En communion avec l’amour
1. a) Pour être éclairé par la vérité biblique, que faut-il éviter ? b) Quelle question nous aidera à comprendre ce qu’il faut entendre par l’expression “ Dieu est amour ” ?
NOTRE compréhension de Dieu dépend entièrement de la révélation qu’il veut bien nous en donner. C’est sa Parole qui nous donne la plus grande lumière, aussi le psalmiste écrivit-il : “ Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. ” (Ps. 119:105). Aussi, au cours de notre examen de l’expression inspirée “ Dieu est amour ” ne déterminerons-nous pas sa signification d’après nos propres conjectures et sentiments. Encore moins tiendrons-nous compte de ce que la sagesse de ce monde a dit à ce sujet. Nous ne nous laisserons pas guider par les enseignements de la fausse religion qui prêche que Dieu est amour et en même temps l’auteur de tourments éternels. La question que nous nous poserons plutôt est la suivante : Les Écritures font-elles ressortir quelque chose qui soit une expression parfaite de l’amour de Dieu ? Si elles le font, alors en apprenant tout ce que nous pouvons à propos de cette expression, nous serons assurés d’avoir une juste appréciation de la vérité sublime que “ Dieu est amour ”. En outre, si nous observons continuellement cette expression et nous conformons toujours davantage à elle, nous pourrons être certains que notre communion avec l’amour deviendra de plus en plus étroite. Voyons maintenant la réponse de Dieu à notre question.
2. Quelles paroles de Jésus nous donnent la réponse et comment sont-elles mal interprétées par la chrétienté ?
2 Il n’y a aucun doute, nous semble-t-il, que Jean lui-même nous donne cette réponse dans le récit qu’il fit de l’entretien de Jésus avec Nicodème à qui le Maître parla de la chose que Dieu a tant aimée “ qu’il a donné son Fils unique ”, le plus cher trésor de son cœur. Quelle était cette chose ? Jésus déclara : “ Dieu a tant aimé le monde. ” (Jean 3:16). Ce verset, le plus populaire dans la chrétienté, est aussi le plus mal compris. Comment cela ? La chrétienté aime à penser que “ le monde ” auquel se référa Jésus est le monde dont elle fait partie, c’est-à-dire le “ présent siècle mauvais ”, “ les cieux et la terre d’à présent... gardés et réservés pour le feu ”. (Gal. 1:4 ; II Pi. 3:7.) C’est en se basant sur cette interprétation que la chrétienté parle de la “ paternité de Dieu et de la fraternité des hommes ”, comme si cela s’appliquait à la génération actuelle et au présent ordre de choses. Quel travestissement de la vérité ! La juste compréhension d’une déclaration quelconque de la Bible doit toujours s’harmoniser avec le contexte et avec tous les autres versets qui s’y rattachent. Appliquons cette règle à cette étude.
3. Comment la comparaison de Jean 3:16 avec Jean 1:1-13 nous permet-elle de bien comprendre le premier verset ?
3 Notez que les commentaires de l’apôtre dans Jean 1:1-13 concordent avec ceux de Jésus dans Jean 3:16-21 et qu’ils montrent ceci : La vraie lumière est venue dans le monde afin que toutes sortes d’hommes puissent croire en son nom. Les gens pouvaient accepter la lumière et le monde être sauvé. Ce n’est pas Dieu qui les en empêcha ou les influença. Mais qu’arriva-t-il ? Le monde ne fit pas attention à elle. Les hommes préférèrent les ténèbres à la lumière. Cependant quelques-uns crurent en elle. Que leur arriva-t-il ? En croyant en celui qui portait leurs péchés, comme Jésus venait de l’expliquer à Nicodème, ils échapperaient à la destruction que subirait le monde au jour où il serait jugé. Il leur fut donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu avec la promesse d’obtenir la vie éternelle dans l’ordre du monde nouveau, c’est-à-dire dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habitera.
4. a) En se référant au monde nouveau, pourquoi Jésus parlant de l’amour que Dieu avait pour cet ordre employa-t-il le verbe aimer au passé ? b) Comment les Écritures révèlent-elles la profondeur de l’amour de Dieu pour “ le monde ” ?
4 Mais, demanderez-vous, si le monde que Dieu a tant aimé était à venir au temps de Jésus, pourquoi le Seigneur employa-t-il le verbe aimer au passé ? Parce que Dieu était non seulement déterminé en son esprit à établir l’ordre du monde nouveau dès que cette disposition s’avéra nécessaire après la rébellion en Éden, mais il y attacha aussi tout son cœur. Dès le début, il a tant aimé ce nouvel ordre qu’il prit certaines dispositions et annonça longtemps d’avance l’instrument principal qui l’établirait : la postérité promise de la femme (Gen. 3:15). Son amour était si grand et si désintéressé qu’il annonça avec joie que le talon de cette postérité serait blessé par le serpent et il prit des mesures en conséquences. Non pas que Dieu prenne plaisir à la souffrance, mais comme l’exprime si bien ce passage : “ Il a plu à l’Éternel de le briser... (afin de) faire de son âme une offrande pour le péché,... Il (Jésus) verra le travail de son âme et sera satisfait. ” Montrant un fruit de ce “ travail ”, Jéhovah déclara : “ Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités. ” — És. 53:10, 11, KJ.
5. Comment devrions-nous réagir devant le grand amour de Dieu ?
5 Ce qui précède nous fait comprendre que Dieu n’éprouve pas un genre d’amour impersonnel pour un certain ordre de choses. L’ordre du monde nouveau placé sous la domination du Christ se compose de personnes que Dieu aime tendrement, particulièrement la Postérité promise, son Fils bien-aimé. Voici ce que déclara Paul : “ (Dieu) nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. ” (Col. 1:13, 14). Nous serions vraiment des ingrats si nous nous montrions insensibles à pareille manifestation merveilleuse de l’amour et de la grâce de Dieu et à la perspective glorieuse et attrayante qui s’ouvre devant nous par suite de l’établissement du royaume de Dieu ! Votre cœur n’est-il pas touché ? Lorsque nous nous rappelons ces vérités précieuses, ne désirons-nous pas vraiment rendre toujours de plus en plus étroite notre communion avec le Dieu d’amour et son royaume dirigé par le Christ et qui est la parfaite expression de son amour incomparable ? Pour savoir comment satisfaire ce bon désir, examinons de plus près l’expression “ en communion avec ” fréquemment employée par Jésus et Jean.
6. a) Quelle relation étroite existe entre les mots “ communion ” et “ organisation ” ? b) Pouvons-nous employer librement ce dernier ?
6 Le terme “ communion ” se rattache étroitement au mot “ organisation ”. L’un ne va pas sans l’autre. Une organisation se compose de parties, de membres, tous solidaires, en communion les uns avec les autres et en communion avec le tout ; c’est un corps consolidé. Cela soulève une question intéressante qui trouve en même temps sa réponse. Certains de nos critiques qui se disant nos amis mais ne sont pas “ des nôtres ” déclarent que le mot “ organisation ” que nous employons si souvent ne se trouve dans aucune version des Écritures (I Jean 2:19). Nous ne nions pas ce point, mais néanmoins nous insistons avec force que c’est un enseignement de la Bible. Voici trois illustrations principales se rapportant au peuple de Dieu et qui s’appliquent particulièrement à nos jours, à l’accomplissement des temps, où il a plu à Dieu “ de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre ”. Ces illustrations sont (1) le corps humain “ uni et consolidé par tous les liens qui le desservent ”, (2) le temple fait de “ pierres vivantes ” et (3) Jérusalem, ou Sion, “ une ville dont les parties sont liées ensemble ” où tous “ habitent unis ensemble ”. Qui niera que l’organisation est l’objet commun de ces trois exemples ? Uniquement ceux qui, pour des raisons connues d’eux seuls ne veulent plus être organisés et unis aux témoins de Jéhovah. — Éph. 1:9, 10 ; 4:16, Li ; I Pi. 2:5 ; Ps. 122:3 ; 133:1, Da.
7. a) Comment la profondeur de la communion existant entre Jésus et son Père est-elle révélée ? b) Quelle est la disposition qui nous fait entrer en ligne de compte ?
7 Avec ces versets parlant d’une union organisée présents à l’esprit, nous pourrons acquérir une appréciation correcte de la profondeur et de l’intimité de la communion avec le Dieu de lumière et d’amour, dans laquelle chacun de nous peut entrer. Veillons à ce que l’appréciation de cette communion ou l’image que nous en formons dans notre esprit ne soit pas déterminée ou limitée par notre propre conception des choses. Nous vous recommandons donc de lire la description que Jean fit de la gloire de “ la Parole ” qui a été faite chair, “ Une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père,.., pleine de grâce et de vérité ”. Celui “ qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître ”. (Jean 1:14-18). Rappelez-vous l’effet que fit sur Jésus, arrivé au terme de son ministère, la demande de Philippe : “ Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. ” Il nous est possible de deviner le ton attristé que prit la voix du Christ lorsqu’il répondit : “ Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. ” (Jean 14:8, 9). Philippe n’appréciait pas à sa juste valeur la communion existant entre Dieu le Père et le Fils. C’est pourquoi Jésus mit l’accent sur cette communion et sur la disposition que Jéhovah avait prise en promettant l’“ esprit de vérité ”, grâce auquel ses disciples entreraient dans la même communion, à condition de réaliser cette condition : “ Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. ” — Jean 14:17, 21.
8. Quelles illustration et prière nous font encore comprendre notre rôle dans cette communion ?
8 Nous vous rappelons que Jésus se servit encore du thème de la communion au Jn chapitre 15 de l’Évangile de Jean, où il se présente sous le symbole du “ vrai cep ” cultivé par son Père et où ses disciples deviennent les “ sarments ”. Cette illustration fait ressortir avec force la nécessité d’entrer dans une telle communion afin de porter “ beaucoup de fruit ”, ce qui consiste à rendre témoignage (Jean 15:8, 27). C’est exactement ce qui se passe dans la nature où il faut beaucoup de lumière et de chaleur pour faire mûrir le raisin et permettre une bonne vendange ! Il est également intéressant de noter que lorsque Jésus leva les yeux au ciel pour prier, il prononça les paroles suivantes : “ Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous. ” — Jean 17:21.
9. Comment Jean reprit-il ce thème dans sa première épître ?
9 Le dernier soir que Jésus passa avec ses fidèles disciples, après que Judas, qui n’était pas en communion avec eux, eut disparu dans la nuit, il leur fit part de ces vérités précieuses. Il nous est possible d’imaginer Jean étendu près de celui qu’il aimait, l’écoutant avec attention pour ne pas perdre une seule parole, bien qu’il n’ait pas compris entièrement ce qui était dit, la signification ne devant lui en être révélée qu’après l’effusion de l’esprit à la Pentecôte. Il n’est donc pas étonnant que cet apôtre ait eu les qualités requises pour faire de la “ communion ” le thème principal de sa première épître, soulignant particulièrement le côté pratique de notre responsabilité. Il écrivit : “ Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. ” — I Jean 2:6.
10. Quel devoir nous impose la manière dont Dieu manifesta son amour ?
10 Notez encore comment Jean argumente sur l’amour de Dieu pour le monde nouveau (Jean 3:16) afin de montrer un autre aspect de notre devoir : “ L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. ” — I Jean 4:9-11.
11. Que signifie être en communion avec Dieu et son royaume ?
11 Cela ne nous fait-il pas comprendre que si nous voulons être en communion avec Dieu nous devons être en communion avec ce qu’il aime : le Royaume placé sous la direction de son Fils bien-aimé ? Être en communion avec le Royaume signifie davantage que croire simplement dans son message et attendre ses bénédictions. Cela signifie nous identifier avec lui, nous soumettre à lui en nous vouant à son Auteur et Créateur, puis servir avec zèle ses intérêts et proclamer son message, comme cela nous est ordonné (Mat. 24:14). Nous devrions tous éprouver un amour constant et fervent pour ce Royaume, parler de lui, en tout temps vivre conformément à ses justes exigences et refléter son esprit à un degré tel que nous pourrions répéter à ceux que nous fréquentons les paroles que Jésus a dites à Philippe : “ Tu me connais depuis longtemps et pourtant tu n’as pas encore connu ni compris ce qui concerne le royaume de Dieu, notre seule espérance ! ”
12. a) Comment l’amour est-il rendu parfait en nous et qu’en résulte-t-il ? b) Grâce à quoi peut-on vaincre complètement la crainte ?
12 Considérons maintenant une autre partie de la première épître de Jean. À moins de bien vous rappeler ce passage, nous vous suggérons de lire d’abord I Jean 4:16-19. Vous en comprendrez plus facilement la paraphrase suivante accompagnée de commentaires. L’expression “ Dieu est amour ” constitue notre entrée en matière. Lorsque nous demeurons en communion avec Dieu et Lui avec nous, nous apprenons avec le temps à avoir un amour parfait, comme Dieu, en manifestant un attachement inébranlable, un amour désintéressé, et du dévouement pour son royaume en qui nous plaçons une confiance parfaite. “ C’est en cela que l’amour est parfait en nous. ” Par suite, notre amour nous donne une “ franchise d’expression ”, de l’“ assurance ”, surtout aujourd’hui où nous en avons le plus besoin, car nous vivons “ au jour du jugement ”. La raison ? Parce que de même que Dieu est amour et qu’il le manifeste par sa détermination à établir le monde nouveau et par sa confiance parfaite pour tout ce qui concerne cet ordre nouveau, nous aussi nous apprenons à éprouver le même amour et la même confiance bien que nous vivions dans le présent monde. Le monde actuel est en train de passer et il ne faut pas que nous l’aimions ni les choses qui lui appartiennent (I Jean 2:15-17). Lorsque nous comprenons que l’amour et la confiance vont la main dans la main (vous ne pouvez croître dans l’un sans croître en même temps dans l’autre), nous apprécions que le fruit de la confiance et de l’amour parfaits en Dieu et dans son monde nouveau, avec toutes ses bénédictions en lumière et sa protection, consiste dans le bannissement de toute crainte devant les forces du mal et la pression qu’exerce ce monde inique condamné. Si vous éprouvez une contrainte, si petite soit-elle, causée par la crainte, et que votre langue soit liée alors que vous devriez faire preuve de “ franchise d’expression ” concernant le message du Royaume, vous pouvez être certain que votre amour n’est pas encore parvenu à la maturité. Et n’oubliez pas que quelque progrès que vous fassiez en ce qui concerne l’amour, ce progrès vient seulement de ce qu’“ il nous a aimés le premier ”.
13. Pourquoi la “ franchise d’expression ” à l’égard de Dieu est-elle à ce point essentielle ?
13 Voici un autre point important : La “ franchise d’expression ” est non seulement essentielle pour prêcher le message du Royaume en ce jour de jugement, mais aussi lorsque nous présentons des requêtes à Dieu pour qu’il nous accorde les choses spirituelles nécessaires pour satisfaire aux exigences divines et sortir victorieux des persécutions et des pressions que l’on nous fait endurer. Voici ce qu’écrit Jean : “ Nous avons auprès de lui cette (franchise d’expression, NW), que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si (ce qui dénote une confiance et un amour parfaits) nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. ” Que nous faut-il de plus ? — I Jean 5:14, 15.
14. Dans quel litige et de quelle manière la foi peut-elle vaincre le monde ?
14 Avec ces pensées présentes à l’esprit, nous comprendrons mieux toute la portée de ces paroles : “ Et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. ” (I Jean 5:4). Le litige oppose les forces et les représentants de la lumière à ceux du mal. Par les souffrances et les tentations, ces derniers veulent porter atteinte à notre intégrité. Pourquoi Jésus souffrit-il ? Parce qu’il persista à faire luire sa lumière au sein des ténèbres et, nous rapporte Jean, “ les ténèbres ne l’ont pas vaincue ”. Il conquit le monde et remporta la victoire parce que, par amour pour son Père et l’honneur de son nom, il refusa de céder aux tentations et à la pression des ténèbres. Au terme de son ministère il nous encouragea comme suit : “ Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. ” Permettrons-nous alors à la tribulation, à l’angoisse ou à la persécution de nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ ? Il est écrit : “ Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. ” — Jean 1:5, NW ; 16:33 ; Rom. 8:35-39.
15. Dans quelle mesure avons-nous un avantage sur ce monde, en observant quelles conditions ?
15 Dans l’article précédent (§ 15) nous avons parlé de l’avantage infini que possède Jéhovah, “ la Victoire d’Israël ”. Mais nous-mêmes, n’avons-nous pas un certain avantage sur ce monde en étant en parfaite communion avec le Dieu de lumière et d’amour ? N’avons-nous pas été éclairés sur la signification exacte de la situation mondiale actuelle et de son issue ? Ne sommes-nous pas mis en garde contre les mouvements de l’ennemi et ses desseins iniques, pour que nous ne soyons pas surpris ? Ne nous est-il pas possible de bannir toute crainte ? Nous le pouvons si nous avons une foi parfaite dans la source de lumière et d’amour : “ Dieu est pour nous un refuge et un appui,... C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée. ” Il est aussi indispensable que nous marchions dans la lumière, en étant toujours reconnaissants de ce que “ le sang de Jésus son Fils nous purifia de tout péché ”. Actuellement nous devons agir comme suit : “ Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. ” — Ps. 46:2, 3 46:1, 2, NW ; I Jean 1:7 ; Apoc. 12:11.
16, 17. Comment les Écritures font-elles ressortir la communion que peuvent actuellement connaître tous ceux qui entrent dans Sion ?
16 Sur l’autorité de la Parole de Dieu, nous pouvons nous permettre de conclure notre étude sur la “ communion ” par une note de triomphe, à savoir :
EN COMMUNION AVEC LE ROI DE SION
17 “ Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Éternel se lève sur toi. Des nations marchent à ta lumière, et des rois à la clarté de tes rayons. ” (És. 60:1, 3). Sion est vraiment une glorieuse cité de lumière, unique en son genre, et édifiée sur l’amour ! Quel privilège inestimable d’être en communion avec les “ autorités supérieures ” de Sion qui sont la source de la lumière qui l’éclaire ! Quelle joie d’être en communion avec son Roi Jésus-Christ, appelé “ Roi des rois et Seigneur des seigneurs ” ! (Rom. 13:1 ; Apoc. 21:23 ; 19:16). C’est à juste titre que Jean reçut la vision où il put contempler Sion dans toute sa splendeur, comme capitale du monde nouveau bien-aimé de Jéhovah. Dieu dit à Sion : “ C’est mon lieu de repos à toujours ; j’y habiterai, car je l’ai désirée. ” Songez que nous avons été invités à habiter dans cette organisation théocratique royale, en communion avec lui, dans son amour et sous sa protection, et avec la perspective joyeuse de voir les hommes obéissants recevoir des bénédictions semblables quand Dieu “ habitera avec eux, et (qu’) ils seront son peuple ”. Alors existeront la véritable “ Paternité de Dieu et la fraternité des hommes ”. — Ps. 132:14 ; Apoc. 21:3.
18. Par quel avertissement Jean termina-t-il sa première épître et quelle leçon particulière s’en dégage-t-il pour notre temps ?
18 Ne vous avons-nous pas dit que cette étude nous apporterait les plus riches bénédictions accompagnées de grandes responsabilités ? Voici un dernier avertissement en rapport avec ces responsabilités et qui rappelle la manière dont Jean conclut son épître. Sa conclusion semble ne pas être en harmonie avec le sujet qu’il vient de traiter. En effet voici ce qu’il dit : “ Petits enfants, gardez-vous des idoles. ” Quand un individu préfère ses propres idées et ses voies à celles auxquelles le Seigneur Dieu pourvoit pour son peuple par l’intermédiaire de son organisation, il se livre à une forme d’idolâtrie très subtile. C’est ce qui arrive de temps à autre à certains, même en ces derniers jours. De telles personnes reconnaissent toujours la seule Parole, la Bible, mais elles n’admettent plus la seule table, “ la table de Jéhovah ”. Elles invitent tous ceux qui veulent bien les écouter à ne plus se nourrir en unité à la seule table mais à venir s’asseoir à leurs tables personnelles où elles leur servent des plats de leur propre invention. Se nourrir à une seule table c’est, à leur avis, s’asservir et perdre sa liberté. Mais nous sommes heureux d’être les “ esclaves ” de Jéhovah de corps et d’esprit. Quand nous avons été immergés dans l’eau, notre tête le fut aussi, n’est-ce pas ? (Apoc. 22:3.) Se présentant comme “ ministres de justice ”, ces indépendants essaient de vous séduire par la promesse d’ouvrir vos yeux à la lumière et à la liberté véritables. Mais si vous leur cédiez, vous éprouveriez la même déception qu’Ève lorsque ses yeux s’ouvrirent et vous subiriez les mêmes conséquences. “ Petits enfants (cet avertissement s’adresse particulièrement à ceux qui étant jeunes dans la vérité ne sont pas encore mûrs), gardez-vous des idoles. ” (I Jean 5:21 ; II Cor. 11:15 ; Gen. 3:5-7 ; És. 1:3). Notez aussi le contraste existant entre l’idolâtrie et la table de Jéhovah dans I Corinthiens 10:18-22.
19. Pourquoi faut-il surtout pratiquer la vérité ?
19 “ Pratiquons... la vérité ”, car “ la foi sans les œuvres est morte ”. Un amour qui ne s’exprime pas se refroidira. Une lumière mise sous le “ boisseau ” de notre moi ou de la crainte s’éteindra et “ combien seront grandes ces ténèbres ! ” La mise en pratique de la vérité est le meilleur antidote contre toute tendance à céder à l’esprit d’apathie et d’indifférence de ce monde. Pareille tendance ne nous vaut pas les bénédictions de Jéhovah et nous empêche de croître. Se maintenir en union avec le Dieu d’amour et de lumière est essentiel pour vivre dans la société du monde nouveau, soit comme membres d’un groupe, soit dans un home de missionnaires soit dans un Béthel. — Jacq. 2:26 ; Mat. 24:12 ; 5:15 ; 6:23.
20. a) Par rapport à Jean, occupons-nous une meilleure position ? b) Quelles paroles d’encouragement et quelles directives sont données aux enfants de Sion ?
20 Jean eut le grand privilège de vivre aux jours du premier avènement et de se trouver aux côtés de son Maître bien-aimé. Sommes-nous moins privilégiés que lui ? Non, n’avons-nous pas plutôt la grande joie de vivre au temps de l’établissement du Royaume de Dieu, de servir Jéhovah sous la direction de son organisation, Sion, en communion avec son digne Roi, Jésus-Christ ? Comme Jean, nous pouvons également vivre en communion avec la lumière et l’amour. En ce qui concerne votre personne, que rien ne vous empêche de cultiver aujourd’hui une étroite amitié. Pour vous encourager et vous guider et afin que votre joie soit complète, considérez les textes suivants : “ Yahvé chérit les cœurs purs ; qui a la grâce sur les lèvres est ami du roi. ” “ Un serviteur capable a la faveur du roi. ” Voici, en harmonie avec notre espérance de victoire, le Psaume 149 intitulé “ Chant triomphal ” : “ Qu’en leur roi exultent les fils de Sion,... Car Yahvé se complaît en son peuple, de salut il pare les humbles. ” (Prov. 22:11, Jé ; 14:35, AT ; Ps. 149:2-4, Jé). Maintenez-vous donc en communion avec Jéhovah qui est le Dieu de la lumière et de l’amour invincibles !