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La religion est-elle une “ question personnelle ” ?La Tour de Garde 1963 | 1er janvier
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Il y a une autre raison importante pour laquelle le chrétien ne peut pas ne pas parler : Il lui faut avertir les autres de la destruction imminente de ce système de choses à la guerre universelle de Dieu, Harmaguédon. Des vies sont en jeu ! De même que Noé sentit la nécessité impérieuse de parler avant le déluge universel, de même les vrais adorateurs de Dieu se rendent compte aujourd’hui du caractère urgent de la situation. Ils savent que Jésus a prédit pour notre époque : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” Avant que la fin vienne à Harmaguédon, la bonne nouvelle du royaume établi de Dieu doit être proclamée à toutes les nations. Le témoignage d’avertissement doit être donné. Si une personne est informée du dessein de Dieu de détruire ce monde et que, néanmoins, elle n’avertit pas les autres, alors, le principe énoncé dans Ézéchiel 3:17, 18, montre que Dieu la tiendra pour responsable parce qu’elle s’est tue quand elle aurait dû employer ses facultés d’expression pour avertir autrui. L’apôtre Paul ne s’est pas retenu de parler des vérités de Dieu aux autres mais enseigna même “ de maison en maison ” (NW) ; c’est pourquoi il a pu dire : “ Je suis pur du sang de vous tous (de tous les hommes, NW), car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher. ” Puissions-nous être purs du “ sang de tous les hommes ” en parlant de l’espérance du Royaume et de ce que le Royaume fera bientôt à ce monde méchant. — Mat. 24:14 ; Actes 20:20, 26, 27.
CE QU’IL FAUT FAIRE
Si quelqu’un trouve qu’il a une tendance à refuser de parler de la Bible, que doit-il faire ? Prendre des mesures immédiatement pour remédier à la situation. Premièrement, prendre des dispositions pour obtenir une plus grande connaissance de la Parole de Dieu, parce que nombre de personnes refusent de parler de leur espérance parce qu’il leur manque la connaissance. Si la religion d’une personne est trop au fond de son cœur pour qu’elle en parle, alors, cette religion n’est pas fondée sur la Bible mais sur la sensibilité, le sentiment, l’émotion. La vraie religion de la Bible est raisonnable, positive et communicable ; mais le chrétien doit recevoir la connaissance afin de pouvoir parler aux autres de son espérance.
Alors, quelle devrait être votre réaction quand une personne d’une autre religion vous aborde pour parler de ce sujet ? Si vous adorez le Dieu de la Bible, vous l’écouterez calmement puis, au moment opportun, saisirez l’occasion d’exprimer votre espérance. Quand d’autres vous parlent, posez des questions touchant les raisons de leur foi en une certaine doctrine. Qu’ils vous montrent dans la Bible ce qu’est leur espérance. “ Avec douceur ” faites connaître aux autres votre espérance du Royaume.
Supposons que vous parliez à quelqu’un de votre espérance et qu’il vous réponde : “ Je ne discute pas religion parce que c’est une question trop personnelle ; vous pouvez lui répondre : “ Certes ! La religion implique une conviction personnelle ; mais puisque rien ne s’oppose à ce que je parle de ma croyance — en réalité, parler de ma foi, c’est une partie de ma foi — j’aimerais vous dire ce qui m’a apporté l’espoir et le bonheur. ”
Les vrais chrétiens “ ne peuv(ent) ” absolument “ pas ne pas parler ” des choses qui concernent Dieu et son royaume. Si une personne refuse de discuter religion, elle n’adore pas le Dieu de la Bible, et elle suit une voie diamétralement opposée à l’enseignement des Écritures. Le cœur est impliqué, c’est vrai, “ mais avec la bouche on fait la déclaration publique pour le salut ”. — Rom. 10:10, NW.
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On se fait une idée fausse des laïquesLa Tour de Garde 1963 | 1er février
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On se fait une idée fausse des laïques
Dans un discours prononcé à la radio danoise, un théologien, le professeur K. E. Skydsgaard, fit la remarque suivante au sujet des laïques dans l’église : “ À mon sens, c’est un jugement erroné et néfaste qui naît de l’idée inexacte qu’on se fait de l’église, de ce qu’elle est. Si nous ne développons pas une compréhension complètement différente de ces mots (...) nous ne sortirons jamais de la condition de stagnation dans laquelle nous nous trouvons (...) C’est l’assemblée tout entière qui effectue les services divins, non pas simplement le prêtre. Le dimanche, c’est l’assemblée du peuple. Mais, de là, on devrait les envoyer dehors (...) et c’est en cela que nous voyons l’unique apostolat des peuples. ” — Menighedsrodenes blad, décembre 1960.
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