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Réjouissons-nous dans “le Dieu qui donne l’espérance”La Tour de Garde 1980 | 1er avril
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4. “Ce qui a été écrit jadis” nous donne-t-il une raison d’espérer?
4 Les promesses à long terme que Jéhovah a fait consigner dans sa Parole constituent à n’en pas douter une solide raison d’espérer en l’avenir. L’apôtre Paul écrivit: “Tout ce qui a été écrit jadis a été écrit pour notre instruction, afin que par notre endurance et par la consolation qui vient des Écritures nous ayons l’espérance.” (Rom. 15:4). Nous avons certes besoin d’espérer, mais comment “ce qui a été écrit jadis” vient-il appuyer cette espérance? Et tout d’abord, d’où vient ce besoin d’espérer?
5. a) Comment naquit le besoin d’espérer? b) Pourquoi nos premiers parents ont-ils encouru la peine de mort? Pourquoi cela nous affecte-t-il?
5 Nous lisons dans “ce qui a été écrit jadis” que Dieu créa nos premiers parents, les plaça dans un paradis de délices et mit devant eux la perspective de vivre éternellement et de peupler la terre d’humains heureux et pleins d’amour qui ne mourraient jamais (Gen. 1:26-28; 2:7-9, 18-25). Malheureusement, Adam et Ève perdirent ce privilège. Pourquoi cela? Parce qu’ils péchèrent et manquèrent le but que représentait l’obéissance parfaite à leur Père, Jéhovah Dieu. En toute justice, le Souverain Seigneur Jéhovah condamna à mort le couple désobéissant. En effet, Adam et Ève étant devenus indépendants et obstinés, il n’y avait plus de place pour eux parmi les créatures fidèles de Jéhovah. Non seulement ils encoururent la peine de mort, mais ils condamnèrent aussi les milliards d’enfants qui allaient venir après eux. Pour reprendre les termes de Paul, “voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché”. — Rom. 5:12.
6. Bien qu’en esclavage, quelle espérance la création a-t-elle toujours eue?
6 Mais Paul ajoute plus loin que si “la création a été soumise à la futilité”, ce fut “en raison de l’espérance”, c’est-à-dire de l’espérance vivante qu’elle serait “libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu”, celle dont nos premiers parents jouissaient en Éden. La vie éternelle ferait aussi l’objet de cette espérance. Autant dire que seul Dieu pouvait la faire naître. — Rom. 8:20, 21; Jean 17:3.
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Réjouissons-nous dans “le Dieu qui donne l’espérance”La Tour de Garde 1980 | 1er avril
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7. Comment peut-on identifier la ‘postérité” promise?
7 En parcourant “ce qui a été écrit jadis”, on ne tarde pas à trouver la promesse de Dieu selon laquelle la “postérité” de sa “femme” ou organisation céleste “meurtrira [le serpent] à la tête” et détruira donc Satan avec tous les siens (Gen. 3:14, 15). Mais qui est cette “postérité”? Il est dit plus loin qu’elle est aussi la “postérité” d’Abraham, l’ami de Dieu, et que par elle “se béniront assurément toutes les nations de la terre”. L’apôtre Paul l’identifie pour nous en disant: “C’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa postérité. (...) ‘Et à ta postérité’, qui est Christ.” — Gen. 22:18; Gal. 3:16.
8. a) Qu’avaient annoncé les Écritures concernant la vie de Jésus? b) Comment Dieu a-t-il montré son amour pour l’humanité?
8 “Ce qui a été écrit jadis” annonçait la vie de Jésus Christ sur la terre. Comme Ésaïe l’avait prophétisé plus de sept cents ans à l’avance, Jésus fut méprisé, affligé et “mené à l’abattage comme un mouton”. En harmonie avec la volonté de son Père, “il a répandu son âme” dans la mort pour pouvoir racheter “beaucoup de gens” des liens du péché (És. 53:3-12). Jéhovah le releva ensuite d’entre les morts et l’établit dans les cieux comme “principal Instrument de la vie”, “pour que quiconque croit en lui ait la vie éternelle”. Cette disposition, Dieu l’a prise parce qu’il a “aimé le monde [des hommes]”. (Jean 3:15, 16; Actes 3:15.) Quelle merveilleuse perspective il nous a ainsi ouverte! — Jean 5:24-29.
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