“Mon joug est bon et mon fardeau est léger”
“Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes lourdement chargés, et je vous soulagerai. Mettez sur vous mon joug et devenez mes disciples.” — Mat. 11:28, 29.
1. Quelle est la situation du présent monde et quelles questions pouvons-nous poser ?
OÙ QUE vous alliez aujourd’hui, vous rencontrez des gens fatigués. Ils le sont non seulement lorsqu’ils rentrent chez eux après leur travail et quand ils vont se coucher, mais aussi dès qu’ils se lèvent le matin pour reprendre leurs activités. Leur visage est marqué par la fatigue, et leur corps est souvent courbé par les lourds fardeaux qu’ils portent. Même les jeunes enfants, garçons ou filles, et les adolescents se plaignent de la fatigue. Pourquoi les gens sont-ils si fatigués à notre époque ? Que peuvent-ils faire pour soulager leur âme ?
2, 3. a) Indiquez plusieurs raisons pour lesquelles les gens sont las. b) De quelle façon la Bible décrit-elle toute la création, et pourquoi ?
2 Jeunes et vieux réagissent aux pressions intolérables de notre temps. En de nombreux endroits, le simple fait d’arriver à l’heure au travail est devenu quelque chose d’épuisant. La circulation au petit matin dans les villes est périlleuse. C’est un moment de la journée où la courtoisie tombe dans l’oubli. Les trains sont généralement bondés, et les autobus ainsi que le métro sont remplis de visages tristes. Un patron soucieux de production, fort quant à l’efficacité mais faible quant à la compréhension d’autrui, n’est pas tellement encourageant. Il y a également cette atmosphère malsaine née de l’esprit de compétition et de rivalité qui règne sur le lieu de travail, des mauvaises habitudes des employés dont le langage est devenu immoral et dégradant, ou encore de la fréquentation inévitable de ceux qui mentent, trompent et volent sans vergogne. Si vous ajoutez à cela les fardeaux que sont le coût élevé de la vie, les impôts qui augmentent chaque année et les tensions provoquées par la peur, — celle d’être cambriolé, violenté, blessé, de perdre son travail ou ses biens et de tomber malade sans quelqu’un pour vous soigner, — vous commencez alors à vous rendre compte des pressions énormes et du fardeau qui accablent aujourd’hui l’humanité.
3 Mais ce n’est pas tout. À côté de cela, il y a le poids des pratiques impures, dégradantes et corrompues des systèmes politique, militaire et commercial, ainsi que celui des guerres, des révolutions et des injustices. Considérez également le lourd fardeau qu’est la religion dans le monde avec tout ce que coûte l’entretien des Églises chancelantes, sans valeur et traditionalistes, des cathédrales vides et des ministres sans foi. Ajoutez à cela le fardeau que constituent la jeunesse rebelle, la criminalité, la violence et les émeutes, et vous commencerez à comprendre pourquoi les gens sont las. La Bible dit que “toute la création ne cesse de gémir ensemble et d’être ensemble dans la douleur” parce que “le monde entier gît au pouvoir du mauvais”. (Rom. 8:22 ; I Jean 5:19.) Les gens en ont assez de ce système qui, telle une pieuvre géante, les enserre et les entraîne lentement vers la mort (Rév. 13:16-18). Mais que peuvent-ils faire ? Comment peuvent-ils s’en affranchir et trouver du soulagement pour leur âme ?
Une merveilleuse invitation
4. Quelle solution Jésus a-t-il proposée à ceux qui peinent et sont lourdement chargés ?
4 Il y a dix-neuf siècles, lorsque Jésus-Christ, le Fils de Dieu, se trouvait sur la terre, il y avait des gens opprimés comme maintenant. Jésus se rendit compte de leur triste situation et leur proposa une solution. Elle consistait en une merveilleuse invitation à venir à lui pour soulager leur âme. Il leur dit : “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes lourdement chargés, et je vous soulagerai. Mettez sur vous mon joug et devenez mes disciples, car je suis de disposition douce et humble de cœur, et vous trouverez du soulagement pour vos âmes. Car mon joug est bon et mon fardeau est léger.” (Mat. 11:28-30). C’est dans ces belles paroles que se trouve la solution. Mais à qui cette merveilleuse invitation a-t-elle été faite ? Que signifient ces mots pour nous qui vivons au vingtième siècle ?
5. a) À qui l’invitation de Jésus a-t-elle été transmise à son époque ? b) La Loi de Moïse était-elle un fardeau en elle-même ?
5 L’invitation a été faite à tous ceux qui peinent et qui sont lourdement chargés. À son époque, Jésus faisait plus particulièrement allusion aux hommes qui se trouvaient sous la contrainte de la Loi mosaïque. Selon Actes 15:10, l’apôtre chrétien Pierre déclara aux aînés de Jérusalem : “Pourquoi éprouvez-vous Dieu en plaçant sur la nuque des disciples un joug que ni nos pères ni nous-mêmes n’avons été capables de porter ?” Pierre parlait de la Loi mosaïque comme d’un joug qui les obligeait à porter un fardeau trop lourd. Ce n’est pas que la Loi fût pesante en elle-même ; au contraire, elle était ‘sainte, juste et bonne’. (Rom. 7:12.) Cependant, l’homme imparfait la trouvait écrasante parce qu’il était incapable de se conformer à ses principes parfaits. Jésus-Christ a affranchi de cette contrainte tous ceux qui y étaient ainsi assujettis. — Gal. 3:13.
6-8. À qui l’invitation de Jésus fut-elle encore transmise ?
6 La merveilleuse invitation faite par Jésus de ‘venir à moi, vous tous qui peinez et qui êtes lourdement chargés’, fut également transmise à ceux que dominaient les systèmes traditionalistes et vains de l’époque. Parlant des scribes et des Pharisiens qui entretenaient ces traditions, Jésus déclara : “Ils lient de pesants fardeaux et les mettent sur les épaules des hommes, mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.” (Mat. 23:4 ; Marc 7:2-5). En se montrant si exigeants sur certaines questions mineures, les Pharisiens oubliaient complètement les autres choses d’importance, telle que la justice, la miséricorde et la fidélité. Jésus affranchit les hommes de ces traditions oppressives qui rendaient vain leur culte. — Mat. 15:1-9.
7 L’invitation fut également adressée à ceux qui étaient accablés par le poids écrasant de la domination et des impôts de César, ainsi qu’aux hommes qui avaient le sentiment d’être ‘dépouillés et ballottés comme des brebis sans berger’. (Mat. 9:36 ; 22:17-21.) La mise en pratique de la solution proposée par Jésus leur procurerait du soulagement à eux aussi.
8 Jésus s’adressa également aux hommes dont la conscience était affligée par le poids de leurs transgressions. La pratique du péché conduit à la déchéance et à la corruption la plus basse, et elle plonge les hommes dans une grande misère (Mat. 6:23). Ces hommes pouvaient, eux aussi, se débarrasser de leur fardeau en répondant favorablement à l’invitation de Jésus de ‘venir à lui’.
Le joug agréable et le soulagement
9. Comment Jésus amena-t-il les hommes à répondre à son invitation pour trouver du soulagement pour leur âme ?
9 Selon Jésus-Christ, comment les hommes devaient-ils répondre à son invitation pour trouver du soulagement pour leur âme ? Il leur révéla qu’il ne s’obtenait pas en fuyant le travail et les obligations de la vie, comme beaucoup de hippies veulent le faire aujourd’hui, mais en prenant le joug du Christ et en devenant ses disciples. Il déclara : “Mettez sur vous mon joug et devenez mes disciples, (...) et vous trouverez du soulagement pour vos âmes.” (Mat. 11:29). Dans une note en bas de page de l’édition de 1950 de la Traduction du monde nouveau (angl.), ce texte est rendu ainsi : “Mettez-vous sous mon joug avec moi.” Les hommes sont donc invités à se débarrasser du joug ou des liens du monde et à se placer sous le joug du Christ, avec lui, pour trouver du soulagement pour leur âme. Leur nouveau joug consistera à s’acquitter de responsabilités qui feront d’eux des disciples de Jésus-Christ.
10. a) Pourquoi pouvons-nous dire que le joug de Jésus est bon, et en quel sens diffère-t-il du joug des bœufs ? b) À quelle invitation rapportée dans le livre des Psaumes celle de Jésus ressemble-t-elle ? c) De quelle façon trouve-t-on du soulagement en se mettant sous le joug de Jésus ?
10 L’antique Israël était un peuple d’agriculteurs pour qui un joug était une chose familière. Les Juifs savaient donc de quoi Jésus voulait parler. Nous devons également nous rappeler qu’en tant que charpentier Jésus a sans doute fabriqué des jougs pour les bœufs et des palanches pour les hommes. Celles-ci étaient souvent façonnées pour s’adapter sur la nuque et les épaules, permettant ainsi de porter de l’eau ou d’autres marchandises. Évidemment, les bœufs ne se plaçaient pas spontanément sous le joug, tandis que Jésus parlait d’un joug sous lequel il fallait se mettre volontairement. Il invita les hommes à le prendre et à devenir ses disciples. Pour le Juif, cela signifiait se détacher délibérément de la Loi de Moïse pour devenir disciple de Jésus-Christ et, poussé par la foi, se placer sous le joug, avec lui, afin de servir Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit et de toute sa force (Mat. 22:36-40 ; Rom. 1:17). Cette exhortation ressemble à l’invitation du Psaume 55:22 (Da), disant : “Rejette ton fardeau sur l’Éternel [Jéhovah], et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé.” Tout comme nous pouvons compter fermement sur Jéhovah pour recevoir de l’aide, de même nous aurons confiance dans les paroles de Jésus-Christ, qu’il a envoyé sur la terre pour accomplir son œuvre. Celui-ci révéla que le véritable soulagement s’obtient en exerçant la foi en lui, le seul moyen prévu par Jéhovah pour le salut. En effet, “il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a pas d’autre nom sous le ciel qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés”. (Actes 4:12.) Une telle connaissance nourrit l’espérance. La perspective de vivre éternellement dans un nouvel ordre de choses juste nous réconforte. — II Pierre 3:13 ; I Jean 1:9 ; 2:17.
11. En quoi consiste ce soulagement ? Comment savons-nous que les chrétiens du premier siècle l’ont éprouvé ?
11 Le soulagement est essentiellement intérieur ; c’est la joie de savoir qu’un disciple du Christ est un enfant de la famille de Dieu en raison de sa foi et non par les œuvres de la Loi mosaïque. Nous obtenons ce soulagement en nous plaçant aux côtés de Jésus pour obéir parfaitement à Jéhovah grâce à notre amour et à notre foi, ce qui nous vaudra son approbation. Celui qui est opprimé trouve du soulagement et ressent une joie profonde en se tournant vers Jésus-Christ et en restant étroitement attaché à lui. Ce soulagement se traduit par la paix de l’esprit, la tranquillité profonde du cœur et un contentement dans la vie qui surpasse l’entendement. Les chrétiens du premier siècle ont reçu ce soulagement et en ont parlé dans les Saintes Écritures. — Jean 14:27 ; Phil. 4:7.
Le joug du Christ à notre époque
12. Qu’est-ce que le joug du Christ aujourd’hui ?
12 Mais qu’est-ce que le joug du Christ à notre époque ? Il ne s’agit pas de l’oisiveté ni de l’exemption de toute tâche ou de toute exigence honorable, mais d’un mode de vie avec en vue une récompense éternelle. C’est une vie qui demande des sacrifices et exige que nous donnions l’exemple (Mat. 16:24-26 ; 19:16-29). Il ne s’agit donc pas d’une vie effrénée, insouciante, dans une “liberté absolue”, qui finit rapidement par irriter et lasser parce qu’elle ne comporte aucune responsabilité et n’aboutit à rien. Aujourd’hui, le joug est donc le même qu’à l’époque de Jésus ; il consiste à se vouer entièrement à Dieu en tant que disciple de Jésus-Christ. C’est un mode de vie que l’on suit avec foi en qualité de véritable serviteur de Jéhovah ayant la vie éternelle en vue. — Héb. 10:7-10 ; Ps. 40:6-8.
13. Comment un chrétien peut-il trouver aujourd’hui du soulagement pour son âme, et que doivent faire ceux qui n’ont pas encore trouvé ce soulagement ?
13 Le chrétien accepte volontairement un tel joug, car il lui procure du soulagement et lui fait connaître la véritable liberté. En effet, Jésus déclara : “Si vous demeurez dans ma parole, vous serez vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous fera libres.” “Si donc le Fils vous fait libres, vous serez réellement libres.” (Jean 8:31, 32, 36). Pour être libre et connaître le soulagement il faut donc devenir disciple de Jésus-Christ. Il n’y a pas d’autre moyen (Rom. 7:4 ; Gal. 5:1). Ceux qui prétendent aujourd’hui être chrétiens, mais ne connaissent ni la liberté ni le soulagement, doivent reconsidérer leurs relations avec Jéhovah, car c’est un Dieu qui tient ses promesses. — I Rois 8:56.
14. En quel sens le joug du Christ est-il bon ?
14 Lorsque Jésus invita les hommes affligés à devenir ses disciples, il leur dit que ‘son joug était bon et son fardeau léger’. En quel sens son joug est-il bon ? À notre époque comme aux jours de Jésus, certains jougs sont entourés de morceaux de toile pour qu’ils ne blessent pas le cou des bœufs. On pourrait dire que ces jougs sont “bons”, parce que ceux qui les donnent à porter font preuve de considération et de compassion. Le joug chrétien est bon, car il est accepté volontairement et enveloppé de l’amour de Dieu et du Christ. Puisque tous sans exception, riches ou pauvres, hommes instruits ou illettrés, habiles ou non, jeunes ou vieux, forts ou faibles, peuvent recevoir ce privilège en se vouant à Dieu, ce joug est donc bon. L’apôtre Pierre déclara que “Dieu n’est pas partial, mais qu’en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice lui est agréable”. — Actes 10:34, 35.
15. a) Comment pouvons-nous nous mettre sous le joug du Christ, et pourquoi est-il agréable ? b) Pourquoi les jougs du présent monde ne procurent-ils pas le contentement comme celui du Christ ?
15 Ce joug appartient au Christ, car il dit : “Mettez sur vous mon joug.” Nous sommes donc invités à suivre son exemple. Cela est un plaisir puisqu’il se dit être “de disposition douce et humble de cœur”. (Mat. 11:29 ; I Pierre 2:21.) Ces qualités sont mises en contraste avec la dureté et l’intransigeance des autorités du monde. Jésus-Christ étant de disposition douce et humble de cœur, c’est avec joie que nous travaillons avec lui. Son joug est entouré de l’amour véritable. Il ne blesse ni n’irrite, contrairement aux jougs du monde. Ceux-ci sont durs, blessants et exigeants. Ils meurtrissent et fatiguent non seulement parce qu’ils sont durs, mais aussi parce qu’on ne retire aucun bienfait durable, aucun résultat véritable et aucune satisfaction réelle à assouvir les désirs égoïstes des hommes iniques. En revanche, quand nous nous plaçons sous le joug du Christ en tant que disciples, nous éprouvons de la joie et du contentement à servir Jéhovah. Voilà qui est une véritable satisfaction. La conscience d’être un serviteur de Dieu apporte un réel soulagement pour l’âme. — Prov. 10:22.
Un fardeau léger
16. Quel est le ‘fardeau léger’ mentionné par le Christ ?
16 Aux âmes affligées de notre époque, Jésus donne cette assurance : “Mon fardeau est léger.” (Mat. 11:30). Qu’est-ce que ce fardeau léger ? Il consiste à se conformer aux exigences divines pour la vie. L’apôtre Jean écrivit : “Voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements ; et cependant ses commandements ne sont pas pesants.” (I Jean 5:3). “Ce que Jéhovah demande de toi : c’est de pratiquer la justice, d’aimer la miséricorde et de marcher humblement avec ton Dieu.” (Michée 6:8, AC). Dieu nous demande-t-il trop lorsqu’il exige que nous pratiquions la justice, l’amour, la bonté et l’humilité en marchant avec lui ? Ne sommes-nous pas heureux de voir nos semblables exercer ces qualités ? Les chrétiens ont reçu l’ordre de prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu “par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations”, de ‘faire des disciples de gens de toutes les nations’ et de leur apprendre à vivre en harmonie avec les principes bibliques (Mat. 24:14 ; 28:19, 20). Est-ce un fardeau trop lourd à porter ? Voyons cela.
17. Pourquoi pouvons-nous dire que ce fardeau est léger ?
17 Gardez présent à l’esprit que ce fardeau implique notre obligation de parler aux gens du Royaume de Dieu et de leur montrer comment devenir disciples de Jésus-Christ. Est-ce trop nous demander ? Pratiquement tout le monde a la faculté de s’exprimer en une certaine langue, et les gens aiment généralement parler de choses qui les touchent de près. En réalité, de telles conversations sont stimulantes et vivifiantes. Si donc nous ressentons intimement de l’amour pour Dieu, ne désirerons-nous pas en parler ? Si nous sommes reconnaissants à Jésus-Christ, son Fils, de l’exemple parfait qu’il nous a laissé et de la rançon qu’il a offerte en notre faveur, ne voudrons-nous pas en parler ? Si nous comprenons pleinement ce que le Royaume de Dieu fera en faveur des hommes obéissants en les amenant à la perfection et à la vie éternelle, et en transformant la terre en un paradis, ne souhaiterons-nous pas que nos semblables nous écoutent parler de la bonne nouvelle de ce Royaume ? Certainement. Les choses qui nous sont chères ne constituent pas un fardeau, mais un soulagement pour l’âme. Cela est particulièrement vrai pour tout ce qui concerne Dieu, le Christ et son Royaume. En fait, “avec le cœur on exerce la foi pour la justice, mais avec la bouche on fait la déclaration publique pour le salut”. — Rom. 10:10.
Une œuvre qui soulage
18. a) Que peuvent faire ceux qui pensent que le fardeau du ministère chrétien est pesant ? b) De quoi pourront-ils être témoins ?
18 Pourtant, certains ne seront peut-être pas d’accord. Ils prétendront que le fardeau de disciple n’est ni léger ni réconfortant. Comment peut-on leur prouver qu’ils ont tort ? Le chrétien pourra inviter de telles personnes sceptiques ou hésitantes à l’accompagner dans le service de Dieu. Elles se rendront compte que ce ministère procure réellement du soulagement. Elles constateront que le ministre de Dieu est stimulé lorsqu’il trouve quelqu’un qui écoute ses déclarations sur le Royaume. Son cœur se transporte de joie. Comme il est heureux de trouver un auditeur attentif ! Quel plaisir de laisser à une personne bien disposée le moindre imprimé parlant du Royaume de Dieu ! Le ministre de la vérité est encouragé. Il récupère de nouvelles forces. Il monte et descend les escaliers avec une vigueur renouvelée. Les serviteurs âgés comme les jeunes en bénéficient de la même manière. Pourquoi sont-ils stimulés de la sorte ? Parce que le fait de partager la Parole divine de vie procure du soulagement.
19. La fréquentation d’une étude biblique de la congrégation est-elle un fardeau pesant ? Pourquoi répondez-vous ainsi ?
19 Le chrétien est encouragé à assister chaque semaine à une étude biblique dans la congrégation. Est-ce là un fardeau trop lourd ? Les gens viennent à ces études bibliques fatigués par toute une journée de travail, mais après y avoir passé une heure à examiner la Parole divine, leur impression de fatigue disparaît généralement. Ils se sentent ranimés, ce qu’ils reconnaissent sans la moindre hésitation. Comme ils sont heureux d’apprendre de nouvelles vérités ! Cela les stimule. Pourquoi ? Parce qu’en examinant la Parole de Dieu en pareille compagnie ils rafraîchissent leur âme.
20. Que pouvons-nous dire à propos de ceux qui fréquentent régulièrement les réunions de la congrégation à la Salle du Royaume et assistent aux assemblées de circonscription, de district et internationales ?
20 La Parole de Dieu encourage les chrétiens à se réunir régulièrement dans la congrégation (Héb. 10:24, 25). Ils le font plusieurs fois par semaine. Est-ce là un fardeau trop pesant ? Des gens abattus et meurtris par les fardeaux du présent monde viennent fidèlement à la Salle du Royaume semaine après semaine. Pourquoi ? Parce qu’ils peuvent trouver du soulagement pour leur âme en fréquentant leurs frères. Il n’est pas facile pour des mères et des pères de famille d’amener régulièrement leurs jeunes enfants aux réunions de la congrégation, mais ils le font. Il ne leur est pas facile de se rendre aux assemblées de circonscription, de district ou internationales, ce qui les oblige souvent à faire de grandes dépenses, mais ils y assistent. Pourquoi ? Parce que dans ces réunions ils trouvent du soulagement pour leur âme. “Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères d’habiter ensemble ! (...) Car c’est là que Jéhovah a établi la bénédiction, la vie, pour toujours.” (Ps. 133:1, 3, AC). Lors de ces grands rassemblements, ils reçoivent de Jéhovah des bénédictions qui enrichissent.
Fatigués mais satisfaits
21. a) Cela signifie-t-il que les chrétiens ne sont pas fatigués ? Pourquoi répondez-vous ainsi ? b) Qu’est-ce qui prouve que les chrétiens de notre époque moderne reçoivent le soulagement de la part de Dieu ?
21 Cela ne veut pas dire que les chrétiens ne sont pas fatigués par ce qu’ils font. Jésus invita ses disciples à se ‘reposer un peu’. (Marc 6:31.) L’esprit est ardent, mais notre corps nous fait souvent renoncer (Mat. 26:41). Cependant, pareille fatigue nous laisse une agréable impression de contentement pour avoir accompli la volonté de Jéhovah. Il n’est pas question d’abandonner volontairement (Gal. 6:9, 10). Demandez aux serviteurs à plein temps, ceux qui consacrent le plus de temps et le plus d’efforts au ministère, s’il n’en est pas ainsi. Il est impossible de trouver sur la terre des gens plus heureux et plus satisfaits que les pionniers, les missionnaires, les membres des Béthels, les ouvriers qui servent Dieu à plein temps. Leur bonheur est une manifestation du soulagement qui vient de Dieu.
22. a) En quels termes quelques ministres à plein temps se sont-ils exprimés à propos du ministère de Christ ? b) Quelle exhortation donnent-ils ?
22 Un serviteur de congrégation de Brooklyn (New York) parla aux ministres pionniers de sa congrégation pour connaître leurs impressions sur le service à plein temps. Leurs réponses furent à peu près celles-ci : “Après une journée d’activité dans le service, j’éprouve une joie et un bonheur profonds, car j’ai pu attirer l’attention des gens sur la Parole de Dieu.” “C’est une expérience merveilleuse et je n’ai jamais regretté d’avoir entrepris le service de pionnier.” “Je crois que je ne pourrais rien faire d’autre qui soit plus enrichissant que le service de pionnier. Je souhaite que tous éprouvent les mêmes sentiments.” Ce message est identique dans toutes les parties de la terre. C’est à n’en pas douter une vie enrichissante et réconfortante. Avez-vous songé au service de pionnier ?
Prenons de sages décisions et luttons contre le découragement
23. a) Que peuvent faire ceux qui affirment que le ministère chrétien est pesant ? b) De quoi se rendront-ils compte ?
23 Nous ne pouvons cependant pas ignorer les commentaires de certains qui jugent le fardeau du ministère chrétien lourd, voire même pesant. Pourquoi pensent-ils ainsi ? Si c’est votre point de vue, nous vous posons alors ces questions : “Qu’est-ce qui vous fait penser ainsi ? Qu’est-ce qui est pesant, le ministère chrétien ou les exigences de votre travail profane ? Ne serait-ce pas dû à votre attitude envers le ministère ? Vos obligations et vos liens profanes vous fatiguent-ils au point que vous ne pouvez goûter aux joies du ministère comme vous le devriez ?” Cernez le problème. Soyez honnête dans vos recherches et agissez promptement pour opérer les changements nécessaires. Vous vous rendrez compte invariablement que le problème est dû à votre mode de vie et non au fardeau du ministère chrétien. D’ailleurs, Jésus-Christ n’a-t-il pas dit que ce fardeau était léger ?
24. Que pouvons-nous faire pour rendre plus légers les fardeaux de la vie, afin que notre ministère nous procure une joie plus profonde ?
24 Nous pouvons faire quelque chose pour rendre plus légers nos fardeaux personnels dus à la vie présente, afin de retirer des joies plus grandes de notre ministère. Il semble que Marthe aimait les réceptions compliquées. C’est peut-être votre problème. Jésus la dissuada d’agir ainsi, parce que cela pouvait être fatigant et prendre beaucoup de temps (Luc 10:38-42). Certains plient sous le fardeau de leurs nombreux biens dont ils ne savent que faire. Si c’est votre cas, Jésus vous conseille de les vendre (Mat. 19:21). D’autres cèdent de manière insensée aux œuvres de la chair et tombent dans le piège du péché (Ps. 38:4-6 38:3-5, NW). De tels fardeaux sont intolérables pour l’esprit. Arrêtez-vous, repentez-vous et menez une vie conforme à la volonté divine, sans quoi non seulement vous serez malheureux, mais vous échouerez dans votre course pour la vie éternelle.
25. a) Comment pouvons-nous combattre le découragement ? b) Où trouverons-nous du soulagement pour notre âme ?
25 Quel que soit votre problème, résolvez-le promptement. Ne permettez pas à vos fardeaux d’affaiblir votre zèle ou de vous décourager de servir Jéhovah. N’oubliez pas que notre époque est difficile pour tout le monde (Rév. 12:12). Soyez conscient que pour goûter à une vie heureuse en cette période de crise, vous devez vous placer sous le joug du Christ. En acceptant son joug et en devenant ses disciples malgré les nombreux problèmes qui sont susceptibles de surgir, nous pouvons trouver du rafraîchissement pour notre âme. Nous éprouverons du soulagement en recherchant la compagnie de Jéhovah et du Christ par la prière, en fréquentant nos frères et sœurs à la conduite pure au sein de la congrégation chrétienne et en participant au ministère du Royaume. Hors de la famille des disciples du Christ il n’y a ni repos ni réconfort.
26. a) Que devons-nous faire dès maintenant si nous voulons trouver du soulagement pour notre âme ? b) Quelle sera notre perspective ?
26 Écoutez donc l’invitation suivante du Roi Jésus-Christ : “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes lourdement chargés, et je vous soulagerai. Mettez sur vous mon joug et devenez mes disciples, car je suis de disposition douce et humble de cœur, et vous trouverez du soulagement pour vos âmes. Car mon joug est bon et mon fardeau est léger.” Ayez foi et répondez à l’invitation. Mettez-vous sous le joug du Christ en devenant l’un de ses vrais disciples. Portez avec reconnaissance le fardeau léger qu’est le ministère chrétien, afin que vous puissiez goûter à une vie joyeuse durant notre époque soumise à des pressions intenses, tandis qu’approche la fin du présent système de choses moribond. En effet, ‘ce vieux monde fatigué passe et son désir aussi, mais ceux qui font la volonté de Dieu seront soulagés non seulement maintenant mais à jamais’. (I Jean 2:17.) Vous pourrez connaître ce bonheur si vous répondez au Christ qui vous invite à ‘venir à lui’. — Mat. 11:28-30.