Vous en souvenez-vous?
Avez-vous lu attentivement les derniers numéros de La Tour de Garde? Si oui, vous vous souviendrez certainement de ces quelques pensées:
● Quelles preuves historiques avons-nous pour attester que Jésus Christ a bien été ressuscité d’entre les morts?
Plus de cinq cents disciples chrétiens virent le Fils de Dieu ressuscité (I Cor. 15:6). Ceux qui étaient pleinement convaincus de la résurrection du Christ la proclamèrent hardiment, même au péril de leur vie. Pareille foi ne pouvait reposer sur une simple vision ou sur leur imagination. De plus, leurs ennemis, qui cherchaient à tout prix à les discréditer et à faire cesser leur activité, n’auraient pas tardé à découvrir toute tentative de mystification. — 15/7, pp. 25, 26.
● Pourquoi Jéhovah Dieu choisit-il de parler par la bouche du devin Balaam?
Jéhovah voulait vraisemblablement prouver qu’aucune arme ne pouvait réussir contre son peuple. Les Moabites et les Madianites se rendaient compte qu’ils ne pouvaient espérer vaincre les Israélites par la seule force militaire. Confiants dans le pouvoir de Balaam de prononcer une malédiction effective sur Israël, ils considéraient le devin comme leur arme la plus puissante. Mais si Balaam se trouvait forcé de bénir les Israélites contre son gré, alors il deviendrait évident que toute attaque contre eux était vouée à l’échec. — 15/7, pp. 29, 30.
● Quelles preuves avons-nous que le nom divin (YHWH), communément rendu par Jéhovah, apparaissait dans les Écritures grecques chrétiennes?
Les principales preuves nous viennent de fragments manuscrits de la version des Septante, la première traduction grecque des Écritures hébraïques. Dans les manuscrits les plus complets de cette traduction, qui datent du quatrième siècle de notre ère, le nom divin a été remplacé par les mots “Dieu” et “Seigneur”. Cependant, dans des fragments plus anciens, le nom divin apparaît en lettres hébraïques. Si donc ce nom figure dans des copies de la Septante qui avaient cours au premier siècle, il s’ensuit logiquement que les rédacteurs chrétiens de la Bible ont dû l’utiliser quand ils citèrent des passages des Écritures hébraïques où il apparaissait. Apparemment, le nom divin disparut des Écritures grecques chrétiennes, et on finit de même par le retirer de la Septante. — 1/8, pp. 7-11.
● Pourquoi certains versets que l’on trouve dans les traductions anciennes ont-ils été omis dans des traductions modernes?
Au cours des dix-neuvième et vingtième siècles, on a découvert de nombreux manuscrits bibliques anciens. Ceux-ci ont permis aux exégètes d’entreprendre une étude méthodique afin de fixer le texte original de la Bible. Cette étude révéla que certains mots ou phrases n’apparaissaient pas dans les plus anciens manuscrits mis au jour et qu’ils avaient été ajoutés ultérieurement par des copistes. Les éditions exégétiques qui tinrent compte de ces récentes découvertes ont donc omis les mots ou phrasés en question dans le texte principal. Beaucoup de traductions modernes sont basées sur ces textes épurés et plus exacts, ce qui fait qu’elles ne contiennent pas les passages maintenant connus pour être des additions de copistes. — 15/8, pp. 12-14.
● Pourquoi Éliab, le fils premier-né de Jessé, était-il inapte à la royauté?
Sans raison valable, Éliab attribua à David de mauvais mobiles. Il manqua de foi en Jéhovah en ne faisant rien pour relever le défi lancé par le Philistin Goliath. Éliab semblait se soucier davantage de quelques moutons que de la sanctification du nom de Jéhovah. — 1/9, p. 31.
● Que signifiait l’encouragement à “demeurer attachés au Seigneur d’un cœur résolu” que Barnabas adressa aux chrétiens d’Antioche? — Actes 11:23.
Il exhortait ses frères dans la foi à porter sans cesse tout leur cœur et toute leur affection vers Jésus Christ, leur Seigneur. Ils devaient y être pleinement résolus. — 15/9, p. 6.
● Quand et comment les disciples de Jésus Christ reçurent-ils, pour la première fois, en accomplissement d’Ésaïe 61:3, “une coiffure”, “l’huile d’exultation” et “le manteau de louange”?
Ce fut le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère. Leur tête fut couronnée de l’approbation divine. C’était comme si une huile apaisante avait été versée sur leur tête, les rafraîchissant au point de les faire exulter. L’esprit déprimé s’en était allé! Les louanges de Jéhovah Dieu les identifiaient en quelque sorte, comme par un “manteau de louange”. — 1/10, p. 20.