de Nazareth un grand enseignant et le véritable Messie (Actes 11:26 ; Marc 10:47). Jésus n’était pas un messie imposteur ; sa qualité de Messie était solidement appuyée, ce qui est amplement confirmé dans les quatre livres historiques appelés Évangilesa. Par exemple, les Juifs savaient que le Messie naîtrait à Bethléhem, serait de la descendance de David et opérerait des œuvres prodigieuses. Jésus a accompli tout cela, comme l’ont attesté même des adversaires. Indubitablement, Jésus correspondait à la description du Messie faite dans la Bible. — Matthieu 2:3-6 ; 22:41-45 ; Jean 7:31, 42.
Des foules de personnes qui ont rencontré Jésus, qui ont vu ses œuvres extraordinaires, qui ont entendu ses paroles de sagesse remarquables et qui ont constaté sa prescience, ont acquis la conviction qu’il était le Messie. Tout au long de son ministère (29-33 de n. è.), il a accumulé les preuves qu’il était le Messie, et même plus que le Messie. Un disciple qui le connaissait bien a tiré cette conclusion : “ Jésus est le Christ le Fils de Dieub. ” — Jean 20:31.
Jésus avait avec Dieu des liens si étroits qu’il a pu expliquer et révéler la personnalité du Créateur (Luc 10:22 ; Jean 1:18). Il a attesté que son intimité avec son Père avait commencé au ciel, où il avait travaillé avec Lui à faire venir à l’existence toutes les autres choses, animées et inanimées. — Jean 3:13 ; 6:38 ; 8:23, 42 ; 13:3 ; Colossiens 1:15, 16.
La Bible dit que le Fils a été transféré depuis le monde des esprits et “ a paru dans la ressemblance des hommes ”. (Philippiens 2:5-8.) Un tel événement n’est pas normal, mais est-il possible ? Les scientifiques confirment qu’il est possible de transformer un élément naturel, comme l’uranium, en un autre élément ; ils calculent même les résultats de la transformation de la masse en énergie (E = mc2). Dans ces conditions, pourquoi douter lorsque la Bible dit qu’une créature spirituelle a été transformée de manière à vivre en humain ?
Prenons un autre exemple. Imaginons que des médecins réalisent une fécondation in vitro. Une vie commencée dans une “ éprouvette ” est transférée dans l’utérus d’une femme et devient un fœtus qui plus tard est mis au monde. Dans le cas de Jésus, la Bible affirme que par “ la puissance du Très-Haut ” sa vie a été transférée dans la matrice d’une vierge nommée Marie. Comme celle-ci était de la descendance de David, Jésus avait qualité pour être l’héritier permanent du Royaume messianique promis à David. — Luc 1:26-38 ; 3:23-38 ; Matthieu 1:23.
Parce qu’il avait des liens étroits avec le Créateur et qu’il était à sa ressemblance, Jésus a pu dire : “ Qui m’a vu a vu le Père aussi. ” (Jean 14:9). Et : “ Personne ne sait qui est le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler. ” (Luc 10:22). Par conséquent, à mesure que nous apprenons ce que Jésus a enseigné et ce qu’il a fait sur la terre, nous entrevoyons plus clairement la personnalité du Créateur. C’est ce que nous allons analyser maintenant, en nous servant d’épisodes de la vie d’hommes et de femmes qui ont côtoyé Jésus.
Une Samaritaine
“ Et si c’était le Christ ? ” a demandé une Samaritaine après avoir conversé un instant avec Jésus (Jean 4:29). Elle a même chaudement encouragé d’autres personnes de Sychar, la ville près de laquelle elle se trouvait, à aborder Jésus. Qu’est-ce qui l’a poussée à accepter Jésus comme le Messie ?
Cette femme a rencontré Jésus alors qu’il se reposait après avoir parcouru toute la matinée les routes poussiéreuses qui serpentent dans les collines de la Samarie. Quoique fatigué, Jésus lui a adressé la parole. Remarquant qu’elle s’intéressait vivement aux questions spirituelles, Jésus lui a expliqué des vérités profondes, accentuant la nécessité d’‘ adorer le Père avec l’esprit et la vérité ’. Puis il lui a révélé qu’il était le Christ, chose qu’il n’avait pas encore rendue publique. — Jean 4:3-26.
Cette rencontre avec Jésus a été un enrichissement pour la Samaritaine. La religion qu’elle pratiquait jusque-là était axée sur le culte offert au mont Guerizim et se fondait uniquement sur les cinq premiers livres de la Bible. Les Juifs fuyaient les Samaritains, dont beaucoup descendaient de mariages entre des membres des dix tribus d’Israël et d’autres peuples. Quelle différence avec Jésus ! C’est bien volontiers qu’il a enseigné cette Samaritaine, même s’il avait la mission d’aller vers les “ brebis perdues de la maison d’Israël ”. (Matthieu 15:24.) Dans ce cas précis, Jésus a reflété la bonne volonté de Jéhovah à accepter des personnes sincères de toutes les nations (1 Rois 8:41-43). En effet, Jésus et Jéhovah sont bien au-dessus du sectarisme religieux borné qui imprègne le monde aujourd’hui. Savoir cela devrait nous attirer vers le Créateur et vers son Fils.
Il y a une autre leçon à tirer de cette bonne volonté de Jésus à enseigner la Samaritaine. À ce moment-là, cette femme vivait avec un homme qui n’était pas son mari (Jean 4:16-19). Or cela n’a pas empêché Jésus de lui parler. Elle a certainement apprécié d’être traitée avec respect. Et elle n’a pas été la seule dans ce cas. Quand certains chefs juifs (des Pharisiens) ont fait des reproches à Jésus parce qu’il déjeunait avec des pécheurs repentants, il a dit : “ Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais ceux qui vont mal. Allez donc apprendre ce que signifie : ‘ Je veux la miséricorde et non le sacrifice. ’ Car je suis venu appeler, non pas des justes, mais des pécheurs. ” (Matthieu 9:10-13). Jésus portait secours aux personnes qui gémissaient sous le poids de leurs péchés, c’est-à-dire de leurs violations des lois ou des principes de Dieu. Quel réconfort d’apprendre que Dieu et son Fils aideront ceux qui ont des difficultés à cause de leur conduite passée ! — Matthieu 11:28-30c.
Il faut souligner que ce jour-là, en Samarie, c’est à une femme que Jésus a parlé de façon aimable et dans le but de l’aider. En quoi est-ce remarquable ? À l’époque, on enseignait aux hommes juifs que dans la rue ils ne devaient pas parler aux femmes, fût-ce la leur. Les rabbins estimaient que les femmes n’étaient pas capables d’assimiler l’instruction spirituelle profonde, et ils les considéraient comme des “ évaporées ”. Certains disaient : “ Mieux vaut brûler les paroles de la loi que de les transmettre à des femmes. ” Les disciples de Jésus avaient grandi dans cette mentalité ; c’est pourquoi, en revenant de la ville, ils “ s’étonnaient parce qu’il parlait avec une femme ”. (Jean 4:27.) Ce récit — un parmi tant d’autres — illustre que Jésus était à l’image de son Père, qui a créé l’homme et la femme et leur a assigné de l’honneur, à l’un comme à l’autre. — Genèse 2:18.
Par la suite, la Samaritaine a persuadé les autres habitants de la ville d’écouter Jésus. Beaucoup ont analysé les faits et sont devenus croyants. Ils disaient : “ Nous savons que cet homme est vraiment le sauveur du monde. ” (Jean 4:39-42). Comme nous faisons partie du “ monde ”, de l’humanité, nous devons reconnaître nous aussi le rôle essentiel de Jésus pour ce qui est de notre avenir.
Le point de vue d’un pêcheur
Regardons maintenant Jésus avec les yeux de deux compagnons proches de lui, Pierre et ensuite Jean. Ces simples pêcheurs comptaient parmi ses premiers disciples (Matthieu 4:13-22 ; Jean 1:35-42). Les Pharisiens les considéraient comme “ des hommes sans instruction et des gens ordinaires ” faisant partie du peuple du pays (ʽam-haʼarèts), catégorie de personnes méprisées parce qu’elles n’étaient pas instruites comme les rabbins (Actes 4:13 ; Jean 7:49). Bon nombre de ces gens, ‘ qui peinaient et qui étaient chargés ’ sous le joug des traditionalistes religieux, aspiraient à être éclairés spirituellement. Le professeur à la Sorbonne Charles Guignebert a expliqué que ‘ leur cœur appartenait tout entier à Iahvé [Jéhovah] ’. Jésus n’a pas tourné le dos à ces humbles au profit des riches ou des influents. Au contraire, il leur a révélé le Père à travers ses enseignements et ses façons d’agir. — Matthieu 11:25-28.
Pierre a été personnellement l’objet de la sollicitude de Jésus. Peu après que Pierre se fut joint à Jésus dans le ministère, sa belle-mère a été prise de fièvre. Entrant chez Pierre, Jésus a saisi la main de sa belle-mère, et la fièvre a cessé ! Nous ne comprenons sans doute pas le mécanisme exact de cette guérison, tout comme les médecins aujourd’hui ne peuvent expliquer complètement comment surviennent certaines guérisons ; toujours est-il que la fièvre a quitté cette femme. Il y a plus important que de connaître sa méthode de guérison : on remarque qu’en guérissant les malades et les affligés Jésus exprimait sa compassion envers eux. Il désirait véritablement aider les gens, et il en va de même pour son Père (Marc 1:29-31, 40-43 ; 6:34). Pour avoir observé Jésus, Pierre savait que le Créateur juge chaque personne digne d’attention. — 1 Pierre 5:7.
Plus tard, au temple de Jérusalem, Jésus était dans la Cour des femmes et il regardait les gens mettre des contributions dans les troncs du trésor. Les riches mettaient beaucoup de pièces. En prêtant davantage attention, Jésus a vu une pauvre veuve mettre deux pièces de très peu de valeur. Jésus a dit alors à Pierre, à Jean et aux autres : “ Vraiment, je vous dis que cette pauvre veuve a mis plus que tous ceux qui ont mis de l’argent dans les troncs du trésor ; car tous ont mis de leur superflu, mais elle, de son indigence, a mis tout ce qu’elle possédait. ” — Marc 12:41-44.
On constate que Jésus cherchait ce qui était bon dans les individus et qu’il savait apprécier les efforts de chacun. À votre avis, quel effet cela a-t-il eu sur Pierre et les autres apôtres ? Percevant dans l’exemple de Jésus la personnalité de Jéhovah, Pierre a plus tard cité un psaume : “ Les yeux de Jéhovah sont sur les justes, et ses oreilles vers leur supplication. ” (1 Pierre 3:12 ; Psaume 34:15, 16). N’êtes-vous pas attiré par un Créateur et son Fils qui veulent trouver ce qui est bon en vous et sont prêts à écouter vos supplications ?
Fréquentant Jésus depuis environ deux ans, Pierre était sûr que celui-ci était le Messie. Un jour, Jésus a demandé à ses disciples : “ Qui les hommes disent-ils que je suis ? ” Les réponses ont été variées. Puis il a demandé : “ Mais vous, qui dites-vous que je suis ? ” Pierre, sans hésiter, a répondu : “ Tu es le Christ. ” D’où notre étonnement devant ce que Jésus a fait ensuite : “ Il leur commanda sévèrement de ne parler de [cela] à personne. ” (Marc 8:27-30 ; 9:30 ; Matthieu 12:16). Pourquoi Jésus a-t-il donné cet ordre ? Parce qu’il se trouvait parmi eux, accessible, et ne voulait donc pas que les gens tirent des conclusions sur de simples on-dit. N’est-ce pas logique (Jean 10:24-26) ? En voici la leçon : de la même façon, notre Créateur veut que nous découvrions qui il est par une analyse individuelle d’éléments solides. Il attend de nous des convictions reposant sur des faits. — Actes 17:27.
Comme vous pouvez l’imaginer, certains des compatriotes de Jésus ne l’ont pas accepté, et ce malgré une abondance de preuves qu’il avait le soutien du Créateur. Beaucoup, préoccupés par leur position ou des visées politiques, n’ont pas trouvé à leur goût ce Messie sincère mais humble. Alors que son ministère s’achevait, Jésus a dit : “ Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, — combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants [...] ! Mais vous ne l’avez pas voulu. Voyez ! Votre maison vous est abandonnée. ” (Matthieu 23:37, 38). Ce changement de situation pour le peuple juif a marqué une étape importante dans la réalisation du dessein divin de bénir toutes les nations.
Peu après, Pierre et trois autres apôtres ont entendu Jésus donner une prophétie détaillée concernant “ l’achèvement du système de chosesd ”. Ce que Jésus a prédit a eu un premier accomplissement pendant l’attaque et la destruction de Jérusalem par les Romains en 66-70 de notre ère. L’Histoire confirme que la prédiction de Jésus s’est réalisée. Pierre a été témoin de plusieurs des choses annoncées par Jésus, et on en trouve trace en 1 et 2 Pierre, deux livres qu’il a écrits. — 1 Pierre 1:13 ; 4:7 ; 5:7, 8 ; 2 Pierre 3:1-3, 11, 12.
Pendant son ministère, Jésus avait manifesté une bonté patiente aux Juifs qu’il rencontrait. Mais il ne s’était pas retenu de condamner la méchanceté. Cela a permis à Pierre, et devrait nous permettre également, de comprendre plus pleinement notre Créateur. En voyant d’autres événements accomplir la prophétie de Jésus, Pierre a écrit que les chrétiens doivent ‘ garder constamment à l’esprit la présence du jour de Jéhovah ’. Il a dit aussi : “ Jéhovah n’est pas lent en ce qui concerne sa promesse, comme certains considèrent la lenteur, mais il est patient avec vous, parce qu’il ne veut pas que qui que ce soit périsse, mais il veut que tous parviennent à la repentance. ” Puis il a prodigué des encouragements en parlant ‘ de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre dans lesquels habitera la justice ’. (2 Pierre 3:3-13.) Comme Pierre, savons-nous apprécier les qualités de Dieu reflétées par Jésus, et montrons-nous de la confiance en ses promesses relatives à l’avenir ?
Pourquoi Jésus est-il mort ?
La dernière soirée qu’il a passée en compagnie des apôtres, Jésus a pris un repas particulier avec eux. En pareille circonstance, habituellement l’hôte juif faisait preuve d’hospitalité en lavant les pieds des invités, qui avaient souvent marché en sandales sur des routes poussiéreuses. Ce soir-là, toutefois, personne n’a eu cette attention pour Jésus. Alors, humblement, il s’est levé, a pris une serviette et un bassin, et s’est mis à laver les pieds des apôtres. Quand est arrivé son tour, Pierre s’est senti honteux d’accepter ce service de la part de Jésus. Il a dit : “ Non, jamais tu ne me laveras les pieds. ” “ Si je ne te lave pas, a répondu Jésus, tu n’as pas de part avec moi. ” Il savait qu’il allait mourir sous peu, aussi a-t-il ajouté : “ Si [...] moi, bien que Seigneur et Enseignant, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car je vous ai donné l’exemple, pour que, comme moi je vous ai fait, vous fassiez vous aussi. ” — Jean 13:5-17.
Des années plus tard, Pierre a exhorté les chrétiens à imiter Jésus, non avec un rite de lavement des pieds, mais en servant humblement les autres plutôt que de les ‘ commander en maîtres ’. Pierre a aussi tiré de l’exemple de Jésus la morale selon laquelle “ Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais aux humbles il donne la faveur imméritée ”. Quelle leçon concernant le Créateur (1 Pierre 5:1-5 ; Psaume 18:35) ! Mais Pierre a appris autre chose encore.
Après ce repas final, Judas Iscariote, qui d’apôtre était devenu voleur, a pris la tête d’une troupe d’hommes armés pour aller arrêter Jésus. Devant la situation, Pierre a réagi. Il a tiré une épée et a blessé un homme dans le groupe. Jésus a réprimandé Pierre en ces termes : “ Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. ” Puis, sous les yeux de Pierre, il a touché l’homme et l’a guéri (Matthieu 26:47-52 ; Luc 22:49-51). Manifestement, Jésus vivait en accord avec ce qu’il enseignait, à savoir : “ Continuez d’aimer vos ennemis ”, à l’exemple de son Père, qui “ fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et [...] fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes ”. — Matthieu 5:44, 45.
Durant cette nuit éprouvante, le tribunal suprême juif a procédé à l’audition hâtive de Jésus. Il a été accusé faussement de blasphème, emmené devant le gouverneur romain, puis injustement livré pour être exécuté. Les Juifs et les Romains se sont moqués de lui. Il a été brutalisé et finalement mis au poteau. Ces mauvais traitements ont en grande partie été la réalisation des prophéties écrites des siècles auparavant. Même des soldats qui regardaient Jésus sur le poteau de supplice ont admis : “ Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu. ” — Matthieu 26:57–27:54 ; Jean 18:12–19:37.
Ces événements ont dû inciter Pierre et les autres à se demander : ‘ Pourquoi fallait-il que le Christ meure ? ’ Ils ne l’ont compris que plus tard. D’abord, ces faits ont accompli la prophétie d’Isaïe chapitre 53, qui montrait que le Christ rendrait possible la libération, non pour les Juifs uniquement, mais pour tous les humains. Pierre a écrit : “ Il a porté lui-même nos péchés dans son propre corps sur le poteau, afin que nous puissions en finir avec les péchés et vivre pour la justice. Et ‘ par ses meurtrissures vous avez été guéris ’. ” (1 Pierre 2:21-25). Pierre avait saisi le sens de cette vérité énoncée par Jésus : “ Le Fils de l’homme est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup. ” (Matthieu 20:28). Oui, Jésus a dû renoncer à son droit de vivre en humain parfait afin de racheter les hommes de leur état de pécheurs, état hérité d’Adam. C’est là un enseignement biblique fondamental : la rançon.
Qu’est-ce que la rançon ? Voici une façon de la définir : Imaginez que vous ayez un ordinateur dont un des fichiers électroniques est altéré par une erreur (ou un virus) introduite par quelqu’un dans un programme auparavant parfait. Cela illustre l’effet de ce qu’Adam a fait quand il a délibérément désobéi à Dieu, autrement dit péché. Poussons plus loin l’exemple. Toutes les copies que vous ferez de ce fichier électronique endommagé seront défectueuses aussi. Cela dit, tout n’est pas forcément perdu. Avec un programme spécial, vous pouvez détecter et éliminer l’erreur de vos fichiers et de votre ordinateur. De manière comparable, les humains ont reçu d’Adam et Ève un “ virus ”, le péché, et nous avons besoin d’une aide extérieure pour le faire disparaître (Romains 5:12). Selon la Bible, Dieu a fait que la mort de Jésus assure ce “ nettoyage ”. C’est une mesure bienveillante dont nous pouvons bénéficier. — 1 Corinthiens 15:22.
Plein de gratitude pour l’action de Jésus, Pierre a ‘ vécu le reste de son temps dans la chair, non plus pour les désirs des hommes, mais pour la volonté de Dieu ’. Pour Pierre, mais aussi pour nous, cela signifie se défaire d’habitudes corrompues et de mœurs immorales. Quelqu’un qui s’efforce de faire “ la volonté de Dieu ” peut s’attirer des difficultés de la part des autres. Néanmoins, il constate que sa vie devient plus riche et a plus de sens (1 Pierre 4:1-3, 7-10, 15, 16). C’est ce qu’a connu Pierre, et c’est ce que nous pouvons connaître en ‘ confiant nos âmes à un Créateur fidèle pendant que nous faisons le bien ’. — 1 Pierre 4:19.
Un disciple qui a discerné l’amour
L’apôtre Jean est un autre des disciples qui ont fréquenté étroitement Jésus ; de ce fait, il peut nous aider à nous faire une idée plus complète du Créateur. Il a écrit un Évangile ainsi que trois lettres (1, 2 et 3 Jean). Dans une de ces lettres, il donne cette précision : “ Nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence pour que nous parvenions à connaître le véritable [le Créateur]. Et nous sommes en union avec le véritable, par le moyen de son Fils Jésus Christ. C’est là le vrai Dieu et la vie éternelle. ” — 1 Jean 5:20.
Pour parvenir à connaître “ le véritable ”, Jean devait employer son “ intelligence ”. Qu’a-t-il discerné au sujet des qualités du Créateur ? “ Dieu est amour, a-t-il écrit, et celui qui demeure dans l’amour demeure en union avec Dieu. ” Pourquoi en était-il si sûr ? “ L’amour est à cet égard, a-t-il dit, non pas que nous avons aimé Dieu, mais qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils ” pour offrir le sacrifice rédempteur en notre faveur (1 Jean 4:10, 16). Comme Pierre, Jean aussi a été touché par l’amour dont Dieu a fait preuve en envoyant son Fils mourir dans notre intérêt.
Ayant été très proche de Jésus, Jean comprenait ses sentiments. Un événement survenu à Béthanie, près de Jérusalem, l’a profondément marqué. Apprenant que son ami Lazare était très malade, Jésus a pris le chemin de Béthanie avec ses apôtres. Entre-temps, Lazare est mort et à l’arrivée de Jésus il l’était depuis au moins quatre jours. Jean savait que Jésus avait le soutien du Créateur, la Source de la vie humaine. Pourrait-il donc ressusciter Lazare (Luc 7:11-17 ; 8:41, 42, 49-56) ? Jésus a dit à Marthe, la sœur du mort : “ Ton frère ressuscitera. ” — Jean 11:1-23.
Puis Jean a vu une autre sœur de Lazare, Marie, venir à la rencontre de Jésus. Quelle a été la réaction de Jésus ? Il “ gémit dans l’esprit et se troubla ”. Pour évoquer cette réaction, Jean a utilisé un mot grec (rendu par “ gémit ” en français) qui avait le sens de laisser échapper du cœur des émotions intenses. Jean a pu observer que Jésus s’était ‘ troublé ’, autrement dit qu’il était bouleversé, saisi d’un grand chagrin. Le Christ n’était ni indifférent ni distant. Il “ se laissa aller aux larmes ”. (Jean 11:30-37.) À l’évidence, Jésus avait des sentiments profonds et tendres, et à travers lui Jean a pu percevoir les sentiments du Créateur — ce qui nous est utile à nous aussi.
Comme Jean le savait, les émotions que Jésus éprouvait s’accompagnaient d’actions concrètes. En effet, à ce moment-là, il a crié : “ Lazare, viens dehors ! ” Et le miracle s’est produit. Venant à la vie, Lazare est sorti de la tombe. Quelle joie, assurément, pour ses sœurs et les autres spectateurs de la scène ! Beaucoup, alors, ont eu foi en Jésus. Ses ennemis ne pouvaient pas nier qu’il avait opéré cette résurrection, mais quand la nouvelle s’est répandue, ils “ tinrent conseil pour tuer [...] Lazare ” en plus de Jésus. — Jean 11:43 ; 12:9-11.
La Bible dit que Jésus est ‘ la représentation exacte de l’être même ’ du Créateur (Hébreux 1:3). De fait, le ministère de Jésus offre une abondance de preuves que lui et son Père désirent vivement annuler les ravages de la maladie et de la mort. Et cela va bien plus loin que les quelques résurrections relatées dans la Bible. En effet, Jean a personnellement entendu Jésus dire : “ L’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront [la] voix [du Fils] et sortiront. ” (Jean 5:28, 29). Remarquez qu’au lieu d’utiliser le mot habituel pour tombe Jean a employé ici un mot rendu par “ tombes de souvenir ”. Pourquoi ?
La mémoire de Dieu intervient ici. Il est certain que le Créateur de l’univers immense est capable de se rappeler chaque détail de chacun de nos chers disparus, leurs caractéristiques tant innées qu’acquises (voir Isaïe 40:26). Et le fait n’est pas seulement qu’il est capable de se souvenir, mais que Lui et son Fils veulent se souvenir. Au sujet de l’extraordinaire perspective de la résurrection, le fidèle Job a dit en s’adressant à Dieu : “ Si un homme robuste meurt, peut-il revivre ? [...] Tu [Jéhovah] appelleras, et moi je te répondrai. Tu languiras après l’œuvre de tes mains. ” (Job 14:14, 15 ; Marc 1:40-42). Quel Créateur merveilleux, digne de notre adoration !
Jésus ressuscité : la clé pour une vie qui ait un sens
Le bien-aimé disciple Jean a observé Jésus attentivement jusqu’à sa mort. En outre, il a relaté la résurrection la plus importante de toute l’Histoire, événement qui pose un fondement ferme qui nous permettra de connaître une vie longue et qui ait un sens.
Les ennemis de Jésus l’ont fait exécuter, clouer sur un poteau comme un vulgaire criminel. Les spectateurs, dont des chefs religieux, se sont moqués de lui pendant son agonie qui a duré des heures. Quoique moribond sur le poteau, Jésus, voyant sa mère, lui a dit en désignant Jean : “ Femme, regarde ! Ton fils ! ” À ce moment-là, Marie était certainement veuve, et ses autres enfants n’étaient pas encore des disciplese. C’est pourquoi Jésus a confié à son disciple Jean le soin de veiller sur sa mère âgée. Là encore, c’était le reflet de la pensée du Créateur, qui a exhorté ses serviteurs à s’occuper des veuves et des orphelins. — Jean 7:5 ; 19:12-30 ; Marc 15:16-39 ; Jacques 1:27.
Mais, une fois mort, comment Jésus pouvait-il assumer son rôle de “ semence ” par qui ‘ se béniraient à coup sûr toutes les nations de la terre ’ ? (Genèse 22:18.) En donnant sa vie, en cet après-midi d’avril 33 de notre ère, Jésus a fourni la base de la rançon. Sensible, son Père a certainement été déchiré devant l’atroce souffrance que son Fils, innocent, a ressentie. Cependant, c’est de cette manière qu’a été fournie la rançon nécessaire pour libérer les humains de l’esclavage du péché et de la mort (Jean 3:16 ; 1 Jean 1:7). Les choses se mettaient en place pour un dénouement magnifique.
Comme Jésus Christ joue un rôle essentiel dans la réalisation des desseins de Dieu, il fallait qu’il revienne à la vie. C’est ce qui s’est passé, et Jean en a été témoin. Tôt le troisième jour après la mort et l’enterrement de Jésus, des disciples se sont rendus à la tombe. Elle était vide. Ils sont restés perplexes jusqu’à ce que Jésus apparaisse à plusieurs d’entre eux. Marie la Magdalène a raconté: “ J’ai vu le Seigneur ! ” Mais les disciples n’ont pas accepté son témoignage. Plus tard, ils se sont réunis dans une chambre verrouillée et Jésus leur est apparu de nouveau, ayant même avec eux une conversation. En quelques jours, plus de 500 hommes et femmes ont constaté de visu que Jésus était bel et bien vivant. Les gens de l’époque qui étaient sceptiques avaient la possibilité d’interroger ces témoins crédibles et de vérifier leur témoignage. Les chrétiens avaient la certitude que Jésus avait été ressuscité et qu’il vivait en tant que créature spirituelle comme le Créateur. Les preuves en étaient si nombreuses et si fiables que beaucoup ont préféré affronter la mort plutôt que nier la résurrection de Jésus. — Jean 20:1-29 ; Luc 24:46-48 ; 1 Corinthiens 15:3-8f.
L’apôtre Jean également a souffert la persécution pour avoir rendu témoignage au sujet de la résurrection de Jésus (Révélation 1:9). Mais, lorsqu’il s’est trouvé en exil, il a été récompensé d’une façon peu commune. Jésus lui a donné une série de visions qui nous montrent le Créateur plus clairement et révèlent ce que l’avenir nous réserve. Vous en trouverez la narration dans le livre de la Révélation, qui utilise de nombreux symbolismes. Jésus Christ y est présenté comme un Roi vainqueur qui mènera bientôt à terme la victoire sur ses ennemis. Ces ennemis sont entre autres la mort (notre ennemie à tous) et la créature spirituelle corrompue appelée Satan. — Révélation 6:1, 2 ; 12:7-9 ; 19:19–20:3, 13, 14.
Vers la fin de son message apocalyptique, Jean a eu une vision de l’époque où la terre deviendra un paradis. Une voix lui a décrit les conditions qui existeront en ce temps-là : “ Dieu lui-même sera avec [les humains]. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu. ” (Révélation 21:3, 4). Dans l’accomplissement du dessein divin, la promesse que Dieu fit à Abraham sera réalisée. — Genèse 12:3 ; 18:18.
Les humains connaîtront alors la “ vie véritable ”, comparable à ce qui était proposé à Adam au moment de sa création (1 Timothée 6:19). Plus jamais ils ne devront tâtonner pour trouver leur Créateur et pour savoir quelles relations entretenir avec lui. Cependant, cette question vous vient peut-être à l’esprit : ‘ À quand tout cela ? Et comment se fait-il que ce Créateur bienveillant ait laissé subsister le mal et la souffrance jusqu’à présent ? ’ C’est ce que nous verrons maintenant.
[Notes]
a Matthieu, Marc et Jean ont été des témoins oculaires. Luc a fait une analyse érudite de documents et de témoignages de première main. Les Évangiles sont empreints d’honnêteté, d’exactitude et de véracité. — Voir Un livre pour tous, pages 16-17, publié par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc.
b Le Coran parle du Christ “ dont le nom est le Messie, Jésus fils de Marie, qui sera illustre dans la Vie Immédiate et Dernière ”. (Sourate III:45.) Humain, Jésus était le fils de Marie. Mais de quel père ? Le Coran dit : “ Jésus, auprès d’Allah [Dieu], est à l’image d’Adam. ” (Sourate III:59). Les Saintes Écritures parlent d’Adam comme d’un “ fils de Dieu ”. (Luc 3:23, 38.) Ni Adam ni Jésus n’ont eu de père humain ; ni l’un ni l’autre n’ont été engendrés à la suite de relations sexuelles avec une femme. Par conséquent, de même qu’Adam était un fils de Dieu, de même aussi Jésus.
c L’attitude de Jésus est à rapprocher de celle de Jéhovah, selon Psaume 103 et Isaïe 1:18-20.
d Nous trouvons cette prophétie en Matthieu chapitre 24, en Marc chapitre 13 et en Luc chapitre 21.
e Au moins deux d’entre eux sont devenus disciples par la suite et ont écrit des lettres d’encouragements que l’on trouve dans la Bible, Jacques et Jude.
f Un officier romain de haut rang a entendu de Pierre ce témoignage de première main : “ Vous savez, vous, de quoi on parlait dans toute la Judée [...]. Celui-ci, Dieu l’a relevé le troisième jour et lui a accordé de se manifester [...]. Il nous a ordonné de prêcher au peuple et d’attester pleinement que c’est lui qui a été établi par Dieu comme juge des vivants et des morts. ” — Actes 2:32 ; 3:15 ; 10:34-42.
[Encadré, page 150]
Vous apprécierez sans doute de comparer les récits parallèles concernant la guérison de la belle-mère de Pierre par Jésus (Matthieu 8:14-17 ; Marc 1:29-31 ; Luc 4:38, 39). Le médecin Luc donne des détails d’ordre médical, précisant qu’elle avait “ une forte fièvre ”. Grâce à quoi Jésus l’a-t-il guérie, elle ainsi que les autres ? Luc mentionne que “ la puissance de Jéhovah était là pour [que Jésus] opère des guérisons ”. — Luc 5:17 ; 6:19 ; 9:43.
[Encadré, page 152]
Le plus grand sermon de tous les temps
Le dirigeant hindou Mohandas Gandhi aurait dit que le jour où nous suivrons les enseignements de ce sermon “ nous aurons résolu [...] les problèmes [...] du monde entier ”. L’anthropologue renommé Ashley Montagu a écrit que les observations actuelles concernant l’importance psychologique de l’amour ne sont qu’une “ confirmation ” de ce sermon.
Ces hommes parlaient du discours de Jésus appelé le Sermon sur la montagne. Gandhi a dit encore que “ l’enseignement de ce Sermon est destiné à chacun d’entre nous ”. Le professeur Hans Dieter Betz a écrit récemment : “ D’une manière générale, les influences exercées par le Sermon sur la montagne transcendent largement les frontières du judaïsme et du christianisme, voire de la culture occidentale. ” Il a ajouté que ce sermon a “ un attrait singulièrement universaliste ”.
Pourquoi ne pas lire ce discours, relativement court, mais fascinant ? Vous le trouverez en Matthieu chapitres 5 à 7 et en Luc 6:20-49. Voici quelques grandes lignes qu’il est possible de dégager de ce sermon sublime :
Comment être heureux. — Matthieu 5:3-12 ; Luc 6:20-23.
Comment conserver l’estime de soi. — Matthieu 5:14-16, 37 ; 6:2-4, 16-18 ; Luc 6:43-45.
Comment améliorer ses relations avec les autres. — Matthieu 5:22-26, 38-48 ; 7:1-5, 12 ; Luc 6:27-38, 41, 42.
Comment atténuer les difficultés conjugales. — Matthieu 5:27-32.
Comment surmonter l’inquiétude. — Matthieu 6:25-34.
Comment reconnaître la malhonnêteté religieuse. — Matthieu 6:5-8, 16-18 ; 7:15-23.
Comment trouver le sens de la vie. — Matthieu 6:9-13, 19-24, 33 ; 7:7-11, 13, 14, 24-27 ; Luc 6:46-49.
[Encadré, page 159]
Un homme d’action
Jésus Christ n’était pas un reclus passif. C’était un homme d’action, un homme de décision. Il allait “ par les villages à la ronde en enseignant ”, aidant les gens qui étaient ‘ dépouillés et éparpillés comme des brebis sans berger ’. (Marc 6:6 ; Matthieu 9:36 ; Luc 8:1.) Contrairement à plus d’un chef religieux opulent d’aujourd’hui, Jésus n’accumulait pas de richesses ; il n’avait “ pas où poser la tête ”. — Matthieu 8:20.
Tout en concentrant ses efforts à guérir et à nourrir dans le domaine spirituel, Jésus ne faisait pas abstraction des besoins physiques des humains. Il a guéri les malades, les impotents et les possédés de démons (Marc 1:32-34). Par deux fois, il a nourri des milliers d’auditeurs attentifs parce qu’il ressentait de la pitié pour eux (Marc 6:35-44 ; 8:1-8). Ce qui le motivait quand il opérait des miracles, c’était son intérêt pour les gens. — Marc 1:40-42.
Jésus a agi énergiquement quand il a chassé du temple des marchands cupides. Ceux qui l’ont vu faire se sont rappelé ces paroles d’un psalmiste : “ Le zèle pour ta maison me dévorera. ” (Jean 2:14-17). Il n’a pas mâché ses mots quand il a condamné les chefs religieux hypocrites (Matthieu 23:1-39). Il n’a pas non plus cédé à la pression des hommes politiquement haut placés. — Matthieu 26:59-64 ; Jean 18:33-37.
Vous aimerez lire le récit du ministère dynamique de Jésus. Nombre de ceux qui découvrent son histoire commencent par le portrait court mais vivant de cet homme d’action, portrait tracé par Marc.
[Encadré, page 164]
Jésus les a poussés à agir
Dans le livre des Actes, nous trouvons un récit historique de la façon dont Pierre, Jean et d’autres ont rendu témoignage à la résurrection de Jésus. Une grande partie du livre raconte des faits où intervient un brillant étudiant en droit nommé Saul, ou Paul, qui dans un premier temps s’était violemment opposé au christianisme. Jésus ressuscité lui est apparu (Actes 9:1-16). Ayant eu la preuve irréfutable que Jésus était vivant au ciel, Paul s’est mis à rendre témoignage avec zèle à cette vérité auprès des Juifs et des non-Juifs, dont des philosophes et des dirigeants. On ne peut qu’être impressionné devant ce qu’il a dit à de tels hommes instruits et influents. — Actes 17:1-3, 16-34 ; 26:1-29.
Pendant quelques dizaines d’années, Paul a rédigé de nombreux livres du “ Nouveau Testament ”, ou Écritures grecques chrétiennes. La plupart des bibles contiennent une table des matières, une liste de ces livres. Paul en a écrit 14, de Romains à Hébreux. Ceux-ci ont transmis des vérités profondes et fourni une direction sage aux chrétiens de l’époque. Ils ont encore plus de valeur pour nous, qui ne pouvons pas nous adresser directement aux apôtres et aux autres personnes qui ont été témoins des enseignements, des œuvres et de la résurrection de Jésus. Vous constaterez que les écrits de Paul sont utiles dans différents domaines tels que la vie de famille, les relations avec les collègues et les voisins, ou encore la façon de diriger votre vie afin qu’elle ait réellement un sens et vous apporte satisfaction.
[Illustration, page 146]
Les scientifiques réalisent la fécondation in vitro. Le Créateur a transféré la vie de son Fils pour qu’il devienne un humain.
[Illustration, page 148]
Nombre de ceux qui ont écouté Jésus et vu comment il se comportait avec les gens se sont fait une idée plus précise de son Père.
[Illustration, page 154]
Jésus a lavé les pieds des apôtres, laissant un modèle de l’humilité que le Créateur apprécie.
[Illustration, page 157]
En informatique, on peut éliminer d’un système une faute (ou un virus) ; les humains ont besoin de la rançon de Jésus pour être délivrés de l’imperfection héréditaire.
[Illustration, page 163]
Des témoins oculaires ont vu que Jésus avait été déposé dans une tombe (comme celle-ci) et avait été ramené à la vie le troisième jour.