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L’offrande de votre personne à Dieu est-elle valable ?La Tour de Garde 1964 | 15 septembre
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Nous devrions être heureux de croître dans la maturité et d’augmenter notre compréhension, et cela grâce à Dieu, à son esprit, à sa Parole et à son organisation. Tous ces moyens nous aident à accomplir fidèlement notre vœu. Mais nous ne devrions pas croire qu’il nous faut être rebaptisé simplement parce que notre compréhension était relativement limitée en ce qui concerne la signification de l’offrande de notre personne au moment du baptême, alors que maintenant nous possédons une compréhension plus grande, plus exacte, de l’offrande de soi et du baptême. Nous manifesterons un bon équilibre spirituel en nous rappelant tout ce qui nous a été dit avec clarté, sous forme imprimée ou verbale, au sujet de cette question et nous ne permettrons pas à notre mémoire imparfaite de créer en nous un esprit et un cœur inquiets.
Ce qu’il nous faut comprendre de mieux en mieux, à mesure que le temps passe, c’est la grande responsabilité qui nous incombe depuis le jour où nous avons voué notre vie à Dieu. Oui, nous devrions, avec sincérité et empressement, renforcer notre détermination de vivre conformément au vœu que nous avons fait au Dieu Très-Haut, Jéhovah, et imiter ainsi son Fils fidèle, Jésus-Christ. — I Pierre 2:21.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1964 | 1er décembre
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Questions de lecteurs
● Un chrétien violerait-il les Écritures s’il permettait à un vétérinaire de faire des transfusions sanguines à un animal domestique ? Peut-on employer une nourriture destinée aux animaux si on a tout lieu de croire qu’elle est préparée avec du sang ? En outre, est-il permis d’utiliser un engrais renfermant du sang ?
Le psalmiste déclara dans Psaume 119:97 : “Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation.” Un serviteur voué de Dieu, qui aime la loi de Jéhovah au point d’en faire tout le jour l’objet de sa méditation, évitera assurément de l’enfreindre de quelque façon que ce soit. La loi de Dieu relative au sang est sans équivoque. On ne doit pas utiliser le sang comme aliment et, quand il est retiré du corps, il doit être répandu sur le sol (Gen. 9:3, 4 ; Lév. 3:17 ; Deut. 12:16, 23, 24 ; Actes 15:20, 28, 29). Les chrétiens ne veulent certainement pas violer de quelque façon que ce soit la loi de Jéhovah sur le sang. L’amour pour Dieu ainsi que les lois et principes justes de sa Parole les poussent à s’y conformer dans les questions relatives au sang.
Puisque la loi de Dieu sur le sang n’a pas changé au cours des siècles, les chrétiens comprennent qu’ils sont encore tenus de l’observer aujourd’hui. Toutefois, on peut noter que ce n’est pas par crainte de représailles qu’ils se conforment à la loi de Jéhovah sur le sang. S’ils l’observent, ce n’est pas non plus simplement à cause des sanctions que la congrégation chrétienne à laquelle ils appartiennent leur imposerait pour l’avoir transgressée. Ils le font parce qu’ils aiment ce qui est juste. De plus, comme ils aiment la loi de Dieu, ils n’essaient pas de la tourner impunément.
Comment répondre alors à la question : Un chrétien violerait-il les Écritures s’il permettait à un vétérinaire de faire des transfusions sanguines à un animal domestique ? Nous répondons par l’affirmative, évidemment. On agit contrairement aux Écritures si on utilise du sang pour faire des transfusions, même quand il s’agit d’un animal, car la Bible montre clairement qu’on ne doit pas manger le sang. Par conséquent, le sang ne doit pas être infusé pour reconstituer les forces vitales du corps, qu’il s’agisse d’une créature humaine, d’un animal domestique ou autre, placé sous l’autorité du chrétien.
Compte tenu de cette loi divine, un parent chrétien ne pourrait raisonner en disant que l’animal appartient à un enfant mineur, que cet enfant, non baptisé, peut, de sa propre initiative, autoriser un vétérinaire à lui administrer du sang. Non, c’est au parent baptisé qu’incombe la responsabilité de s’occuper de toute cette question, car il a autorité sur l’enfant et l’animal. Il a cette obligation devant Dieu. — Eccl. 12:15, 16 12:13, 14, NW ; Jacq. 4:17.
D’autre part, peut-on utiliser une nourriture destinée aux animaux si on a tout lieu de croire qu’elle contient du sang ? Pour ce qui concerne le chrétien, la réponse est négative, étant donné les principes ci-dessus mentionnés. Par conséquent, si un chrétien s’aperçoit que des dérivés du sang figurent dans la formule écrite sur la boîte contenant le produit destiné à l’alimentation des chiens ou de tout autre animal, il ne pourra en toute conscience faire manger cette nourriture à un animal placé sous son autorité. Pour s’excuser il ne pourrait pas invoquer que, dans cette affaire, aucun animal n’en a tué un autre pour se nourrir de son sang, car ce serait de sa part un acte délibéré qui le rendrait responsable d’avoir donné à manger du sang à un animal, domestique ou autre, lui appartenant.
Bien entendu, si l’étiquette ne mentionne pas que le produit contient du sang, le chrétien peut se croire autorisé à l’utiliser. Toutefois, s’il a des scrupules il les apaisera en se livrant à une petite enquête et en agissant ensuite d’après les résultats obtenus, car un chrétien désire certainement avoir une bonne conscience devant Dieu. — I Pierre 3:21.
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